Flack ferma de nouveau les yeux et se mit sur le dos, laissant à peine le temps à Stella de s’écarter, étouffant un juron, pour éviter de se faire écraser. La scientifique, d’ailleurs, commençait sérieusement à se poser des questions. L’avait-il oubliée ?
Quant à Flack, un sourire aux lèvres, il imaginait un réveil aux côtés de Stella. Un réveil doux et tendre, plein de baisers et de caresses…Un réveil parfait et idéal…
Si je pouvais me réveiller à ses côtés
Comprenant que Don somnolait encore, se croyant toujours entrain de rêver, Stella ne put s’empêcher de sourire, très amusée. Don était une vraie masse, semblait-il. Se rapprochant silencieusement, elle souffla doucement à son oreille pour l’inciter à ouvrir ses jolis yeux bleus, le bout de ses doigts caressant ses doux cheveux noirs. Elle voulait voir l’expression de son beau regard bleu quand il la verrait…
Ouvre tes yeux, tu ne dors pas
Flack entendit la douce voix de Stella. La voix de son rêve, hélas…Même à moitié réveillé, son rêve prenait le pas sur le monde réel. Et le détective était réticent à l’idée de quitter ce monde idéal.
Si je savais où la trouver
Impatiente, Stella finit par poser doucement son doigt sur la joue du jeune homme, la tapotant d’abord un peu avant de finir par la caresser avec une grande tendresse, et prononça son prénom avec une infinie douceur : « Don…Debout… »
Regarde-moi
Flack finit par froncer les sourcils. Mais… ?
La sensation d’être touché disparut finalement et fut remplacée par un doux chuchotement. Isère ! Son cas s’aggravait…À moins que ce n’était son espoir qui le dévorait, le rendant complètement fou. Voilà qu’il l’entendait…
Donnez-moi l’espoir
Voyant qu’il ne réagissait toujours pas et grognant un peu, Stella finit par l’enlacer tendrement et posa sa tête sur son torse, juste au-dessus de son cœur. Elle finit par le caresser doucement, frôlant délicatement sa peau. « Don… »
Je suis à toi
Réveillé, Flack n’ouvrit pourtant pas les yeux et poussa un immense soupir. Il n’avait pas fait ça…Il n’avait pas fit cette connerie ! Il ne s’était pas amuser à coucher avec une fille quelconque par désespoir ! Il était stupide ou quoi !
Prêtez-moi un soir
Stella se mordit la lèvre, déçue que Don ne réponde pas à ses avances, et joua alors sa dernière carte. Si ça, ça ne le réveillait pas…
Stella embrassa tendrement sa joue, laissa ensuite ses lèvres glisser jusqu’à son oreille et lui chuchota avec amour : « Je t’aime, Don. Je t’aime… »
Je t’aime
Les yeux bleus de Flack s’ouvrirent d’un coup à l’entente de ces doux mots et le jeune détective n’osa pas regarder la femme qui les avait prononcés. Non, c’était impossible…
Une nuit, juste pour elle et moi
Et si…Et si c’était vrai ? Et si Stella était la femme qui l’enlaçait avec tant d’affection actuellement ? Ça serait trop beau !
« Don…S’il te plaît, regarde-moi. » le supplia Stella. Le mutisme de Don l’inquiétait. Qu’est-ce qu’il pouvait bien lui passer par la tête maintenant ?
Et demain …
Respirant bruyamment et même à la limite de l’asphyxie, Flack finit par se tourner vers la jeune femme et ses beaux yeux bleus s’agrandirent de stupeur en la reconnaissant. « Stella… » Dit-il dans un souffle.
Enfin je vais me réveiller
Stella sourit amoureusement à Don et lui caressa tendrement la joue, réconfortante. Elle était si heureuse…Et voir l’actuel expression du visage du détective valait son pesant d’or : il était la stupéfaction incarnée ! Une stupéfaction très sexy, d’ailleurs…
L’experte s’écarta de lui pour ensuite se pencher au-dessus de lui, ses longues boucles cascadant sur ses frêles épaules et chutant élégamment autour du visage de Don, et le regarda intensément, ne quittant pas ses yeux bleus de son regard émeraude.
« Je suis là, Don… » Lui susurra-t’elle en caressant sa joue. « Je suis bien là… »
Je t’attendais, regarde-moi
Flack n’y croyait toujours pas. Stella était là et le regardait comme s’il était la plus précieuse chose qu’elle n’avait jamais vue, qu’elle n’avait jamais possédée. Presque avec crainte, le jeune homme tendit les mains et saisit délicatement le visage fin de Stella pour caresser doucement ses joues avec ses pouces, souriant au fur et à mesure que la réalité atteignait son esprit. Son rêve était devenu réalité…
« Stella…Stella ! » dit-il avec une voix étreinte d’émotion en amenant son visage vers le sien.
Et il l’embrassa langoureusement, se délectant de la douce texture des lèvres de Stella sur les siennes et de la sensation de sa langue jouant avec la sienne. Ce n’était pas un rêve ! Il n’avait pas rêvé cette nuit passionnée !
A ses côtés, c’est sûr je vais la retrouver
Les deux amants finirent par séparer leurs lèvres et Stella se pelotonna affectueusement contre Don, câline, qui l’entoura de ses bras, l’étreignant avec force.
« Je ne vais pas partir, Don… » Le rassura-t’elle en souriant. « Je serai toujours là pour toi… »
Ouvre tes bras
Flack avait tellement rêvé de ce moment, de ces paroles qu’il ne savait plus que dire. C’était juste l’homme le plus chanceux du monde !
Donnez-moi un soir
Stella continua ses tendres gestes, plaçant sa tête au creux de l’épaule de Don, et embrassa un peu son cou tout en l’invitant à la serrer plus étroitement contre lui.
« Je suis à toi… » Lui dit-elle avec douceur.
« Tout comme moi… » Répondit le jeune détective après s’être raclé la gorge.
Je suis à toi
Flack fronça soudain les sourcils et fixa alors Stella, étonnée.
« Tu es bien là ? » Lui demanda-t’il.
« Oui… » Rit-elle.
La jeune femme finit d’ailleurs par le pincer au niveau du biceps.
« Hey ! Ça fait mal ! » Protesta Flack.
« Tu vois que tu ne rêves pas… » Lui dit-elle, malicieuse.
Grommelant un peu, Flack sourit ensuite et embrassa le front de l’experte puis s’attaqua à ses pommettes, ses joues, son menton avant de terminer par ses lèvres si douces. Elle était vraiment réelle…
Laissez-moi y croire
Stella soupira d’aise et de plaisir à chaque doux baiser, chaque caresse de Don, l’amenant peu à peu au-dessus d’elle pour qu’elle puisse l’entourer de ses bras et glisser ses doigts fins dans ses cheveux noirs de jais. Mais ils devaient s’arrêter pour se reposer un peu. Comme leur dernière affaire avait été particulièrement stressante, Mac leur avait obtenu deux jours de congé. Mais ça, Flack l’ignorait.
« Don… Il faut dormir. On a tout notre temps… » Lui dit-elle d’une voix caressante, frôlant son oreille du bout des lèvres, ce qui eut pour effet de le faire frissonner.
« Non…Le boulot… » Répondit-il avec une pointe de tristesse et de déception dans la voix.
« Pas aujourd’hui. Ni demain… » L’assura Stella.
« Oh ? Mais tu… » Hésita Flack.
« Je reste là, Don. Je serai toujours là… » Lui promit-elle.
Et comme une mère avec son enfant, Stella enlaça Flack et posa sa tête au creux de son cou, l’invitant par de subtiles caresses à s’endormir.
Une vie juste pour toi et moi
Et demain matin, tu seras là…
Rassuré et heureux, Don s’installa confortablement sur l’épaule de Stella, enserrant son corps svelte entre ses bras tout en évitant de l’écraser sous son poids, et sourit avec une sorte d’innocence ravie. Il sentit ensuite la scientifique enrouler ses bras autour de son corps viril et poser sa tête sur la sienne puis l’entendit lui murmurer avec tendresse :
« Je t’aime, Don. Rendors-toi tranquillement… »
« Stella, moi aussi je… » Commença Flack.
« Je sais. » Le coupa-t’elle doucement. « Tu n’as pas cessé de me le dire, encore et encore… »
« C’est vrai mais je trouve que ce n’est pas assez. » se défendit-il. « Donc…JE T’AIME STELLA ! »Ajouta-t’il en hurlant, risquant ainsi de réveiller ses voisins.
« Idiot ! » rit-elle avec joie avant d’embrasser son front. « Dors maintenant. »
Acquiesçant finalement et promettant d’être sage, Flack lui donna un dernier baiser avant de reprendre sa position si confortable et agréable. Et peu à peu, les deux amants s’endormirent, un sourire heureux aux lèvres. L’image même du bonheur.
FIN