Les Experts: NY / "Les Etats-Unis d'Amérique"

mmm..... super bravo

vraiment génial!!!mais par contre,pauvre Danny

Merci!
Par contre, deubline fait un peu sa chiante, alors je vous demanderai un peu de patience pour la suite... :DD

Ok on va patiente pour la suite

Merci! Je fais aussi vite que possible!!

valm.csi a écrit:

Par contre, deubline fait un peu sa chiante, alors je vous demanderai un peu de patience pour la suite...

Désolée de vous faire poireauter, mais c'est pour votre bien... Pas celui de Danny et Mac, en revanche . Je suis donc vraiment une sadique? ...

deubline a écrit:

Désolée de vous faire poireauter, mais c'est pour votre bien...

c'est pas grave , on attend avec patient la suite

deubline a écrit:

c'est pour votre bien... Pas celui de Danny et Mac, en revanche . Je suis donc vraiment une sadique? ...

Aucun doute là-dessus, très chère!

Je mets la suite, puisqu'elle ne concerne pas l'objet des judicieuses remarques de ma moitié



05h00

Quand Sheldon Hawkes rentra de chez Mac, bredouille, il se dirigea directement au labo vidéo. Il croisa quelques-uns de ses collègues de l'équipe de nuit, et salua ceux qu'il connaissaient. Le fait que l'équipe de jour menait une enquête parallèle, en pleine nuit, commençait à se savoir, mais une note de service avait circulé dans tous les services afin de faire taire les rumeurs avant même qu'elles se propagent. De toute façon, l'enlèvement de Danny et de Mac ne pourrait pas rester secret très longtemps. Mais tant que les enfants Crosby n'avaient pas été localisés et mis à l'abri, il avait été décidé que cette affaire ne devait pas s'ébruiter à l'extérieur des locaux de la police scientifique.
Flack avait laissé Sheldon en terminer de sa fouille infructueuse au domicile de Mac, et avait rejoint Lindsay un quart d'heure plus tôt. L'enquêtrice venue du Montana avait appelé pour leur dire qu'elle avait peut-être trouvé quelque chose...
Quand Sheldon fit son apparition dans la pièce, il sut que plus aucun doute n'était permis. Ce qu'il voyait à l'écran leur permettrait sans aucun doute de faire un pas de géant dans leur enquête.
La scène avait été filmée il y a à peu près 36 heures de cela, à 16h47. Etant donné que ce qui les intéressait ne se trouvait pas dans l'axe de la caméra, mais sur la droite, l'image n'était pas des plus nettes. Cependant, il ne leur en fallait pas plus pour distinguer le mode opératoire du ravisseur.
Sa camionnette était garée au bord du trottoir, capot ouvert, comme s'il s'occupait d'un petit ennui mécanique. Deux enfants, l'un dépassant l'autre d'une bonne tête apparurent alors à l'écran, se rapprochant inexorablement de la camionnette et de l'homme penché sur le moteur. Quand ils arrivèrent à hauteur du véhicule, l'homme referma le capot rapidement, alla directement à leur rencontre, et s'empara du plus petit, le soulevant de terre comme un fétu de paille. Il semblait pointer une arme sur sa tempe, puis ouvrit la porte coulissante de la camionnette, et le plus grand monta à l'intérieur. La porte se referma ensuite sur eux, brutalement.
Ça n'avait pas duré plus de huit ou dix secondes.
L'instant d'après, la camionnette se mit en route, se rapprocha de l'axe de la caméra, mais s'en éloigna aussitôt en disparaissant par le haut de l'écran.
"Est-ce qu'on peut agrandir l'image pour voir sa plaque?" intervint Sheldon.
"J'ai demandé à un de nos techniciens de s'en occuper," lui fit savoir Lindsay. "En attendant, on a pu retracer tout son trajet jusqu'à l'angle de la 8ème et de la 48ème. Autrement dit la gare routière de Port Authority. Il a disparu dans un parking souterrain, et depuis, on a perdu sa trace."
"Il n'a probablement pas pris le risque de monter dans un bus avec les deux gamins", intervint alors Flack.
"Trop risqué", approuva Lindsay. "Il a dû changer de véhicule."
Son téléphone sonna. Elle décrocha aussitôt. Puis, après avoir griffonné un numéro et des lettres sur un bout de papier, elle remercia son interlocuteur et raccrocha.
"On a la plaque d'immatriculation. On devrait appeler le responsable de la sécurité de la gare routière pour qu'il nous aide à retrouver cette camionnette. Le ravisseur a sûrement laissé des indices derrière lui."
"Je m'en occupe", dit Sheldon, en prenant note du numéro avant de s'éclipser.
Pendant ce temps, Lindsay s'occupa de lancer une recherche dans le fichier des cartes grises, afin de trouver le propriétaire du véhicule, tandis que Flack s'en alla rejoindre Stella pour savoir où elle en était de son côté.

ho please la suite!!!!allez Deub' dépêche!!

super suite, vite la suite

J'adore

Par contre c'est super frustrant, parce qu'on sait qu'ils sont en mauvaise posture et l'enquête avance pas

Oh mais faut surtout pas qu'elle avance trop vite parce que j'ai à peine effleuré la partie "tortures"... cricricricricriiii Le côté obscur de la force prend possession de môôôaaahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
Allez, ça va plus, moi! Un suppo et au lit!!

Bon, j'ai eu l'accord de deub' pour ce chapitre, mais seulement la première version que j'avais faite .... Mais comme elle glandouille à mort , je poste quand même cette suite, car je pense qu'elle l'appréciera et vous zzaussi!


06h00

Il entendit Mac crier, mais ce n'était pas ça qui le tira de sa torpeur. Merde. Pour une fois qu'il avait réussir à trouver un semblant de sommeil...
Le réveil fut brutal. Il se sentit soulevé de terre pour un retour sans douceur en position à genoux. Mais pas pour longtemps. Foudroyé par une décharge électrique venue de nulle part, il retrouva illico le dur contact du sol de pierre sans savoir le moins du monde ce qui s'était passé. Il ressentit à peu près les mêmes sensations désagréables qu'après l'injection mystère de tout à l'heure, mais en plus intense, et plus rapide. Encore une fois, il fut incapable de produire le moindre son, si ce n'est un long gémissement de douleur irrépressible. Si McKie l'avait réveillé de son semblant de sommeil, il avait surtout réussit à réveiller la douleur jusque là endormie, de ses muscles, et de son corps tout entier.
Danny se tourna en tout sens comme pour se débarrasser de ses crampes, et de ses nerfs en pelote qui le faisait trembler de partout, et colla son front contre le sol froid. Il ferma les yeux aussi fort que possible, jusqu'à ce qu'il lui fut possible de reprendre une respiration normale, et d'essayer de comprendre ce qui lui arrivait, et de ce qui l'attendait encore.
"Bien dormi?" entendit-il tout près de lui, d'une voix sourde.
Danny ouvrit les yeux, tout en se disant que cette fois-ci, il ferait peut-être mieux de garder ses réflexions pour lui. Il se demanda alors pourquoi Mac avait crié, juste avant l'éclair de douleur qui l'avait traversé. Il tourna la tête vers lui, mais la faible lumière, ainsi que la sueur de son front qui coulait jusqu'à ses yeux, le tout combiné à sa mauvaise vue ne lui permirent pas de distinguer grand-chose. Une forme vaguement humaine attaché à une chaise, c'était tout ce qu'il voyait de Mac. Peut-être qu'en s'habituant un peu à tout ce flou, il aurait pu percevoir plus de détails, mais une seconde décharge le foudroya de part en part. Il ouvrit la bouche pour crier toute sa souffrance, et sa colère, mais fut incapable de sortir autre chose qu'un râle étouffé.
"Ça suffit! Tu vas le tuer!!" cria Mac.
Mais McKie n'en avait absolument rien à faire. Il s'assit près de Danny et l'observa comme un entomologiste s'intéresse au comportement d'un insecte lors d'une expérimentation. Peut-être même plus comme un gamin s'amuse à voir un cafard tourné sur le dos, et se débattant vainement pour revenir sur ses pattes.
Mac, lui, s'inquiétait affreusement pour Danny, et redoutait que ses tremblements convulsifs, semblables à ceux qu'il avait déjà observé sur un épileptique en crise, ne soient que les derniers soubresauts de son corps luttant pour survivre. Avant que vienne la mort.
Au bout de plusieurs minutes interminables, Danny sembla complètement inerte. Pourtant il respirait. Et ses mains remuaient par intermittence, secouées par des spasmes nerveux.
"Danny, je t'en prie..." supplia Mac.
Mais il ne savait pas s'il devait l'implorer de tout arrêter, avant d'atteindre un point de non-retour, ou bien de se battre pour rester en vie, et affronter de pires supplices encore...
Bizarrement, McKie ôta la ficelle qu'il portait autour du cou, et se saisit d'une petite clé qui faisait office de pendentif. Il libéra Danny de la chaîne qui lui reliait les poignets et les chevilles ensemble. Ça pouvait paraître peu, mais au bout de neuf ou dix heures passées dans cette position, c'était quasiment une question de vie ou de mort, pour Danny. Au moins pourrait-il enfin s'asseoir et soulager ses jambes endolories par les courbatures et ces derniers traitements de choc.
Mac fronça les sourcils, méfiant. Ça ne ressemblait pas à McKie, de faire des concessions. Quand c'était le cas, ça présageait souvent quelque chose de pire pour la suite.
"Qu'est-ce que tu vas lui faire?"
McKie se tourna un instant vers lui, affichant sur son visage un sourire carnassier. Puis, muet comme une tombe, il reporta son attention sur Danny. Pour l'instant, ce dernier n'avait d'autre choix que de rester allongé, et d'attendre. Attendre que l'orage soit passé. Un orage dont les éclairs venaient d'un boîtier noir muni de deux électrodes entre lesquelles un courant électrique se matérialisait sous la forme d'un arc bleu grésillant, à chaque fois que Trevor McKie décidait de l'enclencher.
Quoi de plus efficace qu'une séance d'électrochocs pour maintenir un prisonnier éveillé?
"Danny?" l'appela doucement McKie, quand subitement, il le saisit par le haut du corps pour l'appuyer contre le mur auquel il était relié.
Il lui tapota les joues, et Danny parvint enfin à capter le regard insistant de McKie.
"Qu'est-ce que tu penses de ça?" lui demanda ce dernier en faisant apparaître l'arc grésillant entre leurs deux visages.
Danny détourna la tête, redoutant une autre de ces fulgurantes décharges, mais McKie posa l'appareil plus loin, et le força à lui faire face en l'attrapant par la mâchoire et en écrasant son crâne contre le mur.
"Je suis curieux de savoir jusqu'où tu es prêt à aller pour Mac."
"Aussi loin qu'il le faudra", lui assura Danny d'une voix pourtant déformée par la douleur.
"Tu vas peut-être réussir à repousser tes limites", concéda McKie. "Jusqu'à un certain point. Mais ne doute pas que j'arriverai à les atteindre. Et quand ce moment sera venu, tu me supplieras d'arrêter."
"Quand ça arrivera... je serai déjà mort..." lui rétorqua Danny avec un petit sourire.
Il semblait grelotter de froid, mais la température de la pièce n'avait rien à voir là-dedans.
McKie relâcha sa prise d'un geste rageur. Il reprit son appareil et se redressa de toute sa hauteur face à son esclave. Il paraissait à la fois excédé par la résistance qu'il lui opposait, mais restait optimiste. Peut-être avait peut-être perdu cette bataille, mais il était loin d'avoir perdu la guerre.


to be continued...

oh my god!!!mais qu'est-ce que tu leur fais subir à ces pauvres Mac et Danny!!!
mais j'attends tout de même la suite avec impatience

vite vite la suite

Merci les filles!
Pour avoir la suite plus rapidement, je vous suggère de ... par exemple! bombarder deubline de messages privés et de lui réclamer INSTAMMENT la suite!!!

Excusez-moi, mais je sors du bloc opératoire... On m'a enlevé une tumeur de peau (bégnine!!) et j'ai des soins infirmiers pendant 15 jours. C'est assez douloureux, alors je ne pète pas la forme . Mais j'ai toujours le moral, pas de soucis !!!
Alors valm, je te donne l'autorisation de poster la suite sans mon aval , je suis certaine que tu as bien tenu compte de mes commentaires! Je découvrirai la suite en même temps que tout le monde !

deubline a écrit:

Excusez-moi, mais je sors du bloc opératoire... On m'a enlevé une tumeur de peau (bégnine!!) et j'ai des soins infirmiers pendant 15 jours. C'est assez douloureux, alors je ne pète pas la forme . Mais j'ai toujours le moral, pas de soucis !!!

Heureuse d’apprendre une bonne nouvelle
Repose-toi bien
passe aussi un bon week-end

Youpiii!
Alors voici donc la suite


07h00

Il était maintenant sept heure du matin, et le soleil se levait sur Manhattan. Stella était plongée dans tout un tas de dossiers concernant d'anciennes affaires, ou bien des enquêtes en cours, et dans lesquels apparaissait le nom de Mac, mais aussi de Danny. Certaines de ces affaires avaient déjà donné lieu à des procès, et à des condamnations, d'autres mentionnaient même des criminels libérés récemment. Et pour finir, il y avait tout ces comptes-rendus d'interrogatoires, les minutes de dizaines et de dizaines de procès dans lesquels elle tentait de repérer la moindre menace proférée à l'encontre de ses deux coéquipiers...
Ça représentait des tonnes de feuilles de papiers à passer en revue, et l'aide de Flack et de Sheldon n'était vraiment pas de trop pour accomplir cette gigantesque tâche.
Quand Lindsay apparut dans l'encadrement de la porte et annonça: "J'ai une bonne et une mauvaise nouvelle: le numéro de la plaque correspond au véhicule d'un certain Henry Sutter."
Ils levèrent la tête vers elle, et se mirent à l'écouter, dans un silence de recueillement attentif, et optimiste aussi. Lindsay continua: "Mais il s'agit apparemment d'une berline japonaise. Je viens d'avoir Sutter au téléphone, il dit qu'il s'est fait volé ses plaques pendant son voyage d'affaire à San Diego. Il vient seulement de s'en apercevoir."
"Quelle est la bonne nouvelle?" s'enquit alors Sheldon.
Le visage de Lindsay s'illumina d'un sourire rayonnant, et elle leur apprit: "Des agents de la gare ont repéré la camionnette dans le parking souterrain. Ils nous attendent."
Il y eut une sorte de courant d'air dans la pièce surchargées de dossiers. Un léger, mais unanime soupir de soulagement.
"Allez-y", dit Stella à Lindsay. "Voyez tout ce que vous pouvez trouver là-bas, et faites remorquer la camionnette ici."
"Très bien", répondit cette dernière, reconnaissante qu'on lui confie cette mission.
"Sheldon", ajouta Stella à l'adresse de l'ancien légiste, avec un petit signe de la tête en direction de la jeune femme. "Accompagne-la, tu veux bien."
Celui-ci ne se fit pas prier, et les deux enquêteurs foncèrent hors du labo, direction la gare routière de Port Authority.
Flack se demanda pourquoi Stella ne se chargeait pas elle-même de cette probable grande avancée dans leur enquête. Il lui lança un regard étonné, mais en comprit subitement la raison: "Vous devriez vous reposer un peu, vous avez l'air complètement épuisée", lui dit-il.
"C'est gentil, Don, mais je dois finir ça."
Elle parcourut quelques pages d'un dossier, sous le regard dubitatif de Don. Il se demanda comment elle allait le prendre, surtout venant de lui, mais finit par lui avouer le fond de sa pensée: "C'est peut-être pas une bonne idée. Vous risquez de laisser passer un détail important..."
Les épaules de Stella s'affaissèrent. Elle stoppa tout, ferma les yeux et se frotta le front du dos de sa main droite.
Don fit une petite grimace, prêt à ce qu'elle l'envoie tout simplement balader, mais rien ne vint. Parce qu'il était vrai que depuis ces dernières quarante-huit heures, elle avait accumulé les heures supp, et fatigué son organisme à force de repas très légers pris sur le pouce, et la nuit blanche qu'elle venait de traverser n'arrangeait en rien son triste état... Un peu de repos lui ferait certainement le plus grand bien. Mais c'était un luxe qu'elle ne pouvait se permettre.
"Je vais seulement m'aérer un peu, vous avez raison", lui dit-elle. "Je vous rapporte quelque chose? Un café?"
"D'accord," accepta Flack, finalement ravi d'avoir obtenu au moins cette petite concession de sa part.
"Appelez-moi si vous trouvez quelque chose", le pria-t-elle avant de quitter à son tour la pièce inondée de cartons.
Flack reprit alors l'inspection de sa pile de dossiers.
Les menaces. Dans la police, c'était quasiment leur lot quotidien. Restait plus qu'à sélectionner les plus sérieuses, et les coupables les plus probables... Et c'était loin d'être une mince affaire. Mac avait traité un nombre incalculable d'enquêtes, avait témoigné dans à peu près autant de procès, et enfermé assez de criminels pour remplir tout un centre pénitentiaire. Quant à Danny... pour lui, c'était différent. Certes, la liste de ses ennemis avait de quoi faire pâlir, mais le mode opératoire décrit par Ed Crosby semblait indiquer que c'était Mac qui était visé, et que Danny avait servi d'appât.
avait
Et s'il était mort? Et si le type qui en voulait à Mac n'avait plus besoin de Danny? Que lui arriverait-il?
Stella le fit sursauter, quand elle surgit dans la pièce. Sans les cafés, mais avec un dynamisme débordant: "Les enfants Crosby ont été libérés, ils vont bien", lui apprit-elle.

oh super
vite vite la suite

géniaaaaaaaaaaaal!!!allez la suite!!

C'est comme si c'était fait! Moi-même je n'y tiens plus!! J'ai pratiquement terminé de l'écrire C'est bibi qui va être surprise!
Attention, encore une fois, ça fait mal!


08h00

Trevor McKie réapparut dans la pièce insonorisée, en traînant Danny avec lui. Il le fit s'asseoir, et l'attacha de nouveau à la chaîne qui le reliait au mur. Ensuite, il lui ôta le bâillon qu'il avait solidement serré autour de sa bouche, et s'écarta. Il s'était résolu à donner à ses otages l'occasion de soulager leurs besoins, et songeait même à leur donner un peu d'eau.
C'était pour eux une nécessité que de se voir offrir un moment de sursis. Et pour lui un moindre mal, finalement. Ça ne pouvait que faire durer un peu les choses.
"Où est-ce qu'on en était?" fit-il, sur un ton innocent.
Il les regarda l'un et l'autre, mais aucun ne semblait avoir le coeur à répondre quoi que ce soit. Alors il alla se chercher une chaise, et la plaça juste en face de Mac. Il s'assit et le regarda droit dans les yeux. La fatigue commençait à se voir sur le visage du lieutenant Taylor, ses traits tirés, sa pâleur.
"Ils ne viendront pas."
"N'en sois pas si sûr", lui conseilla Mac.
"J'en n'ai rien à foutre, on verra bien."
McKie s'installa plus confortablement sur sa chaise, approcha son visage de celui de Mac et, après un long moment de silence, reprit: "Je te laisse décider de la suite."
"De quoi tu parles!" s'exclama Mac, avec appréhension, et colère à la fois.
McKie mit alors ses mains dans ses poches, souriant de toutes ses dents. "Tu sais que j'ai fait partie d'une unité d'élite pour les renseignements? J'ai torturé pas mal de prisonniers, tu le sais, ça aussi. Et bien ils ont tous fini par avouer. Tout ce qu'ils savaient, ils ont finit par me le dire. J'étais le meilleur."
"Je sais aussi qu'ils t'ont viré, parce que tu perdais les pédales."
"Sans commentaire", éluda McKie d'un petit non de la tête. "C'est pas la question."
Il était complètement fou. Discuter avec lui était comme essayer de faire entendre raison à un psychotique en crise. Mac le laissa donc continuer, avec résignation. McKie poursuivit:
"Danny n'a rien à cacher, lui. Aucun secret à protéger."
Mac fronça les sourcils. Qu'est-ce qu'il ne donnerait pas pour que McKie laisse Danny en dehors de tout ça! Mais encore une fois il garda le silence. Il aperçut Danny, assis contre le mur, penché légèrement en avant, à cause des menottes. McKie lui avait fait quelque chose. Il avait profité de se retrouver seul avec lui pour... pourquoi? Il lui semblait que Danny avait un hématome de plus sur le visage.
"Il croit qu'il peut mourir pour toi", ajouta McKie en suivant le regard de Mac.
"Je ne le laisserai pas faire", murmura-t-il.
McKie acquiesça. Il ne savait pas si ça s'adressait plus à lui ou à Danny. Peut-être à eux deux, mais ça n'était pas la question, là non plus.
Finalement, il sortit de ses poches deux objets qu'il fit tournoyer habilement dans chacune de ses mains. Étant donné qu'il le réclamait, Mac reporta donc son attention sur lui. A gauche un couteau à cran d'arrêt. A droite un briquet.
"A toi de décider", lui rappela McKie.
Mac mit quelques secondes à réaliser ce que ce taré exigeait vraiment de lui, mais finit par comprendre exactement ce que ce fou et dangereux personnage avait en tête. En forçant Mac à décider quel serait le prochain instrument des tortures que Danny allait subir, McKie montait la pression d'un cran. Il savait qu'en faisant cela, il accentuait le sentiment de culpabilité qui planait déjà sur Mac.
"Et si je refuse?"
"Choisis!" exigea subitement le tortionnaire. "Sinon je lui taillade sa petite gueule d'ange! Et je continuerai même s'il me supplie d'arrêter."
Mac tressaillit: "Je ne peux pas faire ça!"
"Bien sûr que si!" s'exclama McKie en se levant brusquement de sa chaise et en l'envoyant valdinguer dans un coin de la pièce. "Tu n'as qu'un mot à dire!"
Il écarta les bras, brandissant ses deux instruments de tortures à la vue de Mac, mais aussi de Danny, qui se trouvait encore derrière lui. Celui-ci tenta d'attirer l'attention de Mac, en lui lançant un regard appuyé, et quand il y parvint, il forma un mot avec ses lèvres. McKie se tourna vers lui, mais trop tard.
Il eut un petit rire, et, revenant alors à Mac, il demanda avec un calme glacial: "Qu'est-ce qu'il a choisi?"
Dès lors, s'il y avait eu la moindre faille dans l'insonorisation de leur prison, les hurlements de Danny auraient pu alerter les voisins de la maison d'à côté, voire même ceux qui vivaient encore plus loin. Mais il semblait n'y avoir aucune fissure sur les murs, ni aucune faille dans le plan de Trevor McKie. Et Danny endura les sévices jusqu'à ce qu'il perde connaissance, et qu'il puisse enfin se reposer, au grand soulagement, tout relatif, de Mac.
Celui-ci poussa un cri de fureur, et se mit à exprimer toute la colère qui l'envahissait. Il menaça McKie des pires maux de la terre, le qualifia d'un nombre effarant de noms d'oiseaux, et lui promit de le tuer de ses propres mains. Il continua même après que McKie ait à nouveau quitter la pièce.
A aucun moment les deux hommes ne s'étaient touchés. Pas même effleurés. Et ça rendait Mac encore plus furieux. "Et si tu t'en prenais à moi, hein?" fulminait Mac sans savoir si McKie pouvait l'entendre, de là où il était. "Pourquoi tu me plantes pas ton couteau dans le coeur? Ça reviendrait exactement au même!!!"
Puis il posa les yeux sur Danny, inconscient, et ce fut comme s'il reçut effectivement un coup de couteau en plein coeur. Une larme se mit à couler sur sa joue: "Danny, c'est de ma faute, excuse-moi..." Et penchant la tête en arrière, les yeux fermés, il hurla: "MCKIE! TU ES UN HOMME MORT!!!"


Thanx 4 reading! TBC...

ho my gooooooooood!mais il a choisi quoi au fait?Pauvre Danny ...
allez la suite!

suspenssssse!! Tu le sauras dans 2 heures... héhéhé!

Et pour illustrer le tout, une deuxième image, moins sombre, un peu plus lêchée: C'est choli??