Les Experts: Miami
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 Les Experts:Manhattan (+18 ans)

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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyDim 9 Avr - 3:10

Non mais j'ai hâte de voir le résultat bong !!
allez voilà la suite! Wink
__________________________________

13- Un nouveau délai


Bâtiment de la police scientifique de New York. 15 heures.
Sheldon attendait le mail des ravisseurs avec appréhension. Enfin, il vit apparaître la petite fenêtre « Vous avez un nouveau message » et cliqua dessus. Adam était à ses côtés et commença à travailler, essayant de remonter jusqu’à l’adresse IP des ravisseurs.

Adam (le nez sur son écran) : Qu’est-ce qu’ils racontent ?
Sheldon : Pour le moment, j’en sais rien. Laisse-moi déjà détailler la photo numérique qu’ils ont envoyée.

L’ancien légiste observa la photo attentivement : Flack et Stella étaient côte à côte, à genoux, et manifestement attachés, vu la position de leurs bras. En plus de sa blessure à la tête, le jeune détective avait dû se prendre d’autres coups car un léger filet de sang coulait de sa bouche. Sheldon put aussi remarquer du courage et de la détermination dans les regards de ses deux amis. Il aperçut un détail et se rapprocha de l’écran : Flack semblait tenir quelque chose. Sheldon plissa les yeux et remonta ses lunettes. Oui…Le détective tenait fermement…la main de Stella. Certainement un geste de réconfort…
Puis Hawkes s’attarda sur le décor qui les entourait : mur gris, du béton certainement. Un bon éclairage, certainement artificiel, vu les ombres un peu trop homogènes. Rien d’autre…Mais peut-être qu’une analyse plus approfondie de la photo mènerait Mac et les autres sur une piste plus fiable sur l’endroit où pourraient se trouver Flack et Stella.

Sheldon : Adam, analyse la photo juste après ton pistage informatique. Tu vérifies tout : chaque reflet, chaque minuscule détail, tout ce qui pourrait nous conduire à eux.
Adam : Ok.

Sheldon lut ensuite les exigences des ravisseurs, tandis qu’un agent venait d’arriver et semblait chercher quelqu’un. Un laborantin lui parla puis lui désigna Hawkes. Le policier se dirigea alors vers lui.

Adam : Qu’est-ce qu’ils… (voyant l’agent) Oui ?
Agent Myles : On nous a livré ça (montrant un sachet en papier kraft) . D’après les immatriculations, ce sont les plaques du lieutenant Stella Bonasera et du lieutenant Donald Flack Jr. On m’a dit de vous les apporter.
Sheldon (prenant le sac) : Merci. Où les a-t’on livrés ?
Myles : Au commissariat de Manhattan.
Sheldon : Vous savez qui les a livrés ?
Myles : Oui. On l’a interrogé. C’était un livreur de pizza qui amenait une commande quand un type lui a filé 100 $ pour qu’il nous apporte les plaques, placées dans un sac bien sûr.
Sheldon : Vous avez les 100 $ ?
Myles : Ouais. (les lui tendant) Les voilà. Et on a pris les empreintes du livreur.
Sheldon : Très bien. Merci.

Myles quitta le laboratoire et Sheldon revint dans sa sinistre lecture : « Mettez les 50 000 000 $ dans des sacs poubelles bleus marqués d’une croix rouge. Ne mettez que des petites coupures : billets de 10, 20, 50 et 100 dollars. Amenez les sacs devant l’hôtel Plaza à 18 heures piles. Aucun billet ne doit être marqué, sinon ils meurent. Aucune balise dans les sacs, sinon ils meurent. Si vous tentez de nous arrêter, ils meurent. Si vous tentez de nous suivre, ils meurent. Si vous êtes en retard, ils meurent. Vous voilà avertis. »

Sheldon (murmurant) : C’est mauvais…
Adam : Quoi ?
Sheldon : J’espère que le grand patron sera convaincant. On a plus que trois heures. Ça donne quoi, ta piste informatique ?
Adam : Rien. C’est intraçable. Ils ont un pro en informatique parmi eux…

Sheldon soupira. Prenant une grande inspiration, il prit son téléphone et composa le numéro de Mac. Celui-ci n’allait pas apprécier ces dernières nouvelles…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyLun 10 Avr - 3:59

14- Moment de détente


Forêt. 15 heures.
Stella et Flack étaient bien loin de tout ça. Ils étaient plus préoccupés à fuir leurs ravisseurs. Quand ils pensèrent être suffisamment en sécurité, ils se cherchèrent un petit coin discret pour se nourrir un peu. Stella trouva une clairière bien cachée par la végétation et ils finirent par s’y installer, s’asseyant à même le sol. Flack retira le sac de son dos et en sortit une bouteille qu’il tendit à Stella.

Stella : Tu n’as pas soif ?
Don : Les femmes d’abord.

Stella se mit à rire. Il n’y en avait pas deux comme Flack ! Elle prit juste une ou deux gorgées car elle préféra se rationner : elle ne savait pas combien de temps Mac mettrait pour les retrouver. Elle avait semé un maximum d’indices derrière eux mais la végétation d’une forêt n’allait vraiment pas aider ses collègues experts à les trouver. Elle se mit à soupirer et baissa la tête quand une barre chocolatée passa sous son nez. Stella leva les yeux et vit Don, haussant un sourcil et un sourire aux lèvres, attendant qu’elle prenne la friandise qu’il lui tendait.

Stella (la prenant et souriant) : Merci.

Flack se nourrit lui aussi un minimum puis reporta son attention vers Stella : elle frissonnait. Don se leva et s’assit à ses côtés. Il entoura les épaules de la jeune femme de son bras et la serra contre lui, lui transmettant ainsi un peu de sa chaleur corporelle.

Stella : Désolée…
Don (surpris) : Pourquoi ? Tu as froid donc je te réchauffe. (taquin) Et puis, je trouve ça plutôt agréable…
Stella (riant) : Idiot !

Mais Don avait raison : elle avait nettement plus chaud. Stella se pelotonna un peu plus contre lui, glissant ses mains sous sa veste. Qu’est-ce qu’elle était bien contre lui, dans ses bras ! Elle leva alors son visage vers lui puis se dressa légèrement pour atteindre sa bouche. Don réduisit l’écart qu’il y avait entre eux et prit les lèvres impatientes de Stella, tout en étreignant la jeune femme avec force.
Depuis quand était-il aussi dingue de Stella ? A leur première rencontre ? Ou cela s’est-il développé au fur et à mesure ? Pour le moment, le détective s’en fichait éperdument. Il ne pensait qu’à Stella, ses lèvres si douces contre les siennes, sa langue jouant avec la sienne, sa main droite dans ses cheveux, sa main gauche agrippant sa chemise, sous sa veste, et son corps serré étroitement contre le sien. Puis un craquement sonore les interrompit et tous deux, essoufflés, regardaient en direction du bruit. Flack ne voulait pas courir de risques : il se leva, rangea tout ce qu’ils avaient déballé, prit la main de Stella et ils repartirent en courant.

Don : Il faut qu’on se trouve un abri.
Stella : Je sais…Mais où ?
Don : On a besoin de chance…

N’entendant plus aucun bruit suspect, les deux policiers se mirent à marcher. Flack lâcha la main de Stella pour la serrer contre lui, son bras sur ses épaules, la réchauffant.

Don : Quand toute cette histoire sera finie, je t’invite à dîner…Enfin, si tu veux…
Stella : Bien sûr ! Voyons, Don… Ça me paraît évident…
Don : Avec tout ce qui nous arrive, j’ai des doutes parfois…
Stella : Et bien, moi pas ! (taquine) Ça faisait longtemps que je n’avais plus embrassé comme ça…

Don avala sa salive de travers et se mit à toussoter, s’étouffant à moitié, gêné. Il n’y avait pas à dire, Stella était la franchise et l’espièglerie incarnées et Flack n’allait pas s’en plaindre, loin de là.
Ils continuèrent à marcher un petit moment, toujours tout droit, semant les indices derrière eux, et trouvèrent enfin quelque chose : une cabane en bois.

Don : Bien. On va avoir un abri pour quelques heures, j’espère. Et une fois rentré, je te soigne ton épaule.

Tous deux finirent par entrer dans la cabane. On pouvait résumer son intérieur ainsi : rusticité au plus haut point et le strict minimum au niveau meuble : une table, deux chaises et un lit. Il y avait aussi une cheminée mais Stella et Flack savaient que, s’ils s’amusaient à l’allumer, les autres les repéreraient et rappliqueraient immédiatement.

Don : Bon. Installons-nous…

_________________________________________

suite demain.avec beauoup plus de chapitres promis(j'étais un peu flagada ce week-end pale )
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyLun 10 Avr - 11:45

voilà la suite!!! Mr. Green
_________________________________

15- A la poursuite des indices


Complexe industriel SynCorp. 16 heures.
Grâce aux cartes et autres plans fournis par le détective Kaile Maka, Mac avait fini par trouver le lieu parfait où retenir des otages. En effet, cette région était réputée pour son industrie de bois et pourtant, un promoteur y implanta son usine de produits chimiques, SynCorp. Le problème, c’est que les habitants puis les autorités, un peu plus tard, découvrirent certaines malversations. Le complexe fut donc fermé et abandonné il y a plus de cinq ans. D’après les informations et les découvertes de Sheldon, Flack et Stella avait été emprisonnés dans un bâtiment fait de béton et, grâce à un reflet dans l’œil de Stella, Adam et l’ancien légiste avait pu y lire une inscription en partie effacée sur une porte. De plus, un des ravisseurs avait bêtement laissé ses empreintes sur les plaques des policiers et cet idiot était fiché. Il s’agissait de Burt Caan, qui avait été accusé plusieurs fois d’agression et qui avait été aussi employé à SynCorp.
Le labo mobile et une petite troupe de voitures de police se dirigeaient donc vers le complexe, mais sans les sirènes. Une équipe d’intervention entra en silence dans l’usine, guidée par Kaile à la radio, et arrêta Burt Caan, alias Grincheux.
Pendant que la jeune femme l’interrogeait, Danny et Mac se rendirent dans l’ancienne cellule de Stella et Flack. D’après Caan, ils s’étaient enfuis mais Mac voulait le voir avant de le croire. Quand les deux experts entrèrent, ils commencèrent par inspecter le fond de la cellule. Danny trouva les bandes adhésives qui avaient servi de liens tandis que Mac trouva de la salive mélangée à du sang. Tous deux donnèrent leurs prélèvements à un agent qui fonça les donner à Lyndsay pour une analyse immédiate. Les deux hommes continuèrent leur examen minutieux quand Danny repéra le petit message de Stella.

Danny : Hé, Mac ! Regardez ça !
Mac (le rejoignant puis regardant par-dessus l’épaule de son jeune collègue, lisant tout haut) : SB & DF OK…
Danny : C’est quoi ce charabia ?
Mac (souriant) : Stella Bonasera et Don Flack vont bien. C’est du Stella typique…
Danny (souriant de soulagement) : Je vois.

En levant sa lampe torche pour continuer son inspection de la petite pièce, le jeune expert remarqua un détail étrange sur la porte : il y avait une partie bien trop propre…Il prit son laser à Argon et découvrit deux belles empreintes de mains.

Mac (souriant) : Ça, c’est pour nous indiquer qu’ils sont partis tous seuls.
Danny (amusé) : C’est un vrai jeu de piste.
Mac : Continuez avec le laser à Argon, ils ont dû en laisser d’autres.

Les deux experts avaient fini par découvrir le renfoncement où Stella et Don s’étaient cachés de leurs poursuivants, trouvant le cheveu de Stella tortillé autour d’un tuyau et celui de Flack par terre lorsque Kaile vint les rejoindre.

Kaile : Vous pouvez arrêter de chercher. Flack et Stella se sont enfuis de l’usine.
Danny : Caan sait où ils sont ?
Kaile : Heu…Plus ou moins…
Mac : Comment ça plus ou moins ?
Kaile : Ils sont partis dans la forêt, au Nord du complexe. Et ils ont trois types à leurs trousses. D’après Caan, son dernier complice, Jesse McLoeb, est à New York. Il doit chercher la rançon.
Mac : Bon. On s’occupera de celui-là plus tard. On l’arrêtera quand il ira prendre les sacs. Par où sont partis les autres ?
Kaile : Suivez-moi.

Les trois policiers se trouvèrent face à la porte par laquelle Don et Stella s’étaient enfuis, découvrant de nouveau leurs empreintes, et sortirent.

Danny (regardant l’étendue de la forêt) : Là, on est mal. L’unité mobile ne pourra jamais roulé là-dedans. Et puis…
Mac : Je sais. On va devoir chercher une aiguille dans une botte de foin…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyLun 10 Avr - 14:10

16- La déclaration


Cabane dans la forêt. 16 heures.
Don et Stella avait fini d’installer le peu de choses qu’ils avaient réussi à récupérer sur la table légèrement bancale. Il faisait un peu plus chaud dans la cabane mais sans feu, l’atmosphère restait bien trop fraîche.
Flack prit de l’alcool à 90°, du coton et des pansements et ordonna gentiment à Stella de s’asseoir sur le lit pour qu’il puisse la soigner.

Don : Retire ta veste et… (hésitant et rougissant) heu…

Comprenant sur quoi hésitait Flack, Stella lui sourit gentiment, rassurante, et retira sa veste et son chemisier. Don avait les yeux fixés sur son épaule et cela flattait Stella : il ne voulait ni la gêner, ni la froisser. Un vrai gentleman ! Il fit couler un peu d’alcool sur le coton, qu’il appliqua ensuite sur la blessure avec douceur. Stella ne put s’empêcher de faire un léger soubresaut.

Don : Excuse-moi.

Comme si c’était une enfant, le détective se mit à souffler sur l’estafilade désinfectée et c’eut pour effet de faire frissonner Stella. Mais pas des frissons dus au froid…
Don le remarqua et leva ses beaux yeux bleus vers elle, lui lançant un regard brûlant. La peau de Stella était si douce sous ses doigts. Il aimerait la toucher plus, la caresser, y goûter… Reprenant ses esprits, Flack choisit un pansement suffisamment grand pour en recouvrir la blessure bénigne de la jeune femme.

Don (tentant de cacher son trouble par son ton enjoué) : Et voilà !
Stella : A ton tour.
Don : Pardon ?
Stella (amusée) : Ta tête…
Don : Hein ? Ho ! J’avais oublié.

S’il pouvait oublier autre chose, ça serait pas mal non plus… Stella chercha un nouveau coton pour ensuite l’imbiber d’alcool. Quand elle revint vers Don, elle nota son air tendu. Qu’est-ce qu’il avait ? Voyant son regard dirigé vers le plafond, elle se souvint qu’elle n’avait pas remis son chemisier_ elle avait eu trop chaud pour ça_ et Stella se mit à sourire, amusée. Trop mignon…La scientifique mit une grande douceur dans ses gestes en soignant Don puis rangea enfin les ustensiles médicaux dans le sac. Elle retourna vers le lit pour récupérer son chemisier quand elle vit le regard brûlant de désir de Don. Comment pouvait-elle résister ? Et puis, ne l’avait-elle pas un peu cherchée ? Oui, un petit peu… Parce qu’elle avait envie de Don, elle avait besoin de lui à un point qu’elle n’aurait jamais imaginé. En découvrant ses diverses facettes au cours des dernières heures, Stella s’était rendue compte qu’elle aimait le jeune homme plus que de raison, un sentiment loin de l’amitié. Chaque étreinte qu’ils avaient partagée la rendait plus vivante et plus heureuse. Chaque baiser la consumait de l’intérieur et affolait son cœur. Chaque fois que Don la touchait la faisait frissonner. Elle voulait se donner à lui, s’abandonner complètement dans ses bras. Et pour elle, ce moment tant recherché était arrivé.
Flack avait tout fait pour contenir son désir mais Stella semblait en avoir décidé autrement. Ses frissons quand il la touchait, la douceur de ses gestes quand elle le touchait, son beau regard émeraude intense dans le sien et sa pudeur qui semblait s’être envolée. Des petits riens qui faisait un grand tout. Don ne pouvait plus s’empêcher de la regarder avec envie…et amour ! Les divers baisers qu’ils avaient échangés avaient exacerbé ses sens, la beauté de Stella le troublait comme jamais et sa forte personnalité la lui rendait plus unique, plus précieuse encore. Il voulait Stella. Non, en fait, il aimait Stella !
L’amour et la passion les consumaient tous deux et ils ne purent résister plus longtemps à leur appel. Ils se débarrassèrent de leurs vêtements à une vitesse rare, s’embrassant avec passion, se déshabillant l’un l’autre, ne sachant plus qui avait retiré quoi. Ils se tenaient maintenant debout, enlacés, devant le lit plutôt étroit, et n’arrêtaient pas de s’embrasser, réclamant toujours plus, cherchant la langue de l’autre pour s’y mêler, caressant chaque parcelle de peau nue disponible dans cette position. Puis Stella poussa Don sur le lit grinçant et se positionna à califourchon sur lui. Flack se redressa et commença à embrasser et à mordiller légèrement son cou, tout en caressant son dos d’une main et la serrant contre lui de l’autre. Stella mêla ses doigts dans les cheveux si noirs du jeune homme, soupirant d’extase à chacun de ses baisers, et caressa son dos puissant. Elle finit par le faire se recoucher sur le matelas et commença à embrasser son torse musclé, le caressant en même temps. La scientifique eut la satisfaction de l’entendre soupirer son nom et de voir ses mains agripper les draps, elle continua donc encore un peu sa douce manœuvre. Elle revint vers son visage et Don la serra dans ses bras puis l’embrassa avec force et tendresse, semblant en vouloir toujours plus. Il la fit rouler sous lui, sans lâcher ses lèvres si douces, et explora doucement le corps de la jeune femme avec ses mains, cherchant chaque zone érogène. Dès que Don en trouvait une, Stella gémissait son nom et se contractait un peu dans ses bras, avide des sensations qu’il lui apportait.
Finalement pantelants de désirs, les deux amants ne pouvaient plus attendre : ils ne voulaient plus faire qu’un, comme dans les grandes histoires d’amour. Mais Don se freina et regarda Stella avec inquiétude et hésitation.

Don (haletant) : Ste…Stella…Je…Je n’ai pas…de ca…
Stella (l’interrompant et tout aussi essoufflée que lui) : Tu…es…en excellente santé…non ?
Don : Bien sûr.
Stella : Moi aussi.
Don : Oui, mais…
Stella (malicieuse) : Comme la plupart des femmes, je prends la pilule, Don…

Don rougit, se sentant un peu idiot, mais Stella le ramena à l’instant présent, à leur moment si précieux, en l’embrassant et en le caressant avec passion, ravivant son désir. Sans plus aucune hésitation, Don entra enfin en elle avec tendresse, la faisant gémir une nouvelle fois son nom avec cette fois plus de force, puis il enlaça ses doigts aux siens avant de se mouvoir en elle.
Stella admira la grâce et la fluidité de son mouvement, la contraction de ses muscles, apprécia son torse frôlant sa poitrine, la faisant frissonner, la tendresse de ses mains serrant les siennes, ses baisers brûlants qui la faisaient chavirer et l’incroyable expression de son visage, lui donnant une beauté surnaturelle…On lui avait offert un ange. Et l’incroyable sensation de Don se mouvant en elle lui faisait quitter la terre. Stella avait l’impression de s’envoler au milieu de sensations intenses et brûlantes. Elle avait si chaud, maintenant…Mais d’une chaleur que son corps semblait réclamer, encore et encore. Et elle ne pouvait s’empêcher de crier le nom de Don, toujours un peu plus fort, et elle oubliait tout ce qui l’entourait. Seul Don était important.
Flack était entrain de faire l’amour comme il ne l’avait jamais fait auparavant. Il sentait que Stella s’abandonnait totalement et il avait l’impression de brûler de l’intérieur, un brasier ardent qui ne pouvait s’éteindre. Don oubliait tout ce qui l’entourait : leur situation inquiétante, la rusticité de la cabane, le froid hivernal, les grincements du lit…Il ne voyait et n’entendait que Stella, qui criait son nom de plus en plus fort et qui semblait vouloir tout lui donner, comme lui. Le jeune homme la sentait frissonner, vibrer, trembler sous lui tellement le plaisir qu’il lui procurait était fort et intense. Don finit par lâcher ses mains pour la serrer contre lui avec sa main droite tandis que sa main gauche saisit un barreau du montant du lit avec force, se serrant brièvement un peu plus fort à chaque spasme, chaque vague de plaisir qui le submergeait. Stella plaça ses mains au creux des reins de Don et le poussa plus profondément en elle, les faisant ainsi crier tous les deux.
Leurs deux corps semblaient s’être enfin trouvés, s’imbriquant parfaitement et se mouvant au même rythme harmonieux : lèvres liées, jambes emmêlées, corps se frôlant, mains caressantes. Leurs deux cœurs s’exprimaient à travers leurs cris, chacun hurlant le nom de l’autre, et à travers leur besoin de l’autre, un besoin presque égoïste mais un besoin vital. Ils leur étaient inutile de lancer « Je t’aime », c’était pour eux déjà une évidence.
Don finit par augmenter l’allure et la puissance de son mouvement de va et vient et tous deux sentirent le plaisir affluer comme un raz-de-marée. Ils atteignirent l’orgasme ensemble, hurlant à l’unisson, se cambrant pour l’un et s’arc-boutant pour l’autre, et la sueur qui glissait sur eux donnait un aspect irréel mais magnifique à leurs deux corps unis et amoureux. Ils n’avaient fait plus qu’un, réunis par un amour qu’ils n’attendaient pas ou n’espéraient plus mais qui était au final plus précieux que tout.
Don se retira doucement de Stella mais resta au-dessus d’elle, voulant noter chaque détail de son visage et de son corps. Ils restèrent quelques instants silencieux, essayant de calmer leur respiration saccadée. Stella prit tendrement le visage de Don entre ses mains pour le poser sur son épaule gauche et l’entoura de ses bras. Flack finit par briser le silence.

Don (impressionné) : J’avais jamais ressenti ça avant ! (taquin) Qu’est-ce que tu m’as fait ?
Stella (riant) : Je pourrais te poser la même question. Je…C’était tellement…
Don (malicieux) : Difficile de trouver les mots justes, n’est-ce pas ?
Stella (hésitant) : Pas vraiment. C’est assez…intime…
Don : On peut pas être plus intime, je crois.
Stella (rougissant) : Je…Je ne me suis jamais abandonnée à un homme à ce point…Aussi totalement…
Don (avec un grand sourire malicieux): Le dîner tient toujours, alors ?
Stella (lui tapotant l’épaule, riant) : Idiot ! Pourquoi tu fais ça ?
Don : C’est dans mon caractère. Mais si tu veux une révélation…Je n’ai jamais fait l’amour à une femme comme ça. Avec tant de…d’amour, d’envie de tout te donner. C’est assez inédit pour moi. Moi qui pensais que ce genre de truc n’arrivait que dans les films ou les livres.
Stella : A qui le dis-tu ? Mais j’adore ces sensations nouvelles, ses sentiments naissants. C’est si…
Don : Grisant, agréable, vital…Je ne pensais pas que j’arriverais à trouver quelqu’un dont j’aurais tellement besoin, que j’aimerais à en crever. Et… (se rendant compte de ce qu’il venait de dire) Oups !
Stella (attendrie) : Pourquoi oups ? Moi aussi, je t’aime à un point que tu ne peux imaginer. (voyant l’air dubitatif de Don) Si, tu peux, en fait…

Stella lui sourit avec tendresse, caressant sa joue, et amena son visage vers le sien. Ils s’embrassèrent avec une grande douceur puis Don lui fit un sourire carnassier.

Don (taquin, avec une voix sensuelle) : Prête pour un deuxième round ?
Stella (avec un grand sourire d’envie) : Et comment !

Ainsi, perdus dans une forêt, poursuivis par des criminels, recherchés par leurs amis et subissant le froid hivernal, deux amants se firent une nouvelle fois l’amour. Donald Flack Jr et Stella Bonasera s’étaient enfin trouvés.
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyLun 10 Avr - 15:04

17- De nouveau dans la course


Cabane dans la forêt. 17 heures 30 minutes.
Après leurs multiples étreintes amoureuses et plus que passionnées, Don et Stella avaient fini par s’endormir, épuisés mais totalement satisfaits et heureux. En effet, un léger sourire flottait sur leurs lèvres dans leur sommeil, donnant ainsi un magnifique tableau de deux amants parfaitement radieux.
Don était serré contre Stella, son torse collé contre son dos, son bras gauche entourant sa taille fine et son bras droit placé autour de ses épaules. Il avait placé son visage au creux de l’épaule de la jeune femme et ses jambes étaient mêlées aux siennes. Stella, quant à elle, tenait fermement la main gauche du jeune homme dans la sienne et caressait son bras avec douceur et légèreté. C’était le somme le plus merveilleux et le plus agréable qu’ils n’avaient jamais eu. Mais Flack dormait d’un demi-sommeil. Il devait garder ses sens en éveil. Après leur course dans la forêt, ils méritaient bien leur repos_ et puis, faire l’amour comme ils l’avaient fait n’était pas vraiment une activité des plus reposantes…Agréable et excitante, certes, mais assez intense au niveau physique. Mais le danger rôdait toujours…
Flack entendit soudain des éclats de voix et tendit l’oreille pour être sûr. La voix de Prof…Et ça s’approchait. Don regarda tendrement Stella, lui apparaissant comme une fantastique beauté endormie, et s’en voulut de devoir la réveiller. Il finit par le faire en douceur, lui chuchotant à l’oreille.

Don (tout bas) : Stella…Ils sont là.
Stella (endormie) : Qui ?
Don : Prof et ses potes. Dépêche-toi, on doit partir.

Parfaitement réveillée maintenant, Stella se redressa rapidement et se leva, partant vivement à la recherche de ses vêtements. Don fit de même et tous deux furent vite rhabillés.
Pendant que Flack rassemblait nourriture et eau pour les mettre dans le sac à dos, Stella essuya hâtivement la petite table et dessina une flèche avec ses empreintes. En voyant la cheminée, elle eut une idée et sourit.

Stella : Don, tu as un briquet ?
Don : Oui. Je l’ai pris sur Grincheux. Pourquoi ?
Stella : On va allumer un feu.
Don (intrigué) : Ils vont nous repérer…
Stella : J’espère qu’ils ne seront pas les seuls…
Don (souriant) : Je vois.

Ils jetèrent de bonnes grosses bûches et du papier pour allumer un bon feu. Stella était sortie précipitamment pour prendre du bois vert et le jeta aussi dans l’antre. Comme elle l’espérait, cela donna une belle fumée épaisse et, lorsqu’ils sortirent enfin de la cabane, ils purent voir une bonne grosse fumée blanche sortir de la cheminée et s’élever dans le ciel hivernal.

Stella : Parfait.
Don (lui tendant la main) : Prête à courir ?
Stella (malicieuse et lui prenant la main) : Avec toi ? Toujours !

Don lui sourit, l’embrassa rapidement puis tous deux recommencèrent leur course folle.

*


Phil : Jim ! Regarde là-bas !
Jim (souriant d’un air satisfait) : Parfait…Ils ne sont pas loin. Allons-y ! Et n’oubliez pas, on ne vise que les jambes.

Ses deux complices acquiescèrent et partirent à sa suite, courant en direction de la fumée.
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyLun 10 Avr - 17:11

18- Des analyses révélatrices


Forêt. 17 heures 50 minutes.
L’équipe scientifique et policière parcourait minutieusement la forêt quand un agent poussa une exclamation de surprise.

Agent Blake : Lieutenant Taylor ! Lieutenant Maka ! Regardez !
Kaile (fronçant les sourcils) : Un début de feu de forêt ? A cet époque de l’année ?
Mac (souriant) : Oh non. C’est Stella. Elle continue de nous indiquer le chemin…
Danny : C’est plutôt risqué s’ils ont trois mecs à leur poursuite.
Mac : C’était un risque à prendre et elle le sait. Comme Flack. Ils veulent qu’on les trouve rapidement. N’oubliez pas qu’ils sont désarmés…
Danny (bougonnant) : Je sais. Inutile de me le répéter, ça m’inquiète suffisamment…
Mac : Je pense que nous sommes à peu près à 500 mètres du feu. Allons-y.

Les policiers coururent alors en direction de la fumée et découvrirent enfin la cabane de bois. Kaile et ses hommes s’assurèrent que personne n’était dans l’abri puis la jeune femme autorisa Mac et Danny à y entrer. Les deux experts commencèrent par observer l’unique pièce de cette petite cabane.

Mac : Deux éléments me paraissent étranges. Et vous ?
Danny : J’en ai aussi deux : le lit complètement défait et la table beaucoup trop propre par rapport au reste.
Mac : Je m’occupe de la table.
Danny (haussant les sourcils, avec un air résigné) : Bon, ben je prends le lit.

Avec sa lampe torche, le jeune expert éclaira chaque parcelle du lit et vit une petite tache de sang vers le haut du drap. Danny, inquiet, la préleva avec un coton-tige puis prit la lampe ALS et commença à inspecter lentement les draps. Et il n’aima pas ce qu’il y trouva.

Danny (d’une voix inquiète) : Mac, j’ai trouvé du sang.
Mac : C’est tout ?
Danny (hésitant) : Non. Il y a aussi du sperme et du liquide vaginal…Et c’est récent…Je crains que nos ravisseurs ne les aient rattrapés…
Mac : Et ils auraient violé Stella ? (tressaillant à ses mots et réfléchissant) C’est possible…La menace, la peur et la destruction psychologique sont de bons moyens pour annihiler toute résistance…Partez au labo mobile et analysez ça rapidement. On aura peut-être les complices de Caan.
Danny : Bien.

Le jeune homme sortit précipitamment de la cabane, tenant précieusement ses échantillons, et courut à une vitesse qu’il ne se croyait pas capable d’atteindre. Il atteignit enfin l’unité mobile et y entra sans cérémonie, faisant sursauter Lindsay.

Lindsay (avec un ton de reproche) : Danny ! Tu m’as fait peur !
Danny (contrarié) : Désolé, ma p’tite Montana. Vois-tu, je suis plutôt pressé de retrouver mes amis.
Lindsay (soupirant) : Ce n’est pas ce que je voulais dire…
Danny (lui tendant l’échantillon de sang et du liquide vaginal, d’un ton sec) : Tiens. Analyse l’ADN. Stella a peut-être été violée…
Lindsay (horrifiée) : Quoi ? Mais par qui ?
Danny (montrant son échantillon) : Ça, je vais vite le découvrir…

Les deux jeunes experts se mirent immédiatement au travail et finirent par attendre que les machines finissent les analyses, silencieux. Danny s’en voulait d’avoir brusqué Lindsay comme il l’avait fait. Elle n’était pas responsable de la disparition de ses amis…Son impulsivité avait encore parlé avant sa raison. Il se mit à soupirer quand les premiers résultats sortirent enfin de l’imprimante. Lindsay saisit la feuille et la lut.

Lindsay : C’est bien l’ADN de Stella. (atterrée et inquiète) Mon Dieu…

Danny lui entoura les épaules de son bras, la réconfortant gentiment et s’excusant en même temps de sa muflerie, quand les derniers résultats arrivèrent. Le jeune homme prit la feuille et la lut avec attention. Lindsay vit avec étonnement le visage de Danny se fendre d’un grand sourire amusé.

Danny (rigolant légèrement) : Il perd vraiment pas le Nord…
Lindsay (intriguée) : Danny ? Qui est-ce ?
Danny (avec un grand sourire) : C’est Don.
Lindsay (croyant n’avoir pas compris) : Pardon ?
Danny (de plus en plus amusé) : Notre violeur…C’est Donald Flack Jr.
Lindsay (les yeux agrandis par la surprise) : Qu…Quoi ?!
Danny : Enfin, connaissant Don, ça m’étonnerait qu’il ait violé Stella…Le petit cachottier…
Lindsay (stupéfaite) : Flack et Stella auraient…seraient…
Danny (penchant légèrement la tête sur le côté, amusé) : Ça m’en a tout l’air…
Lindsay : Et on explique ça comment à Mac ?
Danny (le regard semblant être irrésistiblement attiré par la feuille des résultats) : Et bien…Je compte sur toi.
Lindsay (protestant) : Hey ! Ça suffit le bizutage, maintenant ! J’ai déjà eu droit à la crotte de tigre, aux poubelles et au ring rempli de lubrifiant ! A ton tour de te mouiller un peu ! En plus, tu les connais plus que moi !
Danny : Bon, tirons à pile ou face.
Lindsay (croisant les bras) : Tu as une pièce sur toi ?
Danny : Heu…Non. Alors, papier-pierre-ciseaux ?
Lindsay (levant les yeux au ciel) : J’y crois pas…
Danny : Prête ? Un, deux, trois !

Ils firent papier tous les deux.

Lindsay : Chouette. Egalité.

Danny grommela. Ils recommencèrent au moins cinq fois jusqu’à ce que Mac arrive. Le scientifique s’arrêta net, surpris par le comportement enfantin de ses deux jeunes subalternes.

Mac (avec sévérité) : Je peux savoir à quoi vous jouez tous les deux ?

Les deux jeunes experts sursautèrent et se mirent à balbutier, embarrassés.

Mac : Vous avez les résultats ADN ?
Lindsay : Heu…Oui. Il y a celui de Stella et… (poussant Danny)Vas-y, toi…

Mac était de plus en plus intrigué par l’étrange comportement de Danny et Lindsay. Il préféra alors agir et prit le papier que Danny avait entre les mains. Mac soupira devant leur comportement de gamins et lut enfin le résultat.
Danny eut la satisfaction de voir son patron exprimait une stupéfaction des plus totales. Mac se tourna vers eux, incrédule.

Mac : Vous…Vous êtes sûr ?
Danny : A 100 % . (légèrement moqueur) L’ADN ne ment pas.
Mac (lui jetant des éclairs avec ses yeux) : Je sais. Mais c’est si…
Danny : Surprenant, inattendu, inapproprié ?

Mac se mit à grommeler et partit dans son coin pour identifier les empreintes qu’il avait trouvé.
Danny se doutait bien que Don s’était entiché de quelqu’un mais il n’aurait jamais pensé à Stella. Il s’était bien gardé de lui dire…Quoiqu’il pouvait en dire autant de Stella…Enfin…En tout cas, vu l’état dans lequel il avait trouvé le lit et les draps, ça a dû être chaud. Il fut sorti de ses pensées par un coup de coude. Montana…

Danny (contrarié) : Quoi ?
Mac : Ce que je raconte ne vous intéresse pas, Danny ?
Danny (se rendant compte de sa gaffe) : Heu…Si, si, bien sûr.
Mac (jetant un regard désapprobateur à Danny) : Donc je disais que la flèche sur la table était composée des empreintes de Stella. Elle nous indique la direction à suivre. Et vu les derniers résultats, les ravisseurs ne les ont manifestement pas rattrapés.
Lindsay : Il faudrait les avertir que nous ne sommes pas loin.
Danny (ironique) : Super idée…Comment ?
Mac : J’ai mon idée sur ce point…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyLun 10 Avr - 18:02

19- Le lien le plus fort


Forêt. 18 heures 10 minutes.
Don et Stella continuaient leur course. Ils avaient fait une rapide halte pour laisser un autre indice. Stella avait noué la cravate de Flack autour d’une branche assez haute, l’obligeant à grimper sur les épaules du détective, et ils étaient repartis en vitesse. Mais malgré leur allure rapide et soutenue, leurs ravisseurs se rapprochaient de plus en plus.
Flack tenait fermement la main de Stella et courrait à en perdre haleine, si vite que la scientifique avait l’impression que ses pieds ne touchaient plus le sol. Si cela avait été vrai… Un de ses pieds se coinça dans un amoncellement de roches et Stella tomba, sentant sa cheville craquer et la douleur fulgurante qui allait avec, entraînant Don dans sa chute. Le détective se redressa rapidement, inquiet.

Don : Stella ?
Stella (grimaçant) : Ça va…Mais…Ma cheville…

Flack vérifia immédiatement, prenant la cheville de la jeune femme avec douceur et soulevant délicatement la jambe de son pantalon. Il tâta doucement sa cheville et sentit qu’elle était bien enflée. Tout en déposant son sac à dos au sol et cherchant un bandage, Flack surveillait son environnement, écoutant chaque bruit.

Don : Stella, je crois que ta cheville est démise.
Stella : Formidable…
Don : Ecoute, je vais essayer de te la remettre en place. Ça risque de faire mal…
Stella : Ok. Vas-y.

La scientifique agrippa la veste de Don, serrant d’abord doucement, et planta son regard dans celui du jeune homme. Stella se concentrait uniquement sur lui, sur les détails de son beau visage, énumérant chaque partie dans sa tête.
Don commença à tirer sa cheville d’un coup sec et sentit la main de Stella serrer plus fort sa veste.
D’abord ses yeux. C’était la première chose qui l’avait marquée, ses magnifiques yeux bleus. Et leur couleur semblait varier selon son humeur et ses émotions : bleu glacial quand il était en colère, bleu électrique quand il était sur une piste, bleu sombre quand il était triste, bleu pétillant et plein d’étincelles quand il riait et bleu intense quand il la regardait, avec son regard amoureux et empli de désir…Un regard qu’il ne réservait qu’à elle.
Don remit la cheville en place et entendit un craquement sonore, preuve de la réussite de l’opération.
Maintenant sa bouche. Des lèvres fermes, douces et sensuelles. Des lèvres qu’elle adorait embrasser. Des lèvres qui lui donnaient des baisers qui la faisaient chavirer, qui lui faisaient battre le cœur à un rythme effréné. Des lèvres qui, quand elles effleuraient sa peau, la faisaient frissonner. Des lèvres qui n’étaient maintenant que pour elle.
Don posa avec délicatesse la cheville de Stella et commença à la bander, serrant assez fort pour maintenir la cheville en place.
Et puis son visage. Un visage très expressif, très franc. Don ne cachait presque jamais ses sentiments. Son visage les exprimait pour lui. Et sa peau, si douce et colorée au niveau des joues, lui donnant un aspect encore plus juvénile. Son nez, parfait, ni trop grand, ni trop petit. Sa mâchoire forte et bien dessinée. Ses sourcils mobiles et aussi noirs que ses cheveux. Des cheveux d’un noir incroyable et profond. Des cheveux doux dans lesquels elle aimait y mêler ses doigts quand il l’embrassait et l’étreignait. Tout l’être de Stella réclamait Don Flack.
Don avait fini ses soins et remit rapidement le sac sur son dos. Sachant que Stella ne pourrait plus courir, Flack passa son bras gauche sous les genoux de la jeune femme et son bras droit au creux de ses reins puis il la souleva dans ses bras et commença à courir.

Stella (protestant) : Don ! Laisse-moi ! Tu ne peux pas courir assez vite en me portant !
Don (avec véhémence) : Non ! N’y pense même pas, Stella !
Stella (le suppliant du regard) : Don…
Don (avec un air obstiné) : Je ne t’abandonnerai pas ! Jamais !

Voyant la détermination dans le regard bleu du jeune homme, Stella ne dit plus un mot. Elle se contenta juste de nouer ses bras autour de son cou et posa sa tête contre son épaule. Don l’aimait-il si fort que ça ? Au point de se sacrifier pour elle ? Oui, tout comme elle. Ils étaient reliés par une force irrationnelle, qu’aucun scientifique surdiplômé ne pouvait expliquer : l’Amour. Stella se serra un peu plus contre Don et le détective continua sa course pour leur survie.

_______________________________________

suite ou ce soir ou demain Wink
t'es fâchée Valm? Sad
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyLun 10 Avr - 22:01

AUCUNEMENT, MA GENTILLE FAN affraid !!!! Oh, je suis si confuse de t'avoir donné cette impression pale C'est juste que le dimanche et le lundi, je me connecte en vitesse, et que je prends pas forcément le temps de tout lire... rabbit
Mais là, ça y est Wink !! Et je vais te dire un truc, c'est pas la relation entre Flack et Stella que je préfère, même si j'avoues que c'est extraordinairement bien écrit, et que les sentiments sont génialement dépeints Wink bravo thumright Ce que j'aime le plus, c'est d'une part Sheldon: je sais pas pourquoi, mais à chaque fois, j'ai aucun mal à l'imaginer dire et faire ce que tu lui fais dire et faire... superrr! clap Et deuxième chose, je suis emballée par les scènes avec Danny :DD La dernière en date, dans le labo mobile, avec Lindsay, et ensuite Mac, est cultissime! Je me suis bien gondolée Laughing !!
Alors continue comme ça, et je continuerai à te lire, avec toujours autant de plaisir Wink Merci encore de mettre ton imagination au service des Experts victoire
Petoux petoux!! love love love
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMar 11 Avr - 0:25

en fait je pensais que tu étais contrariée par rapport au jeu "à suivre"...Mais ouf! tout va bien!je suis désolée de t'avoir alarmée Embarassed .
gros bisous à toi aussi love
bon voici une petite suite
_________________________________________

20- Controverse


Devant la forêt. 18 heures 30 minutes.

Danny : Vous voulez faire quoi ?!

Le jeune expert n’en croyait pas ses oreilles. Mac était devenu cinglé…ou complètement inconscient. Son plan était pure folie et rien ne disait que ça allait marcher.

Mac : Je ne pense pas avoir besoin de votre accord, Danny…
Danny : Avouez que c’est risqué. Ils pourraient penser que ce sont les autres et ils se perdraient encore plus dans cette maudite forêt !
Mac (s’impatientant) : Ils ne sont pas idiots, Danny ! Vous les connaissez suffisamment !
Danny : Bien sûr. Mais si les ravisseurs les croisent avant qu’ils n’arrivent ici ? Si votre plan les jette dans leurs bras ?
Mac (se fâchant) : Vous préférerez qu’on brûle la forêt, pour découvrir le terrain ?
Danny : N’exagérons pas…
Mac : Alors, vous avez peut-être une autre idée ?
Danny : Heu…Non.
Mac (se tournant brusquement vers Lindsay) : Et vous ?

La pauvre Lindsay était restée muette comme une tombe pendant cet échange et avait réussi à se faire oublier…jusque là. Elle était d’accord avec Danny mais Mac avait raison : c’était le seul plan.

Lindsay : Non.

Elle fit un regard d’excuse à Danny, qui, d’abord, la fusilla du regard, puis, sachant qu’elle n’était pas responsable, se radoucit et lui sourit avec un air à la fois désolé et inquiet.

Mac : Bien. Messieurs, vous pouvez y aller.

Deux agents, entourant un grand tas de bois, y mirent le feu puis se reculèrent. Bientôt le petit feu devint brasier, lâchant des épaisses volutes de fumées noires.

Mac : Bien.
Danny : J’espère que vous avez eu raison…

_________________________________________

bon la suite demain.Je suis très fatiguée ces temps-ci pale .Désolée Embarassed
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMar 11 Avr - 13:05

et hop voici la suite!! Mr. Green
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21- Rencontre musclée


Forêt. 18 heures 40 minutes.
Flack commençait à fatiguer. Stella n’était pas lourde mais la porter et courir en même temps l’épuisait. Mais il n’était pas question de la laisser là, Don l’aimait beaucoup trop ! Il avait senti Stella se serrer contre lui et elle était parfaitement silencieuse, comme si elle craignait que parler le disturberait. C’est pourquoi, lorsqu’elle se mit à crier, Don avait bien failli la lâcher, surpris.

Stella : Don, regarde !

Le détective leva les yeux et vit une épaisse fumée noire s’élevait dans les cieux assombris.

Don : Tu crois que c’est… ?
Stella : Mac, j’espère…Pourquoi Prof ferait ça ? Ça nous ferait fuir plus qu’autre chose…Et ils ne savent pas que nous avons semé des indices derrière nous…
Don : En effet. Mais si Mac n’avait pas pu suivre notre piste jusque là ?
Stella : C’est un risque à prendre…
Don (soupirant) : Je sais…

Le jeune homme s’inquiétait…pour Stella. Comment la protéger si c’était un piège ? S’il avait une arme ! Flack jura intérieurement, maudissant sa malchance, quand il sentit le regard de Stella sur lui.

Stella : Don ? (avec un petit sourire rassurant) Nous n’avons pas trop le choix…

Don soupira puis acquiesça. Il pivota puis se dirigea en courant vers la fumée, tenant toujours fermement Stella dans ses bras. Ça faisait une sacrée distance, mais la délivrance, quel quelle soit, n’était pas loin. Allez, encore un peu de courage et de volonté !
Au bout de quelques temps, Flack fut surpris de voir un de leurs poursuivants devant lui, courant lui aussi vers la fumée et qui finit par s’arrêter pour reprendre un peu de souffle.

Don (chuchotant) : Stella, je vais essayer quelque chose…
Stella (inquiète et chuchotant) : Don ?
Don (avec un ton autoritaire) : Surtout ne bouge pas.

Le détective la posa rapidement, mais en douceur, derrière un arbre, puis commença à s’avancer vers le ravisseur avec la grâce et la discrétion d’un chat…enfin presque… Flack s’était fait le plus silencieux possible mais il marcha malencontreusement sur une branche qui fit un crac sonore. Maudite forêt ! Il avait l’habitude d’évoluer en ville, pas en pleine nature ! Grommelant, Don se précipita vers l’homme, qui avait tourné la tête au bruit et qui tenta d’attraper son arme pour menacer le détective, et il se jeta sur lui, lui balançant une formidable droite en plein visage. L’homme fit quelques pas en arrière, titubant et tenant son nez sanguinolent, puis se lança sur le jeune homme. Ce fut une courte bagarre et Don avait l’avantage quand il sentit le canon de la mitraillette contre ses côtes. Il cessa tous mouvements et se recula. Le ravisseur semblait assez furieux et pointait toujours son arme sur lui.

Mark (essuyant son nez en sang) : Lève tes mains ! (Don s’exécuta) Et ta copine ? Où est-elle ?
Don (d’une neutralité absolue) : J’en sais rien.
Mark : Te fous pas de moi !
Don : On s’est séparé. Je sais pas où elle est.
Mark : Sale flic ! Tu mens ! Je sais que…Ow !

Et l’homme s’écroula aux pieds de Flack, assommé. Le détective leva ses yeux bleus du ravisseur pour voir Stella, debout et tremblante sur ses jambes, une lourde branche entre les mains.

Don (se précipitant vers elle pour la soutenir) : Stella ! (avec reproche) Je t’avais dit de pas bouger !
Stella (avec humour) : Bonjour l’ingratitude…
Don (soupirant) : C’est pas ce que je voulais dire…
Stella : Je suis une grande fille, Don. Je suis peut-être blessée mais pas impotente. Et puis, si tu crois que j’aurais laissé cet homme tuer mon…

Stella s’interrompit soudain, rougissante. Don haussa un sourcil, intéressé et amusé.

Don : Ton… ?
Stella (embarrassée) : Tu vois ce que je veux dire !
Don (d’une voix douce et sensuelle) : Mais j’ai envie de l’entendre…

Don la regarda avec ce regard qui la faisait fondre, un regard bleu intense auquel il était difficile de résister.

Stella : Mon petit ami…
Don (la serrant contre lui) : Tu vois, c’était pas si difficile.

Le détective l’entendit grommeler et se mit à rire. Stella n’aimait vraiment pas qu’on la pousse dans ses derniers retranchements. Flack l’obligea à s’asseoir puis prit la mitraillette de l’homme inconscient et les munitions qui allait avec. Don installa ensuite le ravisseur contre un arbre, lui attachant les mains autour du tronc.

Don : Bien. On sait déjà une chose : ce ne sont pas Prof et ses copains qui ont allumé ce feu. Et maintenant, on est à peu près à égalité. (reprenant Stella dans ses bras) On peut y aller. Prête ?
Stella : Prête.

Et ils reprirent leur course, mais cette fois vers la liberté.
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMar 11 Avr - 14:43

22- La croisée des chemins


Forêt. 19 heures.
Jim s’inquiétait. Nom d’un chien, mais que faisait Mark ? Il fit un regard interrogateur à son frère, Phil, qui haussa les épaules, exprimant par ce geste son ignorance sur la question. Tant pis. Si cet abruti avait réussi à se perdre, qu’il se débrouille ! Ils ne pouvaient se permettre de perdre leurs deux précieux otages. Jesse avait dû récupérer la rançon et avertir Burt. Leur plan avait été minutieusement préparé mais Jim avait sous-estimé ces deux flics. Dès qu’il les retrouverait, il leur logerait une balle dans la jambe. Comme ça, ils n’auraient plus l’idée de s’enfuir. Jim observa le ciel, voyant toujours la fumée noire. Plus que cent petits mètres et il les tenait.

*


Encore une centaine de mètres. Ils y étaient presque. Don se promit de dormir pendant quelques jours. Il avait fait assez de sport pour au moins une semaine !
Stella le serrait fermement et s’était positionnée pour qu’il puisse courir le plus facilement possible. L’esprit de la scientifique se mit à dériver : quelle femme n’avait pas rêvé de ça ? Etre dans les bras de l’homme qu’on aimait, qui refusait de vous abandonner et qui était prêt à se sacrifier pour vous ? Ça ressemblait à un conte de fée, et pourtant, ils vivaient dans un monde cruel, elle le savait bien. Son métier lui démontrait chaque jour. Mais Don était sa lueur d’espoir, son rayon de soleil, qui la rendait impatiente de connaître le lendemain.
La nuit avait commencé à tomber mais la fumée était encore visible. Plus vite, plus vite. Ils y étaient presque…

*


Mac, Danny, Lindsay et Kaile avaient entendu des craquements et attendaient leurs visiteurs, l’arme au poing, avec d’autres policiers et l’équipe spéciale d’intervention. Enfin, un homme surgit des fourrés et s’arrêta net devant l’accueil qu’on lui avait réservé.

Mac : Lâchez votre arme !

L’homme s’exécuta puis tourna la tête vers la forêt et se mit à hurler.

Phil : Les flics sont là !

Jim, entendant son frère, freina et fit un rapide demi-tour. Merde ! Comment ? Comment ont-ils su où les trouver ? Jim courut aussi vite qu’il put, entendant les flics qui s’étaient lancés à sa poursuite. Entendant le craquement d’une branche, il soupira de soulagement.

Jim : Mark ! Il faut se barrer, les flics sont ici !
Don (sortant de l’ombre, pointant la mitraillette en direction de Jim) : Tant mieux ! On les attendait.

Jim stoppa net en voyant ses deux otages qui arboraient un magnifique sourire de satisfaction sur leurs visages.

Don : Et si tu pouvais lâcher ton arme, ça serait bien. Ça évitera que je devienne méchant. Et mes amis aussi…

Jim s’exécuta et leva les mains, grimaçant de colère.

Don : Allez, avancez.
Jim (repartant en direction de la fumée) : Comment vous ont-ils trouvés ?
Don (regardant Stella en souriant) : Ça, c’est notre petit secret.

Jim grommela et continua de marcher en direction de l’orée de la forêt, là où les attendait la police. Ils finirent par croiser le chemin des policiers, qui étaient partis à la poursuite de Jim, et Don leur laissa finir le travail. Il donna sa mitraillette à un agent et reposa sa main sous le genou de Stella, qui posa sa tête contre son épaule. Enfin, tout était fini. Ils allaient pouvoir retourner à New York.

Don et Stella : Quelle journée !

Ils se mirent à rire et Flack accéléra l’allure de sa marche, Stella toujours dans les bras, car tous les deux étaient impatients de retrouver leurs amis.
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMar 11 Avr - 16:23

clap Sehr gut!!! 10/10
Et voilà une illustration pour ta précédente fic:
Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 Amourassassin3zy.th Wink
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMar 11 Avr - 16:46

Merciiii Valm!!Il ne reste plus que l'épilogue mais je ne suis pas sure de pouvoir finir de la taper aujourd'hui...
Sinon super image pour "Amour Assassin"
________________________________________

23- Un repos bien mérité


Devant la forêt. 19 heures 30 minutes.
Quand Flack sortit de la forêt avec Stella dans ses bras, serrée contre lui, il put apercevoir les diverses expressions sur les visages de ses collègues : Mac semblait étonné et incrédule, Danny arborait une expression amusée et Lindsay était la stupéfaction incarnée. Deux secouristes s’approchèrent d’eux pour les examiner et Don leur demanda de s’occuper d’abord de Stella, car il n’était pas sûr d’avoir correctement remit la cheville de la jeune femme en place. Il la laissa donc aux mains de professionnels pour rejoindre ses amis.

Don : Content de vous voir !
Danny (malicieusement) : Tu es sûr ?
Don (intrigué, fronçant les sourcils) : Oui…J’ai assez couru pour la semaine…
Mac : Je pense que votre chef va vous donner quelques jours de congés.
Don : J’espère bien…J’en peux plus…
Danny (avec un petit sourire plein de malice) : Ça ne m’étonne pas…

Flack tiqua une nouvelle fois : c’était quoi ces sous-entendus ?

Don (irrité) : Bon, Danny, c’est quoi ton problème ?
Danny : Rien ! Du calme ! (avec un sourire madré) Mais heureux que tu es conclu…
Don (interloqué) : Con… ? (rougissant) Ho…

Danny ne tint plus et éclata de rire devant la déconfiture de son ami. Même Mac commença à se détendre et se mit à sourire devant la rougeur du détective.

Mac (avec humour) : Les progrès de la science…
Don (grommelant) : Je vois…Bonjour progrès, au revoir intimité…
Lindsay : Ça nous permet de coincer des violeurs et autres criminels…
Don (paniqué) : J’espère que vous ne croyez pas que…
Lindsay : Et bien…
Danny (lui donnant un coup de coude) : Non. On te connaît, voyons…Mais la situation était plutôt inapproprié, non ?
Don (s’énervant) : Ecoute, ma vie amoureuse ne te concerne pas ! Et puis…
Stella (qui écoutait depuis un moment, les rejoignant avec des béquilles) : C’était spontané. (à Lindsay) Et consenti. Et pour parler d’autres choses, vous avez appris quoi sur nos lascars ?
Mac : Nos cinq hommes, Jim et Phil Colleens, Burt Caan, Jesse McLoeb et Mark Morth, ont réclamé une rançon de 50 000 000 $ après votre enlèvement à la ville. Ils voulaient juste se faire un peu d’argent de manière rapide.
Don : Quelle bande d’abrutis…
Mac : Heureusement que vous vous êtes enfuis. Sheldon m’avait informé que le maire ne comptait pas payer la rançon.
Don : Je vois…On aurait servi d’exemples : inutile d’enlever des flics, on raquera pas.
Mac (navré) : En gros, c’est ça. Mais vous nous avez bien guidés.
Danny (riant) : Bon, j’aurais bien voulu éviter mes analyses dans la cabane et…
Don : Danny, plus un mot !
Lindsay : On a vraiment cru que Stella avait été violée.
Don (s’emportant) : Vous croyez vraiment que je les aurais laissés faire ?
Lindsay : Je ne pense pas. Mais s’ils étaient plusieurs, qu’auriez-vous pu faire ?
Don (serrant les poings à s’en faire pâlir les phalanges) : J’aurais fait n’importe quoi ! Je ne l’aurais pas permis !
Stella : Don…

Stella lui posa une main douce sur le torse pour le calmer. Après tout, cela ne s’était pas produit et la scientifique savait que Don aurait tout fait pour empêcher une telle chose se produire.
Sentant la main de Stella sur lui, Flack entoura les épaules de la jeune femme de son bras et la serra contre lui, s’assurant qu’elle était bien là tout en embrassant son front.
Lindsay les observait avec envie. Puis elle jeta un rapide coup d’œil vers Danny et se mit à soupirer. Ce n’est pas à elle que ça arriverait, ce genre de truc…

Mac : Que diriez-vous de retourner à New York ?
Don : Excellente idée ! J’en ai marre de toute cette verdure.
Mac (souriant) : C’est compréhensible…Quant à vous Stella, je vais vous donner quelques jours de repos.
Danny (murmurant) : Est-ce vraiment une bonne idée ?

Don lui fila un coup de poing sur l’épaule. Vraiment, quand Danny s’y mettait, il ne pouvait plus s’arrêter !

Mac (soupirant) : Que vous a-t’on dit pour votre cheville, Stella ?
Stella : Don l’a remise correctement mais je dois garder une attelle et marcher avec des béquilles pendant quelques temps.
Mac : Vous resterez donc au labo jusqu’à guérison totale.
Stella (soupirant) : D’accord…

Mac sourit. Stella était une femme de terrain. Rester trop longtemps confinée dans le laboratoire ne lui plaisait guère. Elle adorait son métier : les investigations, la recherche des indices, les interrogatoires, les hypothèses, le moment où on confond le coupable. Mais juste le travail de laboratoire…

Mac : Allez. Partons.

Flack donna les béquilles de Stella à Danny pour prendre sa petite amie dans ses bras et la faire monter dans l’unité mobile. Il l’installa ensuite avec délicatesse sur l’espèce de sofa présent dans ce labo mobile puis s’assit à ses côtés. Dès que Don finit de prendre place, Stella se pelotonna contre lui, entourant sa taille de son bras, et posa sa tête sur son torse, entendant ainsi les battements de son cœur. Elle sentit le jeune détective entourer ses épaules de son bras pour la serrer un peu plus contre lui.

Don (murmurant et souriant) : Une fois qu’on sera bien reposé, je t’emmène dîner dans le restaurant que tu veux…
Stella (souriant et levant son visage vers lui) : Fantastique ! Je suis impatiente…

Don se pencha vers elle pour l’embrasser avec passion puis ils s’installèrent confortablement et s’endormirent rapidement.
Lindsay sourit, attendrie, face à ce charmant tableau. Danny le remarqua et commença à la taquiner.

Danny : Envieuse ?
Lindsay : Qui ne le serait pas ?
Danny (surpris) : Je ne t’imaginais pas si fleur bleue, Montana…
Lindsay (le regardant avec un air énigmatique) : Il y a tant de choses que tu ignores sur moi, Daniel Messer.

La jeune femme partit rejoindre Mac, laissant Danny réfléchir à ses dernières paroles. La petite troupe de véhicules partit enfin en direction de New York.
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valm.csi
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMar 11 Avr - 16:54

Danny et Flack devrait se parler plus souvent, c'est trop drôle Laughing Exclamation
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMar 11 Avr - 17:15

ils vont le faire plus souvent dans ma prochaine fic,promis!
bon,je dois vous laisser je vous posterai l'épilogue ce soir!
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMer 12 Avr - 0:35

voilà l'épilogue!!! Mr. Green
_____________________________________

Epilogue


Don et Stella profitèrent pleinement de leurs jours de congés. Comme promis, le jeune détective emmena Stella dans le restaurant de son choix. Ce premier rendez-vous avait été des plus merveilleux pour la scientifique. Elle avait l’impression de faire un rêve éveillée : Don était le plus galant des hommes. Il la portait dans ses bras dès qu’ils rencontraient des escaliers, lui ouvrait les portes, lui présentait sa chaise et à la fin de la soirée, quand il la raccompagna chez elle, il ne fit aucune tentative pour passer la nuit avec elle. Il se contenta juste de l’embrasser avec une incroyable tendresse. Mais Stella avait une toute autre idée derrière la tête sur la façon dont devait finir la soirée. Malgré ses béquilles, elle réussit à agripper le manteau de Flack et l’entraîna dans son appartement. Une fois les baisers fiévreux amorcés, Don avait balancé toutes ses résolutions de se comporter comme un gentleman et la prit dans ses bras pour l’amener jusqu’à la chambre. Tous deux passèrent alors le reste de la nuit à se faire l’amour avec passion.
Une fois leurs congés terminés, ils reprirent tranquillement le travail. Stella ne cessait de pester contre ses béquilles. Elle avait l’impression d’être maladroite et craignait de casser quelque chose. En plus, ses collègues la traitaient comme une poupée de porcelaine. Stella trouvait ça charmant avec Don, ce qui était normal étant donné que c’était son petit ami, mais que ses amis et collègues semblaient croire qu’elle était impotente l’énervait au plus haut point. Seul Mac ne le faisait pas et elle l’en remercia. Par contre, elle finit par dire aux autres leurs quatre vérités et ils cessèrent de se comporter comme des mères poules à son égard, enfin. Flack lui avait dit qu’ils faisaient ça parce qu’ils s’inquiétaient pour elle mais Stella estimait qu’il y avait des limites ! Elle fut donc soulagée quand ses amis ne l’aidaient que quand c’était vraiment nécessaire. Seule une chose l’amusait dans sa situation actuelle : lorsqu’elle se trouvait face à une volée de marches, soit Danny, soit Mac, soit Sheldon la portaient dans leurs bras pour l’aider à monter. La scientifique trouvait ça assez flatteur. Mais quand Don était là, c’est lui qui effectuait cette tâche, défiant quiconque du regard de tenter une approche, ce qui fit de lui un objet de moqueries pas bien méchantes chez Danny et Hawkes. Mais Lindsay les rabroua si vertement un jour qu’ils cessèrent dans la minute. Flack avait été impressionné : cette petite jeune femme avait une sacrée énergie ! Et Stella était morte de rire en voyant la mine boudeuse et déconfite de ses deux jeunes collègues masculins.
Stella fut soulagée quand on la débarrassa enfin de son attelle et donc de ses béquilles. Elle reprit rapidement son travail sur le terrain et y retrouva Don avec ravissement. Ils avaient repris leur vie…avec des changements notables. En fait, on pouvait dire que leur enlèvement avait été un tournant dans leur vie : ils s’étaient enfin trouvés l’un l’autre et ne comptaient plus se lâcher. Ils étaient deux âmes sœurs qui étaient enfin liées…pour la vie.


FIN


_______________________________________

ma prochaine fic est en cours d'écriture(mais ça y est je suis lancée Wink ).C'est une séquelle à "Amour Assassin" et elle s'appelle "Tueur de Flics". Préparez vos mouchoirs et des massages.Je vais vous mettre sur les nerfs Twisted Evil ...
J'ai hâte de voir l'image que tu vas créer sur cette fic Valm bong !
biz love
à demain! :DD
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMer 12 Avr - 1:17

toi aussi tes fiction sont tro super top 10/10 10/10
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMer 12 Avr - 1:28

Merci Sluna love !!Et toi,ça ne te dirais pas d'en faire? Surprised
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyMer 12 Avr - 23:53

lagentillefan a écrit:
Merci Sluna love !!Et toi,ça ne te dirais pas d'en faire? Surprised

de rien p'tit dame clap
Oh si le petit problème quand je commence à écrire le début ça va mais c'est la fin que je n'arrive pas a finir du tout..... le mur Boulet
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyJeu 13 Avr - 1:26

c'est vrai que c'est compliqué Confused ...J'ai toujours du mal pour le début et la fin Rolling Eyes ...
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyJeu 13 Avr - 11:11

Aussitôt que voici LA illustration demandée victoire
Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 Escape0ub.th cheers On dirait qu'ils vont se sauter dessus pour s'embrasser... non? Mr. Green
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyJeu 13 Avr - 16:14

oui en effet...Bravo Valm 10/10 comme toujours bong Mr. Green .
Et merci love
je m'occupe actuellement de l'écriture de "Tueur de Flics" donc,en principe,à moins de panne de réveil(comme aujourd'hui...)les premiers chapitres devraient arriver en ligne demain...ou peut-être ce soir si j'ai bien avancé Wink .Donc un peu de patience(et puis comme j'ai bien dormi,ça devrait aller :DD )
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyVen 14 Avr - 1:22

allez,voici le prologue et le premier chapitre de ma nouvelle fic,qui est une suite de "Amour Assassin". Pour le moment ça va... Wink
__________________________________

TUEUR DE FLICS




Prologue


Ce n’est pas votre place ! Vous êtes une honte. Une défaite. Une maladie. Vous ne devriez pas être là ! Mais je vais vous faire disparaître, comme on écrase un insecte. Vous êtes mes cibles et je n’en rate pas une. Vous allez tomber les unes après les autres…

1- Bonheur…


Six mois. Six mois qu’ils vivaient ensemble. Neuf mois qu’ils formaient un couple. Neuf merveilleux mois. Donald Flack Jr se considérait comme le plus heureux des hommes : il avait un boulot qu’il adorait, de véritables amis, sa famille et surtout, il avait Stella Bonasera, la femme qu’il aimait plus que tout_ sans doute la femme de sa vie ?_ et qui dormait actuellement dans ses bras. Don était réveillé depuis une bonne demi-heure et observait le visage de sa petite amie avec tendresse. Il adorait la regarder dormir. Et en même temps, il pensa à tout ce qu’ils avaient dû traverser.
Les circonstances du début de leur relation avaient été tragiques pour Stella. Bien sûr, elle ne pouvait oublier les victimes de Scott Owen mais une page avait été tournée et maintenant, la vie semblait leur sourire. Bien sûr, le monde ne s’était pas arrêté de tourner pour autant. Les crimes continuaient inlassablement à New York mais Don et Stella enquêtaient toujours avec efficacité et résolvaient la plupart de leurs enquêtes.
Mais pour le moment, il n’y avait pas de crime. Il n’y avait qu’eux, enlacés et heureux. Don sentit d’ailleurs Stella se pelotonner un peu plus contre lui et il resserra son étreinte. Ça l’attendrissait et l’amusait à chaque fois : il ne l’aurait jamais cru avant mais Stella était en fait très câline. Elle adorait se collait à lui pour dormir et le jeune homme ne s’en plaignait pas. Flack aimait la sentir contre lui, peau contre peau, sentant son parfum, sa tête posée sur son torse et ses bras autour de lui. Sa chaleur lui était devenue maintenant indispensable.
Le réveil se mit à sonner bruyamment, brisant la douce et tendre atmosphère. Don soupira et sentit Stella remuer. Elle se réveilla doucement, ouvrant peu à peu ses yeux émeraude qu’elle posa sur son visage, un sourire aux lèvres.

Stella (lascive) : Bonjour…
Don (un immense sourire aux lèvres) : Bonjour.

Stella remonta vers le visage de Don pour prendre tendrement ses lèvres avant de s’asseoir sur le rebord du lit, s’étirant comme un chat. Elle prit ensuite un des T-shirt de Flack, dont elle se servait comme presque chemise de nuit _ elle gardait rarement ses vêtements avec lui_ qui jonchait le sol, pour l’enfiler et se dirigea vers la cuisine. Don se leva rapidement à son tour, mit un jogging et la rejoignit.
C’était une machine bien huilée : pendant que Stella préparait le café, Flack mit la table, posant tasses, assiettes, cuillères et fit ensuite préchauffer le grille-pain. Puis Don observa discrètement sa compagne. Son T-shirt était beaucoup trop grand pour elle mais le jeune homme la trouvait vraiment sexy dedans : une de ses épaules était à découvert et ses jolies jambes lui semblaient encore plus interminables. Le détective s’approcha d’elle discrètement et l’enserra dans ses bras, commençant à embrasser sa nuque et son cou et jouant avec ses boucles.

Stella (soupirant d’aise) : Don…On n’a pas le temps…

Qu’est-ce qu’il aimait quand Stella prononçait son prénom. Ça lui filait des frissons tout le long du dos à chaque fois. Elle avait eu du mal au début_ excepté lorsqu’ils s’étaient trouvés face à Scott Owen_ mais elle avait fini par y arriver. Don ne la blâmait pas : c’était tout à fait normal, étant donné qu’elle avait pris tellement l’habitude de l’appeler Flack pendant des années. Le détective revint au moment présent et chuchota à son oreille, la frôlant de ses lèvres.

Don (d’une voix douce et sensuelle) : Je sais. Mais on peut au moins prendre notre douche…
Stella (se retournant rapidement vers lui, lui posant l’index sur le torse et lui faisant un sourire taquin) : D’accord. (Don fit un immense sourire satisfait) Mais tu restes sage !

Et Stella partit en courant dans la salle de bain, riant aux éclats devant l’air déçu de Don. Il se mit à sourire d’un air carnassier et courut à sa suite.

Don (d’une voix grave) : Attends. Tu vas voir…

Le jeune homme vit le T-shirt au sol et son jogging vint bientôt lui tenir compagnie. Don s’engouffra dans la cabine de douche où Stella l’attendait, rieuse.

Don (avec un regard assombri par le désir) : Toi…

Flack embrassa Stella sauvagement et passionnément et finit par la coincer entre lui et le mur carrelé de la douche, commençant à caresser son corps aimé et ignorant totalement le jet chaud de la douche frappant leurs deux corps enlacés. C’était leur petit jeu. Chacun cherchait l’autre et au final, les deux en partaient gagnants. Don s’apprêtait à soulever Stella quand son téléphone se mit à sonner. Le jeune homme grommela contre la bouche de Stella, puis, au bout de la troisième sonnerie, il finit par sortir de la salle de bain, trempé mais avec une serviette drapée autour de la taille, et répondit assez rudement.

Don (contrarié) : Flack.
Danny (voix off- balbutiant) : Heu…Salut, c’est Danny. Désolé de vous…de te déranger mais…on a besoin de toi ici. Et de Stella aussi, d’ailleurs. Enfin, tu connais la chanson.
Don (soupirant) : On arrive. Laisse-nous déjeuner et on te rejoint…Où ça d’ailleurs ?
Danny (voix off) : Au coin de la Fifteenth Street et de la Seventh Avenue. Je suis sur le chemin.
Don : On se prépare et on vient. A plus.

Le jeune homme soupira. Bien sûr, il aimait son boulot mais pas quand ça perturbait ou ça piétinait ses plans amoureux avec Stella. Ils en avaient pris l’habitude mais lui, ça l’irritait toujours autant.
Stella avait profité de sa communication téléphonique pour se laver et rejoignit son petit ami avec un air interrogateur sur le visage.

Don : On nous attend à l’angle de la 15th et la 7th. Je vais terminer ma douche…Et tu peux oublier les tartines grillées.
Stella (avec un sourire malicieux) : Il faut manger un peu. Le café n’est pas vraiment nourrissant.

Don lui sourit, amusé, et repartit dans la salle de bain. Stella se prépara alors, mettant le chemisier vert amande et le collier avec le petit pendentif en forme de cœur de chez Tiffany’s que Don lui avait offerts pour leur six mois. Une fois habillée, elle entendit Flack sortir de la douche et se rendit dans la cuisine pour finir de préparer le petit déjeuner, versant le café dans leurs tasses et grillant quelques tartines.
Don la rejoignit rapidement, la cravate pendant à son cou, et sirota son café chaud tout en grignotant une tartine beurrée. Il était ravi de voir Stella porter ses cadeaux et, pour une raison qu’il ignorait, il avait décidé de mettre le costume qu’elle lui avait offert. Ils déjeunèrent assez vite et mirent toute la vaisselle dans l’évier. Ils la faisaient habituellement mais là, ils n’avaient vraiment pas le temps. Stella noua sa cravate avec dextérité et prit sa veste en cuir rouge tandis que Flack prit leurs portables et les clés de sa voiture.

Don : Ton kit est complet ?
Stella : Oui. J’ai utilisé la mallette de ma voiture la dernière fois. Il faudra d’ailleurs que je la range rapidement.

En effet, Stella avait maintenant deux mallettes médico-légales, une dans chaque voiture, car elle ne savait jamais si elle travaillerait avec son petit ami ou pas. Elle s’était d’ailleurs amusée à lui expliquer à quoi servait chacun de ses outils de travail, un soir. L’utilisation de la lumière ALS dans leur appartement leur avait valu quelques découvertes : les endroits où eux avaient fait l’amour mais aussi ceux des anciens locataires. Stella jura alors à Don de ne plus utiliser son matériel chez eux, car le jeune homme n’avait pas envie de découvrir autre chose de plus sordide. Mais il s’intéressait au travail de la scientifique et il adorait la voir en parler : elle avait toujours cette petite étincelle dans les yeux quand elle et les autres experts avaient découvert un nouvel élément qui pouvait parfois faire tout basculer. De son côté, Stella faisait de même et elle demandait même à Kaile Maka comment était Don lors d’enquêtes qui ne réclamaient pas l’aide de la brigade scientifique. En fait, tous deux adoraient leur travail et respectaient celui de l’autre. Ils ne comprenaient pas pourquoi il existait une telle rivalité, voire une telle animosité, entre les différents services. A part pour l’IGS, mais bon, qui pouvait apprécier la police des polices ?
Flack et Stella finirent par quitter leur appartement, prirent l’ascenseur, et se dirigèrent vers la voiture du détective. Don ouvrit la porte à sa petite amie, attendant qu’elle s’installe, puis se mit enfin au volant. Il se tourna vers elle et lui déposa un doux baiser sur les lèvres avant de prendre son air du détective sans peur et sans pitié.

Don : Au boulot !

Stella lui sourit et Flack démarra enfin pour rouler vers la nouvelle scène de crime.
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyVen 14 Avr - 4:37

2- …Et désespoir


Le jeune expert Danny Messer avait un mauvais pressentiment sur cette affaire. C’était un meurtre mais la victime était une policière du nom de Tara Clark et la jeune femme faisait partie de la brigade de Don, son meilleur ami.
Attendant le couple que formait Stella et Don, Danny avait commencé à examiner le corps de Tara : deux balles l’avaient transpercée de part en part et elles avaient fait de gros dégâts. Mais vu la quantité de sang présent sur le trottoir, Tara n’était pas morte immédiatement. Elle avait dû souffrir le martyre, se noyant presque dans son propre sang. Danny éclaira la scène de crime autour du corps, cherchant les douilles. Le jeune homme soupira : pas la moindre trace…Il finit par se relever et préféra attendre Stella pour retrouver les balles.
Reconnaissant la voiture de Don, Danny sourit et attendit ses deux amis les bras croisés. Il vit Flack et Stella sortir de la voiture et, tandis que le détective le rejoignait, la scientifique partit chercher sa mallette dans le coffre.

Don : Alors, qu’est-ce qu’on a ?
Danny : Et bien…

*


Encore ?! Mais ça pullule. C’est une épidémie ! Et une épidémie, ça s’éradique…

*


Flack essayait d’écouter attentivement Danny mais il ne pouvait s’empêcher de regarder Stella, marchant avec grâce vers eux. Il entendit un claquement de doigt à son oreille et se tourna vers Danny, responsable de l’interruption de sa douce rêverie.

Danny (haussant un sourcil) : As-tu entendu un traître mot de ce que je t’ai dit ?
Don (levant les yeux) : Oui. Une flic, Tara Clark, s’est fait descendre et…heu… (pouffant) Désolé, je crois que je t’ai perdu à ce moment-là.
Danny (exaspéré, les poings sur les hanches) : Vraiment ! Qu’est-ce que je dois faire pour que tu m’écoutes un minimum quand Stella est là ? Me foutre à poil ?
Don (riant) : Fais ça et je t’arrêtes pour exhibitionnisme.
Danny : Très drôle. Bon, j’ai toute ton attention là ?
Don (hochant la tête) : Oui.
Danny : Je disais donc que je n’ai trouvé aucune…

Le jeune expert fut interrompu par le bruit d’un coup de feu et les deux policiers se protégèrent derrière la voiture de Danny.

Don (sortant son arme) : Putain ! Mais d’où ça vient ?
Danny (son arme à la main) : Vu le bruit, ça doit être un snipper ! Il était encore là ! Merde !
Don (soudain paniqué) : Stella ? Elle…

Le détective poussa son ami de son champ de vision et vit Stella, debout au milieu du trottoir, regardant sa main…pleine de sang !

Don (criant, paniqué) : Stella !

Stella tourna son visage vers lui, ses yeux exprimant surprise et incrédulité, quand un deuxième coup de feu retentit. Don vit le corps de Stella transpercé par une deuxième balle avec effroi et horreur et le sang jaillir de la scientifique.

Don (hurlant) : Stella !
Stella (les yeux grand ouvert, exprimant presque de l’incompréhension) : D…Don…Qu’est-ce qui…

Et la jeune femme s’écroula sous les yeux horrifiés de Flack, qui tenta de se précipiter vers elle. Mais Danny le retint de toutes ses forces, voulant éviter à son ami d’être la cible du tireur.

Don : Stella ! (furieux contre Danny) Putain, Danny ! Lâche-moi !
Danny (tenant bon, criant lui aussi) : Tu veux te faire descendre ? Tant qu’il est là, on ne peut…

Flack lui envoya un violent coup de coude dans l’estomac, ce qui fit suffoquer brièvement Danny et le faisant ainsi lâcher sa prise sur lui. Don se précipita vers Stella et glissa sur l’asphalte, la rejoignant au sol.

Danny (reprenant son souffle) : Don, sors de là !

Flack n’entendait plus son ami. Il ne voyait que le corps de Stella convulser, secoué par de violents spasmes. Le sang de la jeune femme se répandait rapidement sur son chemisier et le trottoir et semblait ne pas vouloir cesser de couler. Retirant sa veste, le détective essaya de comprimer les plaies avec quand Stella ouvrit grand les yeux, une expression de panique et d’inquiétude sur le visage, les larmes se mettant à couler, et elle commença à cracher du sang.

Stella (suffocant et d’une voix faible) : D…Don…Ai…de-moi…
Don (hurlant aux autres policiers et la soulevant doucement pour la serrer contre lui, maintenant toujours la pression sur ses blessures) : Une ambulance ! Appelez une ambulance !

Malgré la panique qui régnait, un agent exécuta immédiatement cet ordre tandis que Danny observait la scène devant lui, sous le choc : Don serrait le corps sanglant de Stella dans ses bras, la berçant contre lui, et des larmes commencèrent à couler sur ses joues.

Don (la voix tremblante et désespérée) : Stella, ne me laisse pas ! Sois forte ! Les secours vont arriver ! Je t’en prie, ne m’abandonne pas ! Stella !

S’assurant que les tirs avaient cessé, Danny se leva et sentit son cœur se serrer en voyant son ami dans cet état et sa collègue à l’agonie. Le jeune homme était aussi furieux contre lui-même devant son impuissance. Et que fabriquait cette putain d’ambulance ? Danny ne pouvait détacher son regard du terrible spectacle se présentant devant lui : Don berçant et serrant Stella contre lui, hurlant et pleurant pour qu’elle reste éveillée.

Don : Stella ! Ne me laisse pas ! Qu’est-ce que je ferais sans toi ?! Comment pourrais-je vivre sans toi ?! S’il te plaît, ne pars pas !
Stella (d’une voix de plus en plus faible) : D…Don…Je…
Don (la voyant fermer les yeux) : Stella ! Non ! S’il te plaît ! Résiste ! Stella ! Stellaaaaa !

___________________________________________

je sais,c'est pas sympa mais la suite arrivera demain Wink
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 4 EmptyVen 14 Avr - 14:10

voici la suite!!
______________________________

3- Coma


Ça faisait des heures qu’il attendait. De trop nombreuses heures. Pour la vingtième ou trentième fois, Flack se leva et commença à tourner en rond dans le couloir de ce maudit hôpital, comme un lion en cage. Qu’est-ce qu’il se passait ? Qu’est-ce que fabriquaient les chirurgiens penchés sur le cas de Stella ? La sauvaient-ils vraiment ou cherchaient-ils un moyen d’expliquer et d’excuser leur incompétence à la sauver ?
Don finit par s’appuyer contre un mur et se laissa glisser au sol. Il prit sa tête entre ses mains pleines du sang de Stella et commença à se balancer, comme un enfant. C’était sa faute, sa faute…
C’est ainsi que Danny et Mac le trouvèrent, après avoir examiné consciencieusement la scène de crime, et ils l’entendirent murmurer quelque chose. Danny s’approcha de son ami et entendit distinctement les paroles de Flack.

Don (murmurant inlassablement) : C’est ma faute. C’est ma faute ! J’aurais dû me méfier. J’aurais dû le prévoir. Je l’ai tuée ! Je suis désolé, Stella. Stella. Stella.

Mac, qui s’était lui aussi approché du détective, fronça les sourcils à ces mots. Il s’accroupit face au jeune homme, saisit ses épaules et le secoua fermement, obligeant Don à lever la tête. Danny sentit une boule se nouer dans son estomac en voyant le visage de son ami ravagé par la tristesse et la douleur, une expression qu’il ne lui avait jamais vu, accentuant ainsi son choc et sa peine. Mac obligea Flack à le regarder droit dans les yeux et commença à lui parler d’une voix persuasive.

Mac : Ecoutez-moi, Flack. Vous n’êtes pas responsable de ce qui est arrivé à Stella…
Don (frappant le mur derrière lui de ses poings) : J’aurais dû penser à cette éventualité, Mac ! J’aurais dû la…
Mac : La protéger ? Et prendre sa place ?
Don (d’une voix étouffée par les sanglots, le visage couvert de larmes) : Oui, oui, oui…
Mac : Croyez-vous vraiment que Stella aurait voulu ça ?
Don (avec désespoir) : Elle serait en vie !
Mac (avec véhémence tout en le secouant fortement) : Elle est encore en vie, Flack ! Ne baissez pas les bras ! Stella est forte ! Et vous le savez ! Ne vous laissez pas submerger par la tristesse, Flack. Ça ne vous aidera pas.

Danny se doutait que son patron savait ce que pouvait ressentir Don. Ça devait lui rappeler de mauvais souvenirs…Mais ça permettait manifestement au détective de rester plus ou moins à flot.

Don : Elle saignait tellement, il y en avait partout, Mac. Elle m’a demandé de l’aider et j’en ai été incapable…

Danny sentit une colère inexplicable monter en lui. Comment Don pouvait-il penser ça ? Le jeune expert décida d’intervenir, estimant que son silence avait assez duré, et se mit au côté de Mac.

Danny (presque en colère) : Qu’est-ce que tu racontes, Don ?! Bien sûr que si, tu l’as aidée ! Tu as réussi à ralentir son hémorragie ! D’après les secouristes, elle n’aurait pas survécu à son trajet jusqu’à l’hôpital si tu n’avais rien fait. Tu es le seul à avoir réagi, risquant ta vie, pour éviter qu’elle ne se vide de son sang ! Merde, Don, tu as fait tout ce que tu as pu ! Alors, laisse les toubibs finirent ton boulot.
Mac : Allez, debout.

Flack s’exécuta et regarda ses deux amis qui lui souriaient avec compassion. Il remarqua que Mac observer ses vêtements avec intensité.

Mac : J’aurais besoin de votre costume, Flack…Pour l’enquête…
Don (absent) : C’est Stella qui me l’a offert…
Danny (essayant de détendre l’atmosphère) : Tu lui diras qu’elle a bon goût. Elle devrait s’occuper de ma garde-robe.
Don (souriant pauvrement) : C’est Lindsay qui va être contente.
Danny (rougissant) : Heu…

Le docteur Hugh Meyers sortit enfin du bloc opératoire et rejoignit les trois hommes. Flack put voir passer deux infirmières pousser un lit en direction des soins intensifs puis il reporta son attention sur le chirurgien.

Meyers : Nous avons réussi à stopper l’hémorragie. Mais il reste encore un risque…
Don (inquiet) : Lequel ?
Meyers : Une des balles a touché une artère de l’utérus. Nous l’avons réparée mais il peut y avoir une nouvelle hémorragie. Pour plus de sécurité, nous pourrions lui faire une hystérectomie. Mais j’ai besoin d’une autorisation de la famille.
Danny (étonné) : Pourquoi ne lui demandez-vous pas ?
Meyers : Votre amie a perdu beaucoup de sang. Elle est actuellement dans le coma.
Don (sombre) : Stella n’a pas de famille…
Meyers : Elle a certainement désigné quelqu’un pour prendre ce genre de décision.
Mac : C’est moi. (voyant Don le regarder, surpris) Inutile de me fixer comme ça. Elle a fait ce choix pour que vous ne vous retrouviez pas à prendre ce type de décision. Elle savait que vous en souffririez plus qu’autre chose…
Meyers : Nous allons vérifier ça. Mais que décidez-vous ?
Mac : Stella est solide. Ne faites rien.
Meyers : Bien. Les prochaines 48 heures vont être décisives.
Don : Quand sortira-t’elle du coma ?
Meyers : Je l’ignore. Le corps utilise ce moyen pour se régénérer et se reposer. Ça peut prendre du temps…C’est déjà un miracle que votre amie soit encore en vie.
Mac : Avez-vous trouvez des éclats de balles ?
Meyers : Non.
Mac : Bien. Merci, docteur.
Meyers (ayant noté l’état des vêtements de Don) : Je demanderai à une infirmière de vous fournir un uniforme.
Don : Heu…Merci…

Le chirurgien lui sourit gentiment et salua les trois policiers de la tête. Les trois hommes restèrent quelques instants silencieux puis Flack lança un regard noir et rempli d’incompréhension vers Mac.

Don : Pourquoi ? Pourquoi ne pas avoir autorisé cette opération ? Ça lui sauverait la vie !
Mac (calmement) : Nous n’en sommes pas sûrs. De plus, ce sont les volontés de Stella.
Don (intrigué) : Comment ça ?
Mac : Vous devez déjà savoir qu’elle est orpheline, une enfant des foyers.
Don : Oui, bien sûr.
Mac : Et bien, elle veut des enfants. Ses propres enfants.
Don : Je sais…

Mac le regarda, surpris.

Mac : Elle vous en a parlé ?
Don (souriant légèrement) : Pas vraiment. Disons que ça lui a échappé…Mais je veux qu’elle vive ! Je ne veux pas qu’elle…
Mac : Ne vous inquiétez pas, Flack. Stella est quelqu’un de fort, ne l’oubliez pas.
Don : Oui…
Infirmière Jenny Gordon (semblant arriver de nulle part) : Excusez-moi. Lieutenant Flack ?

Le jeune homme sursauta à cette soudaine apparition et vit Jenny lui sourire avec gentillesse. La petite jeune femme lui tendit un uniforme et un sac en plastique et Don la remercia de la tête. Jenny le conduisit ensuite dans le vestiaire des médecins pour qu’il puisse se changer. Une fois cela fait, le détective partit rejoindre les deux experts et fut surpris de voir avec qui Mac discutait à son arrivée.

Don : Maman ?
Helena Flack (le regardant avec tristesse et compassion) : Oh, Don…

Helena serra son grand fils dans ses bras, le réconfortant et le consolant comme n’importe quelle mère. Don la serra à l’étouffer, l’émotion et la tristesse reprenant brièvement le dessus, et sentit sa mère le calmer en lui caressant les cheveux, comme lorsqu’il était enfant. Il finit par s’écarter d’elle et la fixa d’un air interrogateur.

Don (essuyant ses dernières larmes) : Mais qu’est-ce que tu fais là ?
Helena : Le lieutenant Taylor m’a appelée…
Don (surpris, regardant Mac) : Quoi ? Mais pourquoi ?
Mac : J’ai pensé que ça serait une bonne idée.
Helena : Ecoute, Don. Je vais veiller auprès d’elle. Tu ne lui seras d’aucune utilité en restant à ses côtés. Fais ce que tu fais de mieux, ton travail de policier, et trouve celui qui a fait ça.
Don (incrédule) : Je croyais que tu étais du même avis que…
Helena (jetant un coup d’œil à Mac) : Disons que j’ai eu une petite conversation avec le lieutenant Taylor…et aussi Stella.
Don (surpris, la fixant) : Tu as parlé à Stella ? Quand ? Elle ne m’en a rien dit…
Helena : Je lui ai demandé de garder ça pour elle. (regardant sa montre) Sarah ne devrait pas tarder à arriver.
Don (de plus en plus étonné) : Tante Sarah vient ici ?
Helena (souriant) : Stella lui a fait une excellente impression…
Don (grommelant) : J’avais remarqué…
Helena (souriant toujours) : Et c’est elle qui m’a convaincue de venir lui parler.

Flack ne savait plus s’il devait remercier ou maudire sa tante envahissante et fouineuse. Elle était son cauchemar et sa rencontre avec Stella l’avait tellement gêné qu’il avait voulu se cacher dans un trou. Mais en même temps, il avait eu une sacrée révélation. Il fut tiré de ses pensées par la voix de Mac.

Mac : Désolé d’écourter cette conversation, mais nous devons faire avancer cette enquête et… (interrompu par la sonnerie du portable de Danny)
Danny : Messer. (fronçant les sourcils peu à peu) Bien. Merci. On arrive.
Don : Qu’est-ce qui se passe ?
Danny : Un autre flic s’est fait descendre à Central Park.
Mac : Bon. Gilet pare-balle pour tout le monde. J’espère que Lindsay et Hawkes vont trouver quelque chose avec les balles.

« Du moins avec ce qu’il en restait », pensa Mac. Mais il préféra éviter de donner cette donnée à Flack pour le moment. Ses nerfs n’allaient pas tenir longtemps à ce rythme…

Mac : Passons d’abord au central pour nous équiper.
Don : J’en profiterai pour me changer. J’ai des fringues de rechange. Maman, tu me…
Helena (souriant) : Je t’appelle s’il y a du changement. Vas-y.

Don déposa un baiser sur la joue de sa mère puis quitta précipitamment l’hôpital avec les deux experts.
Helena se dirigea vers la chambre de Stella et eut un serrement au cœur en voyant la jeune femme couchée sur ce lit d’hôpital, branchée à des tuyaux et à toutes ces machines. Elle était si pâle, si immobile, si loin maintenant de la jeune femme pleine de vie et de fougue qu’elle avait rencontrée. Helena prit un siège et s’assit aux côtés de Stella. Le docteur Meyers passa pour prendre les constantes quand soudain…

Stella (très bas) : Bonjour…
Helena (se levant, pleine d’espoir) : Docteur ! Elle…
Meyers (vérifiant ses moniteurs, avec un petit sourire) : Non. Elle n’est pas réveillée. Certains patients dans le coma se mettent à parler. Elle doit être entrain de rêver…peut-être. (voyant Stella sourire légèrement) Et ça semble être agréable. Vous êtes de la famille ?
Helena : Pas vraiment. C’est la compagne de mon fils. (voyant le regard interrogateur du chirurgien) Le grand jeune homme brun aux yeux bleus.
Meyers : Je vois…Je repasserai dans une heure. Une infirmière va passer dans un quart d’heure pour faire une échographie, voir si aucune hémorragie ne s’est déclarée.
Helena : Merci, docteur.

Le docteur Meyers posa sa main sur l’épaule de Madame Flack avec gentillesse et partit voir ses autres patients. Helena prit la main de Stella dans la sienne et la serra doucement.

Helena : S’il vous plaît Stella, ne laissez pas mon fils seul…
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