Les Experts: Miami
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 CSI:NY <> Vengeance à retardement

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Annabe
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Annabe


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MessageSujet: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyJeu 26 Oct - 20:58

Salut tout le monde!

Voic ma fic rien qu'à moi. Oui c'est logique c'est sûr. Ce n'est pas ma première sur CSI:NY mais c'est ma première sérieuse sur laquelle j'ai beaucoup travaillé mon style, mon écriture et aussi l'histoire. Alors voila, c'est une histoire qui m'était venue en juin et la fic est commencée depuis le mois de juillet en fait. Bon j'arrête de raconter ma vie. Ah! Avant que j'oublie, c'est une fic ship, c'est du Stellack et au niveau de la chronologie elle se situe après la saison 2 mais avant la saison 3. Voila, je vous laisse lire.

Vengeance à retardement

Chapitre 1 : Suicide ou meurtre ?


1 an plus tôt


Il faisait un temps magnifique dans les rues de Manhattan pour un 1er août. La température était suffocante, atteignant les sommets tant craints de la canicule et les nuages demeuraient introuvables tout comme le vent ou la moindre petite goutte de pluie. Seul le soleil tapait sur la ville de ses rayons enflammés, chatouillant la peau de tous les New Yorkais et réchauffant les immenses baies vitrées ou murs des buildings et autres bâtiments. Les grands écrans qui affichaient d’habitude diverses publicités pour des voitures de sport, des produits de beauté ou une marque de vêtements répétaient sans cesse le même avertissement contre la chaleur exaspérant plus qu’autre chose les nombreux passants.
Installée dans sa voiture de sport dernier cri, la climatisation montée à fond, une jeune femme roulait à toute allure. La peau hâlée, les longs cheveux du plus beau noir bouclés et les yeux noirs au reflet malicieux, elle avait tout de la starlette brésilienne. Tout sauf le bonheur qu’elle croyait perdu à jamais. Dans ses yeux, derrière la flamme de la malice, dansait l’éclat de la tristesse, du désespoir mais aussi de la haine. La musique latino montée à fond, elle sortit son portable et composa le 911. Après plusieurs sonneries, un agent lui répondit poliment et la jeune femme se racla la gorge pour donner un ton plus calme, voire mielleux, à sa voix, devenue étrangement rauque.

-J’appelle pour signaler un meurtre.

-Bien Mademoiselle. Pourrais-je avoir votre identité et l’adresse du meurtre en question.

-Je ne tiens pas à me présenter et quand à l’adresse, la voici…

Avec un calme olympien, elle donna l’adresse qu’elle connaissait par cœur depuis un long moment déjà. Le policier la remercia en lui précisant qu’il envoyait une patrouille de suite. Elle raccrocha et rangea son portable dans son sac, perdant sa concentration sur la route pendant quelques instants mais ne s’en souciant guère. Elle reposa ses mains sur le volant et se dirigea vers l’autre bout de la ville. Elle n’avait plus rien à faire ici pour l’instant.
Dans un appartement modeste, d’un immeuble modeste dans un quartier tout aussi modeste, le calme apparut depuis quelques heures se transforma vite en effervescence. Le lieutenant Don Flack y pénétra, suivit de plusieurs agents et jeta un regard circulaire à la pièce. Tout était normal, rien n’avait été déplacé. Le jeune homme fit un signe de la main vers tous les policiers présents.

-Ne touchez à rien. Ordonna t-il

Le silence retomba pendant que tous se taisaient et cessaient tout mouvement. Flack se dirigea vers le divan sur lequel reposait le corps d’un homme d’une trentaine d’années. Il l’observa, notant la blancheur de sa peau, pourtant bronzée normalement, et l’absence de toute trace de sang ou de blessure. Il allait sortir son portable pour contacter la police scientifique lorsqu’il remarqua une enveloppe posée sur la table basse près du mort. Ayant enfilé des gants de latex au préalable, il s’en saisit, l’ouvrit et lut la lettre écrite à la va vite. Au fur et à mesure que ses yeux bleu glissaient sur le papier blanc, ses sourcils noirs se froncèrent et ses doigts serrèrent davantage le fin papier. Lorsqu’il eut terminé sa lecture, il déchira la feuille dans un geste de rage mais aussi d’incompréhension et laissa tomber les morceaux sur le sol. Il se dirigea ensuite vers la sortie qu’il franchit d’un pas pressé et sans un mot. Les agents encore présents se jetèrent des coups d’œil incrédules et l’un d’eux suivit leur supérieur pour avoir des explications.

-Lieutenant, que se passe t-il ?

Flack ne répondit pas et continua son chemin jusqu’à sa voiture. Il s’installa en volant et se tourna enfin vers le jeune officier.

-C’est un suicide. Déclara t-il en démarrant

La voiture s’éloigna, laissant l’agent interloqué. Jamais le lieutenant n’avait été ainsi et jamais il n’avait quitté les lieux d’un crime, ou d’un suicide, dans un tel état après avoir détruit ce qui ressemblait à des aveux. Que contenait cette lettre ? Toujours étonné, il remonta dans l’appartement pour voir tous les autres policiers toujours immobiles, ne sachant pas ce qu’ils devaient faire. Le jeune homme haussa les épaules et se dirigea vers les morceaux de papiers déchirés. Heureusement, les bouts étaient suffisamment gros pour réussir à lire le contenu de la lettre. C’est ce qu’il fit. Et pendant qu’il lisait, ses yeux se voilaient de tristesse et s’embuaient de larmes. Ce texte était si émouvant qu’il ne comprenait pas comment le lieutenant avait pu montrer une telle froideur après sa lecture. Peut-être était-ce en fait une carapace. Flack montrait rarement à quel point les crimes le touchaient pour ne pas se laisser submerger. Si son visage laissait transparaître tout ce qu’il pensait, ce n’était pas le cas sur les lieux d’un crime. Du moins, sauf pour ses yeux. Ses yeux bleu montraient toujours tout, même sans qu’il ne le veuille. Le jeune agent termina sa lecture par un hoquet de surprise et laissa, accidentellement, retomber la lettre sur le sol. Inquiet pour son supérieur, pour qui il avait un respect sans faille et une grande admiration. Il rattrapa les différents morceaux, les déchira davantage et les cacha dans sa poche. C’était un suicide, personne n’avait besoin d’en savoir plus. Pourtant, il laissa tomber un morceau de papier et ne s’en rendit jamais compte. Les mots resteraient sans doute un long moment gravés sur cette feuille, tombées sur le tapis de velours noir. « Si je me suis suicidé aujourd’hui, c’est avant tout à cause du lieutenant Flack. »
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valm.csi
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyJeu 26 Oct - 21:35

OOOOohhhhhhhHHHHHhhhh! Intéressant! Extrêmement intéressant, ce début!! J'en trépigne du feu de dieu!! bong bong Donnie, tu nous caches des choses? What the fuck ?!? Géniaaaaalll clap

OK, Anna! Je m'excuse! Car j'aurais pu la lire avant, sur l'autre forum, mais y'a celles de Perl et Lindsay que j'ai pas encore finie et que... stop! Tu t'en fous! Revenons à l'essentiel: je suis ravie que tu la postes ici, ça me fait l'occasion de la découvrir petit à petit... D'ailleurs, j'espère que tu vas pas aller trop trop vite, parce que quand je suis larguée, je rame beaucoup pour revenir dans la course! rambo M'enfin! T'occupes pas de moi, va à ton rythme, d'ac? Wink

Sinon, euh... c'est un ship... arff! Confused Un Stellack... rabbit C'est pas trop mielleux? Ils vont pas se marier? Ils vont pas faire leurs commissions au supermarché du coin en s'engueulant parce qu'ils sont pas d'accord sur une marque de couches pour le bébé? Non? Bon, ben ça va, alors... Mr. Green Ouais, je sais... j'y vais Arrow Arrow parking

A part ça, vivement la suite!!!!!!! pompom
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Annabe
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyJeu 26 Oct - 21:43

Merci Valm! Je suis ravie que tu la lises et qu'elle te plaise! Ca fait plaisir! Oui je dis très souvent cette expression "ça fait plaisir"... Faudrait que j'arrête! Et moi aussi je m'égarre, tu t'en fiches de ça! Donc t'inquiètes pas, je vais poster un chapitre par jour, ça te va comme rythme? Si c'est trop rapide dis le moi, dis moi ce qui te convient et je ferai en sorte que ça aille... c'est vrai, j'adore avoir ton avis!

Ah oui c'est du ship, du Stellack mais non pas de mariage, pas comissions au marché en s'enguirlandant sur les couches... plutôt de la torture psychologique, des questions, des doutes... un ship torturé en gros!
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyVen 27 Oct - 0:58

Valm,on ne critique pas le Stellack,grrrr lol! lol!
non,sans rire,Anna,je suis trop trop contente de voir ta fic ici.ça me permet de la relire encore une fois!!! bong
(et moi,je vais bosser sur la mienne... Rolling Eyes )
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valm.csi
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyVen 27 Oct - 15:06

Et bien puisque tu me demandes mon avis, je serais bien tentée par 1 post par jour, voire tous les 2 jours... Mr.Red En fait, dès que tu vois que j'ai lu, et que j'ai donné mon avis, tu peux poster le chapitre suivant? Qu'est-ce t'en dit?? Rolling Eyes
Je, je... je... malgré les apparences, loin de moi l'intention de t'imposer quoi que ce soit! Parce que je suis pas la seule à lire, quand même! Mais... 1 post par jour ou tous les 2 jours, c'est quand même un bon rythme, je pense, non? What the fuck ?!? lol!
Au fait, elle est longue ta fic? Tu l'as terminée?

Eli, je ne critique pas le Stellack, seulement les lenteurs de scénario! J'aime bien quand ça va vite, quand il y a des tensions, du suspense, de l'amitié, et une enquête palpitante!! J'en demande pas plus! Mr.Red
Anna, que lis-je? Des tortures et des doutes?!! C'est encore mieux!!! tongue
Un tout petit peu de ship, c'est pas grave! Vous supportez mes slashs, parfois bien mieux que je ne l'avais espéré, alors je vais quand même pas faire la fine bouche!!
A quand la suite! bave

Eli aussi, j'attends la suite de Podium! (j'suis pas allée voir dans l'autre topic, tu l'as peut-être déjà postée??)
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Annabe
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyVen 27 Oct - 17:14

Merci valm! Un post par jour? Ca me va, no prob! Et si je te demande c'est que ton avis m'importe beaucoup! Je sais que tu n'es pas la seule à lire mais le rythme que tu me demandes est le bon (je trouve) donc si ça gêne quelqu'un, qu'il le dise, je suis toute ouie!
Après pour la longueur... hé... héhéhéhé.... héhéhéhéhé... bouletoftheday elle fait actuellement 38 chapitres et n'est pas encore finie... héhéhéhé... parking j'ai du mal sur la fin d'ailleurs! Je prévois pas plus de 50 chapitres en tout. Ah et ça fait 93 pages word pour l'instant!
Pour finir, le ship! C'est très lent à se mettre en place, il y a un bon nombre de chapitres de torture des deux côtés. Disons que, pour la petite histoire et pour vous saouler avec ma vie, au moment où j'ai commencé cette fic j'étais... pas très bien au niveau sentimental donc j'ai tout fait passer dans la fic. Et puis je suis une pro pour les histoires d'amour compliquées! Pas taper! zeropointé
La suite, maintenant!

Chapitre 2 : Une invité inattendue



1 an plus tard

Le mois d’août venait à peine de s’installer dans la ville de New York et, déjà, la chaleur faisait des ravages. Mais pire encore, le soleil qui menaçait de ses rayons infernaux toute la journée laissait ensuite sa place à des orages toujours plus forts et violents. Tous les jours étaient les mêmes. Commençant par cette atroce lourdeur provoquée par une température trop élevée et se terminant par des pluies diluviennes accompagnées d’éclairs effrayants et de grondements du tonnerre retentissant. Les habitants de la ville ne savaient plus quoi faire. Sortir ou se protéger ? Le matin et le début de l’après-midi étaient de vrais appâts. Avec un tel beau temps tous sortaient pour se prélasser à Central Park ou faire un peu de shopping. Puis, la surprise les gagnait lorsque les premières gouttes d’eau tombaient sur eux. Cette journée était pourtant la pire de toutes. L’orage qui avait commencé une heure plus tôt se transformait en véritable tempête et les derniers inconscients encore à l’extérieur se précipitaient vers leurs immeubles.
Contrairement à tout ce petit monde, une voiture se dirigeait vers Central Park pour s’arrêter devant un immeuble non loin du célèbre endroit. Le lieutenant Stella Bonasera en sortit suivie par Danny Messer. Les deux scientifiques se précipitèrent à l’abri dans le hall puis montèrent au quatrième étage pour y retrouver le lieutenant Don Flack qui les attendait.

-Bonjour. Qu’est ce qu’on a ? Commença la scientifique

-Stuart Kaminsky, 41 ans, je le connais très bien. Expliqua Flack

En entendant ces mots, Stella fronça les sourcils alors que Danny se dirigeait déjà vers l’appartement, saluait les agents d’un signe de tête et s’approchait du corps.

-Comment ça vous le connaissez très bien ?

Le jeune homme fit une moue.

-Il était avec moi en salle d’interrogatoire il y a de cela deux semaines.

-Un suspect ? Devina Stella en haussant un sourcil

-Exactement. Mais il était innocent.

A ce moment, les deux enquêteurs entendirent un cri étouffé provenant de l’appartement. Ils s’y précipitèrent pour voir Danny, au bord de la crise de nerfs, avec un agent qui, visiblement, venait de casser quelque chose ou marcher sur quelque chose qu’il ne fallait pas. Lorsque le policier tourna un regard désolé vers son supérieur, celui-ci leva les yeux au ciel et soupira. Il lui fit un geste de la main, lui intimant l’ordre de sortir et s’approcha de son meilleur ami, toujours aussi exaspéré, pendant que Stella les suivait, à la fois intriguée et amusée.

-Excuses le Danny, on a été débordé aujourd’hui. Expliqua Flack

Le jeune homme haussa les sourcils et passa sa langue sur sa lèvre comme il le faisait toujours. Cette manie ne le quitterait jamais.

-Vraiment ?

-Oui. C’est le cinquième meurtre de la journée et Jimmy est nouveau alors il n’a pas trop l’habitude et se révèle assez maladroit.

Stella porta son regard vers l’encadrement de la porte où la jeune recrue se tenait toujours et lui fit un grand sourire. Elle savait à quel point c’était dur lorsque l’on commençait et cinq crimes dans une journée étaient déjà très éprouvant pour quelqu’un de résistant comme Flack, alors que devait-il en être pour ce jeune Jimmy ? Danny de son côté se montra un peu moins tolérant et haussa les épaules, plutôt indifférent.

-Il n’empêche qu’il a cassé un vase, a faillit tomber en plein sur le corps et a marché dans la marre de sang pour ensuite laisser ses traces de pas dans tout l’appartement. Se plaignit-il

Son ami lui lança un regard désapprobateur.

-Danny…

-Quoi Danny ? Lança ce dernier

Flack soupira.

-Très bien. Jimmy aura un avertissement ! Mais tu ne veux pas non plus que je le mette en prison pour ça, on a tous fait des erreurs à nos débuts.

-Tous sauf vous. Remarqua Stella, toujours derrière lui, avec un sourire

Le jeune homme se sentit rougir à cette remarque.

-Je ne suis pas parfait non plus. Marmonna t-il

-C’est pas grave. Se reprit Danny. Je me suis un peu emporté.

-On avait pas remarqué. Grommela son ami

Cela lui valut un regard tellement noir qu’il se replongea aussitôt dans ses notes.

-Alors voyons notre mort. Fit Stella dans un soupir

La scientifique s’approcha de l’endroit où se tenait Danny, tout en enfilant ses gants, pour enfin voir le corps sans vie de Stuart Kaminsky. Allongé sur le ventre, le bras droit passé sous son torse et le gauche formant un angle bizarre, il avait un couteau enfoncé dans le cou. Du sang s’écoulait encore de la plaie qu’il avait et formait une marre tout autour de son corps. Danny était occupé à prendre des clichés divers et variés du cadavre, du sang, de sa blessure et de l’arme du crime et Stella ouvrit sa mallette pour prendre d’éventuelles empreintes présentes sur le manche du couteau.

-Aucune empreinte. Dit-elle. Le tueur portait sans doute des gants.

Danny acquiesça.

-Le crime était donc prémédité. Nota Flack

-Sans aucun doute.

Danny posa son appareil photo dans sa mallette, jugeant qu’il avait pris assez de clichés, et s’accroupi aux côtés de Stella pour inspecter le corps. Il regarda attentivement le lame enfoncée dans le cou et la toucha légèrement.

-La blessure n’est pas profonde, notre homme a dû se vider de son sang avant de mourir.

A ces mots, Stella se décala pour observer les traces de sang sur le sol et fronça les sourcils. Elle bougea un peu plus pour les observer de plus près.

-Notre homme s’est traîné, on ne l’a pas attaqué ici.

Flack, qui était occupé à noter chaque détail sur son carnet, releva la tête et fronça les sourcils lui aussi. Il se pencha sur le côté pour voir d’où partaient les traces de sang. Il était difficile de séparer celles produites par le corps de Stuart et celles laissées par les chaussures de Jimmy. Mais il y parvint et vit que cela venait de la salle de bains. Il s’y rendit aussitôt, accompagné par Danny qui avait, lui aussi, suivit le sang. Les deux jeunes hommes marchèrent d’un pas lent et synchronisé vers la pièce et Flack posa sa main sur la poignée pour ouvrir la porte d’un coup. Les deux policiers restèrent bouche bée devant la personne qui se trouvait dans la salle de bains. Une jeune femme, très belle, les regardait avec malice, un des ses sourcils fins noirs haussés. Elle avait la peau mat, un visage rond avec de beaux yeux noirs et des cheveux mi-longs raides avec une frange. Les deux garçons préférèrent arrêter leur inspection, notant tout de même qu’elle avait un corps svelte quoi que de petite taille. Elle plaça ses mains sur ses hanches et un grand sourire s’étira sur ses lèvres.

-Mauvais timing les garçons.

Danny et Flack se regardèrent incrédules. Elle s’approcha d’eux et posa une main sur l’épaule de chacun des deux policiers.

-Si je n’avais pas voulut voir à quoi vous ressembliez, j’aurais pu m’enfuir depuis longtemps. Leur dit-elle avec un clin d’œil

Sur ces mots, elle s’éloigna d’eux, fit un petit signe de la main à Stella et sortit de l’appartement en marchant tranquillement, comme si rien ne s’était passé. La scientifique, les sourcils haussés, vit ses deux amis se tourner vers elle. Finalement, Flack réagit et suivit la jeune femme dans le couloir. Il l’interpella plusieurs fois mais elle ne se retourna pas et se précipita dans l’ascenseur. Voyant les portes se refermer, le jeune homme courut vers l’escalier et dévala les marches le plus vite possible. Une fois arrivé en bas, il la vit en train de franchir l’entrée. Soupirant, il courut pour la rejoindre mais ne fut pas assez rapide. Elle s’éloigna sous la pluie et disparut au moment où une voiture passait.

-C’est pas vrai ! S’exclama Flack

La tête dans les épaules et commençant à être trempé, il retourna dans l’hôtel et prit, cette fois l’ascenseur. Entré dans la cabine, il remarqua un papier épinglé juste devant lui. Il le prit et le lut. « Au plaisir de te revoir, Flacky. » Le jeune homme resta abasourdi par ce mot. Qu’est ce que c’était que ça ?
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valm.csi
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyVen 27 Oct - 23:10

Attention, je vais utiliser un mot que j'utilise rarement!! Arrow Anna, c'est fabuleusement bien écrit Mr.Red Mr.Red ! Tout est clair, net et précis! On se croirait devant la TV! clap L'intrigue se met en place, avec une lenteur implacable, c'est excellent! Une question dans le chapitre 1, et là, alors que j'attendais un début de réponse, paf! Une autre question qui reste en suspend!! Quel génie! victoire
Que lis-je? Des pages et des pages de Word?? affraid Pas plus de 50 chapitres!? Mais c'est une plaisanterie!!?? lol! Promets-moi que si un jour je suis à la ramasse, tu m'attendras? Mr. Green !!!!
Allez! La chouite, please!! bong bong bong

PS: La petite manie de Danny, qui passe tout le temps sa langue sur ses lèvres, ça fait partie de ces petits détails qui ont leur importance! Il se pourrait que je te pique cette idée, et que j'en fasse allusion dans une de mes fics, un de ces 4 matins... Tu m'en voudras pas?? tongue Mr.Red Mr.Red

Encore bravo Exclamation Exclamation Exclamation
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Annabe
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyVen 27 Oct - 23:18

Merci Valm! Puisque c'est si gentiment demandé, je te mets la suite maintenant... exceptionnellement pour te remercier! Un commentaire comme ça, aussi gentil, j'en pleurerais presque! Surtout ce soir, j'avais besoin d'être rassurée au niveau de l'écriture!

Chapitre 3 : Gabrielle Sunnis



Une demi-heure passa. L’orage s’était enfin calmé laissant tout de même une pluie fine tomber sur la ville. Les passants recommençaient à sortir, les prudents ayant un parapluie et les intrépides préférant sentir l’eau sur leur peau. New York retrouvait ses habitants prêts à tout pour un petit tour dans cette ville.
Gabrielle Sunnis rentrait chez elle au volant de sa Porsche récemment achetée. L’immense grille blanche s’ouvrit devant elle comme la porte du garage dans lequel elle laissa son automobile. Elle se dirigea d’un pas presque impérial vers son salon, laissant tomber son sac et sa veste de cuir sur le divan. Elle se saisit de son téléphone et s’avança vers la cuisine américaine. Elle s’appuya sur le comptoir, finit par s’y asseoir et jeta un regard vers le hall et l’escalier de l’entrée. Il n’y avait personne. Tant mieux. Elle enclencha le téléphone et composa un numéro. La sonnerie se fit entendre et elle attendit patiemment, croisant et décroisant ses jambes. Elle eut la personne qu’elle attendait après six appels.

-J’écoute.

-Bonjour c’est Gabrielle Sunnis.

-Oui ?

La jeune femme put déceler de l’impatience dans la voix de son interlocuteur et cela la fit sourire avec satisfaction.

-On peut passer au plan A.

-Vous en êtes sûre ?

-Certaine. Répondit-elle, un sourcil haussé

Il y eut un court silence avant que son interlocuteur ne reprenne.

-Par qui dois-je commencer ?

Gabrielle sourit à cette question. Elle y avait longuement réfléchit, avait observé, calculé et imaginé. La meilleure solution demeurait toujours la même. Et elle était impatiente de voir ce qui allait se produire.

-Stella Bonasera.

-Vous êtes sûre ?

La jeune femme ramena sa jambe droite sur la gauche tout en regardant une nouvelle fois vers le hall. Il n’y avait toujours personne. Elle observa à travers la grande baie vitrée pour le voir en train de tourner dans le jardin. Tout semblait parfait.

-Vous savez, on dit toujours qu’il faut garder le meilleur pour la fin. Je ne suis pas d’accord. Autant commencer par le plus marrant et peut-être pourra t-on finir par le plus marrant aussi.

-Il va en souffrir ?

Cette fois, Gabrielle ne put réprimer un éclat de rire.

-Bien sûr que oui. Cela fait un an que je l’observe. Tout une année entière. Insista t-elle. Et je sais qu’il va en souffrir, même plus que vous ne l’imaginez.

-Très bien. Considérez que ce sera fait d’ici demain à midi.

La jeune femme raccrocha et descendit du comptoir pour aller poser le téléphone sur son socle. Son sourire ne la quittait plus à présent. Jamais depuis un an, elle n’avait senti un tel bonheur. Elle prit son sac et sa veste, alla les accrocher au porte-manteau et revint au salon tout en chantonnant une chanson qu’elle avait entendu à la radio. Une chanson d’amour. Elle leva les yeux au ciel en se disant que ça n’existait pas l’amour. En tout cas, le seul qui le connaissait allait souffrir plus que jamais. Son sourire s’agrandit à cette idée. Bientôt, il allait vouloir oublier son amour mais aussi ses amis, ses collègues et, pire encore, sa propre vie. Il allait vivre un véritable enfer et il supplierait pour qu’on l’achève.

-Mais avant cela, passons au plan A bis. Murmura t-elle

Gabrielle prit son portable dans la poche de son jean et pianota quelques instants sur les touches pour ensuite le laisser tomber tout en poussant un atroce cri de terreur. Aussitôt, son garde du corps, Barry, mesurant deux mètres pour plus de quatre vingt dix kilos rappliqua, ses lunettes de soleil noires sur le nez.

-Que se passe t-il Madame Sunnis ? Demanda t-il

En bonne actrice qu’elle était, la jeune femme se laissa tomber sur son canapé et plaça son visage dans ses mains tout en sanglotant.

-Il… il a recommencé.

-L’homme qui vous harcèle ?

Elle releva la tête et montra son portable tombé au sol.

-Il vient de m’appeler pour me menacer.

Barry prit le portable et regarda l’écran. La conversation téléphonique avait duré moins de trente secondes s’il en croyait ce qu’il lisait. Il posa le petit appareil sur la table basse. Sa patronne se faisait harceler depuis plus de cinq mois. Ils avaient d’abord cru que cela était pour son mari mais c’était bien elle la cible. Cet homme ne voulait plus la lâcher. Surtout depuis deux semaines.

-Que vous a t-il dit ?

-Comme d’habitude… mais… mais il a dit qu’il allait venir ce soir et… et… il m’a dit que… que… il m’a dit comment il s’appelle. Sanglota t-elle

La jeune femme se félicitait intérieurement, on ne faisait pas meilleure actrice.

-Quel est son nom ? Questionna Barry. Dès qu’il viendra, je lui réglerait son compte une bonne fois pour toute ! Dit-il en tapant son poing droit dans sa paume gauche

Gabrielle se précipita vers lui et s’accrocha à son bras, les larmes coulant à flot sur ses joues.

-Non ! Ne le tuez pas. Ne tuez pas pour moi Barry.

Attendri, l’homme se calma. Il ne le tuerait pas mais il lui ferait passer l’envie d’harceler Gabrielle Sunnis. Il se le promit.

-Quel est son nom ? Répéta t-il

-Don Flack.
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valm.csi
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptySam 28 Oct - 16:25

Il est dans la mouise, Donnie!! Génial! victoire

Alors, pour commencer, je trouve que tes débuts de chapitres sont vachement bien (p'tain! y'a pas un autre mot plus... fort?) parce qu'ils décrivent l'atmosphère générale des lieux. Comme on dit, on passe du général au particulier et ça c'est fantastique d'un point de vue comment dirais-je scénaristique ou plutôt visuel. Oui, c'est ça. Je visualise beaucoup les choses que je lis. Et je trouve tes descriptions de paysages, de lieux, et des mouvements des personnages fichtrement bien foutues! Bravo! clap
Sinon, du point de vue de l'intrigue, ma foi, je trouve cette Gabrielle terrifiante à souhait! Quelle garce!! diablo
Et quelle imagination, Anna!! 10/10 10/10 10/10

Je me vois donc dans l'obligation de réclamer la suite!!!!! bong bong
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptySam 28 Oct - 22:25

Merci merci merci! j'adore voir tout le monde détester Gabrielle, c'est tellement génial! Je suis heureuse d'avoir réussi à créer un personnage aussi... spécial! Ca me fait trop plaisir!
En tout cas, voici la suite!

Chapitre 4 : Le bristol



Mac Taylor gara sa voiture devant Central Park. Il était au laboratoire, en train de terminer un rapport dans son bureau, lorsqu’on l’avait appelé pour un nouveau crime. Il ne lui avait fallut que peu de temps pour rejoindre les lieux puisqu’il avait roulé à très vive allure, malgré l’humidité des routes, et que la circulation était très calme. Et justement, il n’aimait pas cela. S’il n’y avait pas de circulation, c’était parce qu’il n’y avait presque personne à l’extérieur et cela voulait dire qu’il n’y avait aucun témoin pour le crime. Mais pire que ça, la pluie était la meilleure façon d’effacer les preuves. Il espérait juste que le corps n’était pas là depuis trop longtemps. On ne lui avait donné aucune information au téléphone si ce n’est qu’il devait venir à Central Park. Le scientifique descendit de sa voiture pour retrouver Lindsay Monroe qui arrivait de l’autre côté de la rue, à pieds. Il la rejoignit et remarqua son air fatigué. C’était sa deuxième affaire de la journée. Elle avait terminé l’autre une heure plus tôt avec Sheldon Hawkes, actuellement en train d’en rédiger le rapport. Mac lui fit un sourire confiant et ils se dirigèrent ensemble vers le corps. Le lieutenant chargé de l’affaire les interpella en route et les conduit vers la victime, un peu plus à l’est du parc. En chemin, il leur donna des explications afin qu’ils sachent à quoi s’attendre.

-Il s’agit de Martin Caseley, 24 ans.

Lindsay acquiesça et Mac posa sa mallette sur le sol, près du corps qu’ils venaient de rejoindre. Allongé sur le dos, les bras en croix et les yeux et la bouches grands ouverts, l’homme montrait deux petits poignards enfoncés dans la poitrine et le ventre. Le sang coulait mais il n’y en avait pas énormément et cela sauta aux yeux des deux enquêteurs. Mac enfila des gants, se pencha sur le corps et toucha la plaie pour ensuite inspecter les traces rouges sur ses doigts. Il leva la tête vers Lindsay.

-Le sang coule toujours et celui qui s’est accumulé autour de la blessure n’est pas encore sec.

La jeune femme s’agenouilla à son tour, se plaçant en face de son supérieur et ; après avoir mis ses gants, sortit un thermomètre pour prendre la température du corps.

-Hammerback confirmera mais le mort doit remonter à une demi-heure tout au plus. Remarqua t-elle

Mac acquiesça puis inspecta de nouveau les deux blessures sous l’œil attentif de Lindsay.

-Il est mort sur le coup. D’après la façon dont est enfoncé le poignard, je dirais que son assassin était plus petit que lui –environ un mètre cinquante cinq- et qu’il l’a attaqué de face pour donner un grand coup. Expliqua t-il en mimant le geste

Lindsay approuva d’un hochement de tête et sortit son matériel. Elle appliqua une poudre noire avec un pinceau sur le manche du premier poignard puis y déposa un plastique qu’elle retira ensuite et observa pendant quelques secondes. Les sourcils froncés, elle réitéra cette action sur le deuxième couteau. Un soupir franchit ses lèvres.

-Il n’y a aucune empreinte.

Mac examina les deux films transparents que lui tendait la jeune femme pour en venir à la même conclusion qu’elle.

-Notre tueur portait des gants ? Proposa Lindsay

Mac fit une moue.

-Sûrement. C’est un des rares moyens, et le plus commun, que l’on utilise pour éviter de laisser ses empreintes. Mais c’est beaucoup plus utilisé lorsque l’arme du crime est une arme à feu. Répondit-il

De ses doigts, il parcourut le torse de Martin Caseley, passant d’une plaie à l’autre puis revenant, montant jusqu’à son épaule et redescendant vers son ventre. Plusieurs fois, lorsque sa main toucha une zone proche de l’estomac, ses sourcils se froncèrent. Il finit par laisser ses doigts à cet endroit et appuya un peu sur le corps. Il pencha la tête sur le côté, à la fois curieux et intrigué.

-Il y a quelque chose ici.

Lindsay releva la tête vers lui.

-Quelque chose ?

-Oui.

Le scientifique souleva le tee-shirt du mort pour constater que ce « quelque chose » était en fait une petite carte de bristol. Sa jeune collègue réprima une expression de surprise mais ne put s’empêcher de dire exactement la phrase que pensait Mac au même moment.

-Qu’est qu’une carte faisait sous son tee-shirt, près de l’une de ses blessures ?

Mac ne répondit pas de suite et observa minutieusement le petit carton entre ses doigts. Au dos, une écriture soignée, ronde et penchée vers la droite emplissait tout l’espace. Il lut et constata qu’il s’agissait d’un prénom avec une adresse, écrite sur quatre lignes.

-Je ne sais pas pourquoi cette carte était là. Dit-il finalement. Mais il n’y était pas par hasard.

Lindsay se contenta de hocher la tête. Son supérieur tourna la carte pour reconnaître exactement la même écriture, un peu plus grosse.

-Il y a quelque chose d’autre de ce côté. Remarqua t-il, plus pour lui-même que pour sa jeune collègue

Il approcha le bristol de son visage, comme s’il n’arrivait pas à lire correctement lorsqu’il le tenait de trop loin, et lut enfin les deux mots écrits. Il constata bien vite que ce n’était pas de simples mots mais un nom et un prénom. Et il connaissait très bien cette personne. Seulement, une question se posait. Que faisait ce nom sur le bristol retrouvé sur le corps d’un homme assassiné avec, de l’autre côté, l’adresse d’une autre personne ? Ne trouvant aucune réponse, Mac tendit le papier à Lindsay.

-Regardez ça.

La jeune femme le prit et lut le nom. Mac put voir la même surprise apparaître sur ses jeunes traits.

-Don Flack ? S’étonna t-elle

Mac ne répondit pas, trop étonné pour le faire et saisit son portable pour vite composer un numéro sur les petite touches blanches. Il appuya sur le bouton d’appel et porta l’appareil à son oreille, jetant un regard à tout le parc en attendant d’obtenir une réponse.

-Flack.

-Ici Mac.

-Bonsoir Mac. C’est à propos de l’affaire de ce matin ? J’ai bouclé et rendu le rapport en début d’après-midi.

-Non, cela n’a aucun rapport avec cette affaire mais plutôt avec ma nouvelle en cours. Connaissez vous une dénommée Gabrielle Sunnis ?

Un silence tomba et Mac pouvait presque entendre Flack réfléchir.

-Attendez, Sunnis ? Répéta le jeune homme à l’autre bout du fil

-Vous la connaissez ?

-Je ne connais aucune Gabrielle Sunnis mais ne me dites pas que vous ne savez pas qui est Manuel Sunnis ?

Mac se mit à réfléchir à son tour, répétant le nom et le prénom de cet homme à voix basse. Bien sûr qu’il l’avait déjà entendu, mais où ? Ce genre de trous de mémoire étaient des plus pénibles et il s’en serait volontiers passé. Mais comme cela s’avérait impossible, il se concentra davantage. Au bout d’un moment, le pli qui lui barrait le front, signe caractéristique de réflexion, disparut.

-C’est le nouveau gouverneur ! S’exclama t-il

-Exactement. Cette Gabrielle doit sans doute être sa femme mais je peux jurer que je ne la connais pas.

Mac fit un signe de la main à Lindsay qui lui rendit le petit bristol tout en écoutant attentivement ce que disait son supérieur.

-Flack, je vais vous donner une adresse et je voudrais que vous vous y rendiez. Pour une raison que j’ignore, Gabrielle Sunnis vous connaît et vous a laissé son adresse.

Le scientifique entendit clairement le jeune homme soupirer.

-Très bien. Je vous écoute.

Mac lui donna l’adresse puis l’écouta la répéter pour confirmation. Il la vérifia et Flack raccrocha en disant qu’il se rendait à la villa des Sunnis de ce pas. Il se souvenait bien du nouveau gouverneur à présent. Il était très riche, sans doute le plus riche gouverneur jamais vu, mais très peu médiatisé. Lui-même, chef de la scientifique, n’avait jamais eu à faire à cette homme. Il se demandait tout de même si le gouverneur Manuel Sunnis savait que sa femme, Gabrielle, venait de laisser sa carte, sans doute avec ses empreintes, sur la victime d’un meurtre. Il se demanda aussi s’il savait qu’elle avait, implicitement, demandé à voir un lieutenant de la police criminelle pour une raison totalement inconnue. Toutes ces questions en tête, Mac finit par reporter son attention sur Lindsay et sur le corps.
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyDim 29 Oct - 19:02

Le piège se referme sur toi, Donnie!! Fais gaffe, le sang va gicler!

Je pensais qu'il l'a connaîtrait.... A moins qu'il ait menti à Mac? Ou alors qu'elle est changé de nom? Evidemment, val, elle s'est mariée! Réfléchis 2 secondes...

Côté dialogue, j'adore! C'est très très bizarre, mais quand je lis ce que Mac ou Lindsay disent en examinant le corps, je les entends parfaitement dans ma tête. C'est géniallissime! victoire
Toujours aussi bien écrit, et aussi palpitant!!!!! clap thumright
Je te réclame la suite, Anna bong ! Parce que là, ça devient insoutenable!!!! affraid
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyDim 29 Oct - 19:04

Merci Valm! Merci merci merci!
Et voici une petite suite rien que pour toi Wink


Chapitre 5 : Rencontre musclée



Flack était au volant de sa voiture et parcourait la ville à une vitesse plutôt rapide sans atteindre les sommets. Ecoutant la radio, il réfléchissait à cette étrange journée. Cinq crimes à résoudre était relativement épuisant surtout lorsque les suspects en faisaient trop. Il avait eut de gros problèmes avec une femme ayant assassiné son mari adultère sous ses yeux et qui n’arrêtait pas d’insulter cet homme qu’elle avait épousé « comme une pauvre idiote ». Dans un autre registre, une jeune garçon avait fait croire à son propre enlèvement pour se faire remarquer par son frère qui l’ignorait. Les parents de l’adolescent l’avait harcelé toute la journée en suspectant tout leur entourage. Le jeune policier soupira. Heureusement, les autres crimes pouvaient entrer dans la catégorie de crimes normaux. Sauf le dernier. Stella avait appelé pour lui dire qu’il n’y avait qu’une seule preuve mais qu’elle n’était pas assez importante. Elle et Danny avaient retrouvé des empreintes sur la porte d’entrée et dans l’appartement et les analysaient actuellement. Ce qui taraudait vraiment Don était la jeune femme dans la salle de bains. Pour lui, elle était coupable mais une simple intuition, aussi forte soit-elle, n’était pas suffisante. Saisit d’une idée quelque peu étrange, il regarda l’adresse écrite sur son calepin. Gabrielle Sunnis ? Et si cette femme et la mystérieuse inconnue de l’appartement de Kaminsky ne faisait qu’une seule et même personne ? Il n’eut pas le temps d’y réfléchir davantage puisqu’il arriva devant la maison des Sunnis. Il gara sa voiture sur la chaussée, en descendit et alla sonner. Il s’attendit à devoir se présenter à l’interphone mais déjà un homme, ou un gorille plutôt, se dirigeait vers lui. L’homme ouvrit la grille et le fixa de son regard dur.

-Vous êtes ? Demanda t-il

Flack remarqua le ton menaçant de cet homme. Il allait devoir faire attention s’il ne voulait pas avoir des problèmes. Cherchant sa plaque, fourrée pour une raison inconnue dans sa poche, et ne la trouvant pas, il se présenta.

-Don Flack, NY… oumpf !

Le jeune homme fut coupé par un poing qui s’abattait sur son ventre et le faisait se plier en deux. Les mains appuyées sur ses genoux, toussant sous la douleur, il leva un regard incompréhensif vers le géant en face de lui.

-Ca va vous coûter cher ça, Monsieur...

-Barry.

-Monsieur Barry, je voudrais juste voir Madame Sunnis, je suis de la poli... Dit Flack en se relevant péniblement

Mais il ne resta pas droit bien longtemps. Barry lui asséna deux autres coups dans le ventre et un dans la mâchoire. Si bien que le jeune homme se retrouva à terre, une grimace de douleur sur le visage. Mais où était-il tombé ? Et qu’avait-il fait pour qu’on lui réserve un tel traitement ? Il toussa une nouvelle fois, crachant un peu de sang, et se releva pour se jeter sur le garde du corps et le plaquer contre la grille.

-Ecoutez, je ne sais pas ce qu’il vous arrive mais je veux juste parler à Gabrielle, je suis lieu… eurph.

Barry repoussa violemment Flack et tous deux tombèrent à terre, ce dernier se retrouvant sous le garde du corps. Le jeune homme poussa un cri de douleur lorsqu’il sentit le gorille s’écraser sur ses côtes et recommencer à le frapper à ce même endroit. Il réussit à parer quelques coups mais en reçut la plupart.

-Ne harcelez plus Madame Sunnis.

En entendant ces mots, Flack faillit s’étrangler. La harceler ? Mais il ne la connaissait même pas jusqu’à ce que son nom soit sur le même bristol que l’adresse de cette femme.

-Je ne harcèle personne… NY… NYPD ! réussit-il à dire

Mais cela laissa Barry de marbre.

-NYPD ? Mais bien sûr, moi c’est YMCA !

Et Flack reçut trois nouveaux coups dans les côtes. Si seulement il arrivait à trouver sa plaque. Quelle idée avait-il eu de la changer de place ? Barry s’écarta finalement de lui, se releva et épousseta son costume noir. Pendant ce temps, le jeune homme roula sur le côté, se tordant de douleur et cracha le sang qui s’était agglutiné dans sa bouche.

-Que je ne te revois plus ici. Le menaça t-il

Barry s’éloigna, content de lui. Une nouvelle fois, il s’était montré fidèle envers sa patronne et cela le rendait très fier de lui. Madame Sunnis était une jeune femme charmante et elle ne méritait pas ce qui lui arrivait en ce moment. Surtout après certains éléments marquants de sa vie.
De son côté, Flack se releva péniblement et sentit une douleur qu’il connaissait bien. Il devait avoir deux ou trois côtes cassées. Normal, ce gorille s’était déchaîné sur lui. Mais qu’est ce que c’était que cette histoire de harcèlement ? Cette journée n’avait rien de normal. D’abord cette jeune femme sur les lieux d’un crime qui partait sans rien dire et lui laissait un mot, ensuite Gabrielle Sunnis lui donnait son adresse sur un bristol retrouvé sur un cadavre et enfin il se faisait frapper à mort par son garde du corps. Encore sous le coup de la douleur, il se laissa tomber sur le siège de sa voiture et entreprit de passer un appel radio.

-Appel à toutes les unités. Rendez vous à cette adresse pour arrêter Madame Gabrielle Sunnis. Je répète, je veux Gabrielle Sunnis en salle d’interrogatoire dans la soirée !

Flack s’appuya plus sur son siège, légèrement haletant sous la douleur. Il n’avait pas de vraie raison pour arrêter cette Gabrielle si ce n’est que son garde du corps avait frappé un agent mais il lui fallait des réponses et elle pouvait sûrement lui en donner.
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MessageSujet: Re: CSI:NY <> Vengeance à retardement   CSI:NY <> Vengeance à retardement EmptyDim 29 Oct - 19:39

ptdrxxl ptdrxxl NYPD contre YMCA!! ptdrxxl ptdrxxl Je ricanais tellement que j'ai dû m'arrêter de lire quelques secondes, histoire de me reprendre! clap
La bagarre est très drôle, avec Donnie qui cherche sa plaque partout, bravo! Et il a l'air remonté contre Gab', j'ai hâte de lire le(s) chapitre(s) de leur(s) confrontation(s) Wink
C'est décidément une très très très bonne fic!! 10/10 10/10 10/10
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