voilà une partie de ma nouvelle fic.j'ai bien rigoler en l'écrivant donc j'espère que ça sera pareil pour vous.bonne lecture
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MATOU
Elizabeth Weir courait vers l’aire de débarquement quand elle avait appris qu’il y avait eu une activation extérieure de la Porte imprévue et qu’il s’avérait que c’était l’équipe du lieutenant-colonel John Sheppard qui revenait. Elle vit apparaître Ronon Dex, l’ancien Runner, puis Teyla Emmagan, l’Athosienne, et le colonel Sheppard aidant l’astrophysicien canadien Rodney McKay à marcher. Le Dr Weir activa sa radio tout en se précipitant vers eux.
Elizabeth : Une équipe médicale à la Porte ! (à John)Que s’est-il passé ?
John : McKay s’est fait mordre par un gros chat.
McKay(râlant) : Ce n’était pas un chat ! Ça devait être une sorte de tigre ou de léopard !
John(soupirant) : Ce n’était qu’un grand chat, type chat sauvage.
Teyla : Le colonel a raison. C’était un chat assez grand.
McKay(grommelant) : Grumph ! J’ai le droit à quelques soins, quand même?!
Elizabeth(riant discrètement) : Oui, Rodney. Carson arrive.
Ronon regardait sans ciller le scientifique se plaindre. Tout ça pour une morsure. Il haussa les épaules, ne cherchant plus à comprendre l’étrange caractère de cet homme.
John et Teyla posèrent délicatement McKay au sol en souriant, repensant à l’incident superbement grotesque. Les voyant se moquer de lui, Rodney leur lança un regard noir. L’équipe médicale arriva enfin.
Carson : Qui est blessé ?
Elizabeth : Rodney.
Carson(se penchant vers son patient) : Où vous êtes-vous blessé, Rodney ?
McKay : J’ai été mordu au mollet.
Carson : Mordu ?
John(souriant facétieusement) : Oui, par un gros chat.
Carson(stupéfait) : Un… ?
Le médecin écossais se mit à rire doucement, ce qui fit bouder McKay. Le Dr Beckett retroussa alors la jambe gauche du pantalon du Canadien pour voir la blessure. Il leva un sourcil, amusé, en voyant la taille de la morsure : certes, l’animal qui avait mordu Rodney était plus grand qu’un chat mais la différence de taille ne devait pas être flagrante.
Carson : Ce n’est pas grave. Je vous désinfecterai ça lors de votre check-up routinier.
McKay(caustique) : Chouette !
Elizabeth : Bon, allez-y !
Toute l’équipe de Sheppard suivit alors l’équipe médicale en direction de l’infirmerie. Quant à Elizabeth, elle n’arrivait pas à croire que Rodney avait fait écourter une mission juste parce qu’il s’était fait mordre par un animal indigène. Le Canadien était vraiment excentrique mais bon, on l’appréciait pour ça…
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Après le check-up, Rodney se dirigea vers le mess. Il avait une incroyable envie de lait ! Il en but presque deux litres devant le regard atterré de la pauvre serveuse, Sacha.
McKay : Je pourrais avoir du poisson, s’il vous plaît ?
Sacha : Heu…Oui, bien sûr, docteur.
Elle le servit et le vit partir s’installer à une table du réfectoire. Elle continua à l’observer et le vit manger son poisson avec avidité. Sacha trouvait le comportement du Canadien étrange puis elle fut distraite par un autre scientifique, qui attendait qu’elle s’occupe de lui.
McKay ne comprenait pas cette envie subite de poisson mais bon, il avait faim donc ce qui se trouvait dans son assiette importait peu. Une fois rassasié, il se dirigea vers ses quartiers pour enfin se coucher.
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Lors du dernier voyage du Dédale, Elizabeth avait autorisé la venue temporaire des animaux domestiques des membres de l’expédition. Après sa rupture avec Simon(voir "The Intruder") , elle n’avait pas pu récupérer son chien mais elle savait que la présence d’un animal pouvait relaxer les esprits de ses partenaires sous pression.
C’est pourquoi elle ne s’étonna pas de voir un chat rôdant dans les couloirs. Quand celui-ci l’aperçut, il s’approcha d’elle et se mit à se frotter contre ses jambes en ronronnant. Elizabeth s’accroupit pour caresser la douce fourrure de l’animal, qui ronronna de plus belle, levant la tête et fermant les yeux de contentement.
Elizabeth(souriant) : D’où viens-tu, toi ?
Observant attentivement le félin, elle vit qu’il ne portait pas de collier, alors qu’elle avait bien spécifié que chaque animal devait être facilement identifiable. Elle prit doucement le chat dans ses bras et chercha son tatouage. Aucun.
Elizabeth(soupirant) : Je dois donc en conclure que tu es un petit passager clandestin.
Le chat sembla alors bouder à cette remarque, ce qui fit rire Elizabeth.
Elizabeth(riant) : Quel drôle de chat ! Bon, comme, manifestement, tu ne sembles pas avoir de maître, je vais te trouver un nom. Voyons…
Tout en réfléchissant, elle observa attentivement le félin. C’était un mâle européen au doux pelage gris et blanc, rayé de noir, et très câlin. Il avait des yeux bleus qui lui semblaient familiers. Soudain, le chat sembla agacé par le regard scrutateur de la jeune femme et fit une sorte de moue contrariée. Elizabeth trouva enfin le nom parfait pour cet étrange chat.
Elizabeth(lui caressant la tête) : Ça y est ! J’ai trouvé ! Tu t’appelleras Rodney ! On dirait lui en version chat : le mauvais caractère et les beaux yeux bleus ! Rodney, c’est parfait.
Elle serra gentiment le félin Rodney contre elle et l’amena dans sa chambre. Elle le déposa sur son lit puis partit dans sa salle de bain pour se changer. Elle revint, vêtue d’une nuisette en soie rouge, et se glissa dans son lit. Elle vit Rodney_ toujours le chat_ s’approcher d’elle et il se coucha au niveau de son visage, plantant son regard bleu dans le sien et ronronnant, ravi. Elizabeth posa une main douce sur le flanc du félin et finit par s’endormir.
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Le lendemain, Rodney se réveilla et frissonna. Pourquoi ne s’était-il pas couvert ? En plus, il sentait un léger poids sur son flanc. Il finit par se décider à ouvrir les yeux et son regard se figea. Il referma les yeux, compta jusqu’à dix et les rouvrit. Elizabeth ?! Mais que faisait-elle dans son lit ? Puis, en observant plus attentivement le décor qui l’entourait, il nota qu’il n’était pas dans sa chambre mais dans celle de la diplomate ! Et le poids qu’il sentait sur son flanc était en fait la main de la jeune femme. Mais que s’était-il passé, hier soir ? Il déplaça tout doucement la main d’Elizabeth et se leva calmement. Il remarqua soudain qu’il était nu. Cherchant ses vêtements dans la pièce, il emprunta une serviette dans la salle de bain du Dr Weir et se l’enroula autour de la taille. Il était de plus en plus perplexe et paniqué. Qu’avaient-ils fait, hier soir ? Il remarqua alors que la jeune femme portait une nuisette. Son esprit se mit à fonctionner à 100 à l’heure : s’il n’y avait aucune trace de ses vêtements ici, cela voulait dire que c’était lui qui délirait. Une crise de somnambulisme, peut-être…Mais tout nu ? Impossible, McKay ne dormait jamais nu, sauf quand il était avec une femme, chose fort rare actuellement. Entendant Elizabeth remuer, il interrompit ses réflexions et quitta rapidement la chambre du leader d’Atlantis.
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Le Dr Weir était entrain de chercher le chat Rodney. Elle avait eu la surprise de ne pas le trouver sur son lit à son réveil et elle se demandait comment ce chat avait bien pu activer la porte de ses quartiers pour sortir. Inquiète, elle voulait le retrouver. Il devait avoir faim.
C’est ainsi que McKay la trouva.
Elizabeth(doucement) : Rodney ? Rodney? Où es-tu, mon chat? Minou, minou.
McKay(intrigué) : Vous m’appelez minou maintenant ?
Elizabeth(surprise) : Hein ? Ho, non. Je cherche un chat que j’ai trouvé hier.
McKay : Et vous l’avez appelé Rodney ?
Elizabeth(souriant malicieusement) : Oui. Il vous ressemble vraiment beaucoup.
McKay(haussant les épaules, boudeur) : Pfffff.
Elizabeth : Vous vouliez quelque chose ?
McKay : Oui. C’est bientôt l’heure du débriefing sur la mission d’hier.
Elizabeth : Ah oui, c’est vrai.
McKay : Ne vous inquiétez pas pour votre chat. Ces animaux sont très indépendants mais ils finissent toujours par revenir.
Il pensa à son propre chat qu’il n’avait pas pu récupérer, car sa voisine, à qui il l’avait confié, était partie en vacances avec.
Elizabeth : Merci, Rodney. (déposant une main sur son épaule) Vous êtes gentil.
Au contact de la main d’Elizabeth sur son épaule, McKay sourit béatement et se mit à ronronner.
Elizabeth(très étonnée) : Rodney ? Ça va ?
McKay(surpris par son comportement) : Heu…Oui. Je ne sais pas ce qui m’a pris. (détournant la conversation)Si on y allait ?
Elizabeth(le fixant, intriguée) : Oui.
Ils partirent alors en direction de la salle de conférence. McKay, quant à lui, s’interrogeait : voilà qu’il se mettait à ronronner maintenant ! Qu’est-ce qu’il lui arrivait ?
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La suite demain ou lundi...désolée