Merci Eliane
Alors nouveau concept, le "20 mots pour...". Une de mes amies m'a donné 20 mots, tous plus tordus les uns que les autres avec pour objectif d'écrire quelque chose se rapportant aux mots et concernant Nick. Voici donc le résultat.
20 mots pour
CSI ~ Nick.
Tentative : Tous, ils essayaient tous. A croire qu’un guide du criminel avait été publié avec un chapitre spécial : tentative pour faire croire à son innocence. C’était probablement la première chose qu’ils vous disaient quand vous aviez fini d’énoncer les preuves que vous aviez contre eux, 3 petits mots « je suis innocent »…pathétique.
Orange : Charmante couleur. Si le plastique de leurs lunettes n’était pas orange, jamais ils n’auraient pu voir les traces de spermes sur le matelas et coincés le type. Oui, le orange était vraiment une couleur sympa.
Buté : L’envie le taraudait de plus en plus souvent. Evidemment qu’il n’aimait pas les criminels, c’était pour cette raison qu’il avait choisi ce job. Pourtant, de plus en plus souvent, à dire vrai à chaque fois que la justice remettait un tueur en liberté, il lui prenait l’envie de le buter.
Echafaud : Collecter des preuves, vider les siphons sales des victimes ou des meurtriers, relever tout un tas de substances moins ragoûtantes les unes que les autres, assister à des autopsies, voir des corps mutilés…tout ça pour les conduire à l’échafaud. Il aimait son job mais des fois Nick se disait qu’il en avait peut être trop vu.
Nouille : Il avait attendu 6 longues heures que les analyses reviennent. 6 longues heures où il n’avait rien pu faire d’autre qu’attendre. Et attendre pour quelqu’un qui avait été enfermé vivant dans un cercueil, c’était particulièrement pénible. Mais ça y est, ses précieux résultats étaient là, il allait enfin pouvoir coincer cette nouille.
Lutte : Elle avait dû se défendre avec l’énergie du désespoir. Toute la pièce était sans dessus dessous : les coussins éventrés, les meubles brisés, les pages des livres arrachées et bien sûr tout ce sang. A vue d’œil et vu la quantité répandu sur la parquet, il était sûr d’une chose. Il ne la retrouverait jamais vivante. La lutte avait dû être terrible.
Nourrisson : Nick était horrifié. Les crimes perpétrés contre les enfants étaient ceux qui le répulsaient le plus. Les conséquences de nombreuses soirées sans ses parents et aux mains d’une baby-sitter un peu trop entreprenante avaient laissées des traces. C’est pour cette raison et aussi parce qu’il ne comprenait pas qu’on puisse s’en prendre à des enfants sans défenses qu’il se jura de tout faire pour retrouver la mère de ce nourrisson, la femme ignoble qui avait laissé son bébé enfermé dans sa voiture sous le soleil meurtrier du Nevada.
Poussette : mobile du crime. Comment allait-il pouvoir expliquer à la femme de la victime que son mari était mort. Ce genre de choses n’était jamais simple. Cette fois-ci, ça le serait encore moins quand il mentionnerait le mobile du crime : la poussette. Il faudrait expliquer à cette femme qu’il ne s’agissait pas d’une voiture d’enfant mais d’une tricherie consistant à pousser une mise sur le tableau ou le numéro gagnant. Après tout, ils vivaient à Vegas, elle comprendrait peut être.
Nem : Il revoyait encore la lutte acharnée qui avait opposé Sara, fervente végétarienne et Greg qui ne jurait que par la viande. L’objet du conflit : un malheureux nem. Le jeune laborantin avait juré à sa collègue qu’il ne contenait pas de viande. Il aurait mieux valu qu’il vérifie, Sara était furieuse et tenait à tout prix à le gaver de toffu.
Magnolia : Ca lui rappelait sa mère. Et ses sœurs, lorsqu’elles jouaient avec le flacon de parfum en cristal que leur père avait offert à leur mère pour leur 30 ans de mariage. Depuis, dès que le printemps arrivait et que les effluves sucrés des fleurs de magnolia embaumaient l’air, il se rappelait sa famille, les rires, les repas familiaux et oubliait pour quelques instants l’horrible réalité à laquelle son métier le confrontait.
Nutrition : Cette adepte de la nutrition, qui prônait les bénéfices d’une nourriture saine à ses clients était loin d’être aussi clean qu’elle n’y paraissait. Si ils avaient su qu’elle se nourrissait de cocktails à base d’organes humains, ils y auraient peut être réfléchit à deux fois avant de la consulter.
Pelote : Il fallait bien admettre qu’ils avaient raison, il était un peu énervé et les tremblements de ses mains, outre le fait qu’ils l’empêchaient d’exercer correctement son travail, suffisaient à le leur prouver. Pourtant, rien ne justifiait cette fébrilité qui semblait avoir pris possession de tout son corps. A moins que… Il prit la direction de la salle de repos, traversant les couloirs du laboratoire de la police scientifique au pas de course et s’attirant les regards interrogateurs de ses collègues. Il renifla l’odeur de caféine qui flottait dans l’air, constatant avec dépit qu’elle n’avait rien d’étrange. Peut être qu’il avait tord après tout. Peut être que Grissom n’avait pas remplacé le précieux arabica de Greg par une mixture qu’il avait lui-même concocté, le transformant ainsi en pelote de nerfs. Ca ne serait pas la première fois que son supérieur tentait une expérience « scientifique » dans leur cuisine. La dernière fois, il avait permis à toute une colonie d’insectes de se développer dans leur frigo, à côté de leurs déjeuners. Ca avait suffit à rendre Sara végétarienne.
Il attrapa la cafetière, l’agita à la lueur des néons et ne constata rien d’anormal. Alors il pencha son nez au dessus du récipient et plus aucun doute ne subsista…Grissom avait encore fait des siennes.
Disque : Ou il mentait, ou il cachait bien son jeu. Mais Nick ne pouvait absolument pas croire sur parole Greg. Il était absolument impossible que ce gringalet soit champion universitaire de lancer de disque.
Costume : Il détestait ça. C’était probablement l’aspect de son travail qui lui plaisait le moins. Et pourtant, il savait pertinemment que les convocations au tribunal en tant qu’expert de la police scientifique s’accompagnaient immanquablement du port obligatoire du costume. Décidément, il ne s’y ferait jamais.
Echapper : Tous les ans, à la même période, ça recommençait. Comme si quelque part, dans les cieux, quelqu’un décidait de leur envoyer une enquête bizarre, déroutante et qui une fois encore lui laisserait penser que les gens étaient complètement fous. Une fois n’était pas coutume donc et Nick se retrouva sur le toit du Rempart à élucider un crime. Enfin crime c’était vite dit. Depuis deux jours qu’il arpentait en long, en large et en travers ce toit, il n’avait rien trouvé qui ne suggère autre chose qu’un accident. Monsieur Norman Becker avait donc sauté, volontairement, de ce toit, avec son parachute. Sauf que pour bien faire les choses, Monsieur Becker n’avait pas ouvert ledit parachute et se retrouvait maintenant six pieds sous terre. Décidément, il n’y échapperait pas, tous les ans, à la même époque, les gens faisaient des choses bizarres.
Encyclopédie : Dans la mythologie grecque, les Érinyes sont des divinités persécutrices. Elles sont aussi appelées Euménides (« les bienveillantes »), euphémisme utilisé par crainte de prononcer leur nom véritable. Selon la tradition, ce nom aurait été utilisé pour la première fois après l'acquittement d'Oreste par l'Aréopage. À Athènes, on utilise dans le même esprit la périphrase « vénérables déesses ». On les appelle aussi « déesses infernales ».C’était donc ça…
Il n’avait pas compris l’allusion la première fois que Grissom l’avait employé. La mythologie n’était pas son passe-temps favori, pas plus que les documentaires animaliers comme l’avait un jour suggéré Warrick, et il s’était donc demandé où était le rapport entre Angelica Sachs, Irina Harding et Miranda Stevens. Désormais il comprenait mieux. Bien sûr l’emploi du mot furie aurait du le mettre sur la voie, mais il s’attendait plus à ce que cette appellation qualifie le comportement des trois jeunes femmes plutôt qu’une métaphore sortie tout droit de l’esprit brillant et déroutant de son supérieur. Evidement, il s’avait que chaque mot que Grissom employait ne l’était pas par hasard et c’est comme ça qu’il s’était retrouvé, après une enquête épuisante, à la bibliothèque. Il avait cherché et fini par trouver. Ses trois meurtrières étaient donc les Erinyes de Las Vegas, personnifiant la malédiction lancée par quelqu'un et étant chargées de punir les crimes pendant la vie de leur auteur.
C’est exactement ce qui s’était passé. Les trois jeunes femmes, aussi différentes que le jour et la nuit s’étaient alliées pour punir les maris adultères. Les femmes bafouées les engageaient pour punir leurs époux. Oh bien sûr, il doutait que le meurtre et l’émasculation soient la punition à laquelle toutes ces femmes avaient pensé mais les 3 furies en avaient décidés autrement.
Sa curiosité assouvie, il rangea l’encyclopédie sur l’étagère où il l’avait trouvé et sorti de la bibliothèque. Il ne reviendrait qu’à la prochaine allusion sibylline de Grissom et son instinct lui soufflait qu’elle ne se ferait pas attendre.
Pompon : Il aurait fallu s’en douter. Il devait être maudit, c’était la seule explication logique. Warrick n’était pas disponible, Cath était avec sa fille forcément, Greg avait prit le large tout comme Sara. Quant à Grissom…Grissom étant qui il était, il fallait bien se douter qu’il n’enquêterait pas sur ce genre de meurtres. C’était donc lui, que toute sa famille attendait dans un autre état pour les fêtes de Noël, qui se retrouvait charger de l’enquête. Résoudre un crime pour le shérif n’était déjà pas très réjouissant, surtout le soir de Noël, mais le pompon, s’était lorsqu’il fallait retrouver le meurtrier du chien de Madame.
Fichue : Elle était fichue et elle le savait. Ca expliquait peut être pourquoi, à l’inverse de tous les criminels qu’il avait croisé jusqu’ici, elle ne cherchait pas à clamer à qui voulait l’entendre son innocence. Et il n’en était que plus admiratif. Elle avait imaginé et mis en œuvre le crime parfait. Et jamais il ne l’aurait confondu si quelqu’un ne l’avait pas dénoncé quelques heures plus tôt. Oui, vraiment il était admiratif.
Glue : On en apprenait vraiment tous les jours lors de ces conférences. L’année dernière, la convention de Los Angeles avait réuni toutes les pointures de la police scientifique du pays. Cette année, celle de New York reproduisait la même configuration. Les plus grands experts des Etats-Unis mais aussi du reste du monde s’étaient rassemblée pour quelques jours afin de faire partager leurs nouvelles techniques et découvertes scientifiques. Grissom l’avait envoyé en repérage. Et il n’avait pas été déçu. Cette année, le CSI Danny Messer leur avait expliqué comment relever des empreintes avec de la glue et ça, c’était vraiment utile en cas d’urgence.
Retrousser : Elle était jolie, rousse, la peau diaphane. D’une beauté qui ne correspondait pas aux critères actuels et c’était rafraîchissant dans cette ville où tout était clinquant, voyant, outrageant. Elle faisait parti de cette catégorie de femme que rien n’embellit d’avantage que le naturel. Son petit nez retroussé faisait tout son charme…dommage qu’elle soit morte.
Tadaaa!!!! Record du post le plus long venant de moi!!!