Ils étaient enfin rentrés, la soirée avait été magnifique, l’équipe de New York avait gagné et ils avaient passé un moment fabuleux ensemble. En quittant le stade Danny lui avait proposer de venir prendre un café chez lui et il avait accepté avec plaisir. Maintenant assis sur le canapé dans le salon du jeune homme, il se demandait si c’était une bonne idée car ses derniers temps son esprit avait tendance à lui jouer des tours et il se surprenait de plus en plus souvent à avoir des pensées pas très catholiques concernant son ami. Comme pour illustrer ses craintes l’arrivée de Danny avec les tasses de café fit s’accélérer les battements de son cœur. « Danny arrête de me regarder de cette façon ça me rend dingue » supplia intérieurement le détective.
-Ça va vieux? Demanda Danny inquiet de l’attitude de son ami.
-Oui, excuse moi faut que j’aille aux toilettes, répondit Don en se levant précipitamment.
Danny le regarda s’éloigner avec déconcertement, il n’avait jamais vu quelqu’un être aussi subitement pressé d’aller aux toilettes.
A peine entré dans la salle de bain Don s’adossa contre la porte, tentant de reprendre ses esprits. Il fallait qu’il arrête de penser à Danny de cette façon car il se faisait du mal, il n’y avait aucune chance pour que ce soit réciproque et si son ami le découvrait alors il s’éloignerait de lui inexorablement. Il se dirigea vers le lavabo, ouvrit le robinet d’eau froide à fond et récolta un peu d’eau à l’aide de ses mais pour se rafraîchir le visage et par la même occasion les idées. « Pense à autre chose, quelque chose de douloureux…tiens la fois où t’es allé à la plage et que tu t’es fait piquer par une méduse, ça c’était sacrément douloureux » « ouais ce jour là, la mer était d’un bleu incroyable, comme le bleu des yeux de Danny, si beaux… »
-Merde c’est pas vrai, s’écria-t-il.
-Hé tout va bien? Demanda la voix de Danny à travers la porte.
Seul le silence lui répondit et cela l’inquiéta d’avantage.
-Don ça va? Répond moi, dit quelque chose, supplia Danny de plus en plus affolé.
La porte s’ouvrit et Don apparu, la peur de Danny laissa place au soulagement puis à la colère.
- Tu ne pouvais pas me répondre, reprocha-t-il à son ami, il avait eu si peur.
-Désolé.
-Est-ce que ça va?
-Oui tout va bien. « dit lui que t’es fatigué et que tu vas rentrer, tu peux pas rester aussi prêt de lui, si prêt qu’il te suffit de te pencher pour atteindre ses lèvres… », il ferma les yeux pour chasser cette idée de son esprit.
-Je ne te crois pas, t’as l’air préoccupé. Qu’est-ce qui se passe?
-Rien je suis juste un peu crevé, je ferais mieux de rentrer.
-Si tu veux. Je te raccompagne alors.
-Non c’est inutile.
-J’insiste, il est hors de question que je te laisse partir seul si tu te sens pas bien., c’est ça ou tu dors ici. Je te laisse mon lit et moi je prends le canapé, annonça Danny.
-Et si je veux pas? Demanda Don mut par une impulsion subite, affichant un sourire carnassier tout en se disant qu’en flirtant ainsi avec Danny il allait droit dans le mur. Danny allait forcément lui mettre une droite.
-Si tu veux pas quoi? Demanda Danny n’y comprenant plus rien.
Pourquoi Don le regardait-il soudain comme ça?
-Dormir dans ton lit…
-il reste le canapé, dit-il en déglutissant difficilement alors que Don se rapprochait lentement mais sûrement de lui.
-…sans toi, continua Don en faisant mine de n’avoir pas entendu ce que son ami avait dit.
Danny était maintenant plaqué contre le mur et Don se trouvait à quelques centimètres de lui, son cœur battait la chamade, il n’y avait plus aucun doute possible sur les intentions de son ami et pourtant il n’arrivait pas encore à le croire. Il attendait ça depuis si longtemps au fond de lui, il était au supplice. Quand est-ce que Don allait se décider à mettre fin à cette attente.
Don avait encore une petite partie de son cerveau qui tentait de le ramener à la raison mais quand il aperçu ce qu’il identifia comme une lueur de désir dans le regard de Danny il n’eu plus aucun doutes. Il combla l’espace qui les séparaient et prit possession des lèvres de Danny. Le jeune homme ne se fit pas prier pour répondre aux attentes de son ami. Au contraire il l’attrapa par la taille et le serra un peu plus contre lui pendant que sa langue parcourait la bouche de Don pour jouer avec la sienne. Ils se séparèrent pour reprendre leur souffle, front contre front, les yeux dans les yeux, chacun brûlant d’un désir trop longtemps contenu.
-Tu te rends compte de ce qu’on est en train de faire? Demanda Don.
-Parfaitement j’attends ça depuis si longtemps, avoua Danny.
-Moi aussi…Il n’y aura plus de retour en arrière possible après, ajouta Don.
-Je sais.
-Depuis combien de temps tu…enfin tu sais, Voulu savoir Don.
-Depuis que j’ai rompu avec mon ex…j’ai compris que si je changeais si souvent de petite amie c’est parce que jamais je n’en n’avais aimé aucune autant que toi. Je l’ai réalisé quand la dernière en date m’a balancé à la figure que je l’aimais moins que je ne t’aimais toi, qu’à mes yeux il n’y avait que mon meilleur ami qui comptait. Elle avait raison, je ne veux que toi…
-C’est une promesse d’exclusivité?
-On dirait bien, répondit Danny.
-Tant mieux je n’attendais pas autre chose, déclara Don en embrassant à nouveau son ami.
-Et toi comment, quand as-tu compris? Voulu savoir Danny.
-Justement quand tu m’as annoncé que tu avais rompu avec Cécilia, c’est bien ça? Ou Aurélia? Peu importe, j’étais si content quand tu me l’as dit, j’étais sur un nuage. Je me suis rendu compte que j’avais toujours été jaloux des femmes qui entraient dans ta vie et à chaque fois j’étais ravi lorsqu’elles en sortaient. Jusque là j’en avais pas réellement conscience. Je ne savais pas encore que moi aussi tout ce que je voulais c’était t’avoir rien qu’à moi.
-Je suis rien qu’à toi, lui affirma Danny.
-C’est vraiment ce que tu veux? Demanda Don en scrutant les yeux de son ami.
-Oui, assez de discussion, je veux que tu me fasse l’amour, maintenant, répondit Danny en unissant à nouveau ses lèvres à celle de Don.
Cette fois le détective perdit totalement pied, il n’était plus temps de discuter, son ami venait clairement de lui demander ce qu’il espérait secrètement depuis plusieurs mois alors il n’allait pas se faire prier. Il sentit Danny le pousser un peu pour s’écarter du mur tout en continuant de mêler sa langue à la sienne de la façon la plus exquise qui soit. Le jeune homme le guida jusqu’à sa chambre à reculons, Don passa ses mains sous son pull puis son tee-shirt pour sentir les muscles qui sculptaient le torse de Danny. Le jeune scientifique gémit aux caresses de Don qui le débarrassa du pull et du tee-shirt en un temps record et les jeta négligemment sur le sol. Il poussa Danny sur son lit puis se positionna au-dessus de lui pour commencer à parcourir son corps à l’aide de ses mains et de sa langue. Il voulait goûter chaque centimètre carré de sa peau. Il titilla le lobe de son oreille avec sa langue et réalisa qu’il avait trouvé un point sensible quand le jeune homme frissonna et poussa un gémissement de plaisir. Il entreprit ensuite de descendre très lentement à la recherche d’autres points sensibles. Il sentit les mains de Danny passer à leur tour sous son pull et fut parcourut de frissons aux caresses expertes du jeune homme. Il enleva lui aussi pull et tee-shirt laissant librement les mains de son ami le parcourir tandis que lui-même reprenait l’exploration du torse de Danny. Les mains de Danny parcoururent le dos de son ami de haut en bas, puis il repassa au torse de Don en descendant jusqu’à atteindre sa ceinture, il en défit les passant et fit glisser la fermeture avant de passer sa main sous le tissu. La réaction de Don ne se fit pas attendre.
-Oh Danny, gémit le jeune homme.
Danny remonta sa main sur le torse du jeune homme et l’embrassa avec passion. D’une seule main Don entreprit à son tour de défaire la boucle de ceinture de Danny, il rompit leur baiser puis parcouru le torse du jeune homme à l’aide de sa langue. Il atteint le nombril, dont il dessina le contour puis redescendit très lentement, il s’arrêta soudain et remonta souriant lorsqu’il entendit le soupir de frustration poussé par Danny. Il embrassa le cou du jeune homme puis murmura à son oreille.
-Soit pas si pressé, on a tout notre temps.
-Hum, j’ai attendu trop longtemps, je contrôle plus rien, murmura Danny alors que Don s’attaquait à nouveau à son oreille.
-Je contrôlerais pour deux, répondit Don.
Il glissa sa main dans le pantalon de son ami puis sous son boxer et se mit à le caresser d‘une main experte, Danny poussa un nouveau gémissement, agrippant les draps du lit et fermant les yeux.
-Regarde moi Dan, montre moi tes beaux yeux.
Danny s’exécuta, laissant Don voir ses pupilles dilatées par le plaisir. Don s’empara des lèvres de Danny dont il ne se lassait pas, puis il rompit le baiser. Il entreprit alors de débarrasser le jeune homme de son pantalon et de son boxer, puis fit de même pour lui. Il se replaça au-dessus du jeune homme qui se mordit la lèvre inférieure pour retenir un soupir de plaisir au contact de la peau nue de son ami contre la sienne. Danny caressa le dos de son compagnon, descendit jusqu’à ses fesses qu’il caressa avant de remonter. Ils se caressèrent mutuellement plusieurs minutes puis Don demanda à Danny de se retourner, le jeune homme obtempéra sans attendre. Don parcouru son dos de baisers, commençant par ses épaules, les omoplates, puis descendant progressivement le long de sa colonne vertébrale jusqu’à atteindre le creux de ses reins qu’il découvrit comme étant un autre point très sensible chez Danny. Il remonta un peu tandis que sa main, elle descendait inexorablement. Il sentit Danny se crisper légèrement quand il glissa un doigt en lui, il s’arrêta un instant puis doucement commença un va et viens. Très vite Danny se détendit et sentit une vague plaisir le parcourir. Don accéléra un peu le mouvement en introduisant un deuxième doigt. Lorsque enfin il sentit le jeune homme totalement prêt il retira ses doigts et entra réellement en lui. Danny tenait les draps entre ses mains, se cambrant de plaisir sous les mouvements de son compagnon en lui. Don embrassa le cou de Danny, ses épaules, faisant naître toujours plus de plaisir, toujours plus de gémissements, jusqu’à ce que son amant se mette à crier son nom. Il ne lui en fallut pas plus pour que son propre plaisir atteigne son paroxysme, surtout lorsqu’il sentit le corps de Danny se cambrer d’avantage alors qu’il atteignait le point culminant du plaisir et très vite il le rejoignit dans l’extase. Il se laissa retomber, recouvrant le corps de son amant et posant son front contre le dos du jeune homme qu’il embrassa. Lorsqu’il eu reprit son souffle il se retira et se laissa tomber sur le côté pour que son ami puisse se retourner. Danny se retourna sur le côté, il embrassa son amant avec tendresse.
-C’était merveilleux, lui dit-il.
-Je t’ai pas fait mal? S’assura Don.
-Non, t’as été très doux, répondit Danny en se blottissant contre lui.
Don passa un bras autour de lui pour le serrer un peu plus fort et déposa un baiser contre son front.
-Et si on se glissait sous les draps, suggéra Danny.
Don acquiesça et tira sur les draps pour découvrir l’un des côtés du lit bien que Danny ai déjà fait une partie du travail dans le feu de l’action. Il se glissa sous les draps et Danny le rejoignit en s’allongeant à demi sur lui. Le jeune homme entrecroisa l’une de ses jambes avec celles de Don et posa un bras en travers du torse de son amant. Don rabattit les couvertures sur eux puis passa un bras autour de Danny et posa son autre main sur la hanche du jeune homme.
-Donnie…je t’aime tellement, tu n’imagines pas à quel point, lui dit Danny.
-Je t’aime aussi Dan, je t’aime plus que tout, répondit-il en l’embrassant très tendrement.
-Tu m’aimeras toujours? Demanda Danny.
-Chaque jour que dieu fait, jusqu’à la fin de ma vie…et toi?
-Chaque jour que dieu fait, jusqu’à la fin de ma vie.
Ils restèrent silencieux de longues minutes, peut-être bien des heures, savourant cet instant de pur bonheur. Finalement Don rompit le silence.
-Qu’est-ce qu’on fait demain car j’ai pas de vêtements de rechange, déclara-t-il subitement.
-C’est pas grave, t’en aura pas besoin. Tes vêtements ne te serviront à rien pour ce que j’ai en tête comme occupation pour le week-end, répondit Danny avec un sourire prédateur sur le visage.
-Je crois que ça va me plaire, répondit Don en embrassant Danny.
-J’en suis certain mais d’abord va falloir reprendre des forces.
-T’as raison dormons un peu. Bonne nuit Dan.
-Donnie, je voulais te dire…c’est le plus bel anniversaire que j’ai jamais eu. Je ne l’oublierais jamais.
-Je savais bien que tu aimerais ton cadeau, répondit Don faisant semblant de ne pas comprendre ce que son ami voulait dire.
-Mon plus beau cadeau c’est toi, répliqua Danny en souriant, le regard amoureux.
Ils échangèrent un dernier long baiser avant de s’endormir enfin, tendrement enlacés avec la promesse de nombreuses autres nuits et jours passés à s’aimer.
FIN