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 Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)

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Lindsay
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyJeu 22 Fév - 2:23

pleurs C'est po juste de coupe comme ca lol thumright

clap pour ce chapitre c'etait sympa sauf la fin Tu vas encore le faire souffrir mon Danny ? confused (Chouette 10/10 )

*NiNa*
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyJeu 22 Fév - 23:07

NiNa, pour te remercier, je te mets la suite !!! Wink

************************************************************

La Jaguar se rapprochait toujours du carrefour et le conducteur, au travers de lunettes noires qu'il avait enfilé, fixait obsessionnellement le jeune expert qui traversait. Danny était maintenant au milieu de la chaussée et, trop absorbé par les tendres pensées qui assaillaient son esprit en cette belle matinée d’été, ne vit pas la voiture qui fonçait droit sur lui à vive allure. Il ne s’en aperçut que quand celle-ci grilla le feu rouge pour passer devant lui, le frôlant de si près qu’il en fut déséquilibré. Il s’en était fallu de peu. Danny, surpris, le cœur battant fortement subitement, le souffle coupé tourna instinctivement la tête vers le bolide qui avait bien failli le faucher et essaya aussitôt d’y lire la plaque d’immatriculation afin de la mémoriser.

Danny : Mais quel connard ce type !

Des klaxons retentirent, un accident impliquant la Jaguar et d’autres véhicules venait d’être éviter de justesse. Danny, au milieu de la rue, regarda la voiture disparaître dans la circulation. Il se passa les mains sur le visage et souffla essayant de se remettre de la frayeur qu’il venait de subir. Il quitta ensuite la chaussée pour rejoindre le trottoir afin de ne pas bloquer plus longtemps le flux de voitures. Des passants, témoins de l’incident se précipitèrent vers lui pour s’enquérir de son état. Il s’agissait d’une dame d’une cinquantaine d’années habillée en tailleur et de deux jeunes hommes d’une vingtaine d’années, sac à dos sur l’épaule.

Dame, légèrement paniquée : Monsieur, ça va ? Vous n’avez rien ?
Danny, soufflant encore une fois : Non, ça va. Merci.
Dame : Quel chauffard quand même !
Jeune 1 : Il a bien failli vous tuer ce con !
Danny : Oui en effet, j’ai eu chaud. Vous avez vu ce qui s’est passé ? Enfin, je veux dire, avant que la voiture arrive au milieu du carrefour ?
Jeune 2 : Non, moi j’ai juste vu la voiture griller le feu, c’est tout.
Dame : Même chose.
jeune 1 : Moi par contre, j’ai vu la voiture accélérer avant le carrefour alors que le feu était rouge et puis, elle semblait vraiment se diriger vers vous jusqu’au moment où elle vous a évité.
Jeune 2 : Le conducteur a sûrement du vous voir au dernier moment.
Dame : Encore un automobiliste sous l’emprise d’alcool ou de stupéfiant !
Jeune 1 : Non, je ne dirais pas ça moi !
Danny, intrigué : Ah oui ? Comment ça ?
Jeune 1 : C’est vraiment bizarre ce qui s’est passé parce que...peut-être que je me trompe mais la trajectoire de la voiture avait l’air d’être tout à fait "contrôlée", comme si le conducteur savait bien ce qu’il faisait et pas comme quand on est surpris et qu’on évite quelque chose ou quelqu’un de justesse parce qu’on ne l’a pas vu !
Danny, fronçant les sourcils, inquiet : Vous êtes sûr de ce que vous dites ?
Jeune 1 : Sûr, non, c’est ce qu’il m’a semblé, c’est tout. J’y ai pensé en voyant cette bagnole parce que je connaissais un débile de ma classe qui s’amusait à ce genre de jeu stupide l’an dernier. Je l’avais vu à l’œuvre. Et ça s’est très mal terminé. Il a fini par vraiment renverser un piéton.
Dame : Vous savez, vous devriez aller porter plainte à la police.
Jeune 1, se tournant vers la dame : Pff ! Et vous pensez que les flics feront quoi ? (montrant Danny) Il n’est pas blessé, on ne connaît pas le type et on a à peine vu sa bagnole ! Ça ne servira à rien ! Ils se contrefoutent complètement de ce genre de trucs !
Danny : Non pas toujours. Et puis, j’ai pu lire la plaque.
Jeune 2 : oh la vache ! On a failli vous foncer dessus et vous, vous avez eu le temps de lire la plaque ?
Danny, souriant : Oui, ….un vieux réflexe… de flic.
Jeune 1, surpris : Ah, parce que vous êtes flic ?
Danny, souriant : Oui, je suis de la police scientifique.
Jeune 1 : ça change tout alors. On va s’intéresser à votre cas. Désolé pour ce que j’ai dit mais ça se passe malheureusement souvent comme ça. Je suis allé porter plainte une fois et je me suis fait gentiment envoyer balader ! A croire qu’il faut un mort ou un blessé pour être pris au sérieux !
Danny : C’est rien, je comprends. Est-ce que l’un de vous a vu le conducteur ? Ce à quoi il ressemblait ?
Dame, mettant une main sur sa poitrine : Non, moi je n’ai rien vu. J’ai eu bien trop peur pour vous. C’est vous que je regardais. J’ai cru que cette voiture allez vous faucher.
Jeune 2 : Moi tout ce que j’ai vu, c’est que c’était un type blanc et il avait des lunettes de soleil.
Danny, se tournant vers le 2ème étudiant : Et vous ?
Jeune 1 : Moi non plus, je l’ai pas bien vu, ça s’est passé trop vite. Mais oui c’était bien un homme blanc.
Danny : Ok. Merci. Je peux prendre vos noms ?

Les trois personnes donnèrent leur accord. Danny sortit alors de sa poche un calepin et ils lui communiquèrent leurs noms et adresses.

Jeune 1 :J’espère que vous lui mettrez la main dessus à ce salop !
Danny : Oui moi aussi j’espère. Bon, et bien merci encore. (Sortant deux cartes de visite) Je vous laisse ma carte. Si l’un de vous se souvient de quelque chose d’autre, appelez-moi.

Les trois passants s’emparèrent de sa carte, acquiescèrent puis reprirent leur chemin. Danny, lui, resta là, à observer un instant le carrefour qui avait à présent repris son activité normale. Il aurait pu y laisser la vie sans même avoir vraiment le temps de s’en rendre compte. Le temps d’un claquement de doigts et tout aurait pu être fini. Danny soupira. Il se rendit compte qu’il venait d’éviter le pire et s’en voulait de n’avoir rien vu arriver et d’avoir été aussi distrait. Comment avait-il pu faire pour ne pas apercevoir ou entendre cette voiture s’approcher de lui ? Ce qui l’agaçait par-dessus tout, c’est que c’était la deuxième fois en peu de temps que cela lui arrivait. Il n’avait pas vu non plus la voiture qui les avait percutés lui et Sheldon. Danny n’aurait rien pu changer, ni maintenant, ni il y a 2 jours mais il détestait se sentir aussi impuissant face à un tel événement. Il repensa ensuite à sa conversation avec les trois témoins et l’inquiétude vint soudain accaparer son esprit. Il n’arrêtait pas de se repasser en boucle les paroles du jeune homme en regardant les voitures défiler devant lui. Et si ce qui venait de se passer n’était pas le fait du hasard ? Danny secoua la tête. Il ne voulait pas, il n’avait pas envie de croire en cette hypothèse. Ce jeune homme n’était d’ailleurs pas sûr de ce qu’il avait vu ! Il s’agissait très probablement et simplement d’un chauffard qui avait grillé un feu comme on en croise tous les jours, dans toutes les rues, à tous les carrefours ou alors, il s’agissait d’un jeune qui s’amusait à un jeu stupide avec les piétons. Mais alors pourquoi son intuition lui criait-elle tout autre chose ? Il essayait désespérément de se convaincre du contraire car ce qu’elle lui criait ne lui plaisait pas, pas du tout. Il ne pouvait s’empêcher de penser que si cet acte était prémédité, cela signifiait que quelqu’un cherchait à lui nuire, à lui faire peur et cela l'inquiétait. Et puis qui ? Qui pourrait se délecter d’un tel jeu ? Le meurtrier de Roberto ? Pourquoi ? Son plan était tombé à l’eau, Danny n’était plus soupçonné, alors quel intérêt de s’approcher de lui aussi dangereusement juste pour lui faire peur et en risquant du même coup de se faire prendre ? Trop de questions se bousculaient à nouveau dans son esprit, il lui fallait des réponses. Et la seule façon d’en avoir le cœur net était d’aller à la brigade et de faire des recherches sur le propriétaire de la Jaguar. Peut-être se faisait-il du souci pour rien et qu’il ne s’agissait que d’un banal incident de la route. Si c’était le cas, le propriétaire allait entendre parler de lui mais, au moins, il serait rassuré, rassuré que cela ne soit qu’un événement de la vie courante ni plus, ni moins. Danny se décida alors à prendre la direction de la bouche de métro, mais au lieu d’aller à l’hôpital rendre visite à Sheldon et à son frère comme il l’avait prévu au départ, il se dirigea vers la ligne le menant à la brigade criminelle. Il y avait une foule innombrable à cette heure dans les sous terrains de New York. C’était l’heure du déjeuner et les travailleurs se précipitaient pour rentrer chez eux ou aller dans les petits snacks ou restos afin de se rassasier et de décompresser un peu la reprise du boulot l’après-midi. Il y avait aussi tous les touristes étrangers venus, durant la période estivale visiter la ville sous la chaleur suffocante. Danny attendait sur le quai jusqu’à l’arrivée de la rame en repensant encore à ce qui lui était arrivé. Quand celle-ci s’immobilisa en face de lui, il y grimpa et se tint à l’une des barres métalliques. Il souffla. Le métro démarra avec une légère secousse. Plus les stations défilaient, plus il se rapprochait de la brigade, et plus les événements qu’il y avait vécu dernièrement refaisaient surface. Il appréhendait d’y remettre les pieds. En effet, le souvenir des regards et des remarques que lui avaient envoyé certains de ses collègues policiers se faisait de plus en plus présent. Il savait bien qu’il serait à nouveau dévisagé, peut-être plus de la même façon qu’il y a 2 jours, mais sa présence dans les locaux ne passeraient sûrement pas inaperçue. En tout cas, lui, n’avait pas envie de passer inaperçu car il n’avait rien oublié de ce qui s’était passé. Il ne pouvait pas oublier ce que certains avaient murmuré sur son passage, les regards méprisants qu’ils lui avaient lancés, il ne pouvait pas oublier ce qu’il avait alors ressenti. La blessure était là et il savait qu’il aurait du mal à en faire abstraction une fois en face de ces officiers de police qui l’avaient aussi vite désavoué. La rame s’immobilisa une fois de plus. C’était le bon arrêt pour Danny. Il descendit du train et remonta rapidement à la surface par les escaliers. Arrivé à l’extérieur, il vit au loin la façade de brigade criminelle. Il soupira et se décida à avancer vers le bâtiment.
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyVen 23 Fév - 0:54

coucou,je viens de lire ta fic et j'adore
vivement la suite
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyVen 23 Fév - 2:13

:
bong: Merci Lindsay c'est gentil love


affraid J'ai bien cru qu'il allait y passer mon Danny c'est pas Shit sympa de me faire ca lol ! Non serieusement ca m'intrigue tout ca ca presage po grand chose de bon Sad en tout clap c'est toujours aussi genial victoire

*NiNa* Wink
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptySam 24 Fév - 12:46

Oh tiens ! Une nouvelle lectrice ! bong bong Merci Tracy !!! Very Happy Very Happy

Merci NiNa !!! Very Happy Very Happy


NiNa a écrit:
Non serieusement ca m'intrigue tout ca ca presage po grand chose de bon

Oh mais qu'est-ce qui te fais penser que je ferai encore du mal à mon pauvre Danny ???? Twisted Evil Twisted Evil

************************************************************

Danny se trouvait maintenant face à l’entrée de la brigade. Il prit une grande inspiration puis y pénétra. Il se mit à parcourir les couloirs, résolu à soutenir le regard de ceux qui l’avaient méprisé deux jours auparavant. Comme il l’avait prédit, il ne passa pas inaperçu. Sur son passage, nombre de paires d’yeux se retournèrent vers lui. Les réactions furent diverses, et peu de ses collègues policiers restait indifférent à son entrée dans les locaux. Alors qu’il avançait, il croisa des officiers qu’il avait entendus médire sur son compte quand il était arrivé menotté à la brigade. Danny les fusilla du regard et il eut la satisfaction de les voir baisser les yeux devant lui mais ceux-ci se gardèrent cependant bien de venir lui présenter des excuses. Il continua alors son avancée et fut agréablement surpris de s’apercevoir que d’autres, au contraire, l’accueillaient en le saluant, lui souriant comme s’ils étaient eux aussi heureux que tout se soit arrangé pour lui. Il en fut soulagé. Il n’y avait pas que des abrutis dans cette brigade !
Après avoir longé les couloirs, Danny arriva enfin dans une des grandes salles où étaient installés les bureaux des inspecteurs ainsi que leurs ordinateurs. Quand il entra, beaucoup de regards se braquèrent sur lui mais furtivement car ils furent aussitôt noyés dans l’agitation ambiante, les différents inspecteurs ou agents en uniforme étant fortement occupés à répondre au téléphone, interroger des témoins, prendre des dépositions, taper des rapports d’enquête ou à emmener des suspects en détention provisoire. Finalement, le jeune expert ne fut pas mécontent de pouvoir se fondre dans tout ce remue ménage. En revanche, il espérait ne surtout pas croiser Don, qui, il se doutait bien, désapprouverait de le voir en ces lieux alors qu’il était censé se reposer chez lui. De plus, il savait que son ami ne manquerait pas de le questionner pour connaître la raison de sa présence et Danny n’avait pas vraiment envie de lui raconter de ce qui s’était passé presque une heure plus tôt . Il ne désirait pas l’inquiéter outre mesure et inutilement parce qu'il lui avait déjà causé assez de soucis ces derniers temps. Le jeune homme scruta donc la pièce et quand il eut confirmation de son absence, se dirigea vers l’ordinateur qu’il avait l’habitude d’utiliser. Il s’y installa et tapa son mot de passe sur le clavier afin d’avoir accès à la banque de données de la police concernant les plaques d’immatriculation des véhicules. Il entra alors le numéro de plaque qu’il avait mémorisé et attendit impatiemment la réponse. C’est alors que trois autres inspecteurs firent leur entrée se dirigeant vers un bureau qui se situait non loin de celui où se trouvait Danny, un peu en arrière sur sa droite. Ils étaient entrain de parler de l’arrestation de deux criminels mafieux et des preuves qu’ils avaient trouvées à leur encontre quand soudain, l’un d’eux aperçut Danny.

Meyers : Attendez les gars, faut faire gaffe à ce qu’on dit ici. La mafia a des oreilles partout ! Vous voyez ce que je veux dire ?
Baker : ouais, on voit très bien !

Danny reconnut les voix qui se faisaient entendre dans son dos et fut aussitôt intrigué par cette conversation. Son intuition lui soufflait qu’il en était l’objet. Il détourna alors le regard de l’écran pour regarder du coin des yeux les trois hommes debout à pas plus de quatre mètres derrière lui. C’est alors qu’un « bip » provenant de l’ordinateur lui indiqua que l’information qui l’intéressait venait de s’afficher. Il reporta donc son attention sur l’écran afin d’y lire le résultat de ses recherches. Il soupira de déception, secouant la tête. Mais ce sentiment ne fut que courte durée laissant place bientôt à la colère ! En effet, la suite des propos de Meyers, que Danny écoutaient toujours attentivement, ne laissait plus de doute. L’inspecteur était bel et bien en train de parler de lui et d’une façon fort déplaisante. Danny détestait ce que ses paroles sous-entendaient. Il était clair pour le jeune expert que Meyers cherchait à le provoquer.

Meyers : C’est dingue ! Ils ont même trouvé le moyen de s’infiltrer jusque dans les labos de la scientifique !

La réaction de Danny fut immédiate. Il se leva soudain et se retourna pour faire face aux trois hommes puis s’avança vers eux.

Danny, en colère : T’as un problème avec moi Meyers ? Tu veux qu’on en discute ?
Meyers, souriant : Tiens donc ! Tu te sens cocerné par mes propos Messer ? C’est étrange ça, vous trouvez pas les gars ?
Danny, le fixant dans les yeux : Je ne vois pas d’autres agents de la scientifique ici. Alors oui, je me sens concerné ! Vas-y ! Balance donc ce que t’as à me dire ! Ou alors…. t’es peut-être trop lâche pour le faire en face ?
Meyers, en colère aussi : Et bien puisque t’insiste, je vais te dire ce que beaucoup pense ici. T’es bien trop souvent impliqué dans de sales histoires de gangs mafieux Messer et tout le monde connaît les liens de ta famille avec eux !
Danny : Moi, je n’ai jamais traîné avec ces types !
Meyers : Ah oui ? Tu me fais bien rire ! Il y a un mois, t’as quand même bien réussi à remonter jusqu’au Romany’s club sans l’aide de personne ! A moins que ….en fait, tu savais déjà où chercher !
Danny, fronçant les sourcils : Qu’est-ce que t’insinues là ?
Meyers : Je crois que t’as bien compris ! Tu devais forcément être au courant de ce qui allait se passer !
Danny : Attends, je te suis pas. (Riant sarcastiquement) T’es en train de sous entendre que je suis de mèche avec eux et que mon enlèvement était bidon ? C’est ça ?
Meyers : Bravo, tu piges vite !
Danny : C’est complètement absurde ! Tu sais que j’ai failli crever dans cette histoire ! Ça aussi je l’aurais prémédité ?
Meyers : Ils auront voulu éloigner les soupçons !
Danny : Tu ferais mieux de la fermer au lieu de dire n’importe quoi !
Meyers : Et puis, s’il n’y avait que ça ! Mais non, il y a eu ce meurtre aussi !
Danny, serrant les dents : J’ai été complètement blanchi !
Meyers : Oui, et comme par hasard justement, tu t’en sors encore ! Heureusement que Taylor est là ! Il a quand même réussi miraculeusement par deux fois à sauver tes petites miches de la taule ! Au fait, comment il a fait dis-moi, alors que tout t’incriminait !
Danny : Parce que t’insinue en plus que le lieutenant Taylor aurait falsifié des preuves pour me disculper ? (s’avançant plus près de Myers et haussant le ton, la rage dans les yeux) ça, tu vois, je t’interdis même de le penser ! Mais t’as quoi dans la tête Meyers pour débiter des conneries pareilles ?
Meyers, haussant le ton également : Je suis loin d’être le seul à le penser !
Danny : La connerie même collective reste de la connerie. Dis moi, tu dois avoir un sacré dysfonctionnement synaptique, pour que tes neurones soient si mal connectés entre eux ! Excuse, j’oublie à qui je parle ! C’est vrai que ce ne sont pas des mots que tu peux comprendre ! En fait, tu vois, ce que j’essaie de te dire Meyers, c’est que t’es qu’un pauvre crétin qui ferait mieux d’aller agiter les bras au milieu d'un carrefour ! T'auras pas trop besoin de réfléchir là ! Abruti !

C’est à ce moment que Don fit son apparition dans la pièce, y entrant précipitamment. En effet, il avait reconnu la voix de Danny alors qu’il longeait le couloir. Quasiment tout le monde dans la salle avait les yeux braqués sur les deux policiers. Don s’aperçut vite que la situation était très tendue entre Danny et Meyers et que les deux hommes étaient prêts à en venir aux mains. Il se décida alors d’intervenir avant que la situation ne dégénère totalement.

Meyers, fulminant : Retire ça tout de suite Messer ou alors…
Danny : Ou quoi ? Tu veux peut-être qu’on aille régler ça dehors ?

Don s’interposa entre les deux hommes pour les éloigner l’un de l’autre.

Don , autoritairement : ça suffit maintenant tous les deux !
Meyers : Flack mais comment tu peux être ami avec ce type ! Ouvre les yeux putain ! C'est évident qu'il est pas net ! Il a rien à foutre chez nous ! Il salit notre réputation !

Danny s’avança alors vers Meyers, le visage toujours empli de colère mais il fut stoppé dans sa progression par Don.

Danny : Va te faire foutre Meyers !

Don , haussant le ton : Danny, calme toi ! (se retournant pour faire face à Meyers) Meyers ! Je crois que t’as un rapport à taper ! Alors tu ferais mieux de t’y mettre ! Et tous les autres, au boulot ! Il n'y a plus rien à voir !

Meyers obéit donc aux ordres de Don et s’installa à son bureau. Tout le monde s’affairait à nouveau au travail quand le capitaine de la brigade, Gerrard, sortit de son bureau en furie.

Gerrard, criant : Mais qu’est-ce qui se passe ici ?
Don : C’est rien capitaine. Un léger différend. C’est déjà réglé !
Gerrard : J’espère bien ! (S’apercevant de la présence de Danny et s’avançant vers les hommes). Ah oui je vois. Et on peut savoir ce que vous foutez ici Messer ? Vous n’êtes pas censé être chez vous ? Il me semble que le lieutenant Taylor vous a donné quelques jours non ?
Don : Oui, d’ailleurs, on allait justement partir. C’est ma pause déjeuner. Je lui avais dit de passer.
Gerrard (à Don) : C’est ça ! Qu’il sorte tout de suite de ma brigade !
Danny, sur un ton peu sympathique : Vous inquiétez pas, je sors !
Don , le tirant par le bras : Allez, viens Danny, on y va.

Don et Danny se dirigèrent alors vers la sortie de la salle puis de la brigade. Aussitôt dehors, Don fut bien évidemment avide d’explications. Ils s’arrêtèrent sur le trottoir.

Don , haussant le ton : Tu m’expliques maintenant ? Qu’est-ce que t’es venu faire ? Gerrard n’a pas tord, t’es censé être chez toi ou du moins ailleurs qu’ici !
Danny, d’un air désolé : Je sais.
Don : Danny, mais qu’est-ce qui t’as pris de foutre un bordel pareil !
Danny , haussant le ton : Meyers m’a cherché et il m’a trouvé ! C’est pas plus compliqué que ça !
Don : Je sais comment est Meyers. T’aurais du le laisser dire !
Danny : Mais Don ce fumier remettait en cause le travail de Mac ! S’il commence à colporter de tel ragot c’est tout le labo et notre boulot qui risquent d’être discrédité !
Don : Je comprends mais fais gaffe Danny. A avoir ce genre d’emportement, tu vas encore t'attirer des ennuis !
Danny , se calmant : Je sais. (il soupira) Je suis désolé. J’aurais pas du réagir comme ça.
Don , se calmant également : Bon, alors, maintenant, tu me dis ce que tu étais venu chercher.
Danny : Si je te dis que je suis venu effectivement simplement pour te voir. Ça te va ?
Don, le regardant fixement, bras croisés : Non. Trouve autre chose…. ou alors dis moi la vérité, ce sera plus simple !
Danny, soupira : D’accord. En fait je suis venu pour identifier le propriétaire d’une bagnole.
Don : Pourquoi ?
Danny : Parce que …(hésitant encore à le lui dire) en sortant de chez Lindsay ce matin, cette même bagnole a failli me faucher.
Don : Quoi ? Et pourquoi tu ne m’as pas appelé tout de suite, tu sais très bien que j’aurais fait la recherche pour toi.
Danny : Oui, je sais.
Don : Alors pourquoi ? Tu ne voulais pas que je sois au courant c’est ça ? Qu’est-ce qui s’est passé exactement ? Qu’est-ce que tu me caches ?
Danny : C’est rien. C’est très probablement rien du tout.
Don : Non, parce que si c'était le cas, tu n'aurais pas hésité à m'en parler tout de suite. Alors ?
Danny : Un témoin de la scène dit avoir vu la voiture me foncer délibérément dessus et m’avoir évité au dernier moment.
Don : Quoi ?
Danny : Je te l’ai dit, c’est ridicule. Ce gamin n’a pas du bien voir ce qui s’est passé, c’est tout. J’ai été victime d’un banal incident de la route.
Don, le regard inquiet : Pourquoi j’ai l’impression que t’essaie toi-même de t’en convaincre ? Et pour la voiture, ça a donné quoi ?
Danny : Rien. Voiture volée, il y a deux jours.
Don : Tu me donneras le numéro de la plaque. J’irais quand même rendre une petite visite au propriétaire et puis on va la rechercher activement cette voiture. Ok ?
Danny : Ok.
Don : Bon, puisque c’est effectivement ma pause déjeuner, on va manger un morceau ?
Danny : Oui. Je crève de faim moi aussi. Je te laisse le choix du Snack !

Les deux jeunes hommes reprirent leur marche à la recherche d’un endroit sympathique pour s’y rassasier.


Dernière édition par le Dim 25 Fév - 1:29, édité 1 fois
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptySam 24 Fév - 23:44

Citation :
Oh mais qu'est-ce qui te fais penser que je ferai encore du mal à mon pauvre Danny ???? Twisted Evil Twisted Evil

pleurs Sad triste Mdr

Excellent love chapitre Trop fort Don vient au secours de Danny thumright Que de tension c'est genial ca bravo clap continue comme ca je suis toujours sous le charme c'est un vrai regal bravo bong

Mais qui est ce dans la voiture confused ???

*Nina* victoire
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptySam 24 Fév - 23:46

victoire victoire Very Happy Very Happy
j'adore tout
comme la réaction de Danny c'est génial
je suis accro

victoire victoire 10/10 10/10
c'est pour quand la suite vite j'espère
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyDim 25 Fév - 20:59

Merci les filles !!!!!

************************************************************

Les deux amis choisirent un petit snack sympa pour y déjeuner. Ils s’installèrent à une table, enlevèrent chacun leur veste et prirent commande. Quelques minutes plus tard, la serveuse leur apporta leurs plats : au menu « cheese burger ». Ils se délectèrent tous les deux de ce plat typiquement américain, et, pendant le repas, Danny voulut savoir où en était l’avancée de l’enquête concernant les deux hommes qui avaient voulu le piéger. Don ne put que lui répondre qu’ils en étaient toujours au même point n’ayant pour l’instant aucune piste leur permettant de remonter jusqu’à eux. Le jeune expert soupira et fixa le vide. Il avait été innocenté mais le fait que ces deux hommes, qui avaient osé pénétrer dans son appartement, se baladaient toujours dans la nature, ne lui plaisait guère. Après un bref silence, Don aborda un sujet on ne peut plus délicat et douloureux, mais il le devait. Il savait bien que Danny ne le ferait pas de lui-même et que, par conséquent, s’il voulait savoir comment il allait depuis leur dernière conversation de la veille, il devrait le lui soutirer, quitte à, peut-être, faire remonter à la surface de pénibles moments. Don ne voulait surtout pas que Danny s'enferme seul avec sa peine.

Don : Alors dis-moi au fait, hier, …tu es allé voir Emily Suez ?

Danny releva soudain les yeux vers Don. Il s’attendait bien évidemment à ce qu’il lui pose cette question et celle-ci eut l’effet qu’il redoutait. L’évocation de ce moment passé chez Emily Suez fit immédiatement ressurgir une lueur de tristesse dans son regard. Il s’était peut-être libéré quelque peu du poids qu’il avait sur le cœur, mais la douleur n’en était pas moins présente pour autant. Don se demanda un instant si Danny allait réellement répondre à sa question, il craignait qu’il refuse à nouveau de se confier. Mais ses doutes et ses craintes s’envolèrent aussitôt que le jeune expert se mit à parler.

Danny, tristement : Oui, …j’y suis allé.
Don : Et alors ? Ça s’est bien passé ? … Ça t’as … aidé ?
Danny, soupirant à nouveau : Disons que… (S’humidifiant les lèvres) disons que tu avais raison. Je crois que j’en avais effectivement besoin… (Souriant) Emily est une fille vraiment très sympa.
Don, léger sourire aux lèvres : Oui, c’est ce qu’il m’avait semblé aussi.
Danny : On a beaucoup parlé….de Cécilia. En fait, j’ai pas vu le temps passé, je suis resté chez elle un peu plus de deux heures. On avait tellement de choses à se raconter, et ça nous a semblé si naturel…alors qu’en fait, on ne se connaissait même pas.
Don : Mais vous avez aimé la même personne. Ça compte ça, tu crois pas ?
Danny : Je crois oui. C’est drôle, je me suis souvenu d’un tas d’anecdotes auxquelles je n’avais plus pensé depuis longtemps. Un tas de souvenirs a rejailli sans que je m’y attende vraiment. (De plus en plus ému) Et c’est ça qui fait mal finalement, ce sont tous ces bons moments que j’ai pu vivre avec elle et qui font à jamais parti du passé maintenant parce qu’il n’y en aura plus. (Danny baissa la tête)
Don, le regard compatissant : Mais c’est bien aussi de se souvenir des bons moments Danny. Ça te fait mal aujourd’hui parce que sa mort est récente, mais, avec le temps, tu verras que tu seras heureux de ne pas les avoir oubliés.
Danny, relevant la tête : Probablement. …Tu sais, ce qui est terrible dans cette histoire, c’est qu’en fait, ni elle, ni moi, n’avions voulu ces cinq années de séparation et de silence. Tout a été contre nous. Je lui avais écrit. Tu vas me dire que j’aurais pu l’appeler mais ….quand je me suis décidé à reprendre contact avec elle à l’époque, je n’ai pas eu le courage de lui parler. Alors, comme elle ne répondait pas à mes lettres, j’ai laissé tomber…. Et je n’aurais pas dû. J’ai cru qu’elle ne voulait plus me voir … alors qu’en fait, elle n’a tout simplement jamais reçu mes lettres … (de la rancœur dans la voix) à cause de son putain de frère ! Celui-là, je peux te dire,… j’espère qu’il croupit en enfer !
Don : Tu vois, c’était pas ta faute.
Danny : J’aurais dû plus insister quand même, essayer d’aller la voir ! Je ne l’ai pas fait Don !
Don : Danny, tu pourrais imaginer mille et un scenarii que ça ne servirait à rien. Laisse ce qui appartient au passé derrière toi. Tu ne peux plus rien changer de toute façon. Et quand bien même, qui te dis que la situation ne serait pas identique aujourd’hui ?
Danny, se passant les mains sur le visage et soupirant : Je sais, mais je peux pas m’empêcher de penser que si j’avais été à ses côtés, elle serait peut-être encore en vie.
Don, compatissant : Mais ça tu sauras jamais, alors laisse tomber ! Tu te fais du mal pour rien.
Danny, les yeux brillants : je l’aimais tu sais ! Je l’ai vraiment beaucoup aimé. Elle était ma meilleure amie, ma confidente, ma sœur de cœur. On était très lié depuis l’âge de nos 10 ans et pendant un long moment on a été inséparable. Si je ne t’ai jamais parlé d’elle,... ce n’est pas que je ne voulais pas mais … que je ne pouvais pas. C’était trop dur d’évoquer tout ce qui s’était passé, de penser à nouveau à elle. Je préférais oublier.
Don : T’inquiète, je comprends.
Danny : Hier, je suis allé au cimetière aussi, pour lui faire mes adieux. … Et je n’y retournerai plus.
Don : Même si ça a dû être pénible, tu as bien fait d’y aller. Il fallait le faire. Tu sais, accepter la mort de quelqu’un qu’on a aimé, c’est le premier pas qui permet aux blessures de cicatriser. Tu dois penser à ton avenir maintenant, plus au passé.
Danny : Oui, tu as « encore » raison.
Don, souriant : Oui, c’est évident, j’ai « toujours » raison tu veux dire. Et justement, en parlant d’avenir, ça a plutôt l’air sérieux avec Lindsay !

Les lèvres de Danny se fendillèrent instantanément d’un délicieux sourire et il se mordilla la lèvre inférieure. A la simple évocation du prénom de celle qu’il aime, envolés les pensées négatives et les souvenirs douloureux, car un doux sentiment amoureux vint soudain lui apaiser et emplir l’esprit et le cœur.

Danny, souriant : Oui, ça l’est. C’est si évident que ça ?
Don : Disons que les regards que tu lui lances sont sans équivoque. Depuis que je te connais, je ne t’ai jamais vu poser les yeux de cette façon sur une femme.
Danny : C’est vrai. Je sais pas vraiment comment l’expliquer mais je peux te dire que … j’ai jamais ressenti ça pour personne avant. Enfin, je veux dire ….quelque chose d’aussi fort. Je pensais même pas que c’était possible et que ça m’arriverait un jour. C’est dingue, parce qu’en fait, ça fait à peine trois jours qu’on est ensemble et j’ai l’impression que je peux déjà plus me passer d’elle. C’est quasi incompréhensible et, pour tout t’avouer, ça me fait même un peu flipper.
Don, souriant : Danny, je sais que t’es un scientifique mais faut pas toujours vouloir chercher à tout expliquer et à tout comprendre. Ce que tu ressens c’est vieux comme le monde. T’es amoureux mec ! Tu l’aimes ! Pourquoi veux-tu avoir peur de l’amour ? Y a que du bon à prendre, alors prends-le comme il vient et vis-le à fond.
Danny : Oui, mais je sens que si je devais la perdre, …
Don : Arrête tu veux ! Pourquoi tu la perdrais ? Elle t’aime elle aussi, ça crève les yeux ! Tu sais, c’est normal d’avoir peur pour l’autre ou pour l’avenir de votre relation mais faut pas que ça te bouffe ! …Et là, j’ai encore raison pas vrai ?
Danny, souriant largement : Oui, d'ailleurs faut que je veille à ce que ça ne devienne pas une habitude !
Don, souriant : Alors, vous avez des projets pour ce soir ?
Danny , souriant : Oh que oui !
Don : Vu ta tête, une belle soirée en perspective en tout cas ! On peut savoir ce que vous avez prévu ?
Danny : Elle vient chez moi et je lui ai promis que c’est moi qui cuisinerais.
Don : Oula ! Et elle n’a pas pris ses jambes à son cou après ça ? Pas de doute c’est qu’elle t’aime vraiment ! Non, parce que tu lui as quand même déjà fait manger des plats où la nourriture frétillait dans l’assiette !

A l’évocation de ce moment mémorable, Danny, amusé, sourit de bon coeur. Il avait, en effet, à la fin d’une enquête sur un restaurant un peu particulier, rapporté au labo quelques échantillons des plats qui y étaient servis. En toute générosité et humour, il avait voulu en faire profiter ses collègues ! Au menu : brochette de tarentules, petits vers marinés, beignet de criquets, feuilleté de mille pattes, fourmis braisées et têtes de scarabées ! Et, bizarrement, au vu de ces petites bêtes qui frétillaient dans les plats, tous avaient gentiment refusé la petite dégustation. Enfin ….tous, non, pas tous. Car c’était bien sûr sans compter sur la petite du Montana qui, elle, se laissa volontiers tenter par l’expérience, surprenant agréablement une nouvelle fois Danny qui avait parié avec Mac qu’elle n’oserait pas y goûter. Lindsay et le jeune expert s’étaient alors attablés dans la salle de repos pour y déguster, dans une excellente bonne humeur, les mets spéciaux du restaurant tandis que Mac avait invité le reste de l’équipe à se régaler d’une pizza avec l’argent du pari.

Danny : ça c’était exceptionnel ! Une occasion à ne pas manquer ! Et puis, qu’est-ce que tu racontes, je cuisine très bien ! Enfin…certains plats quoi !
Don : Oui, les recettes de ta mère !
Danny : Et alors ? Ma mère a de très bonnes recettes !
Don : Je n’en doute pas mais je préfère quand même quand c’est elle qui les prépare !
Danny : T’es un enfoiré ! Tu m’as jamais dit que c’était dégueu !
Don : Bon, on va dire que ça se laisse manger alors. Tu comptes lui préparer quoi ? Des pâtes ? Une pizza ?
Danny : Ah tu te fous de moi et bien, puisque c'est comme ça, je te dirais rien !
Don : C’est pas grave, je lui demanderai demain ! Et puis pense à faire le ménage aussi parce que, à entendre parler Lindsay hier, y a pas mal de boulot à faire de ce côté là chez toi !
Danny, légèrement vexé : Bon, si on arrêtait de parler de moi ! D’après ce que j’ai cru comprendre, t’es plus avec ….comment déjà ? Stacy ? C’est ça ?
Don, portant la main au front : Oh non pitié, ne me parle plus d’elle !
Danny : ça s’est si mal terminé ?
Don : Mal terminé … non. On a décidé d’un commun accord qu’il valait mieux qu’on en reste là, ... définitivement !
Danny, souriant : Je vois. Alors dis-moi, qu’est-ce qu’elle a encore fait de bizarre ?
Don : Tu veux parler de la fois où elle m’a dit que je devrais l’accompagner à une de ses séances de Yoga pour purifier mon esprit ou alors de la fois où elle a changé de place tous les meubles de mon appart pour harmoniser les énergies positives ?
Danny, éclatant de rire : C’est pas vrai ? Elle a fait ça ? J’aurais bien voulu voir ta tête !
Don : Oui, j’ai complètement halluciné tu veux dire ! Il est hors de question que je laisse à nouveau une fille seule chez moi !
Danny : Je t’avais pourtant dit qu’elle était grave. Je le sens tout de suite ce genre de trucs !
Don : Mais je t’assure qu’elle était tout à fait normale et très attachante au début ! Et puis, je voulais juste passer quelques bons moments. C’est elle qui s’est incrustée !
Danny, se moquant : Oui, bien sûr. J’en doute pas.
Don : Vas y, moque-toi ! C’est facile de dire ça quand on a trouvé chaussure à son pied !
Danny, essayant de s’empêcher de rire : Désolé. Non, je te promets que je ne me moque pas !

Ils se mirent soudain à éclater de rire tous les deux.

Don, riant : T’as raison, elle était grave ! Pauvre de moi, je les attire ! (redevenant u peu plus sérieux) Bon, c’est pas tout ça, mais je dois retourner bosser, sinon, je vais me faire allumer par Gerrard.
Danny : Ok.
Don, sortant son calepin : Tu me files le numéro de la voiture de ce matin ?

Danny acquiesça et lui dicta les numéros de la plaque d’immatriculation de la Jaguar qui avait bien failli le tuer dans la matinée.
Ils se levèrent ensuite, enfilèrent leur veste, payèrent leurs repas et se dirigèrent vers la sortie.

Don : J’essaierais de m’en occuper dans la journée.
Danny : Tu me tiens au courant si tu as du neuf ?
Don : Oui, bien sûr, si je découvre quelque chose, je t’appelle tout de suite, mais, en attendant, sois prudent d’accord ?
Danny : Oui. T’inquiète, je vais surveiller un peu mieux mes arrières. Merci Don.
Don, souriant, lui assénant une petite tape sur l'épaule : Allez file maintenant, je crois que t’as une super soirée à préparer là, non ?
Danny, souriant : Ouais, en effet. Bonne aprèm. A demain !
Don : A demain ! Et bonne soirée !

Ils se sourirent et chacun partit de son côté dans des directions opposées. Aussitôt le dos tourné à Danny, le visage de Don s’assombrit. Ce qui était arrivé à son ami dans la matinée l’inquiétait mais il espérait néanmoins que tout ne soit que coïncidence fortuite. Quant à Danny, son après midi promettait d’être chargée. La première chose qu’il se décida à faire fut d’aller rendre visite à Sheldon et son frère qui étaient, par chance, soignés dans le même hôpital. Mais auparavant, il ne put s’empêcher de faire un petit détour fort agréable…
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyDim 25 Fév - 21:37

J'ai parcouru ton chapitre comme çà entre deux ecrit Mdr! Et çà me donne envie de lire ta fic en entier! Laughing Les réparties entre Don et Danny sont vraiment bien victoire
Je pense que tu as gagnée une nouvelle lectrice dès que j'aurais lu le début je me tiendrais à jour promis! thumright
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyDim 25 Fév - 22:47

comme d'hab j'adore bong 10/10 10/10 Very Happy
vivementla soirée D/L victoire victoire
entout continue j'adore victoire victoire
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyLun 26 Fév - 16:09

bong super clap
j'adore c'est genial thumright pompom
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyMar 27 Fév - 5:45

Merci Liamangel !!!! ça me fait plaisir d'avoir une lectrice de plus. Heureuse que ce passage t'es plu.Very Happy Very Happy
Merci Tracy et NiNa !!! Very Happy Very Happy

************************************************************

Les portes de l’ascenseur s’ouvrirent au trente-huitième étage, laissant place à l’habituelle agitation qui régnait dans les couloirs du laboratoire. Les scientifiques, tels des fourmis, se déplaçaient en une succession d’allées et venues bien organisées. Danny s’avança légèrement hors de l’ascenseur, regardant dans un premier temps tout autour de lui, un peu anxieux à l’idée de revenir en ces lieux qu’il avait quitté en bien fâcheuse posture. Il hésita un instant, souffla, puis s’aventura au milieu de ce ballet ordonné de blouses blanches qu’il connaissait bien. A sa grande surprise, beaucoup de regards forts sympathiques et de sourires de bienvenue se posèrent sur lui. Ses collègues scientifiques le connaissaient et n’avaient manifestement pas voulu croire aux accusations proférées à son encontre. Danny, soulagé par ces réactions à son égard, soupira en souriant. Il porta ensuite immédiatement son attention vers le bureau de Mac. Celui-ci était vide. Mais il eut à peine le temps de se demander où pouvait être son supérieur qu’il entendit quelqu’un l’interpeller avec enthousiasme. Il n’eut aucun mal à identifier la voix de la personne qui se dirigeait vers lui. Il tourna la tête vers elle et eut confirmation de ce qu’il pensait : ce cher Adam !

Adam, ouvrant ses bras et souriant : Salut Danny ! Bienvenue à nouveau dans la jungle et les affres de la science !
Danny, avec un large sourire : Merci Adam ! Heureux de te voir aussi mais pour la jungle et les affres je vais attendre.
Adam : Je savais bien qu’on te reverrait très vite par ici !
Danny : Tu ne croyais quand même pas pouvoir te débarrasser de moi comme ça ?
Adam, lui faisant une tape sur l’épaule : Non, non, je ne l’ai jamais cru, rassure toi ! Comment tu vas ?
Danny : ça va merci …. dis moi, alors, quoi de neuf sur le front ?
Adam : Si tu veux parler du meurtrier de Rodriguez, tout ce que je peux te dire c’est que Mac est activement sur le coup et qu’il est sorti sur le terrain pour ça d’ailleurs.
Danny, très intrigué : Ah oui ? Il est sur une piste ?
Adam : J’en sais rien mais je pense qu’il essaie de rassembler un maximum d’infos…. Tu étais venu pour le voir ?
Danny : Non, je crois d'ailleurs qu’il n’apprécierait pas trop de me voir traîner par ici en fait.
Adam : Oui, c’est vrai ça (croisant les bras et fronçant les sourcils) T’es pas sensé être en repos ?
Danny : Si si, en effet. Je ne reprends pas du service aujourd’hui t’inquiète.
Adam : Qu’est-ce que tu fais ici alors ? On te manque tant que ça ?
Danny : Euh…non, pas vraiment. En fait, je suis venu voir si on peut me filer un véhicule de remplacement en attendant que le mien soit à nouveau en état de marche.
Adam : Ah c'est pour ça, je suis déçu. Moi qui pensais que tu venais pour me voir. Mais dis moi, le garage ne se trouve pas au 38ème étage que je sache ?
Danny, souriant en se moquant : Adam, tu es tout à fait perspicace ! Que ferait la science sans toi ?
Adam, souriant : La science serait bien mal en point sans mes lumières, je te l’accorde. Mais ça ne répond pas à ma question, qu’est-ce que tu es venu faire au 38ème étage si ce n’est pas pour voir Mac ?
Danny, voyant Lindsay apparaître au bout du couloir : La réponse se trouve juste derrière toi.
Adam, se retournant, apercevant Lindsay et un autre de leur collègue : Comment ? T’es venu voir John ?
Danny, regardant Adam de coin, riant : Mais qu’est-ce que vous avez tous aujourd’hui à vouloir vous foutre de moi ?
Adam : Oh ! Désolé, tu n’es pas là pour John ! Alors la rumeur est fondée ? Toi et Lindsay ?
Danny, souriant : La rumeur est peut-être bien fondée en effet.
Adam : Mince alors, ça veut dire que je n’ai plus aucune chance ?
Danny : Non, aucune. (Mettant son bras autour des épaules d’Adam) Tu vois, si elle t’a fait un semblant de gringue, c’était uniquement pour que tu lui dises le prénom de la copine de Hawkes.
Adam : Ah, alors elle te l’a dit ?
Danny, souriant : oui, elle me dit tout.
Adam : De toute façon, j’en étais sûr. Elle est maligne, elle a joué avec ma corde sensible.
Danny : Et tu t’es laissé avoir ! Il faut te méfier plus que ça des femmes mon cher Adam.
Adam, souriant : oui, je tâcherais de m’en souvenir, merci Danny. Bon et bien je vous laisse. J’ai encore pas mal d’analyses qui m’attendent. Soyez sages ! Profite bien de tes quelques jours !
Danny : Oui, pas de soucis pour ça ! A plus Adam ! Bon courage.

Adam s’en retourna donc dans une des salles du labo, croisant Lindsay au passage. Celle-ci, des documents en main, avait remarqué du bout du couloir la présence de Danny et vint jusqu’à lui en souriant.

Lindsay, souriant : Mais qu’est-ce que tu fais ici ?

Danny lui prit la main pour l’entraîner légèrement sur le côté du couloir, afin d’être plus à l’abri des regards indiscrets.

Danny, souriant, passant sa main dans les cheveux de Lindsay : Je viens te remercier pour le petit déj et pour … mon tiroir !
Lindsay, souriant : J’étais sûre que ça te plairait mais, ça ne pouvait pas attendre ce soir ?
Danny, la dévorant du regard : Non, …ça ne pouvait pas attendre. J’avais envie de te voir. T’as pas deux minutes là ? Je t’offre un café !
Lindsay, souriant, déçue : Je suis désolée Danny mais je ne vais pas pouvoir. Stella va arriver d’une minute à l’autre. On doit aller faire une perquiz.
Danny : Ok. Je comprends, c’est pas grave. Vous êtes sur quoi ?
Lindsay : Un jeune qui a été retrouvé mort dans son lycée, mais apparemment, il s’agirait d’un suicide. On doit aller chez lui pour inspecter sa chambre.
Danny, sérieux : Suicide. Pas facile pour les parents.
Lindsay : Non, c’est vrai.
Danny : Sinon, pour ce soir, ça tient toujours ?
Lindsay : Plus que jamais oui ! Mais au fait, tu nous as prévu quel genre de cuisine ?
Danny : Italienne bien évidemment !
Lindsay : Et quel menu exactement ?
Danny : Tu ne me fais pas confiance ?
Lindsay, souriante : Mais si, bien sûr que si ! Disons juste que ... je suis curieuse.
Danny : Montana, on ne t’a jamais dit que la curiosité était un vilain défaut !
Lindsay : Si, mais que veux-tu, déformation professionnelle ! Dis-moi au moins quel sera le dessert ? ... Allez, s’il te plait ...
Danny, haussant les sourcils : Un dessert ? Comment ça un dessert ? Tu veux dire que je ne te suffis pas comme dessert ?

Danny sourit, fier de son effet, ne s’attendant pas à la réponse de sa Montana.

Lindsay, regard et petit sourire coquins : Tu seras nappé de chocolat au moins ? J'adore le chocolat.
Danny, surpris, éclata de rire : Euh… oui, …c’est une idée …euh …plutôt alléchante ….. mais….j’aimerais autant qu’on garde ça pour la prochaine fois chez toi. Tu comprends, j’ai déjà bousillé ma bagnole, ma veste, vous avez bousillé ma serrure, alors je ne vais pas en plus bousiller mes draps !
Lindsay, s’approchant de lui pour lui murmurer à l’oreille : On n’est pas vraiment obligé de faire ça sur le lit et puis si t’es mon dessert, je serai le tien.
Danny, souffla puis souriant : Oula, Linds, arrête de me mettre des idées pareilles dans la tête ou je ne vais plus pouvoir me tenir là !
Lindsay, lui tapotant la joue en souriant : Mais si, tu attendras ce soir…. Comme moi pour le menu !
Danny, souriant en s’humectant les lèvres : ah oui, bien joué. (Et riant de plus belle) Et maintenant, j’ai plus qu’à ajouter à ma liste de course, du nappage chocolat.

Lindsay et Danny étaient en train de rire quand Stella arriva près d’eux sans qu’ils s’en aperçoivent

Stella : Salut Danny. ça semble appétissant ce dont vous parlez !

Danny et Lindsay s’arrêtèrent soudain de rire, tous les deux surpris et froncèrent les sourcils, priant intérieurement que Stella n’ait pas entendu le début de leur conversation.

Danny : Salut Stella. … on parlait de… dessert.
Lindsay , gênée : Oui,... j’essaie de savoir ce qu’il va me préparer ce soir !
Stella, enthousiaste : Un dessert au chocolat ! Très bonne idée Danny ! Moi aussi, le chocolat est mon pêcher mignon ! Vous savez que c'est un aphrodisiaque ?
Danny, amusé et regardant Lindsay qui souriait, un peu gênée : Oui, ... on sait.
Stella : Bon, c’est pas tout ça mais, désolée, je dois t’enlever Linds, il faut qu’on y aille !
Danny : Oui, bien sûr.

Stella les quitta alors aussi précipitamment qu’elle les avait abordés. Danny et Lindsay se regardèrent et éclatèrent de rire.

Lindsay : Tu crois qu’elle a entendu ?
Danny : J’en sais rien. Mais bon, c’est Stella, elle saura être discrète. (La regardant intensément) Tu sais que t’es cruelle ! Je ne vais jamais pouvoir tenir jusque ce soir ! (s’approchant d’elle et posant sa main sur sa joue et soupirant) Je ne vais pas arrêter d’y penser.

Il déposa alors sur les lèvres de Lindsay un baiser. Pris dans l’excitation du moment, Danny se saisit de son autre joue et se mit à l’embrasser passionnément, mêlant sa langue à la sienne, sans se soucier de l’endroit dans lequel ils se trouvaient. Lindsay dut alors se résoudre, bien à contre cœur, à réfréner ses ardeurs. Elle s’éloigna de ses lèvres en soupirant et en fermant les yeux pour tenter, elle aussi, de reprendre ses esprits. Elle posa sa main sur la poitrine de Danny.

Lindsay, le regardant : Danny, calme toi. On est au labo là.
Danny, reprenant son souffle et souriant : Je sais mais c’est de ta faute. Fallait pas me mettre des idées pareilles en tête.
Lindsay, souriant : Rassure-toi, je risque d’y penser aussi. Bon, je dois vraiment y aller. Stella ne va pas être ravie que je la fasse attendre.
Danny, la fixant dans les yeux : Vivement ce soir ! Tu finis à quelle heure ?
Lindsay : 17 h 00.
Danny : On dit 20 h chez moi parce que là, je dois passer voir Sheld et Louie.
Lindsay : Ok. Va pour 20 h ! (petit sourire aux lèvres) T’oublie pas le nappage chocolat hein !
Danny, affichant un large sourire : T’inquiète, j’oublierai pas !
Lindsay : A ce soir.

Ils se sourirent puis Lindsay s’éloigna de Danny, non sans lui avoir caressé la joue auparavant. Tout en se dirigeant vers l’ascenseur, elle se mordilla la lèvre inférieure en pensant à la soirée qui l’attendait, avec ou sans chocolat, peu importe. Elle aussi avait vraiment trop hâte d’être chez Danny. Dieu que l’après midi allait être longue mais il fallait qu’elle se re-concentre sur son travail. Elle ne pouvait pas se permettre de commettre la moindre erreur. Danny, quant à lui se dirigea vers la salle de repos pour y prendre un soda. Il avait manifestement besoin de se rafraîchir les idées.
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyVen 2 Mar - 12:47

Il revenait d’une pénible et énième séance de rééducation assis dans son fauteuil roulant. Quand l’infirmier qui l’avait raccompagné jusque sa chambre voulut l’aider à se réinstaller dans son lit, Louie refusa catégoriquement, lui faisant clairement comprendre en parole et en geste qu’il saurait très bien s’en sortir seul cette fois-ci. L’infirmier le laissa donc faire non sans garder un œil attentif sur son patient. Louie déglutit, se concentra fermement en fixant le vide et tenta avec persévérance et courage de s’appuyer sur les rebords de son fauteuil à la seule force de ses bras tremblants afin de pouvoir s’agripper au lit pour y faire basculer son corps. La douleur était intense et se lisait clairement sur son visage mais cela ne suffisait pas à anéantir la hargne qu’il avait dans le cœur pour réussir ce nouvel exploit, franchir cette nouvelle étape. Voilà bientôt un mois que Louie avait ouvert les yeux dans cet hôpital, un mois qu’il était sorti de ce si long et profond sommeil, et, à la surprise des médecins, ses progrès avaient été fulgurants. Bien sûr il était encore bien loin de pouvoir retrouver une autonomie complète et des soins devraient encore très longtemps lui être prodigués mais il avait cette volonté qu’ont ceux qui ont envie de se battre ! C’est cette force qui l’avait fait reprendre son souffle sur les lieux du drame, cette même volonté qui l’avait maintenue en vie durant ces longs mois de coma et qui finalement l’avait ramené petit à petit vers les vivants. Depuis, un autre combat avait commencé, un combat tout aussi difficile mais qu’il s’était juré de gagner lui aussi, celui de retrouver toutes ses capacités physiques. C’est à ce moment là qu’un homme entra dans la pièce. Louie leva les yeux vers lui. Celui-ci s’avança un peu plus dans la chambre et posa sur lui un regard grave et plein de compassion. Louie le reconnut. Il ne l’avait vu qu’une seule fois, il y a plusieurs mois, avant son agression, mais il n’avait pas oublié ce visage. Il n’avait pas oublié le visage de celui qui avait tout fait pour sauver son jeune frère. L’infirmier sortit de la pièce.

Louie : Lieutenant Taylor. Que me vaut le plaisir ?
Mac : Bonjour Louie. Comment allez-vous ?
Louie : ça peut aller. Comme vous voyez, ça pourrait être pire ! Mais je suppose que vous n’êtes pas venu jusqu’ici juste pour prendre de mes nouvelles ?
Mac : Non, en effet. Votre frère est passé vous voir ces deux derniers jours ?
Louie, fronçant les sourcils, soudainement inquiet : Non, la dernière fois que je l’ai vu c’était il y a quatre jours. Pourquoi ?
Mac : Il ne vous a donc encore rien dit.
Louie : Me dire quoi ? Qu’est-ce qui se passe ?
Mac : Roberto Rodriguez est mort. Je pense que vous le connaissiez.
Louie, surpris : Roberto ? Ouais. Je l’ai même plutôt bien connu mais ça faisait un bail que je ne l’avais pas vu tout comme Sonny. Comment est-il mort ?
Mac : On l’a tué d’une balle en pleine poitrine à bout portant.
Louie : Et quel rapport avec Danny ? De quoi aurait-il dû me parler ?
Mac : Les Tanglewoods ont voulu le piéger Louie. Ils sont venus jusque chez lui pour cacher l’arme du crime afin de l’accuser du meurtre.
Louie, inquiet : Ils ont fait ça ? Mais vous l’avez sorti de là, n’est-ce pas ?
Mac : Oui, rassurez-vous, nous avons réussi à le mettre hors de cause mais il s’en est vraiment fallu de peu pour qu’il rejoigne Sonny à Sing Sing !

Louie ferma les yeux. A la pensée que son frère aurait pu se retrouver là bas, seul, à la merci de Sonny, des frissons lui parcoururent l’échine !

Louie : Comment vos putains de collègues ont-ils pu le relier à ce meurtre ? Car je suppose que s’ils ont retrouvé l’arme chez lui, c’est qu’ils avaient des éléments leur permettant d’avoir une commission rogatoire je me trompe ? (Mac répondit d’un hochement de tête) je comprends pas, ça faisait un bail aussi que lui et Roberto ne se croisaient plus !
Mac : Jusqu’à récemment. Danny était allé le trouver au Romani’s club cinq jours avant que Roberto ne soit tué. Ils ont eu une violente altercation au sujet de ….
Louie : …. Cécilia ?
Mac : Oui, Cécilia.
Louie : Danny était très attaché à elle.
Mac : C’est ce que j’ai cru comprendre.
Louie : Je me souviens que gosses, ils étaient inséparables, toujours fourrés ensemble. C’est triste. C’était vraiment une chouette fille ….mais…..vous me dites que ce serait un Tanglewood qui aurait tué Roberto ?
Mac : C’est ce que porte à croire les éléments de l’enquête.
Louie : « Ce que porte à croire » ? ça veut dire que vous n’avez pas encore mis la main dessus ?
Mac : Non, c’est exact, d’où ma présence. J’aurais besoin que vous regardiez quelques photos.
Louie : Allez-y ! Montrez-les-moi.

Mac sortit alors les photos du dossier qu’il avait emmené avec lui et les lui tendit.

Mac, montrant la photo de la chevalière : Vous avez déjà vu cette chevalière avant ?
Louie : Non, jamais.
Mac : vous êtes sûr ?
Louie : Oui, sûr et certain.
Mac, montrant des photos faites à partir des bandes vidéos : Et sur celles-ci, vous reconnaissez quelqu’un ? Un détail vous interpelle ?
Louie, observant bien attentivement les photos : Non, je suis désolé mais ils ne me disent rien …. De toute façon on voit que dal sur ces photos !
Mac, déçu : Et vous n’avez pas une idée de qui aurait pu en vouloir à Roberto ? Danny dit qu’il aurait pu peut-être aller reprocher la mort de sa sœur à ses assassins !
Louie : Roberto ? S’opposer à Sonny ? Non ! Jamais. Même pour sa sœur, il l’aurait pas fait, je vous assure. Il s’est toujours servi d’elle et ça avait d'ailleurs le don de foutre Danny en pétard. Roberto était aussi pourri que Sonny peut-être même plus. Ils se sont toujours très bien entendus. Si c’est un membre des Tanglewoods qui l’a tué, c’était sûrement pas commandité par Sonny.
Mac : A moins que Roberto ne soit devenu trop gourmand et ait voulu prendre la place de Sonny à la tête du gang ?
Louie : Peut-être, mais j’y crois pas trop. A mon avis celui qui a buté Roberto a cru qu’en faisant accusé Danny ça allait racheter sa connerie. Et comme en plus, il s’est lamentablement planté, je donne pas chère de sa peau. (Lui rendant les photos) Si j’étais à vot’ place, je chercherais l’assassin plutôt du côté de la morgue !
Mac, fronçant les sourcils : Je vois. Merci pour votre aide.
Louie : Et au fait….comment va t-il ?
Mac : Pardon ?
Louie : Danny. Il me parle pas vraiment de lui quand il vient ici.
Mac : ça ne m’étonne pas trop de sa part. (Mac soupira) Pour Danny, se retrouver en cellule pendant presque vingt quatre heures n’a pas du être facile je pense. Vous savez, étant donné son passé et les affaires auxquelles il a été mêlé, de plus en plus de bruits courent sur son compte parmi ses collègues de la police.
Louie, attristé et énervé : Ce sont tous des cons ! Danny a toujours était droit. Il n’a jamais fait quoique ce soit qui mérite la taule !
Mac : Je sais. Mais on ne peut pas empêcher les rumeurs de circuler malheureusement.
Louie, baissa la tête, se sentant quelque peu responsable, puis la releva : Et au sujet de Cécilia, il vous a dit quelque chose ? Parce que, ….depuis qu’elle est morte, il n’a pas décroché un mot à son sujet !
Mac : Et bien, comme vous l’avez dit, il était très attaché à elle et sa mort l’a profondément affecté. Bien plus que, moi-même, je ne l’avais cru au départ. Danny ne se confiera pas si vous ne faites pas le premier pas. Parlez-lui Louie. Poussez-le à se confier. Je crois qu’il en a besoin.
Louie : C’est dingue… Vous avez l’air de le connaître mieux que moi. (Secouant légèrement la tête) C’est bête quand même toutes ces années qu’on a perdu. J’ai été con. J’ai pas joué correctement mon rôle de frangin.
Mac : Comment pouvez-vous dire ça ? Vous lui avez sauvé la vie par deux fois Louie et ce n’est pas rien. Danny en est conscient.
Louie, surpris : Deux fois ?
Mac : Vous l’avez sauvé non seulement en enregistrant cette bande, mais aussi en le chassant du stade il y a 15 ans. Vous avez joué parfaitement votre rôle de frère. C'est grâce à vous s'il est devenu ce qu'il est aujourd'hui. Et je suis certain que Danny vous en sera éternellement reconnaissant.
Louie : C’est lui seul qui s’est chargé de faire les bons choix. J’y suis pour rien.
Mac : Vous lui avez permis de le faire. Croyez-vous qu’il soit devenu flic si vous n’aviez pas agi comme il le fallait au moment où il le fallait ?
Louie, souriant : Et c’est un bon flic pas vrai ?
Mac, souriant : Oui, excellent. Danny est l’un des meilleurs de mon équipe. Il est parfois un peu impulsif mais rigoureux, déterminé et courageux. (Haussant les sourcils en souriant) ça, je crois que c'est de famille !
Louie, souriant à ces propos : Je suis content qu’il bosse pour vous. Vous m’avez l’air d’un mec réglo et je crois bien qu’il vous admire beaucoup. … Vous l’avez aidé vous aussi et vous lui avez appris énormément. Vous dites qu’il est impulsif mais, il m’a l’air bien plus réfléchi et calme qu’avant !

Mac et Louie sourirent tous les deux puis le visage de Louie redevint progressivement plus grave.

Louie :….Vous … vous pouvez faire quelque chose pour moi ?
Mac, intrigué : Quoi donc ?
Louie : Continuez de veiller sur lui ok ? Je ne vous demande pas de le surveiller, de toute façon il détesterait ça, … mais gardez un oeil sur lui, faites gaffe aussi à ce qu’il ne fasse pas de conneries. Sonny a beau être en prison, …..je crois que vous avez appris à le connaître. Il n’abandonne jamais. Et moi, d’ici ou d’une cellule de 3 m sur 4, je pourrais pas le protéger.
Mac, inquiet : Vous pensez qu’il tentera autre chose ?
Louie : Peut-être, peut-être pas ou alors pas tout de suite, j’en sais rien. Sonny est imprévisible et c’est bien pour ça qu’il est dangereux. Je l’ai trahi et en plus je m’en suis sorti vivant. Perdre est quelque chose qu’il déteste. Il a jamais réussi à encaisser la défaite. J’ai peur qu’il ne cherche à s’en prendre à Danny pour m’atteindre moi, vu que je suis sous surveillance 24 h sur 24. Alors vous veillerez sur lui ?
Mac : Oui. Je vous en fais la promesse Louie.
Louie : Je vous fais confiance parce que Danny vous fait confiance. Faites gaffe vous aussi. Le gang des Tanglewoods aujourd’hui est loin d’être le petit groupe que nous formions il y a 15 ans. Le gang s’est développé et ils ont mis la main sur un large business : des clubs, des bars, des entreprises, et puis, ils font aussi dans le trafic de drogue, la prostitution, et j’en mettrai ma main à couper la vente d’armes également.
Mac : C’est ce qu’il m’a semblé en effet mais nous n’avons pas de preuves nous permettant de mettre fin à tous leurs trafics. Et puis, ne vous inquiétez pas, nous resterons prudents.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyDim 4 Mar - 3:06

bong Toujours aussi genial clap
J'ai love la seconde partie de ton chapitre Louie qui s'inquiete pour son frere c'est thumleft clap
Assez cool l'idee du chocolat mdr victoire
J'ai hate de connaitre la suite thumright

*NiNa*
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyDim 4 Mar - 3:31

merci NiNa !!!

************************************************************

Soudain, quelqu’un toqua à la porte et entra. Danny, qui venait d’aller rendre visite à Sheldon, lança un regard étonné vers Mac.

Danny : Mac ?
Mac : Bonjour Danny.
Danny : Qu’est-ce que vous faites ici ?
Mac : J’avais quelques points à éclaircir avec votre frère.
Danny : Vous êtes à la pêche aux infos si je comprends bien ! (Mac acquiesça)
Louie, sur un ton acerbe : Je peux savoir pourquoi j’étais toujours pas au courant de ce qui t’es arrivé ?
Danny, sur le même ton : Excuse-moi d’avoir eu d’autres trucs à faire, je n’ai pas pu passer avant, et puis je suis là non ? Je ne vais pas non plus te faire un rapport détaillé des banalités que je fais tous les jours !
Louie : Parce que pour toi, faire un ptit séjour en taule pour meurtre, c’est un truc banal ? Surtout quand ça concerne les Tanglewoods Dan, je veux être au courant !
Danny, soupira mais continua sur le même ton : Ok. C’est vrai, j’aurais peut-être dû venir avant. Mais ça n’aurait rien changé ! T’es cloué dans un lit de toute façon, qu’est-ce que t’aurais bien pu faire ?

Louie, blessé, baissa les yeux. Mac, stupéfait, regarda son protégé puis Louie d’un œil compatissant. Danny, se rendant compte et regrettant aussitôt les paroles blessantes qu’il venait de prononcer, serra les lèvres et ferma les yeux. Il s’humecta les lèvres, soupira puis reprit la parole.

Danny, navré : Pardon. …..J’aurais pas dû dire ça. ….Je regrette.
Louie, sur un ton sec : C’est rien et puis t’as pas tord. C’est vrai que je suis cloué ici et que je peux rien faire.

Danny baissa la tête un instant, honteux puis il la releva.

Danny : Alors, tu connais les types qui sont venus chez moi ?
Louie : Non, je les connais pas mais ça fait des années que j’ai plus de contacts avec les Tanglewoods Dan !
Danny, déçu, à Mac : Alors l’enquête continue de piétiner !
Mac : On dirait oui, mais Louie ne pense pas que le meurtre de Roberto Rodriguez soit lié à Sonny Sassonne ni même le complot contre vous. Il pencherait plutôt pour un acte isolé de certains membres du gang.
Danny, n’en croyant rien, laissant s’échapper un rire : Pff ! Comment ça ?
Louie : Dan, Roberto et Sonny sont potes depuis toujours et ils ont plutôt intérêts à coopérer ensemble !
Danny : Tsss, Sonny n’a jamais eu aucun pote ! Il ne pense qu’à lui et à son profit personnel ! Et puis, qu’est-ce que t’en sais ? Tu dis toi-même que t’as plus de contact avec eux depuis longtemps ! Peut-être que les choses ont changé ?
Louie : Je ne fais que dire ce que j’en pense, rien de plus.

Les deux frères se regardaient avec un léger agacement pour l'autre dans le regard. Mac décida donc d'intervenir, afin de désamorcer la dispute qui semblait à nouveau s’engager, en leur annonçant une bonne nouvelle.

Mac : Louie, je n’étais pas venu vous voir uniquement pour cette affaire, et ça tombe bien que vous soyez là aussi Danny. J’ai reparlé de votre cas au procureur aujourd’hui et j’ai appris une bonne nouvelle. Votre transfert en prison ne sera effectif qu’après votre procès. Vu votre état de santé, il a consenti à ce que vous restiez dans cette aile de l’hôpital pour passer votre détention provisoire.
Danny, ferma les yeux et soupira, soulagé : Dieu soit loué ! Et après le procès ?
Mac : Si vous devez aller en prison, par contre, ce sera à Sing Sing.
Danny, inquiet : Non Mac, pas là bas !
Mac : C’est la prison la plus équipée point de vue médical Danny !
Danny, haussant le ton : Mais vous semblez oublier qu’à Sing Sing, il y a tous les membres des Tanglewoods !
Mac : Non, je n’oublie pas, mais votre frère sera dans un bloc différent.
Louie : Ils ne pourront rien me faire Dan.
Danny, les yeux brillants, exaspéré : Ah oui ? Tu connais la prison ? Tu sais comment ça fonctionne ? T’as vu comment ils t’ont arrangé et tu voudrais me faire croire qu’ils ne tenteront rien parce que t’es dans un bloc différent ! Foutaise !
Mac : Ecoutez. De toute façon, on n’en est pas encore là. Je connais un très bon avocat, voici sa carte (Mac tendit la carte à Louie) C’est un ami. Appelez le de ma part, il est déjà au courant. Avec de la chance et une bonne défense ainsi qu’avec mon témoignage et mon appui, vous pourriez peut-être même ne jamais y mettre les pieds !
Danny : Avec de la chance comme vous dites.
Louie : Danny, la ferme ! Je crois que ton boss fait tout pour m’aider là !
Danny : Je sais. Désolé. Merci Mac.
Mac : Le jury sera sensible à tout ce que vous avez fait pour aider la justice, j’en suis certain !
Danny : Moi j’aurais préféré que le procureur laisse tomber les charges de complicité de meurtres !
Mac : Moi aussi Danny, mais pour l’instant c’est tout ce que j’ai pu obtenir. Je n’ai pas dit mon dernier mot. Louie, je repasserai pour qu’on reparle de tout ça.
Louie : No problemo. Repassez quand vous voudrez, de toute façon, je bouge pas.

Mac sourit et s’avança près du lit pour lui serrer la main et Louie lui tendit la sienne.

Louie, lui serrant la main : Vous m’avez promis.
Mac, le fixant dans les yeux : Et je tiendrais parole.

Mac se détourna de Louie, jeta un regard sur Danny, lui sourit puis se dirigea vers la porte.

Mac : Danny, je ne vous dis pas à demain. Passez une bonne soirée et reposez vous bien.
Danny : Merci Mac. Bonne soirée aussi. Vous me tenez au courant si vous avez de nouveaux éléments ?
Mac : Oui, bien sûr Danny.

Et Mac sortit de la chambre laissant seuls, Danny et son frère.

Danny : Avec tout ça, je ne t’ai même pas demandé comment tu allais aujourd’hui !
Louie : ça va Dan, t’inquiète. C’est plutôt à moi de te poser la question après tout ce qui t’es arrivé tu crois pas ?
Danny : J’ai passé quelques journées pénibles mais tout ça, c’est fini. J’ai été blanchi et c’est tout ce qui compte. Je veux oublier maintenant et tourner la page.
Louie : Tu sais Dan, je suis désolée que tu doives subir les soupçons de tes collègues à cause de mes conneries et … des autres conneries familiales !
Danny, soupira en s’asseyant dans un siège à côté du lit : Je préfère pas qu’on parle de ça. D’accord ?
Louie : Pourquoi ?
Danny : Parce que je t’ai dit que je voulais tourner la page. C’est pas assez clair !
Louie : D’accord…. donc ça va ?
Danny : Oui, je t’ai dit que oui !
Louie : Et comment t’encaisse la mort de Cécilia ?

Danny se pencha en avant, posant ses coudes sur ses genoux et passa ses mains sur son visage. Puis il tourna la tête vers son frère.

Danny, le regardant : T’as décidé de me faire chier aujourd’hui avec toutes tes questions ?
Louie : Non, c’est pas le but.
Danny : Alors arrête s’il te plait.
Louie : Elle te manque ?

Danny détourna son regard, ferma les yeux et baissa la tête. Il prit alors une profonde respiration avant de s’humecter les lèvres.

Danny, fixant le sol devant lui, la voix empreinte d’émotion : Oui, elle me manque. (tournant la tête vers Louie) T’es content maintenant, ça te va comme réponse ?
Louie , ne prêtant pas attention à ses dernières paroles : Je l’aimais bien moi aussi Cécilia. Une chouette fille avec beaucoup de cran en plus. (Danny re-fixa le sol devant lui) Tu sais que je l’avais vu il y a plusieurs mois de ça !
Danny : Oui, j’ai su. Et d’ailleurs pourquoi tu ne m’en as pas parlé quand on s’est revu ?
Louie : Parce que je lui avais promis que je ne te dirais rien. Elle voulait d’abord faire le ménage dans sa vie à ce que j’ai compris et elle voulait reprendre contact avec toi qu’après !

Danny soupira. Il fixait toujours le sol et ses yeux étaient devenus brillants, tellement brillants que sa vue se troubla. Louie observait son frère et put alors devinait l’étendue de sa peine.

Danny : C’était effectivement une fille très chouette. Pour moi, tu sais qu’elle a beaucoup compté, je te l’apprends pas.
Louie : Oui, je me souviens que vous étiez toujours collés l’un à l’autre.
Danny, souriant : C’est vrai, on faisait pas mal de trucs ensemble
Louie : ça me faisait marrer parce que je me disais, putain, le ptit frangin est doué, il a déjà trouvé la femme de sa vie.
Danny, sourit : Non. De ce point de vue là, ça n’a pas collé du tout entre nous. Et pourtant….et pourtant je l’aimais. …tu sais j’ai vraiment eu du mal à accepter sa mort au début, à accepter le fait que je ne la reverrai plus mais maintenant ça va. Je t’assure. Ça va.
Louie, devinant la sincérité de Danny : Tant mieux parce que là aussi il faut tourner la page. Tu ne l’oublieras jamais, c’est sûr, mais tu vas apprendre à vivre avec son souvenir. Et en général, on garde que les bons.
Danny, souriant : Ouais, t' as raison.
Louie : Au fait, dis-moi ta ptite collègue ? Lindsay c’est ça ? T’as pas abandonné j’espère !
Danny , souriant : En fait c’est elle qui a changé d’avis. Le soir où on en a parlé, elle m’attendait dans le hall de l’hôpital !
Louie, souriant : Alors ça y est ? T’es macqué ?
Danny , laissant s'échapper un rire : Ouais, on dirait bien.
Louie, lui tapotant le dos : ça c’est cool Dan. En plus, ça crevait les yeux quand elle est venue me voir. Elle est dingue de toi cette gonzesse ! Et puis... je l’aime bien et tu sais que je suis difficile.
Danny, large sourire aux lèvres : Tant mieux alors. Ça fait déjà une personne de convaincue dans la famille !
Louie : Tu la vois ce soir ?
Danny : Oui ! D’ailleurs il est quelle heure ? (regardant sa montre) 17 h 35 ! Merde ! Je dois y aller. Elle arrive chez moi à 20 h et j’ai encore rien acheté ni rien préparé.
Louie, amusé : C’est toi qui cuisine ?
Danny : Oui M'sieur !
Louie : Et qu’est-ce que tu lui fais de bon ?
Danny, se levant : Le Bocconcini de Maman.
Louie : Ah oui, bonne idée. Simple à faire et excellent ! Enfin, en tout cas, quand c’est la maternnelle qui le prépare.
Danny : Don me l’a déjà faite celle-là. Alors, tu repasseras.
Louie : Et comme dessert, t’as prévu quoi ?

Danny ne put s’empêcher d’éclater de rire sous l’œil surpris et interrogateur de Louie.

Louie : J’ai dit quelque chose de drôle ?
Danny, souriant : Je préfère pas te parler du dessert, enfin, tout ce que je peux te dire c’est qu’il y aura à coup sûr du chocolat.
Louie : C’est déjà un bon début et après ?
Danny : Disons que, ….je vais improviser.
Louie, souriant : L’improvisation c’est pas un peu risqué ?
Danny , s'humidifiant les lèvres en souriant : Non. Ça va aller. J’assure très bien de ce côté là, t’inquiète !
Louie : J’ai comme l’impression qu’il y a un truc de louche la dessous !
Danny : Bon, allez, je te laisse. Là, je dois vraiment y aller ! Je suis à la bourre !
Louie : Passe une bonne soirée frangin !
Danny : Pas de problème, elle va être excellente ! Bye !
Louie : Bye !

Danny sortit de la chambre, laissant Louie s’interroger sur ce que pouvait être ce fameux dessert.
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyLun 5 Mar - 0:22

whouaaaaaaaaaa j'adore je veins de rattraper les partis et je suis accro et j'en redemande je veux la suite
c'est toujours aussi bien je veux vite une suite
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyLun 5 Mar - 3:13

bong C'est super C'est touchant ce chapitre j'aime bien Louis inquietant pour son tit' frere c'est adorable et Mac qui a promis de veiller dur Danny clap c'est super
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyLun 5 Mar - 4:53

Merci les filles. Wink Heureuse que ça vous plaise toujours autant !!!

************************************************************

20 h 00

Le soleil, déjà bien bas, déversait ses derniers rayons avant que la pénombre du crépuscule ne vienne envahir la ville. Un petit terrain vague à proximité d’un chantier sur les bords du quartier de Yonkers. D’immenses grues venaient de s’immobiliser, ayant soulevées leur dernière charge de parpaings ou de poteaux métalliques pour la journée. Au milieu de la poussière qui tourbillonnait sous l’effet du léger souffle d’une brise, Mac s’avançait, mallette grise à la main vers la bande jaune délimitant la scène de crime. Don Flack était en train de distribuer ses consignes à ses hommes. Quand il vit arriver le scientifique, il alla aussitôt à sa rencontre.

Don : Salut Mac.
Mac : Bonsoir Don. Où sont les victimes ?
Don : Suivez-moi.

Don mena donc Mac aux côtés des deux victimes qui se trouvaient entre deux gros blocs de matériaux entreposés dans le terrain pour les travaux.

Don : ça risque de vous intéresser.
Mac : Vous m’intriguez là.

Les deux policiers arrivèrent finalement près des deux victimes. Il s’agissait de deux jeunes hommes. Ils étaient allongés, face contre terre et leurs mains étaient liées dans le dos. Ils avaient chacun un trou bien net qui traversait leur crâne de part en part. Don s’accroupit près d’un des corps tout en enfilant des gants blancs afin de pouvoir le toucher sans risque de compromettre un indice. Il prit alors l’initiative de montrer à Mac l’une des mains attachée. Mac s’accroupit à son tour et comprit immédiatement pourquoi Don était si sûr que ces deux corps allaient l’intéresser. En effet, à l’index de cette main que tenait le lieutenant, était enfilée une chevalière, et celle-ci ressemblait à s’y méprendre à celle qui avait laissé sa marque sur le corps de Roberto Rodriguez. Mac leva les yeux vers le jeune policier.

Don : C’est bien la même non ?
Mac : On dirait bien que oui.
Don : Et il porte une veste de sport rouge !
Mac : Il faut vérifier si elle présente un accroc correspondant aux fibres rouges qu’on a retrouvées sur le clou chez Danny. Qui a découvert les corps ?
Don : Des ouvriers du chantier. Ils les ont découverts après avoir déplacé une charge de matériaux avec la grue. Les corps étaient cachés derrière.
Mac : Pas si cachés que ça. Celui qui les a tués voulaient qu’on les retrouve. Ça ne fait aucun doute.
Don, montrant la blessure à la tête de la victime : En tout cas, ça m’a tout l’air d’être une exécution faite dans les règles de l’art.
Mac : Oui. Tir probablement à bout portant à l’arrière du crâne. Je crois bien que les Tanglewoods sont en train de régler leurs comptes. Louie avait raison. (Observant avec minutie chaque corps l’un après l’autre). Je ne vois aucun autre indice à relever. Détachons-les et retournons-les.

Après que Mac ait pris de nombreux clichés, ils entreprirent de défaire les liens qui maintenaient attachées les mains des deux victimes. Avant de retourner l’homme à la chevalière, Mac tira légèrement sur l’encolure de son T-shirt afin de dévoiler le haut de son épaule droite. Il remarqua aussitôt la présence du fameux tatouage des Tanglewoods. Don vérifia alors sur le deuxième corps et le constat fut identique. Ils retournèrent alors délicatement l’homme à la veste rouge et Mac commença à examiner le vêtement. Il ne tarda pas à trouver un petit trou sur le bas de celui-ci.

Mac : J’ai trouvé un accroc. Il faudra analyser au labo les fibres de ce tissu et les comparer à celles retrouvées chez Danny pour avoir confirmation de la présence de cet homme dans l’appartement.

Mac prit alors la main droite de l’homme et scruta attentivement le doigt serti de l’anneau.

Mac : Ils doivent être morts depuis un bon moment déjà. Le corps a commencé à enfler. On ne pourra enlever la bague que lors de l’autopsie.

Mac remarqua des traces rouges sur la bague. Il sortit alors une coton tige qu’il imbiba de Luminol et le frotta précautionneusement sur une partie de l’anneau. La couleur du coton vira au rose.

Mac : Du sang. Probablement celui de Roberto Rodriguez.
Don : Il a des papiers sur lui ?
Mac, fouillant les poches de la veste et du pantalon : Non, rien. On lancera une recherche dans les fichiers « empreintes » et « ADN ». Ça m’étonnerait qu’il ne soit pas fiché.
Don : On s’occupe du deuxième ?

Mac acquiesça et les deux policiers retournèrent le deuxième corps. Malgré le trou par balle qui lui ornait le centre du front et le sang séché qui était étalé sur son visage, Mac et Don reconnurent l’homme qui se trouvait devant eux.

Don : Eliot Santini, l’as du cambriolage ! On a donc mis la main sur nos deux acolytes Mac !
Mac : Oui. Mais qui les as tués ?
Don : Bonne question. On n’a plus qu’à chercher et à trouver ! (regardant quelqu’un descendre d’une voiture) On dirait que le chef de chantier vient d’arriver. Je vais aller l’interroger lui et certains de ses hommes et voir s’ils n’auraient pas remarqué des types traîner dans le coin ces derniers jours.
Mac : Entendu. Moi je vais inspecter les environs en espérant que le ou les tueurs nous auront laissé des indices.

Don alla donc rejoindre le chef de chantier pour l’interroger tandis que Mac se mit à scruter minutieusement chaque recoin du sol autour des deux victimes.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyLun 5 Mar - 6:08

bong ca devient de plus en plus interessant tout ca clap c'est super j'ai hate de connaitre la suite victoire

*NiNa* thumleft
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyMar 6 Mar - 7:02

18 h 45

Danny, les bras chargés de paquets, s’appuya contre la porte de son appartement pour la re-claquer correctement. Il était passé acheter tout ce dont il avait besoin pour réaliser le dîner qu’il avait en tête ! Il déposa ses courses sur le plan de travail de la cuisine. Maintenant, il s’agissait de ne plus perdre une minute. En effet, dans seulement un peu plus d’une heure Lindsay serait là ! Danny ferma les yeux afin de se concentrer et de réfléchir à la première chose à faire pour être le plus efficace possible ! Il décida donc de préparer le Bocconcini. Il s’agissait d’une recette italienne plutôt simple : des filets de volaille rehausser de tranches de Bacon et aromatisées d’une sauce tomate aux petits légumes faite maison, le tout parsemé d’herbes de Provence et de fromage à gratiner au four. Pour accompagner ce plat, Danny avait choisi des tagliatelles dont la cuisson se devrait d’être al dente bien sûr ! Il enleva sa veste qu’il jeta sur le canapé puis commença à déballer toutes les courses contenues dans ses paquets. Il s’attela en premier lieu à mettre au congélateur les glaces vanille et chocolat qu’il avait achetées pour confectionner un rapide et véritable dessert cette fois-ci, enfin tout du moins, comme la plupart des gens l’entendait. Ensuite il sortit en souriant une petite bouteille de nappage chocolat, qu'il n'avait pas oubliée, ainsi qu’une bouteille de vin qu’il posa sur le plan de travail. Il jeta un coup d’œil à sa montre. 18 h 50. Mais quelle idée lui était passée par la tête quand il avait promis à Lindsay de lui faire la cuisine ? Et pourquoi ce fichu temps passait-il une fois de plus si vite ? Celui-ci devait décidemment avoir une dent contre lui. Il rassembla alors sans perdre une minute les légumes qu’il nettoya, éplucha et coupa en petits morceaux afin de pouvoir les faire mijoter dans un fameux concentré de tomate. 19 h20. Danny remonta ses lunettes sur son nez. Il venait de terminer de préparer la sauce. Il la goûta et en était, pour le moins, assez fier, un sourire satisfait s'affichant sur son visage. Il fallait maintenant qu’il s’occupe du reste du dîner, autrement dit, il fallait absolument qu’il trouve ou plutôt qu’il retrouve un plat compatible avec la cuisson au four et dont il ne se servait jamais ! Mais il en était sûr, il en avait un quelque part, il suffisait simplement de remettre la main dessus. Danny commença alors à ouvrir une à une chaque porte de ses placards qui se trouvaient en hauteur dans la cuisine et fit quelques grimaces d’étonnement à chaque ouverture de porte. En effet, ne les ouvrant, pour ainsi dire jamais, Danny fut surpris de constater tout ce qui pouvait s’y cacher. En fait, la raison de sa surprise et de son ignorance était simple : par manque évident de temps, Danny cuisinait plutôt rarement. Il connaissait donc bien mieux son congélateur, son réfrigérateur et son micro-onde. Il était, en effet, bien plus simple de mettre un plat surgelé ou une pizza à réchauffer quand il revenait, affamé et harassé après une journée de boulot de plus 12 heures ! Finalement, à force de persévérance, Danny finit par retrouver le fameux plat. Il se dépêcha donc de poursuivre sa recette.
A 19 h50, le Bocconcini était prêt à mettre au four, les Tagliatelles, prêtes à subir la cuisson. Danny se hâta donc dans l’installation d’une très simple mais jolie table et à peine eut-il terminé de mettre les couverts que son portable sonna. Il l’attrapa aussitôt et eut la surprise d’y voir le nom de "Montana" s’afficher. Il fronça les sourcils puis décrocha.

Danny, sourire aux lèvres : Oui. Salut Montana.
Lindsay : Salut Danny. Je t’appelle pour te prévenir que je vais être un peu en retard, enfin un peu beaucoup même. Je ne pourrais arriver chez toi que vers 20 h 45-21 h !
Danny : A cause du boulot ?
Lindsay : Oui. J’ai terminé bien plus tard. Avec Stella on a dû aller interroger plusieurs personnes, l’affaire du suicide s’étant révélée un peu plus compliquée que prévue. Je suis désolée de ne t’appeler que maintenant mais je n’ai vraiment pas eu le temps avant.
Danny : Ok. Y a pas de soucis. Je comprends. (Souriant) Je ne bouge pas de toute façon.
Lindsay : Je te promets que je me dépêche.
Danny : C’est bon, prends ton temps. Je te dis qu’il n’y a pas de soucis.
Lindsay : Ok. Bon, alors, à tout à l’heure….(sur un ton doux) je t’aime.
Danny, souriant instantanément : Je t’aime.

20 h 00. Alléluia !!!! Le retard Lindsay était providentiel ! Il arrangeait plus que bien notre cher expert qui n’était pas vraiment prêt lui non plus. Cela lui laissa ainsi le temps de passer rapidement un chiffon sur les étagères poussiéreuses de son salon ainsi que de prendre une douche et de se changer.
20 h 40, Danny sortit de la salle de bain habillé d’un jean et d’une chemise bleue ciel dont les boutons, non fermés jusqu’en haut, laissaient entrevoir très légèrement le maillot blanc qu’il portait en dessous. Il s’avança ensuite vers sa chaîne Hi-fi pour y programmer une ambiance musicale jazzy. Il regarda sa montre et sourit. Lindsay ne devrait plus tarder maintenant. Il avait vraiment hâte qu’elle soit là. Pour l’attendre, il s’installa dans le canapé et se saisit de la télécommande de la télévision afin de regarder les résultats des matchs de Baseball sur une chaîne sportive. Il ne manquait plus que l’élue de son cœur pour que cette magnifique soirée puisse enfin réellement commencer.

**********************


20 h 00. Lindsay venait de raccrocher. Elle se précipita vers la salle de bain pour y prendre une douche et s’habiller. Elle n’avait qu’une envie, se retrouver le plus vite possible chez Danny. Quelques quarante minutes plus tard, elle sortit de la pièce dans laquelle elle avait disparue, vêtue d’une jolie robe d’été toute simple de couleur vert clair. Sa tenue respirait la fraicheur. Elle avait décidé de laisser ses cheveux ondulés tomber sur ses frêles épaules et ne s’était maquillée que très légèrement. Elle mit une paire de chaussures, assortie élégamment à sa robe et enfila une petite veste cintrée en jean. Elle se regarda une dernière fois dans la glace avant de quitter son appartement. Elle prit son sac. A peine eut-elle claqué la porte qu’elle se frappa le front de la main . Elle avait complètement oublié d'appeler un taxi. Que cela ne tienne, tans pis, elle prendrait le métro. Elle descendit alors très vite les escaliers et sortit de son immeuble. Dehors, elle traversa la rue et s’engouffra dans la bouche du métro........
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyMer 7 Mar - 5:11

bong C'est toujours aussi bien ! victoire La suite s'avere prometteuse clap

*NiNa* cheers
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyMer 7 Mar - 12:39

Merci NiNa !!!!!!!
Bon, pour la suite de la fic : Twisted Evil "mode sadique ON" Twisted Evil à nouveau !!! Laughing


************************************************************

20 h 55 terrain vague de Yonkers.

Don, qui avait fini d’interroger le chef de chantier ainsi que les ouvriers qui avaient découverts les corps, rejoignit Mac. Celui-ci avait terminé quant à lui ses investigations autour du corps. Il vit Don arriver vers lui.

Mac : Alors ? Qu’ont-ils vu ?
Don, soupira, déçu : Absolument rien. Aucun d’eux n’a vu quoi que ce soit, ni aujourd’hui, ni les autres jours. Et pour vous, ça a donné quoi ?
Mac, l’inquiétude sur le visage : Rien non plus. Ils ont bien été tué ici vu la position des corps et le sang sur le sol mais je n’ai trouvé aucune douille, aucune balle. Le tueur les a très probablement emportées.
Don : Vous avez l’air soucieux.
Mac : Ce qui me préoccupe, c’est qu’il a voulu qu’on trouve les corps mais n’a laissé aucune trace de son passage. A part celle laissées par les ouvriers, il n’y a même pas de traces de quoi que ce soit ! Il a tout effacé. J’espère simplement que l’examen plus approfondi des corps lors de l’autopsie pourra nous en apprendre davantage.
Don : Vous pensez à un professionnel qu'ils auraient embauché pour faire le sale boulot ?
Mac : Oui. Les Tanglewoods ne sont pas si méticuleux ! Et puis, ce ne serait pas la première fois.
Don : Et qu’est-ce qui vous inquiète exactement ?
Mac : Cet après-midi, quand je suis allé voir Louie, il m’a confié qu’il avait peur que Sonny s’en prenne à nouveau à Danny. Et là, avec ce nouveau tueur qui travaille probablement pour Sassonne....
Don, soupira en fermant les yeux : C’est pas vrai !
Mac, ne comprenant pas : Qu’y a-t-il ? Cette fois-ci c’est vous qui m’avez l’air inquiet.
Don : Mac, il s’est passé quelque chose ce matin. Il est arrivé un truc bizarre à Danny.
Mac, fronçant les sourcils, de plus en plus inquiet : Quoi donc ?
Don : Une voiture l’a frôlé alors qu’il traversait la rue et a bien failli le faucher. D’après des témoins, le chauffeur a eu l’air de foncer sur lui et de l’éviter au dernier moment et tout ça délibérément.
Mac, haussant le ton : Et pourquoi ne pas m’en avoir parlé plus tôt ?!!
Don : Parce que, de toute manière, on n’était sûr de rien et puis on n’a aucune piste ! Cette bagnole a été volée et je suis allé voir le propriétaire. Il est tout ce qu’il y a de plus clean.... Vous pensez que c’est le même type ?
Mac : On ne peut pas en être sûr. Alors tant qu’on n’ en sait pas plus, on reste vigilent. Il faut prévenir Danny pour les deux Tanglewoods.
Don : Oui, je m’en charge.
Mac : Très bien. Appelez le tout de suite et dites lui d’être prudent surtout. Je file au labo voir ce que l’autopsie peut nous révéler. Je vous rappelle si j’ai du nouveau.
Don : Ok.

Mac s’éloigna donc pour rejoindre son véhicule pendant que d’autres CSI s’occupaient d’emballer les deux corps pour les conduire à la morgue. Don s’écarta un peu de l’agitation ambiante et prit son téléphone portable. Il composa le numéro de Danny.

****************************


Danny était en train de regarder les rétrospectives de différents matchs de Baseball qui avait eu lieu dans la semaine quand son téléphone portable retentit de nouveau. Il se leva pour aller prendre l’appareil qu’il avait laissé sur le rebord de la fenêtre après l’appel de Lindsay. Il décrocha tout en jetant un coup d’œil au dehors en collant sa main sur la vitre puis regarda sa montre. 21 h 03. Il tourna ensuite le dos à la fenêtre contre laquelle il s’adossa.

Danny : Messer.
Don : Danny c’est Don. J’espère que je te dérange pas trop, enfin …que je ne « vous » dérange pas trop !
Danny, souriant : Salut Don. T’inquiète, c’est rien, Linds n’est pas encore là. Elle a terminé plus tard que prévu. Mais grouille toi quand même parce qu’elle devrait arriver d’une minute à l’autre.
Don : Ok. Je fais vite. Tu voulais être au courant si on avait de nouveaux éléments pour le meurtre de Rodriguez ?
Danny : Oui, bien sûr. Allez, vas y, accouche ! Qu’est-ce que vous avez trouvé ?
Don : Et bien… eux. C’est eux qu’on a trouvé.
Danny : Tu rigoles ? C’est génial !!
Don : Mais morts Danny. Ils ont été exécutés d’une balle dans la tête.
Danny , l'air grave : Louie avait donc raison.
Don : C’est ce qu’on pense aussi. Et puis c’est pas tout Danny. D’après Mac, celui qui les aurait tués serait un professionnel. Il n’a apparemment laissé aucune trace derrière lui. Et avec ce qui t’es arrivé ce matin, …
Danny : Tu en as parlé à Mac ?
Don, soupira : Oui, je suis désolé mais je le devais.
Danny, soupira : C'est rien. Et alors, pour la bagnole ?
Don : J’ai rien trouvé. Le propriétaire est tout ce qu’il y a de plus honnête. Danny, il faudrait que tu sois vraiment prudent. (Inquiet) Ne sors pas de chez toi ce soir, d’accord ?
Danny, soucieux : Vous croyez que celui qui m’a joué le sale tour de ce matin est le tueur des Tanglewoods c’est ça ?
Don : On ne peut pas être sûr mais oui, c’est ce qu'on croit. Mac est parti au labo. Il me tient au courant s’il apprend quoi que ce soit d’intéressant concernant l’autopsie.
Danny : Ok, et dans ce cas, tu…
Don : Oui, je te préviens immédiatement. Désolé de venir assombrir ta soirée vieux.
Danny : C’est rien. Je préfère savoir.
Don : Bonne soirée. A demain.
Danny : A demain.

Danny raccrocha. 21 h 12. Il se retourna et regarda à nouveau par la fenêtre. Lindsay était décidemment en retard sur son retard. Il soupira et alla se réinstaller dans le canapé. Il regarda l’écran de la télévision mais à présent, les images défilaient devant lui sans qu’il y prête réellement attention. Il pensait à ce qui lui était arrivé ce matin, il pensait aux deux membres des Tanglewoods morts, exécutés d’une balle dans la tête. Et Lindsay qui n’arrivait toujours pas. 21 h 25. Danny se leva et prit à nouveau son téléphone portable. Il composa le numéro de Lindsay. Il tomba sur sa boîte vocale.

Danny, inquiet mais tentant de paraître décontracté : Montana, je t’ai dit que tu pouvais prendre ton temps mais faut pas non plus que ce soit toute la nuit ! Ce serait bien si tu pouvais me rappeler dès que tu as ce message, ok ! A tout de suite.

Danny raccrocha. Les traits de son visage avaient totalement changé. Ils étaient crispés par l’inquiétude qui commençait à le ronger. Sa respiration et les battements de son cœur étaient devenus plus rapides. Il fit nerveusement plusieurs va –et vient dans son salon, téléphone à la main. Danny n’arrivait plus à tenir en place. Il regardait avec insistance l’appareil et ne désirait qu’une seule chose : Que ce putain de portable qu’il avait si souvent méprisé se mette enfin à sonner, affichant le nom de « Montana » ! Il regarda l’heure. 21 h 30 et toujours aucune nouvelle. Danny essaya alors de téléphoner chez elle. Là aussi il tomba sur la messagerie.

Danny : Lindsay. C’est Danny. Rappelle-moi s’il te plait. Je commence sérieusement à m’inquiéter là.

Il raccrocha. Ses mains devinrent moites, des frissons lui parcoururent le corps et un froid glacial s’insinua en lui. Il avait si froid, et pourtant, des gouttes de sueur se mirent à perler sur son front. Il frottait ses mains l’une sur l’autre mais n’arrivait pas à les réchauffer. Quoiqu’il fasse, le bout de ses doigts restait invariablement gelé. Il sentait un nœud lui serrer la gorge. Il essaya de se convaincre qu’il y avait très probablement une bonne raison à ce retard. Si elle avait pris le métro et qu’il était malheureusement tombé en panne, elle ne pouvait pas l’appeler, c’était évident, aucun appel ne pouvait passer de là dessous. Mais, le fait est qu’il avait un tout autre pressentiment qui lui traversait le cœur et l’esprit, un pressentiment qui lui faisait horriblement mal. Il soupira fortement et enleva quelques secondes ses lunettes pour passer la main sur son visage. 21 h 37. Danny ferma les yeux, essayant à tout prix de chasser la panique qui commençait à s’emparer de lui. Il fallait qu’il puisse disposer de toutes ses facultés de réflexion s’il voulait agir au mieux. Il ne pouvait donc pas lui permettre de s’installer. Il devait réagir, ne pas la laisser l’envahir. Dans un élan soudain, il prit alors sa veste et quitta son appartement en claquant la porte….
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyJeu 8 Mar - 1:41

bong Twisted Evil Vive le mode Sadique j'adore Twisted Evil bong
Mr. Green Change rien lol
clap Super victoire
En tout cas ca presage rien de bon pour mon Danny ( Twisted Evil )
confused Mais qu'est ce qui lui est arrive a la Lindsay What the fuck ?!? scratch Pas tres sympa d'etre en retard ca inquiete Danny (Remarque s'il il faut Je veux bien la remplacer moi Lindsay y'a aucun probleme Mr.Red non c'est pas possible tant pis j'aurais au moins essaye sorry ptdrxxl )

*NiNa* pompom
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyJeu 8 Mar - 14:57

Merci NiNa !!!! J'espère ne pas te décevoir !!! Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil

************************************************************

Aussitôt dans la rue, Danny, la respiration alerte et le cœur battant plus fort qu’à l’ordinaire, jeta un œil attentif à tout et tous ceux qui l’entouraient. Mais non, Lindsay n’était pas là. Il se précipita alors vers son véhicule, rappelant une, deux, trois, quatre fois le portable de Lindsay, … sans succès. Celle-ci ne répondait toujours pas. Il grimpa sans ne plus attendre dans son PicK up noir et démarra en trombe en direction de l’appartement de la jeune femme. Il connecta immédiatement sa radio sur la fréquence de la police, même si l’idée d’avoir des nouvelles de Lindsay de cette façon ne lui plaisait guère et lui faisait peur. Les lumières scintillantes et multicolores de la ville de New York se reflétaient et défilaient à vive allure sur le pare brise et les vitres de la voiture. Danny lança son regard une fois à droite, une fois à gauche, sur chacun des côtés de la rue qu’il empruntait, observant les gens sur les trottoirs. A un moment, il ralentit, croyant l’avoir vu, …mais non, ce n’était pas elle. Plus que de l’inquiétude, une terrible angoisse lui tiraillait le ventre. Il avait l’impression que celle-ci lui dévorer les entrailles de l’intérieur. Son esprit était assailli de pensées plus en plus ténébreuses et inquiétantes et le sentiment qu’il était arrivé quelque chose de grave à Lindsay avait désormais bien fait son chemin et était profondément encrée en lui. Il n’arrivait plus à s’en défaire. Il freina brusquement en se garant sur le trottoir près de l’immeuble de la jeune scientifique, faisant crisser les pneus. Il descendit de la voiture et se hâta en courant jusque chez elle. Peut-être lui était-il arrivé quelque chose dans son appartement, un accident est si vite arrivé, et quand on vit seule, personne n’entend vos appels à l’aide. Il monta les marches de la cage d’escaliers quatre à quatre. Une fois devant la porte de Lindsay, il sonna plusieurs fois avec insistance. Aucune réponse. Il se mit alors à tambouriner la porte avec force et fracas, tout en hurlant son prénom. Danny tapait du poing et fit tellement de bruit que plusieurs voisins sortirent sur le pallier.

Voisin de droite, plutôt costaud : Mais ça va pas de faire un boucan pareil ! Vous n’êtes pas bien ! Faut vous faire soigner mon vieux ! Si elle ne veut pas vous ouvrir, c’est son droit ! Vous n’allez quand même pas défoncer cette porte !
Danny : Ecoutez, je suis désolé, mais vous vous méprenez !
Voisin (s’avançant vers Danny, d’un air menaçant) : Vous allez lui foutre la paix à cette jeune fille ou j’appelle les flics !
Danny, mettant ses mains devant lui pour faire comprendre à l’homme de ne pas s’approcher, lui-même étant prêt à réagir : Oh ! Oh ! Du calme ! Restez où vous êtes d’accord ! (Danny déglutit) Je ne veux lui faire aucun mal ! Je la cherche, c’est tout. On devait se voir ce soir et elle n’est pas venue. C’est pas normal !
Voisin : Elle a peut-être changé d’avis ! Et puis, je vous conseille de cesser ce tapage et de foutre le camp d’ici ! Si elle n’a plus envie de vous voir, laissez la tranquille !
Danny : Mais vous êtes bouchés ou quoi ! Puisque je vous dis qu’elle a disparu ! Et je me fous carrément de vos menaces ! (sortant sa plaque) Je suis flic ! Ça vous va ?

Le voisin se calma, recula de quelques pas en arrière. Danny s’adressa alors à tous les voisins sortis sur le pallier.

Danny : Vous n’avez rien entendu d’anormal provenant de son appartement ?
Voisin : Rien entendu ? Vous voulez dire à part le boucan que vous faites depuis tout à l’heure !
Danny , exaspéré : Si je tambourine à la porte c’est pour qu’elle m’entende au cas où elle aurait fait un malaise !
Voisine de gauche, venant à peine de pénétrer sur le pallier : Mais vous avez beau frapper, elle ne vous ouvrira pas ! Je l’ai croisé en bas tout à l’heure. Elle sortait de l’immeuble.
Danny, suspendu aux paroles de la voisine : Ah oui ? C’était vers quelle heure ?
Voisine : Il devait être aux alentours de vingt et une heure moins vingt, moins le quart peut-être.
Danny, les yeux remplis d’inquiétude : Vous êtes sûre ?
Voisine : Oui, oui, c’est l’heure à laquelle je suis rentrée des courses avec mes enfants. On s’est dit bonsoir comme d’habitude. Elle était très souriante. (Souriant) Je me suis même dit qu’elle devait avoir rendez-vous ce soir cette petite parce qu’elle était élégante et enthousiaste. (Son sourire disparaissant) C’était sans doute avec vous.
Danny, les yeux brillants, il déglutit et soupira : Oui….. J’ai besoin d’une description. Comment était-elle habillée ?
Voisine : Elle portait une jolie robe vert pâle et une petite veste en jean.
Danny : Ok, et vous ….Vous avez vu si elle a pris un taxi ?
Voisine : Ah non, elle n’a pas pris de taxi. Je l’ai vu se diriger vers le métro. Je le sais parce que pendant que je prenais mon courrier, j’ai jeté un œil sur elle.
Danny : Merci pour votre aide.
Voisine, inquiète : J’espère vraiment qu’il ne lui est rien arrivé.
Danny : J’espère aussi
Voisine : Elle est gentille cette jeune fille. Je l’aime bien.
Danny, acquiesça et sourit tristement: Merci encore. Je vous laisse.

Danny s’empressa alors de sortir de l’immeuble, passant au milieu des voisins, postés dans le couloir, qui semblaient à leur tour inquiets. Une fois dehors, il se dirigea vers la bouche du métro et prit la décision de suivre le chemin que Lindsay avait dû emprunter pour aller jusque chez lui. Arrivé dans son quartier, il retourna jusqu’à son appartement. Sans trop y croire, il se dit qu’elle y serait peut-être, mais toujours aucune trace d’elle. En face de sa propre porte, Danny enfouit sa tête entre ses mains avant de l’appuyer contre sa porte. Il se mit alors à crier sa douleur dans le couloir, quelques sanglots étranglant sa voix.

Danny, frappant du poing sa porte : Merde ! C’est pas vrai ! T’es où Lindsay ?

Danny ferma les yeux, s’éloigna de la porte, retira ses lunettes pour essuyer les larmes qui perlaient dans son regard puis poussa un long soupir afin de se calmer et remit ses lunettes. Il ne pouvait pas se résoudre à remettre un pied dans son appartement tant qu’il ne saurait pas ce qui se passe. Il sortit à nouveau de son immeuble et fit le trajet par la ligne de métro en sens inverse. Durant le trajet retour, Danny, désespéré, se décida finalement à se saisir de son téléphone pour appeler tous les hôpitaux de la ville, un à un. Chaque appel était un déchirement pour lui parce qu’à chaque fois il devait posait la même question « Est-ce qu’une jeune femme du nom de Lindsay Monroe aurait été admise chez vous ? » et redonner la même description et à chaque fois, en attendant la réponse de la secrétaire, il fermait les yeux suppliant de tout son cœur qu’on ne lui annonce pas la nouvelle qu’il redoutait le plus, qu’on ne lui annonce pas …sa mort. Non, pas ça ! Surtout pas ça ! Il le savait, si tel devait être le cas, il ne s’en relèverait jamais. Mais, cette recherche dans les hôpitaux s’était malheureusement révélée elle aussi infructueuse. A nouveau dans le quartier de la jeune scientifique, Danny se dirigea directement vers son véhicule et y monta. Il claqua la portière, s’adossa sur le siège et fixa le vide devant lui, restant un moment complètement immobile, inerte, tenant toujours fermement son téléphone entre ses mains. Le silence avait envahi l’habitacle. Danny baissa la tête, ferma les yeux et laissa glisser une larme le long de sa joue. Il était en train de vivre un véritable cauchemar ! Cette soirée, qui, au départ, aurait dû être l’une des plus merveilleuses qui soit était devenue la pire de sa vie ! Il se sentait si vide, comme si, sans Lindsay, plus rien n’avait d’importance, comme si sans elle, sa vie n’avait désormais plus de goût, plus de couleur, plus de parfum, plus de saveur, plus de sens. C’était plus qu’un vide, il était soudain comme mort à l’intérieur. Son cœur battait mais ne vivait plus, il respirait mais avait la sensation d’étouffer à chaque inspiration, sa vie se fanait à mesure que le temps passait. Il se sentait si désemparé… il n’avait plus le choix, il avait besoin d’aide. Il était maintenant incapable de faire face seul aux cours des événements. Il regarda son portable, soupira et finit finalement par composer le numéro de Don. Celui-ci décrocha mais Danny, accablé par l’angoisse, le désespoir et la douleur eut toutes les peines du monde à lui répondre, à exprimer tout haut sa détresse, à prononcer ces quelques mots qui lui déchiraient le cœur, ceux qui avouaient son impuissance et son désarroi face à la disparition de celle qu’il aime.

Don : Flack.
Danny, ferma les yeux et déglutit difficilement : ….
Don : Danny ? Danny qu’est-ce qui se passe ? (inquiet) Réponds moi bordel !
Danny, la voix muée par la peine et la peur : Don…Don, Lindsay a disparu…
Don, surpris et inquiet : Quoi ? Qu’est-ce que tu me racontes ?....Danny, c’est quoi cette histoire ?
Danny : Elle a disparu Don ! Elle n’est pas venue ce soir ! Et elle est injoignable et introuvable ! Je l’ai appelé je ne sais combien de fois chez elle et sur son portable mais je tombe toujours sur ses boîtes vocales, j’ai parcouru le chemin qu’elle aurait dû suivre de chez elle jusque chez moi ! (la voix de plus en plus paniquée) Je l’ai cherché partout où elle aurait pu être, et elle est nulle part !
Don, inquiet : Ecoute Danny, calme-toi. Elle a peut-être eu un empêchement, un imprévu et la batterie de son portable est peut-être à plat !
Danny : Non, elle aurait trouvé un moyen de me prévenir. Je te dis qu’elle a disparu !!! (la respiration plus rapide et commençant à sangloter) Et je sais plus quoi faire ! J’ai appelé tous les hôpitaux, y a de traces d’elle nulle part ! …Don, j’ai peur ! ……J’ai peur qu’il lui soit arrivé quelque chose ! Et si elle était …
Don, ferma les yeux : Arrête ! Ne dis pas de conneries ! Tu es où Danny ?
Danny, se calmant : Je suis en face de son appartement.
Don : Ok, alors tu ne bouges pas, j’arrive.
Danny : D’accord. Je t’attends.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 7 EmptyJeu 8 Mar - 23:57

bong clap Genial c'est super ! Danny de plus en plus inquiet j'aime ca ! je sais pas pourquoi mais je sens qui va ce passer un "drame" un truc pas cool a Lindsay (cool j'aime ca)
Un grand bravo ne change rien victoire T'inquiete tu ne me decoit pas au contraire Twisted Evil Twisted Evil

*NiNa* cheers
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