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 CSI NY : L'innocence assassinée

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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyLun 20 Nov - 21:56

Alors voilou, je vous poste ma deuxième fic qui est une suite directe de "Compte à rebours".

Comme pour la précédente fic, il y a deux enquêtes dont une sur un serial killer ! Mais nos experts vont être confronter à un événement inattendu, qui aura pour effet de leur compliquer davantage la tâche ! Twisted Evil Twisted Evil

Bon allez assez discuté, je vous mets la première partie.
Bonne lecture Wink


************************************************************


Chapitre 1


Mercredi 12 juillet

Un soleil de plomb brillait sur la ville de New York et l’air était difficilement respirable. Par cette chaleur, les citadins se précipitaient dans les fontaines pour s’y rafraîchir. Les klaxons retentissaient plus que d’habitude. En effet, les embouteillages provoquaient la colère des automobilistes qui étouffaient dans leur véhicule.

Mac et Danny descendaient les marches du palais de justice et s’arrêtèrent un instant pour contempler les scènes qui se déroulaient devant eux.

Danny, sourire aux lèvres : Ah ! New York en été ! Quelle merveille ! Quand je pense que Sonny n’aura plus jamais l’occasion de voir ça ! J’espère qu’il ne nous sortira pas un nouveau coup tordu de son chapeau en appel !
Mac : Il est évident qu’il fera appel mais cette fois-ci il y a bien trop de charges qui pèsent contre lui. Meurtre, tentative de meurtre sur un officier de police, trafic de drogue et j’en passe. Ses petites magouilles n’auront aucun effet. Ne vous en faites pas Danny. Il faut que vous tourniez la page maintenant.
Danny soupira : Je sais Mac !
Mac : Je vous rappelle au passage que vos petites vacances offertes par Hilborne se terminent ce soir. Alors demain, soyez frais, dispo ….et à l’heure si possible, au labo !
Danny : A l’heure et dispo je crois que j’y arriverais mais frais…. Par cette chaleur, je ne vous promets rien !

Mac sourit à cette remarque. Les deux hommes se dirent alors au revoir et partirent chacun de leur côté.





******************************************************************************

Le lendemain matin 8 h 00 au laboratoire.

Danny était dans l’ascenseur qui le menait à l’étage des laboratoires de la police scientifique. Il était un peu nerveux. A cause de sa convalescence et de sa suspension, cela faisait presque trois semaines qu’il n’y avait pas mis les pieds. De plus, il appréhendait de revoir Lindsay. En effet, après ce qui s’était passé ou plutôt ce qui ne s’était pas passé entre eux à l'hôpital, la jeune femme n’était plus venue lui rendre visite qu’en présence d’autres collègues et n’avait donné aucune nouvelle pendant les 2 semaines où Danny avait été convié à rester chez lui. Le jeune scientifique ne savait en fait plus quoi penser à présent. Lui qui avait commencé à ouvrir son cœur se demandait s’il ne s’était pas trompé sur les sentiments de sa jeune collègue à son égard. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent laissant place à l’agitation habituelle qui régnait dans les couloirs du laboratoire. Danny prit une grande respiration et se dirigea vers le bureau de Mac. Il frappa légèrement à la porte. Mac était en train de remplir un rapport d’enquête. Il fit signe à Danny d’entrer.

Mac sourire aux lèvres : Bonjour Danny.
Danny : Salut Mac
Mac : Alors prêt à reprendre ?
Danny : Bien sûr !

Mac sortit alors de son tiroir l’arme et la plaque de Danny qu’il posa sur son bureau. Danny s’en saisit.

Mac : Et en espérant que je n’aurais plus besoin de vous les confisquer !
Danny : Je vous promets que je ne referais pas l’idiot de si tôt !
Mac, perplexe : C’est à chaque fois ce que vous me dites Danny. Faites attention. Hilborne vous a dans le collimateur. Encore une erreur et il vous fait viré. Ne prenais pas ses menaces à la légère.
Danny : J’ai compris le message….. Vous me mettez sur quoi ?
Mac : Et bien, à vrai dire, jusqu’à maintenant, c’est plutôt calme mais ça ne va sûrement pas durer. Les autres en profitent pour taper leurs rapports en retard et archiver les preuves et documents de l’affaire que nous avons classée hier soir.
Danny : Ok. Bon, et bien, je vais aller leur donner un coup de main.

Danny sortit alors du bureau de Mac. Il entendit soudain un grand claquement. Quelqu’un était à nouveau en train de s’acharner sur la machine à café. Danny qui s’était retourné en direction du bruit, tout en continuant d’avancer, ne s’aperçut pas que Lindsay se dirigeait vers lui. Les bras chargés d’un tas de documents, celle-ci ne le vit d’ailleurs pas non plus et ils se bousculèrent brusquement faisant voler à terre tous les dossiers de la jeune femme.

Tous deux se regardèrent et un silence pesant commençait à s’installer quand Lindsay lança, exaspérée : A peine arrivé et tu fiches déjà la pagaille Danny ! Je venais juste de finir de classer tous ces dossiers !
Danny souriant : Salut Montana ! Moi aussi je suis content de te voir !
Lindsay soupira : Désolée…. Salut Danny.(et souriant légèrement) Contente que tu reprennes.
Danny : Désolé également. Je ne regardais pas où j’allais.
Lindsay, voyant que Danny restait immobile : Bon ! Et bien ne reste pas planté comme ça ! Aide-moi à tout ramasser !

Danny exécuta alors les ordres de la jeune femme et lui tendit les dossiers et papiers.

Danny : Si tu veux je peux t’aider à tout reclasser.
Lindsay s’empressa de dire : Non, non. Ça va aller. Je te remercie mais je préfère le faire moi-même.
Danny : C’est ridicule, on ira deux fois plus vite à deux. C’est mathématique tu sais !
Lindsay : Je t’ai dit que ça irait Danny (Jetant un rapide coup d’œil à ses papiers). De toute façon, il n’y a qu’un dossier dont les papiers se sont mélangés.

Danny ne comprenait pas l’obstination de la jeune femme.

Danny : Montana, t’essaierais pas de m’é…..

Coupé par Mac, il n’eut pas le temps de finir sa phrase.

Mac : Danny, Lindsay, vous venez avec moi. On vient de nous signaler un homicide au sud de Harlem.

Lindsay semblait soulagée par l’intervention de Mac.

Lindsay : Ok. Je vais prendre le matériel.

Danny, quant à lui, grimaça. La discussion devrait être remise à plus tard.
Le boulot les appelait de nouveau et ils auraient besoin de toute leur concentration...


Dernière édition par le Mer 22 Nov - 12:12, édité 1 fois
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Lexie
Balle Rebondissante
Lexie


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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyLun 20 Nov - 22:05

Bah et la suite elle est où?
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Lindsay
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 22 Nov - 1:09

Merci Lexie ! La voilà la suite !

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Chapitre 2



Un quartier de Harlem vers 9 h 30

Le Lieutenant Flack était une fois de plus sur place en train d’attendre nos experts.
Quand Mac, Lindsay et Danny descendirent de leur véhicule, leur mallette à la main, Don se dirigea vers eux.

Don : Bonjour !
Mac : Bonjour Don.
Lindsay et Danny : Salut !
Don (à Danny) : Tiens ! Te revoilà parmi nous ! Avoue qu’on t’as manqué.
Danny, souriant : Bien sûr ! Et l'ambiance des scènes de crime aussi !
Lindsay, grimaçant : Rah t'es morbide Danny.
Danny : C'est juste pour rigoler Montana !
Mac : Bon, alors, au téléphone, vous aviez l’air plutôt inquiet ! Que se passe t-il ? Où est la victime ?
Don : Oui. Il faut que vous voyiez ça ! J’peux pas vous décrire. Je vous conseille de vous préparer. C’est plutôt dur et inquiétant comme spectacle. Suivez-moi !

Danny, Lindsay et Mac semblaient plus qu’intrigués par les propos de Don.
Celui-ci les conduisit dans un immeuble désaffecté. Tout était très sombre et en ruine à l’intérieur. Ils continuèrent leur progression à travers un long couloir aux murs poussiéreux et tagués. Au bout de celui-ci, on distinguait très nettement une lueur scintillante.

Don : Ce sont des gamins qui jouaient par ici qui l’ont découverte. J’vous dit pas la peur qu’ils ont eu !

Arrivés au bout du couloir, ils entrèrent dans une pièce où brûlaient une multitude de bougies de toutes tailles. Les murs étaient recouverts d’un mot qui était répété plusieurs fois : « Purification ». Au centre, sur une table, gisait le corps d’une enfant. Celle-ci était habillée d’une longue robe toute blanche. La fillette était blonde et avait les mains disposées le long du corps. Ses joues portaient chacune 2 traces rouges. Sa peau était d’une extrême pâleur et ses lèvres et le bout de ses doigts étaient bleus. Mais bizarrement, son visage semblait paisible.

Lindsay, Danny et Mac eurent un frisson d’effroi en pénétrant dans la pièce.

Danny , regardant autour de lui : C’est pas vrai ! Quel est le malade qui a pu faire ça ! Je retire ce que j'ai dit dehors ! Ce genre de choses ne m'a pas manqué du tout !

A la vue de cette scène Lindsay commençait à avoir les larmes aux yeux.

Danny s’en aperçut aussitôt : ça va aller ?
Lindsay, reprenant ses esprits : Oui….Mais…. Faire ça à une enfant ?..... Pourquoi ?
Mac, visiblement ému lui aussi : Pour l’instant il nous faut recueillir un maximum d’indices pour arrêter au plus vite le tueur !
Danny, n’en revenant toujours pas, secouant légèrement a tête : C’est dément !
Don : J’vous avais prévenu. Ce que j’espère maintenant c’est qu’elle soit la seule victime.
Danny : Pourquoi ? Tu penses qu’il pourrait s’agir d’un tueur en série ?
Mac : Ou on voudrait nous le faire croire. Il faut rester prudent et ne pas faire de conclusion trop hâtive.

Pendant que Mac prospectait la pièce avec sa lampe torche, Lindsay s’approcha du corps de la petite victime puis elle resta figée à la regarder. Elle allait lui caresser les cheveux sans avoir mis ses gants, quand Danny la rappela à l’ordre en lui attrapant la main.

Danny, presqu’en murmurant pour ne pas que Mac l’entende : Hé Lindsay ! Mais qu’est-ce que tu fais ? Tu risquerais d'altérer des indices !

Lindsay retira alors immédiatement ses mains et mit ses gants.

Lindsay, confuse : Oui. C’est vrai. Désolée.
Danny, inquiet pour Lindsay : Ecoute. Je crois que tu devrais t’occuper de prendre les photos. J’vais m’occuper du corps. Ok.
Lindsay, soupira : Ok.

Mac : Les deux gamins n’ont rien vu ?
Don : Non. Strictement rien.

Lindsay se mit à photographier la scène de crime sous tous les angles. Puis elle posa l’appareil pour faire un prélèvement de la substance avec laquelle étaient écrits les mots sur les murs. Elle la testa.

Lindsay : C’est du sang humain ! Ce dingue en a tapissé les murs !

Mac s’approcha alors du petit cadavre et fit un prélèvement sur les traces rouges que la gamine avait sur le visage et le testa.

Mac : Là aussi, c’est du sang humain.
Danny : Mac ! Regardez ! Elle a des coupures aux deux poignets !
Lindsay, écoeurée par toute cette horreur : Vous croyez que c’est son sang ?
Mac : On fera les analyses au labo. Nous verrons bien.
Lindsay, émue et en colère : Un tueur d’enfant Mac ! On doit le coincer !
Mac acquiesça : N’ayez crainte Lindsay ! On aura cette ordure !
Danny, remarquant un objet qui dépassait de la main de l’enfant : Il y a quelque chose dans sa main droite (Danny ouvrit la petite main et prit l’objet en question) …… un chapelet…

Il sortit aussitôt une petite enveloppe dans laquelle il l'y mit.

Mac(à Don) : Vous n’avez aucun témoin à part ces deux jeunes garçons.
Don : Non. Y a pas vraiment foule au portillon par ici !
Danny, examinant toujours la fillette : Et il n’y a aucun élément sur elle qui permette de déterminer son identité.
Mac : Il faudra qu’on consulte le fichier des récentes disparitions signalées.
Lindsay : Vous ne trouvez pas ça bizarre que ce type ait pu emmener toutes ces bougies et cette petite fille ici sans que personne ne le remarque !
Don : Tu sais, il faut dire que le quartier est fortement squatté par les sans abris et les toxicos ! Soit ils sont bourrés, soit ils sont complètement à l’Ouest si bien que n’importe qui pourrait passer devant eux sans qu’ils s’en rendent compte !
Mac, examinant le corps : Peau très pâle, lèvres et doigts bleus. Aucune autre trace apparente de violence. Par contre cette robe n’a pas l’air de lui appartenir. Regardez, elle est trop grande pour elle.
Lindsay : Il l’a donc habillée avec cette robe ? Comme pour un rituel ?
Mac : On ne peut pas savoir pour l'instant. Je vais demander qu’on nous emmène le corps à la morgue. Et il faudrait passer au crible les lieux jusqu’à l’entrée du bâtiment. Vous vous en chargez Danny ?
Danny : Ok. Pas de problème.

Mac et Don se dirigèrent alors vers la sortie.
Lindsay contempla encore une fois la malheureuse petite victime. Elle serra les dents et ses yeux brillaient à nouveau.

Lindsay : Elle est si jeune Danny ! Elle avait encore tant à vivre.
Danny, gentiment : Hé ! Hé ! Montana ! ….Je sais que c’est difficile mais te laisse pas envahir par les émotions.
Lindsay : Comment ? Tu veux dire que tu ne ressens rien face à cette petite fille ?
Danny : Bien sûr que si, heureusement….(soupira) Je ne te demande pas d’en faire abstraction, loin de là, mais juste de veillez à ce qu'elles ne viennent pas trop s’imposer. Tu ne serais plus objective et puis …c’est pas très bon non plus pour toi.
Lindsay, fixant la gamine : Comment peut-on faire une telle chose ? Je n’ comprends pas !.
Danny : Tu sais, parfois,… y a rien à comprendre ! Les tueurs n’ont pas notre logique.

Lindsay ferma les yeux. Elle avait pourtant déjà eu affaire à d’atroces crimes mais Danny voyait bien qu’elle était plus affectée que d’habitude et cela le tracassait.

Don, qui revint vers eux : Lindsay ! Mac t’attends !
Lindsay se retourna : Oui. J’arrive.

Et elle quitta la pièce. Danny la regarda sortir toujours avec cette petite lueur d’inquiétude dans le regard.

Don, regardant Lindsay se diriger vers la sortie : Elle va pas très fort on dirait.
Danny : ça ira. T’inquiète pas.
Don : C’est toi qui a l’air inquiet Danny !
Danny ne souhaitant pas répondre à Don : …. Bon, je m’y remets.

Quand Lindsay sortit de l’immeuble, la chaleur étouffante qui régnait déjà dans les rues de New York lui fit presque manquer d'air. Elle se dirigea vers la voiture où l’attendait, impatient, Mac.
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Lindsay
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 22 Nov - 19:32

Chapitre 3


En bordure nord de Central Park 10 h 00

Stella et Hawkes avaient été appelés par la détective Kaile Maka pour un nouvel homicide. Ils arrivèrent sur les lieux et furent accueillis par Kaile.

Stella : Bonjour Kaile. Comment ça va ?
Kaile : ça va mais (elle souffla)…c’est inhumain de travailler par cette chaleur !
Sheldon, sourit : J’suis bien d’accord. Qu’est-ce qu’on a ?
Kaile : Et bien, suivez moi !

Kaile mena Stella et Sheldon sur les lieux du crime. Un homme était allongé dans le gazon au détour d’un petit bosquet. Il baignait dans une marre de sang, la gorge tranchée.

Kaile : Voilà votre cadeau du jour !
Sheldon : Super. T’en as encore beaucoup des cadeaux de ce genre !
Kaile sourit puis reprit son sérieux : C’est un jeune couple qui faisait son jogging matinal qui l’a trouvé, M. et Mme Trent. En fait non, c’est plutôt leur chien qui l’a trouvé.

Sheldon et Stella s’accroupirent alors à côté de la victime

Sheldon, regardant Kaile : Et comme d’habitude, personne n’a rien vu je suppose ?

Kaile fit une petite grimace qui confirmait les propos de Sheldon.

Stella : Ah ! Au moins on va connaître son identité : j’ai un porte feuille Monsieur…… Zworski.
Sheldon : Wahou ! C’est de quelle origine ce nom ?
Stella : J'sais pas, peut-être Russe ou Polonais.
Sheldon, examinant le corps : Il a eu un violent coup au visage dis donc !
Kaile : Vous croyez qu’il peut s’agir d’un vol qui a mal tourné ?
Stella, ouvrant au même moment le portefeuille : Je crois qu’on peut éliminer cette hypothèse ! Il n’a pas l’air de lui manquer quoi que ce soit : espèce, carte de crédit, tout a l'air d'y être.
Sheldon : Je crois pouvoir dire sans trop me tromper qu’il a été égorgé ici, vu la marre de sang !

Puis il se mit à prendre des clichés de la scène de crime dans les moindres détails.
Stella, elle, examinait le sol autour du corps quand elle trouva un tout petit morceau de tissu vert kaki.

Stella : Regarde, on dirait un morceau de tissu déchiré. Ça pourra peut-être nous aider(elle le mit dans un petit sachet). Je ne vois rien d’autre dans les environs. J’vais prendre un échantillon de la terre.
Sheldon, finissant de prendre des photos : Ok, moi je vais aller demander qu’on emmène le corps à la morgue.
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Lexie
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 22 Nov - 20:32

bong La suite! La suite! La suite! bong
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyJeu 23 Nov - 21:33

Merci Lex ! Wink Very Happy

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Chapitre 4


Immeuble des experts, à la morgue, vers 11 h .

Lindsay et Mac arrivèrent à la morgue où se trouvait maintenant le corps de la pauvre enfant.

Mac : Bonjour Sid.
Sid : Bonjour…. Quelle tragédie ! Elle a quoi, à peine 9, 10 ans !
Mac, soupirant et hochant la tête pour répondre positivement à Sid : Qu’est-ce que vous pouvez nous apprendre ?
Lindsay, impatiente : A t-elle a été violée ?
Sid, surpris par l’impatience de la jeune femme : Non. C’est au moins une chose qui lui aura été épargnée. Par contre, elle a été vidée de son sang.
Mac : C’est la cause de la mort ?
Sid : Non, ça a été fait post mortem.
Lindsay : Pas dans le bâtiment où on l’a retrouvée en tout cas, sinon, on aurait vu avec le luminol du sang au pied de la table, ce qui n’est pas le cas !
Mac : En effet.(à Sid) : De quoi est-elle morte alors ?
Sid : La pauvre gamine a été privée de nourriture et d’eau. Son estomac était complètement vide et j’ai trouvé de nombreux signes de déshydratation importante.
Lindsay : ça veut dire que le tueur a du la garder enfermée pendant plusieurs jours !
Sid : C’est très probable.
Mac : Et sa mort remonte à quand ?
Sid : Et bien, à environ 24 h….. par contre j’ai autre chose qui va vous intéresser.(Sid leur montra un petit papier blanc plié.) Je l’ai trouvé dans le fond de sa gorge.
Mac déplia le papier et lut : « Viens avec nous! Dressons des embûches, versons du sang, Tendons des pièges à celui qui se repose en vain sur son innocence »
Sid : C’est vraiment un cas étrange !
Mac : Cela ne me dit rien qui vaille. Lindsay, vous allez faire des recherches sur ce message et commencer à examiner les vêtements qu’elle portait. Moi je vais consulter la liste des enfants disparues cette semaine ….
Sid : Ah ! Vous faites bien d’en parler. A ce sujet, (Sid retourna le petit corps délicatement) la petite a une marque de naissance sur l’épaule gauche. Ça peut très certainement vous aider à l’identifier.
Mac : Sans aucun doute. Merci Sid. Lindsay je vous rejoins au labo après.
Lindsay : Ok.
Et ils quittèrent la morgue.


*******************************************************************************

Dans le bureau de Mac

Mac entra dans son bureau et se mit immédiatement à consulter la liste des enfants déclarées disparues.
Il s’aperçut rapidement qu’une enfant de la liste correspondait assez bien à la petite victime.

Laetitia Johnson
Sexe : féminin
Age : 10 ans
Particularité : une tâche de naissance brune sur l’épaule gauche.
Disparue le samedi 08 juillet dans Upper East side alors qu’elle revenait de son cours de violon.


Quand Mac cliqua pour avoir accès à la photo, il fut surpris de voir la petite Laetitia en train de sourire. Les joues creusées et la peau blafarde, la petite fille sur la table d'autopsie ne lui ressemblait plus beaucoup malheureusement.

Mac, ému : Elle s’appelait donc Laetitia.

Mac resta un moment pensif, regardant la photo de la fillette, quand soudain la sonnerie de son téléphone retentit...



*******************************************************************************

Dans une salle du labo

Après être passée récupérer les vêtements, Lindsay arriva dans une des salles du laboratoire. Elle prépara alors la petite robe blanche à l’analyse en la posant et en la défroissant le plus délicatement possible sur une table. Puis elle lança sur l’ordinateur la recherche concernant le message étrange qu’ils avaient trouvé dans la bouche de la petite victime. C’est à ce moment là que Sheldon entra dans la pièce.

Sheldon : Salut Linds !
Lindsay : Salut.
Sheldon : J’ai appris pour votre affaire. C’est moche.
Lindsay : A qui le dis-tu….. Avec Stella, vous êtes sur quoi ??
Sheldon : Un homme égorgé dans Central Park. Stella est allée avec Kaile se rendre au domicile de la victime. Et moi je m’apprête à rendre une petite visite à mon vieil ami Sid.

Danny entra à son tour dans la salle.

Sheldon : Oh ! Tiens ! Un revenant ! Alors comment tu vas, vieux ?
Danny : Salut Sheldon. Ça va. (puis avec un ptit sourire malicieux) Mais dis donc j’ai su que pour toi aussi, ça allait pas mal !
Sheldon, intrigué et étonné : Qu’est-ce que tu veux dire par là ?
Danny, toujours avec son sourire malicieux : C’était bien ce fameux Week-end à la montagne ! L’air pur, la nature, ça doit être chouette ! Alors, …comment elle s'appelle ?
Sheldon : J’peux savoir qui t’as parlé de ça ? (Sheldon, réfléchissant)…. Adam ! J’vais l’tuer ! (se souvenant que celui-ci avait surpris une de ses conversations téléphoniques il y a 2 jours)
Danny, heureux de son effet : Tu sais …. y a certaines personnes à qui il ne vaut mieux rien confier !
Lindsay, qui s’insinua alors dans la conversation (à Danny, sourire en coin mais un peu sèchement) : Oui, comme toi par exemple ! Qu'est-ce que t'es en train de faire là !

Danny fut surpris par cette réponse car il sentait poindre dans le ton employé un reproche ! Mais qu’avait donc Lindsay contre lui depuis ce matin ? La jeune scientifique se remit alors à ses recherches sur l'ordinateur.

Sheldon, souriant : Et bien, pour ton information, sache que c’était génial ! Tu vois, la nature et l’air pur ont des effets apaisants et relaxants ! Tu devrais essayer !
Danny : Mais je ne demande pas mieux ! (et parlant un peu plus fort pour que Lindsay entende) Je rêve de découvrir les champs du Montana ! Il paraît que c’est mieux que les différentes vues de New York !!!

Aussitôt Lindsay, qui avait compris la référence à ce qu’elle avait dit une fois à Danny, leva la tête à nouveau de son écran tandis que Sheldon se mit à rire de bon cœur !

Danny, fronçant les sourcils : Euh… On peut savoir ce que j’ai dit de « si » drôle ?
Sheldon, essayant de reprendre son sérieux : Hum... Désolé Danny, c’est juste l’image qui m’est passé par la tête…en fait, je t’ai imaginé perdu au milieu des vaches, des poules et des champs de blé (riant à nouveau) Crois moi c’était drôle !

A ces mots, Lindsay, qui s’était mise aussi à imaginer la scène, ne put s’empêcher de rire.

Danny (à Sheldon) : Vas y moque-toi !... Mais bon, t’as au moins le mérite d’avoir fait rire Miss Montana ! Et c’est pas une mince affaire depuis ce matin !
Lindsay, reprenant immédiatement son sérieux et plutôt sèchement : Excuse-moi Danny, mais je ne crois pas que l’affaire sur laquelle nous travaillons prête à rire !
Danny, qui ne riait plus du tout non plus face au ton employé par la demoiselle : Ce n’est pas ce que j’ai voulu dire, tu le sais bien ! Mais quelle mouche t’as piquée ?
Sheldon, qui se rendit vite compte qu’une tension s’installait entre les 2 jeunes gens essaya de calmer le jeu : Hé ! Doucement Lindsay ! Danny n’a pas tord. Ça fait du bien de décompresser, surtout quand on travaille sur ce genre de cas !
Lindsay : Peut-être.

Danny lança à Lindsay un regard d’incompréhension. Pourquoi lui en voulait-elle tellement ?
Un silence pesant avait pris place dans la pièce quand Mac apparut dans l’embrasure de la porte. Il avait plutôt l’air agité et soucieux.

Mac : Don vient de m’appeler. Nous avons un nouveau cas similaire. Danny, vous avez trouvé quelque chose là bas ?
Danny : Juste des traces de poussières semblant provrnir de chaussures. J’ai pris des échantillons.
Mac : Très bien. Transmettez-les à Lindsay, vous venez avec moi.
Lindsay : Mais Mac, j’aimerais venir moi aussi.
Mac : Lindsay, ne discutez pas, j’ai besoin de vous ici. Je crois avoir identifié notre petite victime et ses parents vont arriver pour l’identification. J’aimerais que vous vous chargiez de les recevoir et d’en savoir plus sur les circonstances de l’enlèvement.
Lindsay, d’une voix douce : Comment s’appelait-elle ?
Mac : Laetitia Johnson.
Lindsay, soupira : Ok. Je le ferai.
Mac : Et essayez aussi de savoir pour notre mystérieuse phrase. Allez Danny, on y va.

Danny remit, sans un mot, les échantillons à Lindsay. Il la fixa, espérant croiser son regard mais Lindsay prit les petites enveloppes qu’il lui tendait, sans lever les yeux vers lui et elle se retourna aussitôt pour se diriger vers l’ordinateur. Danny soupira, se retourna lui aussi et suivit Mac.
Mac et Danny se dirigèrent vers l’ascenseur et y entrèrent. Les portes se refermèrent sur eux. A l’intérieur, Danny trépignait à côté de Mac, tous deux étant face à la porte. Manifestement il avait quelque chose à lui dire et son supérieur le remarqua.

Mac : Oui Danny.
Danny : Mac, si j’peux me permettre, j’suis pas vraiment d’accord avec votre décision.
Mac, fronçant les sourcils : Comment ça ?
Danny : Si vous voulez mon avis, je ne pense pas que cela soit une bonne idée que Lindsay reçoive les parents de la gamine. J’sais pas si vous avez remarqué mais….
Mac, lui coupant la parole : Lindsay est très affectée par cette affaire. Je le sais. Je l’ai remarqué moi aussi. Pourquoi croyez-vous que je ne voulais pas qu’elle vienne sur les lieux du 2ème crime. Ne vous inquiétez pas, elle saura gérer la situation. Je lui fais confiance.
Danny : Bien. C’est vous le boss !
(Silence)
Mac : Au fait, je ne vous ai pas demandé, comment va votre frère ?
Danny : Oh, ça va. Il est toujours en pleine rééducation. C’est pas facile tous les jours.
Mac : Je veux bien le croire. Mais,… vous lui avez parlé Danny ?
Danny, soupira : Non, pas encore. Je … Je vais le faire.
Mac : Je sais que c’est difficile pour vous mais, même s’il doit s’en douter, il faut qu’il sache ce qui l’attend. ….Je vous ai fait la promesse que je ferais tout ce qui me serait possible auprès du procureur mais je ne peux rien vous garantir.
Danny : Je sais et je vous remercie pour ça. ….Vous comprenez, il m’a sauvé ! (soupir) … Et moi, qu’est-ce que j’ai à lui offrir en échange : des poursuites pour complicité de meurtre !
Mac : Vous n’êtes pas responsable des choix qu’a faits votre frère.
Danny, ému : J’viens à peine de le retrouver ! ….et je vais peut-être à nouveau le perdre.
(Silence)
Mac eut un regard compatissant puis il reprit : Et sinon, pour vous, cette première journée ? Vous avez bien repris vos marques ? Tout se passe comme vous le voulez.
Danny : A vrai dire, non, pas tout. …(Mac haussa les sourcils) Mac, il faut que je vous dise…je ne comprends décidément pas les femmes !
Mac, souriant : Vous savez, elles sont un mystère pour nous tous !

Danny sourit à son tour. Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent et les deux experts se dirigèrent vers leur voiture.

********************************************************************************

Dans la salle du labo.

Sheldon : ça n'a pas l’air d’aller très fort Lindsay ?
Lindsay, un peu agacée : ça va aller, c’est juste cette affaire qui me travaille. Je voudrais qu’on attrape vite ce tueur, c’est tout. J’comprends pas pourquoi Mac me tient à l’écart !
Sheldon : Tu sais, il a ses raisons et fais attention, s’il s’aperçoit que tu prends ce cas trop à cœur, il risquerait de te mettre hors course définitivement pour cette affaire. Tu devrais juste essayer de prendre un peu de recul.
Lindsay : C’est pas vrai, t’es de mèche avec Danny ou quoi ? Il m’a dit quasiment la même chose tout à l’heure !
Sheldon : Et il a eu raison de te le dire… ça ne me regarde peut-être pas mais, je t’ai trouvé un peu dur avec lui. Vous vous entendez plutôt bien d’habitude et là je te sens à crans. Il y a un problème entre vous ?
Lindsay : Non, … enfin, ….. comme tu le dis si bien, ça ne te regarde pas.
Sheldon, ne voulant pas à son tour s’attirer les foudres de la jeune femme : Très bien. J’insiste pas.

Quand soudain, l’ordinateur indiqua qu’il avait trouvé quelque chose au sujet de la phrase.

Lindsay : Regarde ça ! Cette phrase est tirée de l’ancien testament et plus précisément du 1er des proverbes bibliques, verset 11.
Sheldon : Je crois que vous allez bien vous amuser à essayer de trouver un sens à tout ça ! Bon courage, moi je vais voir Sid. Faut pas que j’oublie M. Zworski qui m’attend !


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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyJeu 23 Nov - 21:51

Mais il lui prend quoi à la campagnarde? Elle veut que je l'aide à rembarrer Danny?

Comment tu fais pour imaginer des crimes aussi...aussi...enfin aussi quoi. C'est impressionnant.

J'aime beaucoup ton style Linds, vivement la suite!
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyVen 24 Nov - 9:32

Euh...ben... je sais pas trop ce qui lui prend moi non plus ! Elle est carrément folle de le rembarrer comme ça ! dingo Moi jamais je le ferais ! lol!
Oui, je sais Lex, j'ai l'esprit tordu pour l'invention des crimes et des enquêtes !! dingo What a Face Laughing et plutôt sadique aussi Twisted Evil
Merci pour ton com ! Wink


************************************************************

Chapitre 5


Dans un quartier au sud de Spanish Harlem, 111ème rue Est vers 12h30

L’atmosphère de la ville devenait de plus en plus lourde et pénible à supporter. Stella et Kaile arrivèrent au pied de l’immeuble où habitait M Zworski.

Stella, descendant de voiture : Bénie soit la climatisation !
Kaile : A qui le dis tu ! M. Zworski habite au 2ème étage, appartement 24.

Les 2 femmes arrivèrent devant l’appartement de M. Zworski. Kaile frappa à la porte. Une dame d’une cinquantaine d’années vint alors l'entrouvrir. Il s’agissait de Mme Zworski.

Mme Zworski : Oui. C’est pourquoi ?
Kaile : Bonjour, Police de New York Madame.
Mme Zworski : Vous pouvez me montrer votre insigne ?

Et Kaile s’exécuta. La dame leur ouvrit alors la porte.

Kaile : Lieutenant Maka et Bonasera. Pourrions-nous entrer un instant Madame ?

Après un signe approbateur de la propriétaire des lieux, les 2 détectives pénétrèrent dans l’appartement. Mme Zworski était un petit bout de femme qui semblait être usée par la vie. Cependant on pouvait lire dans son regard une grande bonté. Elle avait dans ses mains un torchon. La porte d’entrée de son appartement donnait directement sur le salon. Celui-ci semblait modeste. De la tapisserie jaunie recouvrait les murs, une vieille télé était disposée sur un petit meuble en bois foncé devant laquelle trônait un vieux canapé recouvert d’une tenture à fleurs qui cachait l’usure laissée par le temps. A côté, le long d’un mur, était installée une étagère ornée d’un tas de bibelots et, bien mise en évidence, une médaille, la médaille du mérite et du courage !

Mme Zworski, inquiète : Il est arrivé quelque chose à mon mari ?
Kaile, sur un ton doux : Oui, madame. Je suis au regret de vous annoncer que votre mari a été retrouvé mort ce matin.

La pauvre petite dame ferma les yeux et mit alors son torchon devant la bouche pour s’empêcher de crier, le serrant très fort entre ses mains. Elle pleura discrètement.

Kaile et Stella baissèrent les yeux un instant, ne pouvant restées indifférentes à la peine de la femme qui se tenait devant elles.
Mme Zworski, ne pouvant plus rester debout, alla s’asseoir sur le canapé.

Mme Zworski, pleurant : Il lui est arrivé quelque chose au travail ? Hein, c’est ça ?
Stella : Non madame, votre mari a été retrouvé dans Central Park. Il a…. il a été tué.
Mme Zworski : Il a été tué ? Mon dieu ! Mais ce n’est pas possible ! Et que faisait-il dans Central Park ?
Stella : C’est justement ce que nous essayons de comprendre. Donc, d’après vous, il n’avait rien à y faire.
Mme Zworski : Bien sûr que non.
Kaile : Vous pensiez qu’il était au travail. Quel était son métier ?
Mme Zworski : Oh, il avait un métier bien modeste, vous savez, il était égoutier. En fait, il s’occupe des travaux dans les égouts de Manhattan. Nous sommes d’origine Polonaise et c’est le seul boulot qu’on ait bien voulu lui offrir dans cette grande ville.
Stella, observant l’étagère : Je vois que votre mari a gagné la médaille du mérite et du courage. Ce n’est pas rien comme distinction.
Mme Zworski : Oui, c’est vrai. Et j’étais très fière de lui ! Mais pour Marek, mon mari, ça n’avait que peu d’importance, il était heureux d’avoir pu aider, tout simplement !
Stella : Et qu’avait-il fait pour mériter cet hommage ?
Mme Zworski , sanglotant : Il était allé secourir un enfant et sa mère qui étaient coincés dans une voiture en flamme. Il n’a pas vraiment réfléchi à ce qu’il faisait quand c’est arrivé. Il a foncé et a même été brûlé tout le long de son bras gauche. Mais…. il les a sauvés. Et c’est tout ce qui comptait pour lui : qu’ils soient en vie. Mon mari est allé recevoir cette médaille mais il n’aimait pas les honneurs. C’est moi qui ai tenue à ce qu’elle soit exposée sur cette étagère.
Kaile : D’après vous, quelqu’un pouvait-il en vouloir à votre mari pour quelque raison que ce soit ?
Mme Zworski : Bien sûr que non ! Demandez aux voisins, à tout l’immeuble ! Mon mari était la bonté même ! Il aimait rendre service et (pleurant) tout le monde l’aimait dans le quartier !
Stella : Pardonnez-moi de vous le demander, mais vous n’aviez pas de soucis d’argent.
Mme Zworski : C’est vrai, nous ne sommes pas très riches, mais nous ne vivons pas au dessus de nos moyens.
Kaile : Et vous madame, vous travaillez ?
Mme Zworski : Oui, je fais le ménage à l’université de Colombia. Et je fais aussi de la couture pour mes voisines. Mais, dites moi, comment l’a-t-on tué ?
Kaile : On … on l’a égorgé.
Mme Zworski, pleurant : Vous allez retrouver celui qui a fait ça !
Stella : Nous ferons tout pour, Madame. Nous allons vous laisser mais il faudra que vous passiez à la morgue pour l’identification de votre mari. Des officiers passeront vous chercher. Je suis de la police scientifique. Voici ma carte. Si jamais vous vous rappelez de quelque chose, d’un détail, appelez-moi !
Mme Zworski, entre deux sanglots : Merci. Entendu.

Stella et Kaile sortirent de l’appartement non sans ressentir un certain malaise.

Stella : Il faudrait qu’on se renseigne pour savoir sur quel chantier des égouts travaillait M. Zworski en ce moment.
Kaile : Oui. J’m’en charge.
Stella : Moi, je vais rejoindre Sheldon au labo pour voir s’il y a du nouveau.
Kaile : Ok. J’te dépose.

******************************************************************************

Chapitre 6



Un immeuble abandonné aux environs de la rivière Hudson, vers 13 h 00

Sur le trajet les menant au lieu du crime, Mac informa Danny des nouveaux éléments dont ils disposaient. Arrivés sur place, ils se dirigèrent, exactement comme en début de matinée, vers Don. La seule différence étant le lieu et la chaleur qui était de plus en plus présente et étouffante.

Mac (à Don) : Alors ?
Don : En entrant dans la pièce, j’ai eu l’impression de voir exactement la même scène de crime que ce matin. C’est hallucinant !
Danny : Toujours pas de témoin ?
Don : Apparemment non.

Tous les trois se dirigèrent vers le lieu du crime. Ils entrèrent à nouveau dans un immeuble complètement laissé à l’abandon, et arrivèrent dans une pièce où gisait, sur une table entourée d’une multitude de bougies, une petite fille blonde. Le même mot était écrit en rouge plusieurs fois sur les murs !

Danny : Combien j’vous parie qu’elle a les poignets tranchés, et un message dans le fond de la gorge !
Mac : Malheureusement, je crains que vous ayez raison.
Don : Cette foi-ci, vous pencheriez pour le tueur en série Mac ?
Mac : Deux meurtres rituels, ça laisse peu de doute ! Mettons nous au travail. Il ne faut pas perdre de temps !
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptySam 25 Nov - 14:46

Au même moment au laboratoire.


Lindsay venait de terminer d’analyser les échantillons de sang qu’ils avaient trouvés sur les murs et sur le visage de la jeune enfant. Les résultats vinrent confirmer qu’il s’agissait bien du sang de Laetitia. La jeune femme eut alors une expression de dégoût et de colère qui envahit son visage quand elle les lut ! Comment un être humain pouvait-il faire une telle chose ! Et surtout pourquoi ? Lindsay ne le comprenait pas et ne l’avait jamais compris. Soudain, on vint lui annoncer l’arrivée des parents de la petite Laetitia. Lindsay enleva sa blouse blanche qu’elle accrocha sur un porte manteau, prit alors une grande respiration et partit à leur rencontre. Il s’agissait d’un couple qui avait visiblement l’air de venir des quartiers chics. Le père portait un costume gris avec cravate et la mère, un tailleur venant probablement de la maison d’un grand couturier. Ils étaient dans les bras l’un de l’autre et se serraient très fort. Lindsay s’avança alors vers eux.

Lindsay : M. et Mme Johnson ! Bonjour. Lieutenant Monroe. Je vous prie de bien vouloir me suivre.

Les parents ne répondirent rien et acquiescèrent simplement de la tête. Lindsay les conduisit alors à la morgue où elle les mena près du petit corps. Elle enleva alors délicatement le drap qui le recouvrait.
A la vue de la petite fille, les parents fondirent en larmes. Lindsay dut faire beaucoup d’efforts pour ne pas les accompagner dans leur grande tristesse.

Mme Johnson, pleurant toutes les larmes de son corps et caressant la petite chevelure blonde de sa fille : Laetitia ! Ma chérie !.... Ma chérie ! Comment est-ce possible !.... Je veux qu’elle se réveille, ....je veux qu’elle se réveille ! Je veux ma fille !

A la vue de cette scène, Lindsay ne put s’empêcher finalement de laisser s’échapper une larme. Celle-ci coula lentement le long de sa joue. La jeune scientifique posa alors sa main sur l’épaule de Mme Johnson pour la réconforter.

Lindsay : Je vous présente toutes mes condoléances.

M. Johnson, en larmes et soutenant sa femme pour éviter qu’elle ne tombe : Allons, viens chérie, il ne faut pas rester là. Nous ne pouvons plus rien pour elle (À Lindsay) Nous allons sortir Mademoiselle.
Mme Johnson, pleurant : Je veux qu'on me rende ma fille ! Je veux qu’on me rende ma fille ! Je veux rester avec elle !
M. Johnson : Non, ce ne serait pas raisonnable. Allez viens.

Lindsay et les parents quittèrent alors la morgue le coeur lourd, pour retourner quelques étages plus hauts dans les bureaux des experts.

********************************************************************************

Dans les bureaux des experts

Lindsay mena les parents dans un des bureaux pour leur poser quelques questions.

Lindsay, laissant passer les parents en premier dans la pièce : J’vous en prie, après vous.

M. et Mme Johnson s’installèrent alors sur les deux chaises qui étaient mises à leur disposition.

Lindsay, toujours très gentiment : Vous désirez que je vous apporte quelque chose ?
M. Johnson : Non, non, ça ira. Merci.
Lindsay : Bien. Je suis désolée, je sais que vous vivez un moment très difficile, mais il va falloir que je vous pose quelques questions au sujet des circonstances de la disparition de votre fille.
Mme Johnson : Mais nous avons déjà répondu à ce genre de questions la semaine dernière.
Lindsay : Oui, je sais, mais nous essayons de reprendre l’affaire point par point pour que rien ne nous échappe.
M. Johnson : Allez-y ! Posez vos questions. Maintenant, tout ce que je souhaite, c’est que vous attrapiez l’ordure qui a fait ça !... Mais avant tout, …..je voudrais savoir….Que lui a-t-il fait ? (Versant quelques larmes) A-t-elle été violée ou torturée ? Comment l’a-t-il tuée ?
Lindsay baissa les yeux un instant avant de répondre : Non, elle n’a pas été violée. Et sa mort est du à une carence en eau et en nourriture. C’est ce qu’elle a enduré de son vivant.
M. Johnson : De son vivant ? Que lui a t-il fait subir après sa mort ?
Lindsay : Je suis navrée mais vous devez comprendre que je ne peux pas vous en dire davantage pour le moment. L’enquête est en cours.
Mme Johnson, sanglotant : Que voulez-vous savoir exactement ?
Lindsay : Redites moi ce que faisait votre fille avant de disparaître et comment et quand vous en êtes vous rendu compte ?
Mme Johnson : Comme vous le savez, nous habitons sur Upper East Side et c’est un quartier plutôt calme d’ordinaire. Ma pauvre chérie est allée à son cours de violon seulement deux rues plus loin…Je pensais que c’était sans danger …..(ses larmes redoublèrent)

La mère ne put continuer et ce fut alors le mari qui prit la relève.

M. Johnson : Elle avait 10 ans. On la laissait y aller toute seule de temps en temps. Et puis d’ordinaire elle était toujours accompagnée d’une amie. Seulement samedi son amie était souffrante. Nous avions ma femme et moi un rendez-vous important en début d’après midi et nous n’avons pu la conduire nous même…(soupir) Jamais nous n’aurions imaginé….
Mme Johnson, souriant au travers ses larmes : Vous savez Mademoiselle, Laetitia était une passionnée. Vous auriez du l’entendre jouer, ... elle jouait si bien... Elle avait un don pour la musique !
Lindsay, souriant tristement : Je n’en doute pas Madame….Finalement, elle est donc allée seule et est revenue seule de son cours de violon…

Les parents acquiescèrent.

Lindsay : Et elle a bien assisté au cours.
M. Johnson : Oui.
Lindsay : L’enlèvement s’est produit sur le retour. A quelle heure finissait ce cours en général ?
M. Johnson : Vers 18 h 30. Mais nous ne sommes rentrés chez nous que vers 19 h 30.
Lindsay : Et c’est à ce moment là que vous vous êtes rendu compte de sa disparition c'est bien ça ?
M. Johnson : Oui, ce n’était pas son genre d’être aussi en retard.
Lindsay : Il va falloir que vous me retraciez sur une carte le parcours exact que prenait Laetitia à l’aller et au retour.

Et les parents se dépêchèrent d’indiquer le trajet de leur fille sur la carte.
Lindsay les raccompagna ensuite jusqu’à l’ascenseur.

M. Johnson, avant de partir : Merci pour votre gentillesse Mademoiselle. …Quand pourrons-nous récupérer le corps ?
Lindsay : Dès que possible. N’ayez crainte, nous vous contacterons. (Posant sa main sur le bras du père) Courage.

Les parents s'avancèrent dans l’ascenseur et les portes se refermèrent sur eux.
Lindsay resta un moment, fixant celles-ci, et sur le coin de ses yeux des larmes commençaient à perler. Elle s’en alla alors précipitamment traversant les couloirs, avant de s’arrêter dans un coin discret pour s’abandonner à son chagrin. Elle se mit à pleurer tout en s’adossant au mur.
C’est à ce moment-là que Stella, qui venait d’arriver, la surprit. Elle s’approcha de la jeune femme.

Stella : Lindsay ! ça va ?

Lindsay, qui venait d’être prise sur le fait en train de craquer, s’en voulait terriblement. Elle essuya rapidement ses larmes et reprit ses esprits.

Lindsay : Oui, oui, Stella. Un léger passage à vide. Ça va déjà mieux.
Stella : Tu es sûre ? Ce n’est pas l’impression que j’ai. J’ai croisé les parents de la petite. Tu veux qu’on en parle ?
Lindsay : Non. J’t’assure. Ça va. Mais tu… tu ne le diras pas à Mac. Ok ?
Stella, toujours inquiète : Ok. …, si jamais tu veux parler, sache que je suis là.
Lindsay : Merci. Je vais aller analyser les échantillons que Danny a trouvés ainsi que la robe.

******************************************************************************
Dans l’immeuble à l’abandon, 15 h 00

Mac et Danny s’étaient attachés à scruter minutieusement à nouveau chaque recoin de l’endroit et ils purent remarquer toujours les mêmes détails : un chapelet dans la main de l’enfant, la robe blanche qu’elle portait, les traces de sang sur le visage et des petits amas de poussière qui était probablement des restes de traces de pas. Cependant, un indice de plus pouvait peut-être changer la donne.

Mac : Danny ! J’ai trouvé 2 gouttes de sang par ici. (Mac désignant un endroit sur le sol en dehors de la pièce)
Danny : Vous croyez que ça pourrait être le sang du tueur ?
Mac : Et bien, nous vérifierons tout ça au labo mais j’espère sincèrement que c’est une piste parce que nous n’avons pour l’instant pas grand-chose qui nous permette de le confondre.

Quand Don arriva précipitamment.

Don : Mac ! On va avoir un gros problème !
Mac : Que se passe t-il ?
Don : La presse ! Ces vautours sont à l’entrée du bâtiment !
Danny : Mais comment ont-ils su ?
Mac : Une fuite est toujours très vite arrivée, surtout quand il s’agit d’infos sur un tueur en série, encore plus s'il s'agit d’enfants.
Danny : Les gens vont être pris de panique si ça se sait !
Mac, préoccupé : C’est fort probable.
Don : La fuite doit venir d’un de mes gars, c'est pas possible autrement ! (en colère) Si je connaissais celui qui a vendu la mèche, il passerait un sale quart d’heure, j’vous le dis ! J’suis vraiment désolé Mac !
Mac : Vous n’êtes pas responsable de la bêtise de certains de vos hommes ! Il va falloir qu’on fasse avec maintenant.
Danny, exaspéré : Génial ! Vraiment génial ! Si ce cinglé entend parler de lui au JT, il va se sentir pousser des ailes comme tous les grands tarés dans son genre !
Don : Et recommencer à tuer ?
Mac : Mais peut-être aussi commencer à commettre des erreurs.
Danny : Ouais, mais en attendant, on va avoir cette bande de rapaces sur le dos partout où on ira !

Sur ce, Mac, Danny et Don sortirent du bâtiment et comme ils s’y attendaient, une horde de journalises en furie se précipita vers eux, et, malgré le cordon de sécurité, l’un d’eux réussit à passer.

Journaliste : Détective Taylor ! Est-il vrai que vous enquêtez sur deux meurtres rituels d’enfants et qu’il pourrait s’agir de crimes liés à un tueur en série !
Mac : Monsieur, vous êtes en train de piétiner une scène de crime. Si vous ne voulez pas que je vous fasse arrêter, je vous conseille vivement de retourner derrière la ligne !
Journaliste, étant repousser par Don : Vous n’avez pas répondu à ma question !
Mac : Je n’ai aucun commentaire à faire.
Don : On vous a demandé de rester derrière la ligne ! Pigé !

Mac et Danny réussirent à rejoindre leur véhicule, malgré l’agitation ambiante. Danny qui avait prit le volant démarra en trombe.

Sur la route

Danny : Vous avez remarqué, Mac !
Mac : Quoi ?
Danny : Le soleil s’est voilé. On va peut-être enfin pouvoir respirer un peu !
Mac, pensant aux journalistes qui n’allaient désormais plus les lâcher : Si on veut. J’espère que Lindsay aura des pistes supplémentaires à nous fournir.

En effet, le ciel de New York commençait à s’assombrir...

FLASH SPECIAL !
Nous interrompons nos programmes pour vous informer que de violents orages se sont formés ce matin dans le nord de la Virginie. Ils longent maintenant toute la côte Est et se dirigent vers New York. Ces orages, qui se déplacent très vite, ont déjà causé la mort de 15 personnes en Virginie et de 6 autres en Pennsylvanie. Il est conseillé aux habitants de rester chez eux durant les intempéries. En effet, il se pourrait que ces orages délivrent des pluies torrentielles perturbant la circulation dans la ville.
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptySam 25 Nov - 14:50

Citation :
Si ce cinglé entend parler de lui au JT, il va se sentir pousser des ailes comme tous les grands tarés dans son genre !
C'est bien le genre de phrases que pourrait sortir Danny ça.

Déjà qu'ils se coltinnent un tueur en série alors si en plus la météo s'y met. Ils vont jamais s'en sortir les pauvres.
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyDim 26 Nov - 18:34

Merci Lex ! Wink

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Chapitre 7


Après avoir quitté Lindsay, Stella se dirigea vers une salle du labo pour y rejoindre Sheldon.

Une salle du labo 15 h 30

Sheldon était revenu de la morgue et avait commencé les premières analyses en ce qui concerne le morceau de tissu retrouvé et la terre du Park. Les vêtements de la victime étaient étalés sur une table à côté de lui, attendant à leur tour d’être examinés.

Stella : Salut Sheldon ! Quoi de neuf ?
Sheldon : Et bien pour l’instant pas grand-chose ! Pour le tissu, fibres synthétiques, rien d’extraordinaire. C’est probablement un morceau d’une veste ou d’un blouson. Cette couleur verte est très commune et employée par des centaines de fabriques. J’ai les résultats pour la terre aussi, mais sans élément de comparaison, cela ne nous sert à rien.
Stella : Et l’autopsie, ça a donné quoi ?
Sheldon : Rien non plus. La gorge a été tranchée d’un coup net par derrière. L’agresseur a du prendre M. Zworski par surprise. Et il avait une grande brûlure sur le bras gauche bien antérieure à aujourd’hui.
Stella : Pas de trace de lutte ?
Sheldon : Non. Et qu’est-ce que vous avez trouvé avec Kaile ?
Stella : M. Zworski était apparemment quelqu’un de très bien, que tout le monde aimé et qui a été honoré de la médaille du mérite et du courage ! Seulement, ce matin, il n’est pas allé travailler. Il était dans le parc ! Pourquoi ? Qu’y faisait-il ?
Sheldon : On est dans une impasse Stella !
Stella : Pas forcément. Kaile est partie se renseigner auprès de l’employeur de M. Zworski.
Sheldon : Qui était... ?
Stella : Egoutier. Peut-être qu’en interrogeant ses collègues, elle en saura plus que nous.
Sheldon : Dernier espoir : Les vêtements de la victime ! Si seulement on trouvait trouver quelque chose appartenant au tueur !

A ce moment, l’attention de Stella se dirigea vers le couloir. Elle venait de voir passer Mac et Danny qui rentraient.

Sheldon : Stella ! T’es avec moi là !

Stella se retourna vers Sheldon puis vers la porte.

Stella : Oui, oui, j’ai entendu. Commence à les examiner. Je reviens tout de suite, j’en ai juste pour une minute !

Stella n’attendit pas la réponse de Sheldon et sortit précipitamment dans le couloir.

Sheldon, regardant Stella disparaître, et parlant alors seul : Ok. Bon et bien, je commence alors !

Dans le couloir

Stella : Danny !

Danny et Mac se retournèrent et s’arrêtèrent.

Stella : Mac, tu permets que je te l’empreinte une minute.
Mac, tout en acquiesçant : Une minute ! Nous avons du pain sur la planche pour serrer notre tueur.
Stella, souriant à Mac : Promis.
Mac (à Danny) : Je vais essayer d’identifier la nouvelle victime. Rejoignez Lindsay après. Elle a peut-être quelque chose de nouveau à nous apprendre.

Danny hocha la tête positivement. Mac continua son chemin vers son bureau. Stella attira Danny sur un côté du couloir.

Danny : Qu’est-ce qui se passe Stella ? De quoi tu veux me parler ?
Stella : Danny,… je ne voulais pas que Mac soit au courant. J’ai promis. Mais je pense que je dois te le dire.
Danny (croisant les bras et haussant les sourcils) : Tu m’intrigues et tu m’inquiètes là. De quoi s’agit-il ?
Stella : Pas de quoi mais de qui. Lindsay. Elle ne va pas bien du tout.
Danny, le visage s’emplissant d’inquiétude : Que s’est-il passé ?
Stella : Je l’ai surprise en train de pleurer dans un coin après le départ des parents de la petite. ….Il y a quelque chose qui cloche. Elle ne réagit pas de cette façon d’habitude.
Danny, soupira : J’avais pourtant prévenu Mac que c’était pas une bonne idée de la laisser recevoir seule les parents ! Et que t’a-t-elle dit ?
Stella : Elle n’a rien voulu me dire. Elle prétend que tout va bien. J’ai pensé que, comme vous travaillez sur la même affaire, tu serais plus à même de la surveiller et de lui parler.
Danny, souriant : Plus à même de lui parler ! Faudrait-il encore qu’elle ne veuille pas m’étriper à chaque fois que j’ouvre la bouche !

Stella semblait surprise et avait un regard interrogateur.

Danny : Disons que …. Depuis que je suis revenu, c’est pas la super entente entre nous ! J’te promets rien mais j'essaierai.
Stella , posant sa main sur le bras de Danny : Veille sur elle Danny. Elle me semble assez fragile en ce moment.

Danny acquiesça puis se retourna pour aller rejoindre Lindsay.

******************************************************************************

Danny entra dans la salle du labo où se trouvait Lindsay et enfila une blouse blanche tout en observant la jeune scientifique qui était penchée sur un microscope. Elle n’avait ni vu ni entendu Danny entrer.

Danny : Salut Montana !
Lindsay, qui sursauta : Danny, tu m’as fait peur.
Danny : Désolé….. Comment ça s’est passé avec les parents de la petite Laetitia ?
Lindsay : Bien, enfin, aussi bien que possible étant donné les circonstances.

Le regard de Lindsay plongea alors un instant dans le vide.

Danny : Montana, ça va ?
Lindsay, sortant de ses pensées : Oui, oui. Et pour vous alors, cette 2ème victime ?
Danny, soupira : petite fille blonde d’une dizaine d’année. Même procédé. Mêmes détails… hormis ça !

Danny montra alors le prélèvement contenant les 2 gouttes de sang recueillies par Mac.

Lindsay : Espérons que ça nous apprenne quelque chose d’intéressant.

Mac entra alors dans la pièce.

Mac : J’ai l’identité de la seconde victime. Jennifer Watson, 9 ans. Disparue lundi dernier. Et devinez dans quel quartier ?
Lindsay : Upper East Side ?
Mac : Exact.
Danny : Notre tueur choisit donc ses victimes dans la même zone géographique.
Mac : Oui et c’est pour ça que j’ai fait une vérification pour savoir s’il y avait eu d’autres disparition signalée à cet endroit. (Mac jeta un dossier sur la table, sur lequel on pouvait voir la photo d’une petite fille….blonde) Mary Hatkins, 10 ans, disparue hier !

Les 2 experts regardèrent Mac stupéfaits.

Lindsay : Hier ? Mais elle est peut-être encore en vie Mac !
Mac : C’est pour ça qu’il nous faut absolument trouver cet ordure le plus rapidement possible ! Qu’avez-vous trouvé sur le fameux message ?
Lindsay : Figurez-vous qu’il s’agit d’un passage de la bible, en fait de l’ancien testament.
Danny : De la bible ?
Lindsay : Voilà : regardez. Il s’agit du verset 11 du proverbe 1. C’est un passage où un père fait la morale à son fils, lui indiquant qu’il ne faut pas qu’il écoute les pêcheurs. Cette phrase, sur le message, fait partie des paroles des pêcheurs.

http://www.campuslive.ch/lausanne/Bible/Chapters/20.1.Proverbes.html

Mac : Le tueur nous indique donc qu’il écoute ces voix en commettant ces crimes, qu’il cède à la tentation, au mal. Il a tendu un piège à ces enfants en les enlevant.
Danny : Oui, il écoute des voix bien sûr, comme ça il se déculpabilise de ces actes !
Lindsay : L’enfance est le symbole de l’innocence.
Mac : Et il a versé leur sang sur les murs.
Danny : Dites donc, il a une façon tout à fait personnelle d’interpréter la bible ! Il a pas du suivre les cours de catéchismes jusqu’au bout ! Il aurait peut-être fallu qu’on lui explique à cet abruti que les pêcheurs, ce sont eux, les méchants dans ce bouquin !
Lindsay, le fusillant du regard : Danny !
Danny, levant ses mains : Oublie. J’ai rien dit !
Mac, soupira : Danny, descendez voir Sid et voyez s’il a quelque chose de nouveau pour nous.
Danny : Comme un second message par exemple.
Mac : Par exemple.
Danny : J’y cours !

Danny sortit de la pièce.

Lindsay : ça reste quand même incompréhensible pour moi. Pourquoi a-t-il voulu interpréter ce passage précisément et de cette façon horrible ! A quoi ça sert ? Pourquoi le mot purification sur les murs ?
Mac : Sans doute pense t-il purifier son âme ou celle de ses victimes en mettant ses crimes en scène de cette façon. La robe blanche est d’ailleurs aussi un symbole de pureté. Vous savez Lindsay, tout ce que nous pouvons essayer de faire, c’est de comprendre la logique qu’il semble suivre afin de pouvoir l’arrêter, quant à savoir les raisons exactes de ses actes, ses motivations profondes, on ne le saura peut-être jamais.
Lindsay soupira : Il faut qu'on retrouve cette petite fille Mac !


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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyDim 26 Nov - 18:36

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Mac commença alors l’analyse ADN du sang retrouvé sur place, pendant que Lindsay continuait l’examen de la poussière que Danny avait prélevée sur les lieux.

Danny revint au labo assez rapidement.

Danny, en entrant : Second message : « Engloutissons-les tout vifs, comme le séjour des morts, Et tout entiers, comme ceux qui descendent dans la fosse. » C’est encore un truc tordu mais c’est la suite directe du premier message dans la bible. Par contre, cette fois-ci ça risque d'être plutôt corsé pour en trouver le sens version "tueur en série"!


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Autre salle du labo

Kaile entra dans la salle, où se trouvaient Sheldon et Stella qui étaient en train de passer les vêtements de M. Zworski à l'ALS. Elle était complètement trempée.

Kaile : Et bien, je peux vous dire que le temps est en train de drôlement changer dehors ! Les orages annoncés au dernier bulletin météo sont au dessus de nos têtes.

Un grand coup de tonnerre se fit entendre et Kaile sursauta.

Sheldon , souriant : en effet, l' orage est bien là. (à Kaile) Une serviette peut-être ?
Kaile : Merci. Ça ira.
Stella : Alors, vous avez du nouveau Kaile?
Sheldon : Parce que nous, on piétine.
Kaile : J’ai appris où travaillait M. Zworski ce matin. C’est sur la 92ème rue dans Upper East Side.
Stella,surprise : Dans Upper East Side ?

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Mac qui venait de recevoir les résultas des analyses ADN, les entra dans l’ordinateur. Et, .... ce qu’il lut sur l’écran le surprit au plus haut point ! Lindsay et Danny s’approchèrent alors de lui.

Danny : Qu’est-ce qui passe ? Vous en faites une tête !
Mac : Le sang que nous avons trouvé à terre, sur la seconde scène de crime, c’est celui de M. Zworski !
Danny : Qui est-ce ?
Mac : La victime de Stella et Sheldon !

Les experts se regardèrent tous les trois interloqués.

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16h 30

Ils se précipitèrent alors en direction de la salle dans laquelle se trouvaient Stella, Kaile et Hawkes. Kaile était sur le point de rendre compte des informations qu’elle avait pu obtenir des collègues de M. Zworski, lorsqu’elle fut interrompue par l’entrée fracassante de Mac, Danny et Lindsay.

Stella, surprise : Qu’est-ce qui se passe ?
Mac : Il faut qu’on parle. Il y a un lien entre votre affaire et la nôtre !
Stella : Comment ça ?
Mac : Le sang qu’on a prélevé sur la deuxième scène de crime est celui de votre victime, M. Zworski.
Sheldon : Ben, ça par exemple ! Nous qui pensions être à court de piste !
Mac : Qu’avez-vous appris jusqu’à présent ?
Stella : M. Zworski a été égorgé en bordure Nord de Central Park.
Danny : S’il a été égorgé, il y a forcément eu transfert de sang sur l’assassin.
Lindsay : D’où le sang retrouvé sur les lieux du 2ème meurtre.
Sheldon : De plus, l’endroit où on a retrouvé le corps de M. Zworski n’est finalement pas très éloigné de son lieu de travail.
Mac : Où travaillait-il ?
Kaile : Upper East Side
Mac : Le quartier où ont été enlevées toutes les fillettes !
Stella : Tout a l’air de coller hormis le rapport entre la mort des fillettes et celle de M. Zworski ? Il ne s’agit pas du même procédé.
Lindsay : Et comment quelqu’un couvert de sang peut-il passer inaperçu dans les rues de New York ?
Danny : Je pense que la mort de cet homme n’a pas du être planifiée. Il a du se passer quelque chose qui ait obligé l’assassin à se débarrasser de lui.
Mac : Ce qui signifie que M. Zworski connaissait forcément le tueur ! Quelle était sa profession ?
Stella, commençant à comprendre : …Egoutier. Et quelle meilleure façon de parcourir la ville sans se faire remarquer !
Mac : Notre assassin exerce donc sûrement aussi cette profession.
Danny : Et en plus, ça nous donne l’interprétation du 2ème message : « descendre dans la fosse », ça pourrait bien signifier descendre dans les égouts, non ?
Mac : Très juste. Vous avez des renseignements sur les collègues de M. Zworski ?
Kaile : Justement, quand vous êtes entrés j’allais y venir. J’ai discuté avec son patron et il se trouve qu’excepté M. Zworski, un seul autre homme manquait à l’appel ce matin : Shawn Clifford.
Stella : Et vous avez parlé à ses collègues ?
Kaile : Oui. Je les ai questionnés sur les rapports qu’entretenaient les deux hommes et c’était pas brillant. Ils m’ont raconté que M. Zworski se méfiait de Clifford et avait même commencé à le surveiller. Ce qui avait le don d’exaspérer ce dernier. Ils ont avoué cependant, qu’eux aussi trouvaient ce type bizarre mais que ils ont ajouté que c’était pas leurs affaires et qu’ils ne voulaient pas s’en mêler.
Danny : Bah voyons !
Stella : ça ressemble assez à M. Zworski. Ça n’était pas le genre de personne à rester les bras croisés quand quelque chose se passait devant lui. Alors, ça ne m’étonne pas qu’il ait voulu agir et savoir ce que trafiquait Clifford.
Mac : Il l’a donc attiré dans un piège ! Dans Central Park. Il devait devenir gênant.
Lindsay : Central Park est un lieu suffisamment éloigné pour qu’on ne fasse pas le rapprochement immédiat avec les fillettes.
Mac : Vous avez l’adresse de ce Clifford ?
Kaile : Bien sûr ! Dans Spanish Harlem !
Mac : Je vais appeler Don. Il faut qu’il se renseigne pour savoir si Clifford est chez lui. Il ne doit pas se douter de notre arrivée. On va aller le cueillir. Allez-vous préparer pour l’interpellation.

Tous sortirent rapidement de la salle pour aller se préparer quand, dans le couloir, Kaile interpella Danny.

Kaile : Hey Danny !

Danny se retourna alors vers elle. Cette dernière s’approcha très près de lui et lui retira ses lunettes. Danny fut pour le moins étonné et Lindsay, qui était juste derrière eux, leur lança soudain un regard noir.

Kaile , souriant et repliant les lunettes : Avec le temps de chien qu’il y a dehors, va falloir que tu les oublies pour cette opération mon ptit Messer ! A moins que t’es des essuie-glaces incorporés à cette jolie monture !
Danny, croisa les bras et sourit : ça faisait longtemps qu’on me l’avait pas faite celle-là !

Lindsay, manifestement agacée, s’immisça alors entre eux.

Lindsay, agacée : Vous avez fini de jouer ! J’vous signale qu’on a un tueur en série à attraper !

Et elle s’en alla, les laissant stupéfaits.

Kaile : Ouhla ! Elle est pas commode la ptite Lindsay quand elle s'y met !
Danny : A qui le dis-tu !
Kaile, avec un petit sourire malicieux : Humm, Jalouse !
Danny, souriant sans vouloir y croire : Nooon !! (puis fronçant les sourcils) Tu crois ?
Kaile, mettant un bras autour des épaules du jeune homme : Danny, Danny, Danny, va falloir un jour que t’apprennes à décrypter les signes qui ne trompent pas !

Danny , souriant : Ah bon ! Parce qu’il faut les décrypter en plus ! On n'a pas du me livrer le décodeur alors !

Kaile se mit à rire avant que tous deux ne partent à leur tour se préparer pour l’opération à venir.
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Lexie
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyDim 26 Nov - 22:49

Oh j'en viens à shipper Kaile/Danny moi.
Ca me frustre de pas savoir ce qu'a Lindsay parce que du coup je ne m'explique pas son comportement et elle me gave hein?
Ils en ont de la chance quand même: un tueur en série qui leur lance un défi (ça me rappelle l'épisode de L&O:SUV d'hier soir) et une tempête. Si c'est pas beau la vie d'expert!
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyLun 27 Nov - 8:34

Chapitre 8


Spanish Harlem, en bas de l’immeuble où habitait Shawn Clifford. 17 h 45

Le soleil éclatant et la chaleur suffocante avaient fait place, en cette fin d’après midi, à un des orages les plus violents que la ville ait connus. La foudre zébrait le ciel sombre de New York et venait s’abattre sur les hautes tours de la ville, tandis qu’on entendait un grondement de tonnerre continu. Des pluies diluviennes se déversaient dans les rues, faisant ruisseler un flux incessant d’eau. Les gens couraient, paniqués, essayant de se mettre à l’abri. On pouvait entendre les sirènes hurlantes des secours, indiquant que les accidents dus aux intempéries ne cessaient de se multiplier. Et pourtant, nos experts n’avaient d’autre choix que de s’aventurer dans ce désordre climatique afin d’enrayer la folie meurtrière d’un homme.

Ils arrivèrent au pied de l’immeuble où habitait Shawn Clifford. L’approche du bâtiment, planifiée par le détective Taylor, se mit en place. Il s’agissait d’un vieil immeuble qui n'était séparé des immeubles voisins que par d'étroites ruelles. Mac, Stella et Don avancèrent dans l’immeuble pour monter jusqu’à l’appartement. Lindsay et Danny étaient chargés de surveiller l’arrière du bâtiment. Sheldon, Kaile ainsi que 3 autres policiers devaient rester en bas en renfort.

Mac, Stella et Don, armes au poing, montèrent le plus discrètement possible les escaliers jusqu’au 1er étage afin de ne pas éveiller les soupçons de celui qu’ils comptaient bien arrêter. Malheureusement, une dame âgée croisa leur chemin. Celle-ci fut si surprise de les voir qu’elle en poussa un cri d’effroi. Comprenant aussitôt que le tueur pouvait maintenant peut-être se douter de quelque chose, ils accélérèrent leurs pas. Arrivés devant la porte, ils entendirent très distinctement quelqu’un courir dans l’appartement. Leur suspect essayait de s’échapper. Don enfonça alors la porte mais Clifford était déjà passé par une des fenêtres. Mac prévint alors immédiatement Danny et Lindsay que le suspect allait sûrement arriver dans leur direction et demanda à Sheldon de les rejoindre.

Clifford longea l’immeuble sur des rebords en béton jusqu’à une échelle qui le conduisit sur le toit du bâtiment. De là, il se mit à courir. Danny et Lindsay l’aperçurent et se mirent à le suivre d’en bas tandis que Mac, Don et Stella préférèrent passer par l’escalier pour rejoindre le toit. En effet, la pluie avait rendu les rebords très glissants et c’était prendre un risque inconsidéré que de suivre Clifford par le chemin qu’il avait emprunté. Arrivé au bord du toit, le suspect sauta sans difficulté sur le toit voisin puis il courut jusqu’au toit d’un 3ème immeuble avant de descendre très rapidement par un escalier extérieur. Mac, Don et Stella, n’ayant pas l’intention de sauter au dessus de la ruelle, durent se résoudre à descendre par l’escalier extérieur du 1er immeuble. En effet, courageux mais pas suicidaires ! Si bien que la course-poursuite ne reposait plus, pour l’instant, que sur Lindsay et Danny, Sheldon et Kaile étant assez loin derrière eux.

Quand le suspect mit à nouveau pieds à terre, Lindsay ne se trouvait plus qu’à une vingtaine de mètres de lui. Elle était suivie par Danny qui se trouvait à une trentaine de mètre derrière elle. Le suspect continua sa course infernale dans les rues sous la pluie battante. Lindsay, la rage au ventre ne voulait surtout pas le laisser filer, il ne devait pas lui échapper…… non…. lui, ne lui échapperait pas ! Clifford s’engouffra alors dans une sorte de tunnel qui descendait en sous-sol. A l’entrée de ce tunnel, on pouvait lire écrit en rouge sur une pancarte : ATTENTION ! DANGER ! Réseau régulé ! Risque de montée rapide et importante du plan d’eau !
Cette pancarte n’échappa pas à Lindsay qui suivit malgré tout le suspect dans le tunnel.

Danny, essayant de la prévenir : Lindsay !!!!! Ne descends pas là dedans !

Mais la jeune femme n’avait que faire des avertissements de son collègue, tout ce qui comptait pour elle, était de coincer le monstre qui avait tué deux fillettes innocentes !
Danny s’arrêta un bref instant pour prendre sa radio.

Danny, essoufflé : Mac, il est… entré …dans un tunnel d’évacuation des eaux !
Mac : Danny, ne le suivez surtout pas ! Vous m’entendez ! C’est bien trop dangereux !
Danny : Désolé Mac ! J’ai pas le choix ! Lindsay y est déjà descendu ! J’peux pas la laisser !
Mac : Danny !

Danny reprit alors de plus belle sa course et s’engouffra à son tour dans le tunnel…

Quand Lindsay, trempée jusqu’aux os, pénétra à l’intérieur, elle fut surprise par le niveau de l’eau qui lui arrivait déjà au dessus des genoux. On pouvait entendre le bruit de l’eau qui s’écoulait rapidement et résonnait contre les parois. Le tunnel était assez large, très sombre et immensément long. D’autres tunnels le rejoignaient sur la droite et sur la gauche. De temps en temps, on pouvait voir un renfoncement sur le côté droit correspondant à la localisation d’une échelle remontant à la surface, encore fallait-il posséder l'outil approprié pour ouvrir les plaques d'égout de l'intérieur. Les murs étaient crasseux et de chaque côté du cours d’eau, le long des parois, se trouvait une multitude de petits et gros tuyaux rouillés. La jeune scientifique dut s’arrêter pour sortir sa lampe torche puis elle se remit à avancer à vive allure ayant vu, au loin, la silhouette du fugitif.

En entrant rapidement dans le tunnel, Danny fit tomber maladroitement sa radio dans l’eau. Merde, quel con ! se dit-il, quand, soudain, il aperçut la lueur de la lampe torche de Lindsay qui tournait dans un tunnel de droite.

Danny, criant : Lindsay !!!

Mais elle ne s'arrêta pas.

Danny, agacé : Elle est vraiment bornée ! Lindsay, mais qu'est-ce que tu fous !

Il soupira. Le suspect les emmenait sûrement dans un piège. Danny leva les yeux au ciel et réfléchit. C'est alors qu'il sortit de sa poche un petit canif et par un coup sec il se fit une entaille sur la paume de la main gauche. Il avança ensuite rapidement jusqu’au tunnel où il venait de voir tourner Lindsay et appuya sa main contre le mur pour y étaler une trace de son sang. C’était la seule idée qui lui était venue à l’esprit pour qu’on puisse les retrouver dans ce labyrinthe. Il déposa une trace de son sang à chaque virage que le meurtrier leur faisait prendre se dépêchant d’avancer pour rattraper Lindsay, qui était manifestement complètement inconsciente du danger qu’elle encourait. Il ne fallait surtout pas qu’il la perde de vue.


A l’extérieur :

Hawkes et Kaile arrivèrent à l’entrée du tunnel, suivi de très près par le reste de l’équipe et les voitures de patrouille.

Sheldon, essoufflé : Ne me dites pas qu’ils sont entrés là dedans !
Mac : Malheureusement si.( par radio ) Danny, Lindsay, est-ce que vous m’entendez ? Répondez !
Stella : Aucune réponse ?

Mac hocha la tête négativement.

Mac : Don, renseignez-vous sur ce tunnel. Je veux savoir quelle rue il longe et où il conduit, quels sont les tunnels secondaires, tout quoi ! Moi je pars à leur recherche et je reste en contact radio.
Stella : Il est hors de question que je te laisse y aller seul. Je viens aussi.
Mac : Stella, tu restes ici, c’est un ordre.
Stella : Je suis une grande fille Mac et je peux prendre ce genre de décision toute seule ! Je viens !

Devant l’obstination de la jeune femme, Mac céda.

Mac : Don, vous nous communiquerez les renseignements dès que vous les aurez. Et nous, on vous signalera notre position.
Don : Ok. Je m’y mets tout de suite.

Don prit alors son téléphone afin d’obtenir de plus amples informations sur cette partie du réseau de tunnels.

Sheldon : Dites donc et si vous preniez une balise GPS qu’il y a sur les voitures de patrouille ? On arriverait très facilement à vous suivre.
Mac : Très bonne idée !

Sheldon s’occupa de retirer les balises et les donna à Mac. Quand Mac et Stella furent équipés d’une balise GPS, ils descendirent.

Stella, observant tout ce qui l’entourait : C’est un vrai labyrinthe la dessous !
Mac : Et l'eau monte rapidement. Avançons, ils nous auront peut-être laissé une piste pour les suivre. Dépêchons-nous !

Mac et Stella s’enfoncèrent alors dans l’obscurité, munis de leur lampe torche jusqu’à ce que Mac aperçut sur le mur la trace de sang laissée par Danny.

Stella : Bon ou mauvais signe ?
Mac : Je pense qu’ils nous indiquent le chemin. Continuons.

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Le niveau de l’eau ne cessait de monter et Lindsay continuait toujours sa progression. C'est alors qu'elle perdit la trace du suspect. Méfiante, elle ralentit son pas et sortit son arme. Elle continua d’avancer prudemment tout en balayant la pénombre de sa lampe torche. Soudain, Clifford sortit d’un des renfoncements du mur, où il s’était caché, et se jeta sur elle. Il la désarma et la frappa violemment au visage mais Lindsay se défendit répondant aux coups qui lui était portés.

Danny, qui n’était plus très loin d’eux, précipita encore son allure quand il entendit les bruits de lutte. Le fugitif, s’apercevant de l’arrivée imminente du jeune expert frappa une fois de plus Lindsay, lui prit ses menottes et lui attacha une main à un des tuyaux rouillés qui se trouvait à peine au dessus du niveau de l’eau sur le bord gauche du tunnel. Lindsay s’agita mais elle ne put rien faire pour l’éviter. Il jeta la clé puis s’enfuit à nouveau.

Quand Danny fut sur les lieux, il ne put que constater que Lindsay était attachée et que Clifford avait disparu. Il se précipita vers sa jeune partenaire.

Danny : Lindsay !
Lindsay : Danny, dépêche-toi de me détacher. Clifford est en train de nous échapper !
Danny : Mais ça va pas ! Tu te rends compte que l’endroit est dangereux ! Il est hors de question que je te laisse continuer à le poursuivre ! Qu’est-ce qui te prend ? T’as perdu la tête ! Tu t’es aperçu au moins qu’on était complètement paumé !

Danny sortit alors ses propres clés de menottes afin de délivrer Lindsay, mais le courant redoubla de force, ce qui lui fit perdre l’équilibre et du même coup la clé.

Danny, en colère, frappant l’eau d’une main : Putain, c’est pas vrai !

Lindsay, qui se rendit enfin compte de la situation périlleuse dans laquelle elle se trouvait, devint soudainement inquiète.

Lindsay, inquiète : Danny, l’eau monte ! Qu’est-ce qu’on va faire ?
Danny : Calme toi. J’vais trouver !

Danny, nerveux, ferma les yeux à la recherche d’une solution. Finalement il sortit et amorça son arme.

Danny : Tends la chaîne des menottes et protège-toi le visage.

La main attachée de Lindsay, qui était encore visible il y a une minute se trouvait maintenant immergée.

Lindsay : Vise bien ! Ok ! Ne m’arrache pas une main s’il te plait.
Danny : T’inquiète, j’suis très bon au tir !

Lindsay tourna alors la tête de l’autre côté et Danny pointa son arme sur la chaîne qui la retenait prisonnière. Il dut tirer plusieurs fois avant d’enfin en venir à bout.

A quelques dizaines de mètres d’eux, Mac et Stella entendirent les détonations et se dirigèrent tant bien que mal à contre courant vers ceux-ci. Les deux experts avancèrent et virent bientôt Danny et Lindsay. Quand soudain la radio de Mac siffla et on entendit la voix de Don qui était paniqué.


Don, hurlant : Mac ! Tirez vous de là tout de suite ! J’viens d’apprendre qu’ils ont ouvert des vannes pour dévier les eaux de pluies et éviter l’inondation du métro ! Les tunnels où vous êtes vont être submergés d’un instant à l’autre !!!!!!!!

Stella : On est piégé Mac !

Par chance, Mac et Stella se trouvaient juste à côté d’une des échelles du tunnel.

Mac , lui désignant l'échelle: Monte là haut et accroche toi bien.

Stella s’exécuta immédiatement tandis que Mac plaça ses mains en porte voix pour prévenir Danny et Lindsay du danger imminent. Les deux jeunes gens, qui se trouvaient à une trentaine de mètres d’eux, étaient eux aussi à proximité d’une échelle, malheureusement ils se trouvaient du mauvais côté du cours d’eau.

Mac, hurlant : Danny ! Lindsay ! Accrochez vous à ce que vous pouvez !!!!!!!!!!!!!

Danny, qui venait tout juste de détacher Lindsay, entendit l’avertissement de Mac. Aussitôt un grondement effrayant sembla venir du fin fond du tunnel ! Lindsay, qui avait la tête tournée de l’autre côté pour éviter les éclats de fer dus au tir de Danny sur la chaîne, écarquilla grand les yeux et devint blême quand elle aperçut l’ombre d’une masse impressionnante d’eau se dirigeait vers eux ! Elle resta immobile, paralysée par la peur.

Lindsay, ravalant sa salive : Danny, regarde !

Danny se retourna et sa réaction fut instinctive. Il s’accrocha solidement à un des gros tuyaux à proximité par un bras et attrapa le bras de Lindsay de son autre main.
Le flux d’eau arriva très vite sur eux ! Mac eut d’ailleurs à peine le temps lui aussi de sauter sur l’échelle et de s’y accrocher fermement.

Le courant était d’une telle force que Mac, qui n’avait pas eu le temps de monter bien haut, glissa. Il fut rattrapé in extremis par Stella !

Stella : Mac ! J’te’tiens ! Il faut que tu essaies de monter plus haut !

Ce que fit Mac avec l’aide de Stella. Ils étaient maintenant l’un à côté de l’autre suspendu le long de l’échelle au dessus des flots turbulents.

De leur côté, Danny et Lindsay furent engloutis sous les eaux pendant quelques secondes le temps que la vague soit passée. Mais, après le passage de celle-ci, le courant était toujours aussi violent et Danny dut lutter durement pour se maintenir accroché au tuyau, mais aussi et surtout pour ne pas lâcher Lindsay qu’il tenait à bout de bras ! Il sentait que sa main était en train de glisser et cela le paniquait ! Non ! Il fallait qu’il tienne le coup ! Il ne devait pas la lâcher !

Danny, les mots entrecoupés par l’eau qu’il recevait au visage : Lindsay !....Il faut que …..tu t’accroches à moi plus solidement ! Tends moi ton autre main !
Lindsay, de même : J’peux pas !..... J’y arrive pas !... Le courant est trop fort !
Danny : Allez Lindsay ! Essaie ! (sentant qu’il était en train de lâcher prise, il serra les dents et murmura pour lui même) J’t’en prie…

Le jeune homme craignait par-dessus tout de la lâcher et de la voir disparaître dans les flots. Il ne se le pardonnerait jamais.

Lindsay, apeurée : Ne me lâche pas Danny !
Danny : J’te lâcherai pas ! Vas-y ! Allez ! Essaie de revenir vers moi !

Lindsay tenta alors de lutter contre le courant pour venir se tenir plus fermement à Danny. Après un gros effort, elle y parvint finalement. Elle mit alors ses deux bras autour de lui laissant ainsi libre le deuxième bras du jeune expert afin qu’il puisse se tenir plus solidement au tuyau. Lindsay put alors à son tour mettre un de ses bras autour du tuyau. Ils restèrent ainsi blottis l’un contre l’autre tentant de tenir le plus longtemps possible face à un courant glacial qui ne faiblissait pas.
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millie8
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyLun 27 Nov - 13:32

Ah lala, la suite de compte à rebours, c'est superbe 10/10 10/10
tu t'y connais question suspense


pompom pompom Vite la suite pompom pompom
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 29 Nov - 9:57

Merci Millie !!! Heureuse que tu es lu "Compte à rebours" et que tu prennes le temps de lire la suite !! ça me fait vraiment plaisir ! Very Happy Very Happy Very Happy Very Happy

Comme tu le dis, j'adore jouer avec le suspens. Twisted Evil

@ Lex : Je comprends que Lindsay t'exaspère à réagir comme ça mais il y a une raison, t'inquiète. Et puis oui, ça m'a amusé de faire intervenir Kaile ! Laughing


Comme je n'ai pas posté hier, je poste 2 parties aujourd'hui.

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A l’extérieur

Beaucoup d’agitation entourait maintenant Sheldon, Don et Kaile. En effet, des officiers de police supplémentaires étaient arrivés sur les lieux, une ambulance, au cas où, ainsi que deux égoutiers que Don avaient fait venir. Des journalistes, qui avaient été une fois de plus prévenus des événements en cours, étaient également présents.

Don qui venait d’avertir Mac du danger se dirigea vers l’entrée du tunnel où se trouvait Sheldon et Kaile, accroupis, scrutant le courant qu’ils pouvaient entrapercevoir dans le fond du trou. Tous trois, sous la pluie battante, regardaient maintenant en contrebas dans le tunnel et le temps semblait s'être suspendu.
Quand ils virent l’eau arrivait en trombe au pied des escaliers de l’entrée du tunnel, ils fermèrent les yeux un instant pensant à leur quatre amis qui étaient restés en bas. Sheldon passa ses mains sur son visage. Don se releva aussitôt et prit sa radio afin d’essayer de contacter Mac tandis que Sheldon alla vérifier les balises GPS pour tenter de les localiser.

Don : Mac ! Stella ! Est-ce que vous m’entendez ? Mac ! Répondez-moi ! Stella !

Mais aucune réponse.

Don, se dirigeant à nouveau vers Sheldon qui se trouvait dans une voiture de patrouille : Alors, le GPS, ça dit quoi ?
Sheldon : Il nous indique qu’ils sont à quelques 300 mètres d’ici et qu’ils ne bougent plus.
Don, inquiet : Tu crois qu’ils ont réussi à se mettre à l’abri ?
Sheldon, aussi inquiet : J’sais pas, mais allons vérifier.
Don, insistant : Mac ! Bon dieu, si vous êtes là, répondez moi !

Les 2 amis montèrent alors dans la voiture, faisant signe aux égoutiers de les suivre, et ils se dirigèrent à l’endroit indiqué par le GPS.

Dans le tunnel :

Mac et Stella étaient toujours perchés sur leur échelle.

Stella, paniquée : Mac, je ne vois plus Danny et Lindsay ! Tu les vois ?
Mac, cherchant du regard ses deux jeunes collègues : Oui, je les vois. Ils se sont agrippés à un tuyau. Mais ils risquent de ne pas tenir longtemps comme ça !

Stella sembla soulagée mais ce ne fut que pour une courte durée. En effet, l’échelle sur laquelle ils avaient trouvé refuge commença à bouger.

Stella : Mac, je crois qu’on s’est accroché à l’échelle la moins solide du tunnel !
Mac : Il faut qu’on évite de trop remuer.

Quand soudain le son de la radio de Mac, qui ne fonctionnait plus très bien, se fit entendre.

Voix de Don dans la radio de Mac : Mac ... Bon….êtes là…..ondez moi !

Mac prit alors sa radio : Don ! Nous sommes en dessous d’une plaque, nous nous sommes réfugiés sur une échelle. Faites vite ! L’échelle est en train de céder.

A l’extérieur.

Voix de Mac dans la radio de Don : Don ! N….. dessous…..….aque, …..sommes réfu…… échelle….Vite…..en train …. céder.

Don, dans la voiture : ça y est j’entends Mac ! Il serait accroché à une échelle je crois. On y est Sheldon ?
Sheldon, se garant : Oui, c’est là ! Ils doivent être en dessous de cette plaque. (la désignant)

Ils descendirent du véhicule. Don alla se placer à côté de la plaque d'égout en question.

Don : Mac ! On est juste au dessus de vous. Tenez bon ! On arrive !

Les deux égoutiers prirent alors leur matériel afin d’ouvrir la plaque au plus vite. Ce qui ne tarda pas. Heureusement car l’échelle sur laquelle étaient Mac et Stella bougeait de plus en plus. Quand ils enlevèrent la lourde plaque d’acier, Don et Sheldon furent heureux de constater que leurs deux amis allaient bien et les deux rescapés étaient soulagés de sortir de là.


Don prit la main de Stella afin de l’aider à sortir et dès que Mac fut sorti, il demanda des nouvelles de leurs deux jeunes experts qui manquaient à l’appel.

Don, inquiet : Lindsay et Danny ?
Mac, reprenant très vite le contrôle des opérations : Nous n’avons pas de temps à perdre ! Ils sont au niveau de la prochaine plaque (scrutant le sol) Celle qui est juste là- bas !

Mac se mit alors à courir jusqu’à cette dernière.

Mac (aux égoutiers) : Vite ! Dépêchez vous ! Ils se sont agrippés comme ils le pouvaient à un tuyau mais avec la force du courant et l'eau glaciale ils ne tiendront pas longtemps !

Mac pressa encore les égoutiers. Quand ils eurent retiré la plaque, il descendit aussitôt le long de l’échelle. Là, il aperçut de l’autre côté du cours d’eau Danny et Lindsay qui continuaient de lutter contre le courant.

Mac, criant : Danny, Lindsay ! Est-ce que vous allez bien ?
Danny, criant : Mac ! Sortez nous de là ! J'sais pas combien de temps on va pouvoir encore tenir !
Mac (à Stella) : Il me faut une corde solide ! Ils sont à bout de force. On doit faire vite !

Lindsay, tremblant de froid : Danny,….. j’en peux plus. Je ne sens même plus mes mains !
Danny, tremblant également : Allez Montana ! Courage ! Faut tenir le coup ! Ils vont nous sortir de là !
Lindsay, tremblant : J’vais finir par lâcher Danny !
Danny, tremblant : Mais non. (Prenant une de ses mains dans la sienne) Tu vois, j’te tiens et je ne te lâcherais pas ! Ok !

Stella alla rapidement chercher une corde auprès des égoutiers qui avaient un tas de matériel spécialisé dans leur fourgonnette.

Stella, présentant à Mac une grosse corde : ça ira ?
Mac : c’est parfait. (Criant, aux deux jeunes gens) Je vais vous envoyer une corde, il va falloir que vous l’attrapiez. Ensuite, on vous tirera jusqu’ici ! Mais vous allez devoir passer l’un après l’autre.

Danny, criant : Ok ! Allez-y ! Envoyez !

Mac envoya une première fois la corde mais Danny ne parvint pas à l’attraper. La deuxième fois fut la bonne. Il demanda à Lindsay de passer la première.

Danny, fixant Lindsay dans les yeux, tremblant : Tu ne lâches pas la corde d’accord ! J’te fais confiance ! On se retrouve de l’autre côté !
Lindsay, apeurée et tremblant : Ok !

Lindsay prit alors la corde et la serra de toutes ses forces. Danny, qui observait la traversée avec crainte fut soulagé quand la jeune femme atteignit Mac. Celui-ci se dépêcha de la remonter à la surface. Stella la prit alors en charge et lui donna une couverture. Lindsay tremblait de tout son corps et avait une petite plaie sur sa pommette gauche.
Et ce fut au tour de Danny. Le jeune homme arriva lui aussi au pied de l’échelle sans encombre. Mac lui tendit la main pour l’aider à remonter.

Mac : ça ira Danny ?
Danny, tremblant toujours et manifestement épuisé : Oui. Mais j’veux bien me mettre devant un bon feu de cheminée !
Mac souriant : J’n’en ai pas sous la main. Désolé.

Mac lui donna une petite tape amicale dans le dos.
Un secouriste arriva vers eux pour offrir une couverture à Danny. Les deux hommes se dirigèrent ensuite vers Lindsay qui était à côté de l’ambulance avec Stella.

Danny : ça va ?

Lindsay acquiesça mais ne répondit rien.

Mac : Pour l’instant, vous allez à l’hôpital où vous passerez quelques examens.
Lindsay : Mac, j’voulais vous dire…
Mac, un peu sèchement : On reparlera de tout ça plus tard Lindsay ! Il faut d’abord vous soigner.

Lindsay baissa les yeux. Elle avait bien compris, de part le ton employé, que Mac lui en voulait.
Mac se retourna et s’éloigna. Il fut alors accaparé par les journalistes.

Journaliste : Détective Taylor, vous avez laissé s’échapper le tueur n’est-ce pas ? Qu’allez-vous faire maintenant ? Et que va t-il faire? Vous pensez qu'il va à nouveau tuer ?
Mac, sèchement : Je n’ai toujours aucun commentaire à faire ! J'ai une enquête à poursuivre et vous me retardez !

Mac s'en alla alors vers le véhicule où l'attendaient Don, Stella, Kaile et Sheldon.


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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 29 Nov - 10:08

Chapitre 9


A l’hôpital

Lindsay attendait Danny, assise sur un petit sofa rouge dans un coin du hall de l’hôpital. Elle s’était changé mais avait encore les cheveux humides. Elle avait une légère trace de coup sur sa pommette gauche, celui donné par Clifford . Son regard était triste et plongé dans le vague. Danny arriva, un café à la main.

Danny : Tiens. Normalement il ne devrait pas être trop mauvais. (souriant) A force de venir ici, j'commence à connaître les bons plans.

Lindsay leva les yeux vers Danny et prit le café qu’il lui offrait. Elle le remercia avec un léger sourire mais celui-ci disparut vite et la jeune femme baissa à nouveau la tête.
Danny soupira et s’assit à côté d’elle. Il la regarda.

Danny, inquiet : ça va ?
Lindsay, regardant le gobelet qu’elle tenait entre ses deux mains : J’ai failli vous tuer Stella, Mac, et toi.
Danny : Dis pas n’importe quoi !
Lindsay, les yeux humides : Si ! Mon obstination a bien failli vous coûter la vie ! ….Et je m’en veux !
Danny : C’est la montée des eaux qui a failli nous avoir ! (souriant) Mais je reconnais que point de vue obstination, tu fais presque plus fort que moi.

Lindsay eut à nouveau un léger sourire qui se dessina sur ses lèvres.

Lindsay, tournant la tête vers le jeune homme : En tout cas Danny,… merci ….. Merci de ne pas m’avoir lâchée. Merci d’avoir été là et de m’avoir donné le courage de tenir. Sans toi….

Lindsay détourna son regard de celui de Danny et versa une larme.

Danny, tendrement : Hey ! Tout ça c’est fini Lindsay ! ……Mais je voudrais comprendre...... Qu’est-ce qui t’as poussé à t’engouffrer sans réfléchir dans ce tunnel ? Ça ne te ressemble pas. Qu’est-ce qui t’arrive ?

Lindsay laissa s’échapper une nouvelle larme et posa son café sur une petite table à côté d’elle.

Danny : Tu ne crois pas que tu devrais parler de ce que tu as sur le cœur ?

Devant le silence de la jeune femme, qui restait là, regardant ses mains qu’elle frottait l’une contre l’autre et voyant qu’elle semblait ne pas vouloir lui répondre, Danny soupira, déçu et triste qu’elle ne lui fasse pas assez confiance pour se confier à lui. Il détourna alors son regard également pour le fixer dans le vide.

Lindsay joignit ses mains nerveusement. Elle laissa s’échapper à nouveau quelques larmes.

Lindsay, ses yeux fixés sur ses mains : Elle s’appelait Cathy.

Danny tourna alors à nouveau la tête vers la jeune femme, l’écoutant attentivement.

Lindsay , la voix entrecoupée de légers sanglots :... Elle avait 12 ans. C’était ma nièce…. La fille de mon frère, Tim. …..Elle était si jeune,... magnifique.... et respirait tellement la joie.
Danny : Que s’est-il passé ?
Lindsay, repensant à cette douloureuse période de sa vie : Un jour, elle devait aller rejoindre des amies pour un pique-nique près du lac... elle n’est jamais arrivée à destination. Sur le chemin,... elle a disparu.

Lindsay essuya les larmes qui coulaient sur ses joues du revers de sa main mais de nouvelles apparaissaient immédiatement.

Lindsay : On l’a finalement retrouvé quelques jours plus tard, dans un bois près de chez nous….. Elle avait été violée, battue et étranglée…. (ses larmes redoublèrent) Je n’oublierais jamais le moment où la police est venue nous annoncer sa mort. Je n’oublierais jamais les cris, les larmes et la douleur de ses parents…..

Danny, très ému par le récit de son amie commençait lui aussi à avoir les yeux brillants. Il s’aperçut, en effet, que tout comme lui, la vie n'avait malheureusement pas épargnée sa jeune collègue et il était désolé qu’elle ait déjà tant souffert.

Lindsay : On n’a jamais retrouvé l’assassin ! Il a détruit nos vies. Rongée par le chagrin, Cynthia, la femme de Tim, s’est suicidée quelques mois plus tard. Mon frère….. lui…. a définitivement perdu la lueur qui brillait dans ses yeux. Il n’était plus que l’ombre de lui-même quand il s’est mis à boire.

Et Lindsay se mit à pleurer de plus belle.

Danny, le coeur serré, soupira à nouveau, s’approcha d’elle et la prit tendrement dans ses bras, lui caressant doucement les cheveux et la serrant contre son coeur. Lindsay s’abandonna alors entièrement à son chagrin dans les bras de celui qui était le seul à pouvoir lui apporter un peu de réconfort. Ils restèrent ainsi, blottit l’un contre l’autre, sans échanger le moindre mot, durant un long moment. Danny aurait tant voulu soulager sa peine mais tout ce qu’il pouvait faire pour le moment c’était lui montrer son soutien et son affection.
Quand Lindsay se calma, elle s’éloigna des bras de Danny. Celui-ci lui remit alors en place une mèche de cheveux qu’elle avait dans les yeux, il posa sa main sur sa joue et la lui caressa tout comme il l’avait déjà fait, dans ce même hôpital, il y a trois semaines. A nouveau leurs regards se mélangèrent et se perdirent l’un dans l’autre. Leurs yeux ne pouvaient plus se quitter. Il semblait qu’ils pouvaient chacun lire dans l’âme de l’autre. Ils sentirent leur cœur s’emballait et leur respiration s’accélérait. Lindsay vint poser sa main sur celle de Danny. Un frisson leur parcourut le corps. Le moment était intense…..Malheureusement, le portable de Danny se mit à sonner, venant rompre tout le charme de cet instant. Danny retira sa main du visage de la jeune femme. Ils se sourirent et furent tous les deux décontenancés par les regards qu’ils venaient de s’échanger et par ce qu’ils avaient ressenti au contact l’un de l’autre.

Danny, jetant un coup d’œil sur son téléphone puis regardant Lindsay : C’est Mac.

Ils se levèrent alors et tout en se dirigeant vers la sortie de l’hôpital, Danny décrocha.

Danny : Oui Mac…..On a fini….. ok, on arrive.

Lindsay : Je crois que j’vais prendre un sacré savon.
Danny : T’en fais pas. Ça ira. Si tu lui expliques, il comprendra.
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 29 Nov - 11:40

Je crois qu'il va me falloir une deuxième relecture. Y a un truc que j'ai du zapper.
La réaction de Lindsay face à l'enquête s'explique par son passé. Mais y a un rapport avec le fait qu'elle est été aussi froide et distnte avec Danny dès le départ?

Bon pas de ship Kaile/Danny alors? Je suis déçue. Déçue, déçue, déçue. Crying or Very sad
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 29 Nov - 11:48

Non Lex, c'est pas son passé, enfin pas que ça, qui explique son attitude avec Danny. La véritable explication arrive par la suite. Wink
Désolée de t'avoir déçue pour le ship Kaile/Danny !!
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyMer 29 Nov - 11:51

Ah ouf. Je suis contente. Donc en fait j'ai tout compris. Si c'est pas beau tout ça Mr. Green
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyJeu 30 Nov - 3:26

Bureau de Mac Taylor 20 h 30.

Mac était accoudé à son bureau, les mains jointes. Il fixait le dossier de la petite Mary Hatkins qui y était posé.
Stella toqua légèrement et entra tirant Mac de ses pensées. Il leva les yeux vers elle.

Mac, désabusé : Il nous a échappé Stella. Et la vie de Mary est en jeu. Cette petite fille est quelque part dans cette ville en train de mourir ! Et on ne sait rien !
Stella, prenant place sur une chaise en face de Mac : Hawkes et Kaile vont bientôt revenir de l’appartement de Clifford. Et Don se renseigne sur son passé. Ils auront peut-être découvert quelque chose d’intéressant.
Mac : Espérons. J’ai peur de la réaction de Clifford après ce qui s’est passé tout à l’heure.
Stella : Tu crois qu’il est toujours en vie ? Il a très bien pu périr dans le tunnel.
Mac : Non, je n’y crois pas. Il doit connaître les égouts de New York comme sa poche. Il savait sûrement pour la submersion du tunnel. Il a essayé de nous prendre au piège.
Stella : Comment le retrouver dans un labyrinthe long de plusieurs kilomètres ?
Mac : Il faut qu’on trouve son repère. Il garde forcément toutes ses victimes au même endroit.
Stella : Et pour Lindsay et Danny ?
Mac : Je les ai appelés. Ils ne vont pas tarder.
Stella : Mac…. pour Lindsay…Ne sois pas trop dur avec elle. Je pense qu’elle doit avoir de bonnes raisons d’avoir agi ainsi. Ça ne lui ressemble pas. Elle est toujours très réfléchie d’habitude.
Mac : Elle a pris un risque inconsidéré, Stella ! Mettant sa vie et les nôtres en danger !
Stella : Avoue que ça partait d’une bonne intention. Elle voulait serrer ce type. Cette petite est vraiment un bon élément. Et puis, on fait tous des erreurs. Nous nous en sommes tous sortis finalement.
Mac : Je sais. Je suis d’accord, c’est un très bon élément. Elle est motivée et très compétente mais il faut qu’elle apprenne à modérer ses ardeurs et maîtriser ses émotions, surtout sur une affaire comme celle-ci où la moindre erreur peut être grave de conséquences.
Stella qui sourit : Oui. Tout comme Danny.
Mac qui sourit à son tour : C’est vrai, tout comme Danny. (soupir) En ce moment d’ailleurs, j’ai l’impression qu’ils jouent tous les deux à « Qui aura le plus d’ennuis et me causera le plus de soucis ! »
Stella : C’est vrai qu’ils se font assez bien concurrence à ce jeu.
Mac, regardant à nouveau la photo de l’enfant disparue : Il faut qu’on la trouve !
Stella, serrant la main de Mac dans la sienne, le regard déterminé : On la trouvera.

Soudain, ils furent surpris de voir qui frappait à la porte du bureau. Ils se levèrent tous deux en même temps quand la personne entra.

Mac : Chef Hilborne. (ironisant) Que me vaut le plaisir de cette visite ?
Hilborne : Bonsoir Lieutenant Taylor. Lieutenant Bonasera.

Hilborne regarda alors Stella d’un air qui semblait signifier « Vous nous dérangez. Pouvez-vous sortir s’il vous plait »

Stella comprit aussitôt le message : Bon, et bien je retourne au labo.

Hilborne : Ma visite n’a rien d’officielle. Disons que c’est une petite visite de courtoisie !
Mac : Allez droit au but ! Qu’avez-vous à me dire ?
Hilborne : J’ai su que vous étiez intervenu auprès du procureur pour amoindrir la peine de Louie Messer !
Mac : Les nouvelles vont vite mais c’est exact. Il a collaboré avec nous et, au péril de sa vie, a contribué à mettre Sonny Sassonne hors d’état de nuire.
Hilborne : Il a surtout voulu éviter à son frère de faire de la prison !
Mac : Danny Messer était innocent, je ne vois pas où est le problème !
Hilborne : Le problème, c’est que vous vous obstinez à vouloir le protéger. Dites vous bien qu’un jour, tout ça vous éclatera à la figure ! Je vous préviens, par égard pour vos états de service.
Mac : Bien. Me voilà prévenu.
Hilborne : Danny Messer est un élément incontrôlable, vous le savez bien et les derniers événements l’ont une fois de plus confirmé ! De même que ce qu’il s’est passé cet après-midi ! Un beau ratage ! Et toute la presse en parle déjà !
Mac : Que voulez vous dire ?
Hilborne : D’après les agents de police présents, il a à nouveau désobéi à un de vos ordres !
Mac : Les agents ont du vous raconter également que c’était pour porter secours à sa collègue, non ?
Hilborne : Effectivement. Mais sachez que je l’ai à l’œil ! Méfiez-vous qu’il ne vous entraîne pas dans sa chute. Ce type n’a rien à faire dans la police. Je vous avais pourtant mis en garde dès le début à son sujet !
Mac : Le détective Messer est un très bon flic et un très bon scientifique malgré ce que vous pouvez en dire. Il n’est pas responsable des erreurs de son frère.
Hilborne : Parce que vous pensez sincèrement qu’il n’a jamais trempé dans des magouilles en tout genre ? Il a côtoyé des gangs pendant toute son adolescence. Soyez réaliste Taylor !
Mac, sèchement : Puisque votre visite n’est pas officielle, je crois que cette conversation est terminée. Je ne vous indique pas la sortie.
Hilborne : Vous allez au devant de graves problèmes. Vous risqueriez votre carrière pour ce type ? Il n’en vaut pas la peine. En tout cas, vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas prévenu.
Mac : Au revoir.

Le chef Hilborne sortit du bureau. Mac le regarda s’éloigner au travers la vitre et semblait soucieux. Cette visite « non officielle » n’était pas de bon augure. Une enquête interne serait-elle sur le point d’être ouverte sur Danny ou n'était ce qu'une de ses intimidations de plus ?

Hilborne se dirigea vers l’ascenseur. Quand les portes s’ouvrirent, il tomba nez à nez avec Danny et Lindsay. La présence d'Hilborne dans les locaux inquiéta tout de suite le jeune expert qui se demanda ce qu’il pouvait bien faire ici.

Hilborne, ne prêtant aucune attention à Lindsay et toisant du regard Danny : Lieutenant Messer.
Danny, arborant un sourire moqueur : Chef Hilborne.
Hilborne : Vous avez une fois de plus fait parler de vous cet après-midi. Dites moi, ça devient une habitude !
Danny, croisant les bras et souriant sarcastiquement : Vous avez quelque chose à me dire ?
Hilborne : Non, j’étais juste venu voir votre patron. Mais puisque vous êtes là, j’ai quand même un petit conseil à vous donner.
Danny, souriant : Allez-y ! J’suis impatient et tout ouï !
Hilborne : Ravalez votre sourire Messer ! Et surtout restez tranquille, parce que je vous surveille. Et je n’aurais aucun état d’âme à vous foutre dehors !
Danny : C’est ça votre conseil ? Alors excusez-moi, j’ai du boulot qui m’attend. On doit localiser un tueur.

Et Danny passa à côté de lui sans le regarder, accompagné de Lindsay.

Hilborne, se retournant : Essayez de ne pas le laisser filer cette fois !

Danny aurait bien eu envie de se retourner et de lui rétorquer une petite réplique grinçante dont il a le secret mais il se retint.
Hilborne prit alors l’ascenseur tandis que les deux experts se dirigèrent vers le bureau de Mac.

Lindsay : Il est vraiment sympa dis donc ! Et pourquoi a-t-il parlé de cet après-midi ? C’est moi qui ai fait une gaffe, pas toi !
Danny : T’inquiète pas pour ça ! Ce type me cherche des poux depuis un moment déjà. C’est pas nouveau. …Quand je pense que la première fois que j’ai eu des ennuis, j’ai fait la bêtise de ne pas écouter Mac et d’aller le voir lui !

Ils arrivèrent en face du bureau de Mac. Celui-ci sortit quand il les aperçut.

Mac : Lindsay, je peux vous voir une minute.
Lindsay : Bien sûr.
Danny : Mac, on vient de croiser Hilborne.
Mac : Ne vous inquiétez pas à son sujet, Danny. Je m’en suis occupé. Rejoignez Stella. Elle vous attend.
Danny : Ok.


Danny regarda Lindsay entrer dans le bureau de Mac puis continua son chemin. Il était peu convaincu que tout allait pour le mieux en ce qui concernait Hilborne. Il rejoignit la salle du labo où se trouvait Stella et enfila une blouse.

Stella : Alors Danny, ce bilan ?
Danny : ça a été. Une belle infirmière m’a fait ce joli bandage ! (montrant sa main)
Stella, lui souriant : Ah oui, c’est vrai. Pas bête comme idée pour nous indiquer le chemin, quoi qu’un peu radicale pour ta main.
Danny : J’ai pas vraiment eu le temps de me le demander à vrai dire. ….Au fait, tu sais pourquoi Hilborne est venu voir Mac ?
Stella : Non. J’ai été prié de sortir du bureau.
Danny, inquiet : J’aime pas ça !
Stella : T’inquiète pas Danny. Mac aura eu vite fait de l’envoyer sur les roses.
Danny : Ce type veut ma peau et je sais même pas pourquoi !
Stella, plaisantant et tapotant une des joues du jeune homme : Il doit être jaloux de ton charme naturel !
Danny, avec un sourire fier : ça doit être ça !
Stella : Et Lindsay ?
Danny : Elle est avec Mac en ce moment. Tu sais, je lui ai parlé et tu avais raison. Elle n’allait pas très bien. Cette affaire lui remémore de mauvais souvenirs mais ça devrait s’arranger maintenant.
Stella : Fort bien.(et regardant Danny avec un petit sourire malicieux) Je savais que j’en avais parlé à la bonne personne.

Danny fut surpris par cette affirmation. Que voulait donc dire Stella par là ?

Danny, reprenant tout son sérieux : Du nouveau pour l’affaire ?
Stella : J’ai comparé l’analyse des échantillons de poussières que vous avez prélevés sur les 2 scènes de crime.
Danny : Et ?
Stella : Et bien, ça vient seulement confirmer que notre assassin a parcouru les égouts de la ville.
Danny : ça ne nous aide pas beaucoup.
Stella : En effet. Il ne nous reste plus qu’à voir ce que Don et Sheldon vont nous rapporter.


Au même moment, dans le bureau de Mac.

Lindsay entra dans le bureau et ferma la porte derrière elle. Elle semblait fatiguée.

Mac, tout en prenant place derrière son bureau mais restant debout : Asseyez-vous.

Lindsay s’exécuta.

Mac : Vous savez pourquoi vous êtes ici.
Lindsay, pas très fière : Oui.
Mac : Lindsay. Depuis votre arrivée chez nous, vous vous êtes toujours efforcée de faire votre travail au mieux. Vous êtes consciencieuse, dynamique, bosseuse et sachez que j’apprécie. J’admire d’ordinaire votre détermination mais là, c’était vraiment de la pure folie !
Lindsay, baissant la tête : Je sais Mac. Je suis désolée.
Mac (haussant le ton) : Qu’est-ce qui vous a pris de suivre le suspect dans un tunnel qui pouvait être innondé ? Avez-vous jeté un coup d’œil au temps qu’il fait dehors ? Vous avez risqué votre vie, et les nôtres par la même occasion.
Lindsay : Ce n’est pas ce que je voulais. Je n’ai pas réfléchi.
Mac : Et c’est bien ce que je vous reproche. Vous avez ignoré les appels radio. Pourquoi ? Cela ne vous ressemble pas.
Lindsay : Je ne voulais pas qu’il m’échappe.
Mac (plus calmement) : Lindsay, je ne peux pas croire que vous ayez agi de cette façon sans une raison valable. Je vois bien que toute cette affaire vous déstabilise. Expliquez-moi.

Lindsay hésita un moment à tout lui raconter puis elle se souvint des paroles de Danny qui disaient que Mac comprendrait.

Lindsay, émue : Ma…. Ma nièce est morte un peu dans les mêmes circonstances que ces fillettes il y a de cela 7 ans. On n’a jamais pu mettre la main sur le meurtrier. C’est ce qui m’a décidé d’ailleurs à entrer dans la police scientifique. Alors, …quand j’ai vu que ce monstre n’était plus qu’à quelques mètres de moi, je me suis dit que je ne devais pas le lâcher.
Mac : Je suis désolée pour votre nièce…. Mais vous ne devez pas laisser votre histoire personnelle affecter votre jugement et votre comportement dans ce travail.
Lindsay (soupira) : Je sais. Si vous saviez à quel point je regrette.
Mac : Lindsay, vous ne me laissez pas trop le choix….
Lindsay, lui coupant la parole et se levant : Oh Mac, j’ vous promets que je ne referai plus cette erreur… j’vous en supplie, ne me retirez pas de cette affaire ! Je suis arrivée dans cette ville pensant que je pouvais changer les choses. Laisser moi vous montrer que j’en suis capable. Je veux vous aider à retrouver Mary et à coincer ce type. Je ne laisserai plus mes sentiments dicter mes actes. Je vous le promets !

Mac regardait Lindsay, pensif. Il soupira.

Mac : Très bien. J’espère que vous ne me ferez pas regretter ma décision. Je vous laisse sur l’affaire. Nous avons besoin de toute l’aide possible pour retrouver Mary. Seulement je vous préviens, au moindre faux pas, je vous mets sur la touche. Est-ce que c’est clair ?
Lindsay, souriant : Très clair. Merci Mac.

Lindsay allait sortir quand elle se retourna à nouveau vers son patron.

Lindsay : Mac. Danny va avoir des ennuis à cause de moi ? Le chef Hilborne avait l'air de penser que tout était de sa faute.
Mac : Ne vous faites pas de soucis. Danny n’aura pas d’ennuis pour ce qui s’est passé cet après-midi. C’était juste de l’intimidation.
Lindsay : Bien. Je vais rejoindre les autres.
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyVen 1 Déc - 9:13

Dans une salle du labo.

Stella : Et pour les chapelets et les robes blanches, vous n’aviez rien trouvé ?
Danny : Non, rien. Il n’y avait pas d’empreintes sur les chapelets, pas de fibres, nada.
Stella : Et pour les robes, vous avez vérifié où elles ont pu être achetées ?
Danny : C’est Lindsay qui s’est occupé de ça. On va regarder tout de suite ce qu’elle a trouvé.

Danny se dirigea vers l’ordinateur, s’assit devant l’écran et chercha le dossier de leur affaire tandis que Stella se plaça à côté de lui.

Danny : Voilà. On y est. Elle n’a eu apparemment le temps que de le faire pour la première robe. Mais de toute façon, ce sont les mêmes.
Stella : Logique puisque, après, on est tous parti faire une petite baignade dans les égouts de la ville.
Danny sourit puis redevint sérieux : Elle a trouvé plusieurs magasins qui vendent ce type de robes pour enfant : trois dans Spanish Harlem, un dans Washington Heights et deux autres dans Roosevelt Island. Regarde, elle a appelé tous les magasins mais aucun achat n’a été fait sous le nom de Shawn Clifford.
Stella : Il faudrait qu’on y passe avec la photo de Clifford. Peut-être qu’un des commerçants se souviendra de lui.
Danny : On peut essayer mais ça va pas nous avancer à grand-chose, il a très bien pu acheter les robes à l’opposé de l’endroit où il retient la petite. Il faudrait qu’on ait au moins un recoupement avec un autre indice.
Stella : C’est vrai. On piétine et c’est assez agaçant !


Lindsay sortit du bureau de Mac pour se diriger vers la salle où se trouvaient Danny et Stella. Dans le couloir, elle croisa un couple en proie à un immense chagrin. Celui-ci se dirigeait vers l’ascenseur. Cette scène ressemblait étrangement à celle qu’elle avait vécue avec les Johnson un peu plus tôt dans la journée. Les parents de Jennifer Watson, la deuxième petite victime, pensa-t-elle aussitôt. La jeune femme eut le cœur serré mais se reprit. Elle avait promis à Mac et elle ne voulait pas le décevoir. Elle arriva et entra dans la salle. Danny et Stella levèrent les yeux vers elle.

Stella : Alors ? Ça va ?
Lindsay (souriante) : Oui. Mac me laisse sur l’affaire….. Danny, tu avais raison. Il a compris.

Danny lui sourit. Stella eut aussi un petit sourire au coin des lèvres quand elle remarqua comment se regardaient les deux jeunes gens.

Lindsay : Alors, vous avancez ?
Stella : Pas vraiment

Mac entra alors dans la pièce : Vous avez du nouveau ?

Stella et Danny répondirent négativement de la tête.

Mac : Bon récapitulons : Les fillettes ont toutes étaient enlevées à Upper East Side, quasiment au même endroit. On a retrouvé la première au sud de Harlem, la seconde près de Hudson River et Clifford habite au nord de Spnanish Harlem.
Stella : Il n’y a vraiment aucun lien entre ces endroits.

Danny écoutait le récapitulatif très attentivement quand...

Danny : Attendez, j’crois que j’ai une idée !

Il se retourna vers l’ordinateur et afficha sur l’écran le plan de New York. Il y plaça alors les différentes adresses.

Lindsay : C’est bizarre, on dirait que ces trois adresses sont alignées sur le plan.
Stella : Mais ça ne colle pas avec l’adresse de son domicile. Ce lieu est complètement excentré sur la droite de la ligne.
Mac : A moins que….. Danny, tracez une ligne perpendiculaire à celle-là et partant de l’adresse de son domicile.
Danny : Je vois où vous voulez en venir.
Danny s’exécutant : Et maintenant prenons la distance du domicile jusque la première ligne, reportons la de l’autre côté. Voilà ce qu’on obtient.


CSI NY : L'innocence assassinée Manhat10

Lindsay : ça ressemble à une croix de crucifix non ?
Danny : ça nous donne un lieu dans Morningside Heights du côté de Riverside Park.
Stella : Il tue et dépose ses victimes à certains endroits pour dessiner un crucifix ? Tout a décidément un rapport avec la religion.
Danny : Et bien, ce type est encore plus atteint que je ne pensais !
Mac : Mais ça ne nous donne pas l’adresse précise, juste le quartier.

C’est alors que Don, Kaile et Sheldon entrèrent à leur tour dans la pièce.

Don : J’ai récolté des renseignements qui peuvent nous éclairer sur notre Shawn Clifford.
Mac : On vous écoute.
Don : Et bien, il se trouve que Clifford a déjà été mêlé à une sombre affaire quand il avait 10 ans !
Stella : 10 ans ?
Don : Sa sœur, Stacy, qui était sa jumelle, est morte accidentellement. Enfin, c’est en tout cas ce qu’à fini par conclure l’enquête.
Lindsay : Comment est-elle morte ?
Don : Apparemment, elle aurait perdu l’équilibre et serait passée au travers une porte vitrée. Les parents étant absents au moment du drame, la petite s’est vidée de son sang !
Lindsay : Elle était toute seule chez elle ?
Don : Non, Shawn Clifford était là mais il a prétendu qu’il écoutait de la musique et qu’il n’avait rien entendu. En fait, le détective qui a mené l’enquête à l’époque a soupçonné un moment le petit Shawn d’avoir délibérément poussé sa sœur au travers cette vitre et de l’avoir laissée mourir. L’enfant lui semblait froid et très bizarre face aux événements. Les psys lui avaient dit que ce n’était probablement qu’une façon particulière de réagir à la mort de sa jumelle. Comme il n’y avait aucune preuve qu’il puisse s’agir d’un meurtre. Ils ont donc conclu à l’accident. Et, en plus regardez sa photo.
Mac : Une petite fille blonde. On sait donc maintenant pourquoi il a choisi ces victimes. Et dans l’appartement, qu’avez-vous découvert ?
Sheldon : Et bien, on a retrouvé une belle veste verte posée sur le canapé. (Montrant la veste dans un plastique transparent)
Kaile : Elle est arrachée en bas et couverte de sang ! Probablement celui de M. Zworski.
Sheldon : On a mis la main également sur une bible et plusieurs chapelets dans le tiroir de sa table de chevet…
Kaile : Et dans la penderie, devinez quoi ?
Danny : Une petite robe blanche ?
Kaile : Exact.
Sheldon : Mais ce n’est pas tout ! On a trouvé aussi des tickets de caisse, tous, provenant de la même rue, qui bizarrement est plutôt éloignée de son appartement.
Stella : Dans Morningside Heights ?
Sheldon, surpris : Oui. Mais comment t’as deviné?
Mac : Quelle rue ?
Sheldon : la 112ème
Flack : La 112ème dans Morningside Heights ? C’est justement là qu’habitaient ses parents, au n°124
Mac : Je crois que nous avons trouvé le repère de notre tueur. Mettons nous en route.


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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptySam 2 Déc - 5:23

Chapitre 10


23 h 30, au n°124 de la 112ème Morningside Heights

La pluie avait cessé de tomber sur New York. L’orage s’était éloigné et un ciel étoilé scintillait maintenant au dessus de la ville.

L’équipe se rendit à l’adresse des parents de Clifford. Il s’agissait d’une grande maison dans un quartier résidentiel de Morningside Heights. Tous, équipés de gilets pare balles, étaient prêts pour l’intervention. Mac avait donné ses ordres. Les routes avaient été bloquées autour du quartier et des policiers étaient postés devant tous les accès possibles aux égouts. Et oui, une fois mais sûrement pas deux ! avait alors pensé le chef de la police scientifique. Dans l’habitation, il n’y avait aucune lumière apparente mais les policiers avaient eu confirmation de la présence de leur suspect par des voisins qui avaient remarqué de l’activité à l’intérieur de la maison. Malgré les supplications de Lindsay, Mac refusa qu’elle participe à l’interpellation. Elle était donc, tout comme Hawkes et Kaile, postée dans une des rues autour de la maison. Seuls Mac, Stella, Danny, Flack ainsi que 2 autres policiers allaient pénétrer dans l’antre du monstre. Danny crocheta la serrure de la porte et ils entrèrent, arme au poing, sans faire le moindre bruit. A l’intérieur, ils se séparèrent, allant chacun visiter les différentes pièces de la maison. Stella monta à l’étage avec Flack, tandis que Mac et Danny étaient restés au rez-de-chaussée. Tout semblait bien trop calme….. Mac avançait dans le couloir, quand soudain une porte s’ouvrit devant lui et vint le frapper en plein visage. Mac se retrouva alors à terre, sonné, le suspect au dessus de lui. Celui-ci avait un couteau à la main et s’apprêter à le poignarder quand Danny intervint, criant le nom de Clifford et cela le fit fuir. Le jeune expert avait eu le temps de remarquer dans la pénombre que le suspect tenait dans ses bras l'enfant. Il partit à sa poursuite, signalant aux policiers dehors qu’il ne fallait surtout pas tirer sur le suspect, qu’il avait la fillette en otage. Le temps que Mac reprenne ses esprits et que Stella et Flack arrivent, Clifford s’était déjà rendu dans le garage. Il monta dans sa voiture, la fillette à ses côtés, et démarra, enfonçant la porte. Danny arriva trop tard et se mit alors à courser la voiture dans la rue. Celle-ci se dirigea en direction du barrage où se trouvait Lindsay. Le suspect ne s’arrêta pas et fonça au travers des voitures de patrouille. La jeune femme grimpa alors dans son véhicule et Danny qui avait couru jusque là prit place à ses côtés. Ils démarrèrent en trombe poursuivant Clifford. A un moment, celui-ci tourna dans une longue ruelle pour essayer de les semer mais il fut prit au piège dans une voie sans issue, des travaux bloquant la route. Il descendit de sa voiture, serrant la fillette contre lui. Lindsay et Danny arrivèrent à leur tour et sortirent de leur véhicule, tenant leur arme pointée en direction du fugitif, a lumière des phares de leur voiture éclairant Clifford et l’enfant.

Pendant ce temps, tout le reste de l’équipe s’était également mis en route, sirène hurlante pour les rattraper.

Danny et Lindsay se dirigèrent vers le suspect. Celui-ci tenait bien fort contre lui Mary et avait placé son couteau sous sa gorge. La fillette était terrorisée. Elle tremblait de tout son corps et sanglotait. Clifford était coincé. Il ne pouvait plus s’enfuir.

Clifford : Si vous approchez, je la tue !
Danny, sèchement : C’est fini Clifford ! Vous n’avez plus aucun moyen de vous échapper.
Lindsay : (à la fillette, essayant de la rassurer) T’en fais pas Mary, ça va aller. (À Clifford) Si vous la tuez, vous êtes un homme mort !

L’homme paraissait paniquer, ne sachant plus vraiment ce qu’il devait faire.

Danny, continuant d’avancer lentement, sèchement : Allez. Lâchez ce couteau.

Clifford, pressant davantage le couteau contre la gorge de l’enfant : J’vais la tuer si vous ne dégagez pas.
Lindsay : Le problème, c’est qu’on n’a pas l’intention de bouger d’ici.

Clifford réfléchit un instant, inquiet, entendant les sirènes des autres voitures de police au loin, puis commença à éloigner lentement le couteau de la gorge de l’enfant. Il desserra son emprise et Mary put alors s’avançait lentement vers les policiers. Danny, ne lâchant pas Clifford des yeux et pointant toujours son arme vers celui-ci, fit un signe de la main à la fillette pour qu’elle vienne le rejoindre.

Danny : Allez, viens par ici Mary.

Le suspect lâcha son arme et leva légèrement ses mains. Lindsay fit quelques pas vers lui, le tenant toujours en joue. Son regard était rempli de haine et ses yeux brillaient. Elle amorça son arme.
Danny, qui venait de mettre à l’abri Mary à l’intérieur de leur voiture, l’entendit et se dirigea aussitôt vers elle.

Danny, inquiet : Lindsay ! Qu’est-ce que tu fais là ?
Lindsay : Tu le vois bien. Il faut qu’il paie Danny pour tout le mal qu’il a fait !
Danny : Il va payer… mais pas de cette façon.

A ce moment, les voitures de police apparurent au bout de la ruelle.

Danny, craignant que Lindsay n’appuie sur la détente d’un instant à l’autre : Tu crois vraiment que Cathy aurait souhaité que tu la venges de cette manière ! Que tu gâches ta vie !

Des larmes commencèrent à couler sur les joues de la jeune femme.

Danny, inquiet : Lindsay,..., j’ten prie,… baisse ton arme.

Elle ferma les yeux un instant et s’exécuta. Danny souffla, soulagé, puis se dirigea alors vers Clifford afin de lui passer les menottes.

Danny, le claquant contre un mur à proximité, sans ménagement : Tu es en état d’arrestation espèce de salopard !

Mac et Don arrivèrent à cet instant, arme à la main, et virent que ses deux collègues venaient de coincer le tueur. Danny confia alors le type à Don.

Mac, rengainant son arme : Où est la fillette ?
Lindsay : Elle est dans la voiture. J’vais la chercher.

La jeune femme ouvrit la portière et fit descendre la jeune Mary qui était encore en train de pleurer. Lindsay s’agenouilla alors et prit l’enfant dans ses bras.

Lindsay, lui caressant sa jolie chevelure blonde : Chhhh…Chhhh…ma chérie. Ça va aller maintenant. Tout est fini. Tu vas bientôt pouvoir revoir tes parents.

Mac : Il faut la confier aux secouristes Lindsay.

Lindsay embrassa tendrement l’enfant sur le front, se releva et tendit sa petite main à Stella qui venait d’arriver. Puis elle s’appuya sur le capot de la voiture, soupirant et plongeant son regard vers le sol.

Mac fut immédiatement intrigué par l’attitude de sa jeune collègue.

Mac (à Lindsay) : Il s'est passé quelque chose que je devrais savoir ?

Lindsay releva la tête, ne sachant que répondre. Danny, qui s’était rapproché d’eux, le fit alors pour elle.

Danny : Non. Pourquoi ? Enfin, quand je dis non, c’est sans compter l’arrestation bien sûr !

Lindsay fut surprise par la réponse de Danny.
Mac regarda ces deux collègues d’un air suspicieux. Il voyait bien qu'ils lui cachaient quelque chose mais n'insista pas.

Mac : Rentrez chez vous. Nous sommes tous exténués et nous avons besoin de repos.

Ils se souhaitèrent bonne nuit et Mac s’éloigna.

Lindsay : Danny, pourquoi as-tu fait ça ?
Danny : Montana, si tu ajoutes ce qui vient de se passer avec ton attitude durant l’enquête…c’est sûr, t’aurais pas échappé à la suspension et, crois moi, quand ton nom est inscrit sur cette liste, ça n’a rien de bon !
Lindsay, un sourire au coin des lèvres : Merci.
Danny : J’ten prie...... j’te raccompagne ?
Lindsay : Non, merci. Je vais aller prendre des nouvelles de Mary et de ses parents.
Danny : Ok. …Bon et bien… alors.. à demain.( puis il lui sourit)
Lindsay, lui souriant : A demain Danny.


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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyDim 3 Déc - 0:27

10/10 10/10 10/10 10/10 10/10 10/10 10/10
pompom Je suis emballée pompom

Qu'est-ce qu'il lui veut le chef Hillborn à Danny?? boxe
Ce sale type à une idée derrière la tête je le sens, Danny va encore avoir des ennuis...

Ah ce petit Danny quel homme, il a mentit à Mac pour protéger sa montana, espérons que ça lui retombe pas dessus
bong Bon Ma Chère Lindsay je te réclame la suite bong
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Lindsay
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MessageSujet: Re: CSI NY : L'innocence assassinée   CSI NY : L'innocence assassinée EmptyDim 3 Déc - 0:41

Merci pour ton enthousiasme Millie !!!! Very Happy Very Happy Very Happy

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Chapitre 11


Vendredi, 9 h 00, au laboratoire.

Le lendemain matin, Danny et Stella se rendirent à nouveau dans la maison de Morningside Heights. Il fallait récolter le maximum de preuves à l’encontre de Shawn Clifford. Ils découvrirent que les petites victimes avaient été enfermées dans une pièce en sous-sol très petite, sans meuble et sans lumière tandis qu’elles étaient mutilées post mortem dans une pièce voisine. Cette dernière était éclairée par de multiple bougies tout comme les scènes de crime, une table était placée au centre et du sang séché la recouvrait. Une vision d’horreur. Les scientifiques envoyaient au fur et à mesure les indices et empreintes au labo afin que Hawkes et Lindsay puissent les analyser et les répertorier. Après avoir scruté dans le moindre détail les pièces du sous-sol, ils s’attaquèrent au rez-de-chaussée. Stella commença par inspecter la cuisine. Et quand elle ouvrit le réfrigérateur, ce qu’elle y découvrit lui glaça le sang. Celui-ci contenait, en effet, des toutes petites bouteilles contenant apparemment un peu de sang de chaque victime avec leur prénom écrit dessus. Laetitia et Jennifer… mais quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit d’autres bouteilles sur lesquelles on pouvait lire Sarah, Mégane, Rachel, et Noémie. Ce monstre avaient tuées quatre autres fillettes ! Stella ferma les yeux et soupira. Elle fit part de sa découverte à Danny puis téléphona immédiatement à Mac, celui-ci s’occupant avec Don de l’interrogatoire de Clifford.

Vers 13 h 00, l’équipe au complet se retrouva dans le bureau de Mac pour faire le point sur l’affaire. Mac et Don leur apprirent alors que Clifford n’avait pas arrêté, pendant l’interrogatoire, de déclamer des prières, tout en répétant qu’il avait été obligé de "libérer les fillettes de leur enveloppe corporelle et de leurs pêchers pour les purifier", enfin bref il ne sut leur dire que des propos incohérents.

Don : Le plus dingue, c’est que ce monstre mourrait de trouille en fait. Il a hurlé qu’il ne voulait pas aller en prison, qu’il avait été poussé à faire ça et que ce n’était pas de sa faute.
Danny : Un malade quoi ! Et j’comprends qu’il ait la trouille. On ne fait pas vraiment de cadeau aux tueurs d’enfants en prison !
Stella : Et pour les quatre autres enfants Mac, il a dit quelque chose ?
Mac : Non. Mais j’ai vérifié et aucune disparition de fillettes d’une dizaine d’année et portant l’un de ces prénoms n’a été signalée dans l’état de New York.
Lindsay : Elles auraient été tuées ailleurs alors ?
Mac : Je pense que oui et c’est probablement bien antérieur.
Don : En fait, ce type n’est revenu à New York que depuis 1 mois.
Sheldon : S’il a utilisé le même procédé pour les tuer, ça ne devrait pas être trop difficile de retrouver la trace de son passage dans un autre état.
Mac : En effet. De toute façon je vous tiendrais au courant. Bon, et bien, je suppose que vous avez tous faim. Je vous laisse une heure. Vous ferez vos rapports cet après-midi.

Tous se dirigeaient vers la porte quand Mac interpella Danny et Lindsay.

Mac : Lindsay, Danny, je voudrais vous parler une minute.

Les deux jeunes gens se regardèrent puis se retournèrent et s’avancèrent à nouveau près du bureau.

Mac : Je voulais aussi que vous sachiez que le suspect a également raconté que je cite « la femme flic qui l’a arrêté a voulu l’expédier dans l’haut delà ». Vous n’avez rien à me dire ?
Danny : Vous n’allez quand même pas croire ce type Mac ! Il est complètement dingue !
Mac, fixant la jeune femme dans les yeux : Lindsay.

Lindsay baissa les yeux pour pointer son regard en direction du bureau. Elle ferma les yeux, les rouvrit et croisant à nouveau le regard insistant de Mac, elle ne put continuer à mentir.

Lindsay : C’est vrai j’ai perdu mon sang froid face à ce type mais je ne l’ai pas touché.
Danny : Mac, l’écoutez pas !
Mac, très calmement : Danny, sortez s’il vous plait.

Danny soupira et sortit.

Lindsay : Je sais, j’ai fait l’erreur de trop. J’vais être suspendue ?
Mac : Non. Parce que, finalement vous vous êtes reprise et rien ne s’est passé. Des moments de faiblesse, nous en avons tous, mais il faut que vous appreniez à vous contrôler. Et puis aussi parce que Danny a eu la bêtise de vous couvrir et que c’est à lui que tout cela ferait finalement le plus de tord. C’est la seule et unique fois où je couvre vos arrières Lindsay.
Lindsay : J’suis désolée Mac. Je n’avais pas l’intention de vous mentir mais quand Danny…
Mac : Je sais. Vous pouvez sortir.

Lindsay sortit. Danny l’attendait dans le couloir. Elle le rejoignit.

Danny : Mais pourquoi tu lui as dit ? Il t’a sanctionné ?
Lindsay: Non. (Mais Lindsay ne voulut pas lui en dire plus)
Danny : Et ben, dis moi t’as la côte avec le patron…J’aurais vraiment cru que….

Danny s’arrêta alors subitement de parler et resta bouche bée quand il vit… une superbe jeune femme métisse franchir le seuil de l’ascenseur. Elle était grande et portait un Jean, un T-shirt blanc moulant et une petite veste cintrée couleur parme. Cette jeune femme avait de magnifiques yeux noirs. Ses longs cheveux noirs étaient attachés en chignon désordonné, des mèches partant de ci de là.

A la vue de la tête de Danny, Lindsay, surprise, se retourna et c’est alors qu’elle remarqua à son tour la jeune femme.

Lindsay, souriant, sur un ton piquant : Danny, ferme la bouche ! T’es en train de baver sur tes chaussures !
Danny, souriant : Alors là, faut avouer qu’elle est superbe, non ?

La jeune femme se dirigea dans leur direction.

Jeune femme, arborant un joli sourire : Bonjour.
Danny, tout sourire : Bonjour. Peut-on faire quelque chose pour vous aider ?
Jeune femme : Oui. C’est à dire qu’en fait, …Sheldon m’a demandé de venir le rejoindre ici. Vous ne sauriez pas où il est par hasard ?
Danny, écarquillant les yeux, surpris et souriant : Sheldon ?
Lindsay : Ah oui, vous êtes Angie, c’est bien ça ?

A ce moment, Danny, surpris, tourna la tête vers sa collègue en fronçant les sourcils.

Jeune femme : Oui, oui, c’est ça.
Lindsay, souriante : Enchantée. Lindsay.
Danny, souriant toujours : Et moi c’est Danny. Enchanté.
Angie : Ah oui, Sheldon m’a déjà parlé de vous deux.
Danny, haussant un sourcil : Ah tiens !

Sheldon apparut alors au bout du couloir. Il vint les rejoindre aussitôt.

Sheldon, lui faisant un tendre et furtif baiser : Salut Angie. Tu vas bien ?
Angie : Oui, je faisais connaissance avec tes collègues.
Sheldon : Bon, et bien, c’est pas tout ça mais on n’a qu’une heure alors il va falloir qu’on y aille. Salut vous deux, à tout à l’heure !
Angie : Au revoir.

Lindsay et Danny : Au revoir.

Alors que Sheldon et Angie se dirigeaient vers l’ascenseur, Danny se retourna vers Lindsay, croisa les bras et la fixa, sourire aux lèvres, intrigué.

Lindsay : Quoi ?
Danny : Comment t’as fait pour connaître son prénom ?
Lindsay, avec un sourire malicieux : Mon cher Danny, sache qu’avec Adam, je peux user de certains atouts que tu n’as pas. Il ne peut rien me refuser !
Danny, riant, stupéfait : Je rêve ! T’es en train de me dire que t’as fait du charme à Adam pour qu’il te donne le prénom ?

Lindsay, souriant, fière de son effet : J’ai un peu faim. On va manger un morceau ?

Et elle se dirigea vers l’ascenseur.

Danny, secouant la tête et continuant de rire : Tu m’épateras toujours Montana !

Danny la suivit et à leur tour, ils sortirent pour déjeuner.


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