CSI: NY ~ Rupture

Je tiens à vous présenter par avance mes excuses.



« En quoi est ce que ça sera différent des fois précédentes ? »
« Tu le sais. Je ne reviendrai pas. Pas cette fois. »
Il avait fermé les yeux pour mieux encaisser. Quand il les avait rouvert, il avait senti les larmes coulées. Il les avait bien vite essuyé afin de lui montrer que ça ne le touchait pas. C’était peine perdue. Il le connaissait trop bien.

La douleur lui revenait en même temps que les souvenirs. Elle avait toujours été là, attendant simplement le bon moment pour se rappeler à lui. Et c’est lorsqu’il eut fermé la porte de son appartement qu’elle avait repris le dessus, plus intense, plus présente. Comme si ça n’avait pas suffit la première fois.
Il se laissa glisser le long du mur et ferma les yeux, tentant d’oublier ce qui s’était passé il y a quelques heures. Sans succès.

Il l’avait trouvé dans son bureau quand il était rentré du tribunal. L’air grave sur son visage n’annonçait rien de bon. Autant pour retarder le moment que pour éloigner les oreilles indiscrètes, Danny avait pris le temps de fermer la porte et de souffler avant de se retourner et de lui faire face. Avant de faire face à l’homme qui représentait tout pour lui. Il avait préféré amorcer lui-même la discussion, tentant vainement de retarder ce qu’il pressentait depuis quelques jours.
« Qu’est ce que tu fais là ? »
« Il faut qu’on parle. »
Classique, ça commençait toujours comme ça. Ca avait commencé comme ça les fois précédentes.
« J’en peux plus Danny, ça ne peut pas continuer comme ça. »
« Pourquoi ? En quoi le fait de l’annoncer aux autres va changer les choses ? A quoi ça va t’avancer ? »
« A quoi ça t’avance toi de le leur cacher ? »
Un point pour lui. C’était un sujet de dispute perpétuel entre eux. Dévoiler leur liaison au grand jour. A leurs amis. Il n’était pas prêt, c’était aussi simple que ça. Pas prêt à faire face aux regards, aux interrogations et à tout ce que cela pouvait entraîner. Il n’était pas prêt et il ne savait pas comment le lui faire comprendre.
Il avait vainement tenté de le faire changer d’avis, encore une fois. Sans succès. Il avait usé la patience de Don jusqu’à la corde. Cette rupture là, c’était la bonne.
« En quoi est ce que ça sera différent des fois précédentes ? »
« Tu le sais. Je ne reviendrai pas. Pas cette fois. Je suis désolé. »
Il avait fermé les yeux pour mieux encaisser. Quand il les avait rouvert, il avait senti les larmes coulées. Il les avait bien vite essuyé afin de lui montrer que ça ne le touchait pas. C’était peine perdue. Il le connaissait trop bien.

Ils s’étaient regardés en silence un moment, attendant probablement que l’autre fasse un geste qui mettrait fin à tout ça. Mais aucun d’eux n’avait bougé. Don avait quitté la pièce, le laissant là, seul, anéanti. Et tout était de sa faute.

Désolée Anna, pas de Happy End, c'est pas prévu au programme.




Assis dans le noir, seul, il repensait à ce qui s’était passé dans le bureau de Danny. Ca n’avait pas été plus simple ni moins douloureux que les fois précédentes. Probablement parce qu’il savait qu’aucun retour en arrière n’était possible. Ca avait toujours été leur seul désaccord, l’officialisation de leur liaison. Il y avait un temps où se contenter du strict minimum ne suffisait plus. Ne lui suffisait plus. Il ne doutait pas des sentiments de Danny à son égard, il était suffisamment intelligent pour s’apercevoir que lui aussi l’aimait. Probablement autant que lui. La seule différence c’est que lui était prêt à franchir l’étape suivante, pas Danny. Alors il avait mis fin à tout cela. Et ça avait été aussi douloureux pour l’un que pour l’autre.

« En quoi est ce que ça sera différent des fois précédentes ? »
« Tu le sais. Je ne reviendrai pas. Pas cette fois. Je suis désolé. »
Danny avait fermé les yeux pour mieux encaisser. Quand il les avait rouvert, les larmes coulaient sur ses joues. Il les avait bien vite essuyé d’un poing rageur. Probablement pour lui montrer que ça ne le touchait pas. Qu’il était bien au-dessus de ça, que ça n’avait pas d’importance. Foutue fierté. C’était à cause d’elle s’ils en étaient arrivés là. A cause d’elle si une fois encore, Don se retrouvait forcé de mettre un point à leur histoire.
Ils s’étaient encore regardés droit dans les yeux. Attendant probablement que l’autre fasse le premier pas, qu’il mette fin à tout ça et que tout redevienne comme avant. C’était peine perdue, si Danny aspirait à un retour à la normale, Don aspirait à plus, beaucoup plus. Et en l’état actuel des choses, il savait que Danny n’était pas prêt à le lui offrir.
Il était sorti du bureau, anéanti, ne laissant rien paraître de la tempête qui l’agitait à l’intérieur. Il avait traversé les labos au pas de course, pressé de se retrouver à l’extérieur, loin de tout. Loin de lui. La distance n’était pas salutaire, bien au contraire. Il avait senti le vide s’emparer de son cœur dès qu’il avait mis un pied hors du bâtiment, dès qu’il s’était rendu compte qu’il ne pourrait pas revenir en arrière, qu’il ne devait surtout pas revenir en arrière.
Il espérait sincèrement ne pas s’être trompé et avoir pris la bonne décision. Rien n’était moins sûr quand on connaissait Danny. Et il le connaissait suffisamment pour savoir que si ça marchait, il faudrait du temps avant que son ami revienne vers lui. S’il revenait.
Il avait marché un moment tentant de fuir la douleur et la tristesse qu’il sentait poindre. Il savait que les barrières céderaient les une après les autres, si ce n’était pas toutes en même temps. Il avait tenu bon jusqu’à présent, s’était empêché de faiblir et de revenir sur sa décision, sur ses paroles. Il avait accéléré le pas, rejoignant son appartement. Alors seulement, il pourrait laisser les barrières s’effondrer.

Ca avait été douloureux mais s’il fallait en passer par là pour améliorer les choses alors il était prêt. Prêt à subir les affres de la douleur, les doutes et la colère de Danny. Prêt à attendre. Il l’aimait suffisamment pour attendre le temps nécessaire, à attendre qu’il ouvre enfin les yeux et qu’il accepte lui aussi de rendre tout ça plus officiel.
Pour le moment, il était là, assis dans le noir, dans ce fauteuil. Et il avait mal. Il ferma les yeux et les larmes jaillirent, sans qu’il ne cherche à les arrêter.

Qu'est-ce que tu me fais là, ma pioutch pioutch!!??!! Un véritable petit chef-d'oeuvre, si je ne m'abuse!! Bravo, c'est très très très réussi!!
Ben dites donc, y'en a du slash, en ce moment! Et même si c'est une rupture, c'est tellement magnifique, la douleur est si belle, que je ne peux que m'incliner!
Bravo!!

Est-ce que ça continue? Et est-ce qu'une happy end n'est vraiment pas possible? C'est pas ce que je vois, là-bas? Très loin, à l'horizon?? Tu la vois pas, toi??

Je vois rien du tout moi. Mais alors rien de rien.
Un happy end ne me semble pas nécéssaire à moi.

Malheureusement, tu as raison.....
Peut-être une autre, alors? Hein? Une autre! Une autre!!

Ouiiiiiin
C'est trop triste
Mais c'est très beau, tu sais parfaitement retranscrire les émotions, chapeau
Comme le dit valm: une autre!!! mais avec un happy end cette fois, j'adore les happy end

Merci beaucoup millie avec deux L (oui je m'en remets pas).

euh une autre. Je crois qu'il audrait pas non plus abuser des bonnes choses. Celle-ci me trottait dans la tête depuis deux jours alors il fallait en faire quelque chose. De là à en écrire une autre et avec un happy-end...laissez moi vous dire que le barbu rouge est un mythe.

Mais merci. Je suis vraiment contente que ça vous ait plu.

Teuh teuh teuh!!! Le Père Noël existe!!! Je le savais!!!

oh je l'avais pas lue celle la zut alors ! Elle est super, c'est j'aime bien, c'est extrement bien ecrit et tu decris bien ce qu'ils ressentent donc felicitaion j'ai

*NiNa*