Les Experts: Miami
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 Minifics CSI:NY

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Annabe
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Annabe
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MessageSujet: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyVen 3 Nov - 20:22

Voila, je m'essaye aux drabbles, dites moi ce que vous en pensez! Embarassed

Titre: Jaloux
Genre: Romance-Humour
Ship: Stellack

Jaloux

Stella Bonasera entra dans le stand de tir, un grand sourire sur les lèvres. Cela faisait longtemps qu’elle n’avait plus pu s’entraîner un peu. Son arme dans une main, son casque et ses lunettes dans l’autre, elle parcourut la salle du regard. Des policiers en uniformes, d’autres juste en chemise et pantalon à pince. Il y avait beaucoup de monde pour un matin d’hiver. Remarque, ce n’était pas si étonnant que cela. Il faisait tellement froid dehors que tous préféraient venir ici plutôt que de devoir sortir pour affronter la neige et le crime. Soudain, elle remarqua un grand brun non loin d’elle. Elle sourit davantage et s’avança vers lui.
Don Flack était en train de charger son arme et n’eut aucun mal à l’entendre et sentir arriver derrière lui. Il se retourna et la vit lui faire une moue mutine, comme elle le faisait si souvent.

-Montre moi ce que tu vaux en tir. Lui dit-elle avec un clin d’œil

Flack sourit, habitué à ses multiples taquineries. Et il était vrai qu’elle n’avait jamais eu l’occasion de le voir en stand de tir et très rarement tiré sur un suspect. Les deux policiers mirent casques et lunettes puis le jeune homme commença à tirer, se concentrant autant que possible sur sa cible. Son score fut de trois cibles sur cinq.

-Pas mal. Commenta Stella

Elle remarqua alors un jeune agent en train de tirer à côté d’eux. Il devait avoir la trentaine, les cheveux châtains et elle ne put distinguer la couleur de ses yeux. Il était vraiment très mignon. Et il tirait très bien, il fallait l’avouer. Il ne ratait aucune de ses cibles. Stella finit par se retourner vers Flack pour voir son regard. Il était jaloux, c’était évident. Cela se voyait dans ses si beaux yeux bleus. Souriant intérieurement, la scientifique décida de s’amuser un petit peu. Après tout, elle adorait le voir ainsi. La jalousie était sa plus grande faiblesse en amour. Lui faisant un clin d’œil, elle s’approcha de l’agent qui s’arrêta de tirer dès qu’il la vit.

-Vous êtes très douée. Le complimenta t-elle
-Merci. Vous êtes… ?

Stella fit une moue faussement innocente et désolée et lui tendit sa main. Il la serra pendant qu’elle se présentait.

-Stella Bonasera, je suis à la scientifique.
-Enchanté Stella. Je m’appelle Tim Janson.

Elle acquiesça, toujours très souriante et polie et jeta un léger coup d’œil vers Flack. Il était de plus en plus jaloux mais les observait avec la plus grande attention, ne manquant pas une miette de leur conversation.

-Vous voulez tirer ? Lui proposa Tim
-Avec plaisir ! Accepta t-elle
-Et euh… excusez moi mais, seriez vous libre ce soir pour dîner ? Lui proposa t-il avant qu’elle ne mette son casque

Alors qu’elle allait répondre, Stella sentit quelqu’un dans son dos. Flack venait de se coller à elle, se bras passés autour de sa taille. Elle se tourna brièvement vers lui pour voir qu’il fusillait Tim du regard. Si ses yeux avaient été des armes, il n’aurait manqué aucune de ses cibles.

-Désolé mais elle est avec moi. Dit-il durement. Alors retourne à tes cibles et fiche nous la paix.
-Pardon. S’excusa Tim avant de suivre les conseils donnés

Stella sourit, satisfaite et suivit Flack jusqu’à leur emplacement.

-Jaloux ? Lui demanda t-elle

Il ne répondit pas et enfila directement son casque et ses lunettes. Puis il reprit son arme et recommença à tirer. Stella le regardait faire, ne pouvant se détacher de son sourire satisfait. Elle voyait bien la jalousie qui dansait encore dans ses prunelles océan, la mer était déchaînée et les vagues violentes. Finalement il s’arrêta pour voir son score s’afficher. Il avait touché chacune de ses cibles.

-Bien sûr que je suis jaloux. Dit-il finalement

Stella se mit à rire avant de croiser ses bras autour du cou de Don. Elle l’embrassa longuement et tendrement avant de lui murmurer.

-Tu es plus fort quand tu es jaloux. Et tellement craquant.
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptySam 4 Nov - 5:14

je te l'ai déjà dit mais j'adôôôre 10/10 !!une petite nouvelle bientôt?(arf,je suis insatiable! lol! )
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Annabe
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptySam 18 Nov - 17:27

Titre: Souffrance
Genre: Drame
Ship: Aucun



Souffrance

Trois suspects. Ils en étaient déjà trois suspects et il n’était que neuf heures du matin. Les trois dossiers étaient posés sur la table entre eux. Ces chemises en cartons qui n’attendaient que d’être ouvertes, lues, analysées. Ils n’en avaient pas le courage. En quelques heures à peine, ils avaient interrogé trois suspects et devaient le faire encore trois fois. C’était un chiffre qu’ils commençaient à détester alors qu’ils l’appréciaient, plus ou moins, jusqu’à maintenant. Mais c’était cela leur travail. Arrêter les méchants. Et cela ne se faisait pas d’un simple claquement de doigts. Malheureusement pour eux et pour la famille des victimes. Trois suspects déjà en prison, trois autres qui les rejoindraient très certainement. Et une seule question. Combien avaient-ils été à violé et frappé cette pauvre jeune femme ? Elle avait dû souffrir le martyre, hurler de douleur, pleurer, saigner, crié, supplié. Elle avait dû voir la mort s’approcher d’elle, l’envelopper lentement, poser ses mains sur son visage, se pencher vers elle et finalement aspirer de sa vie. Toujours avec la même lenteur. Et eux avaient arrêté les suspects avec une rapidité étonnante, presque incroyable. Maintenant, ils étaient assis au poste de police, autour de ces trois dossiers. Un pour chacun.
-Quelle est la pire souffrance ? Demanda soudain Mac Taylor
Danny Messer et Don Flack relevèrent la tête dans un même mouvement pour se regarder, étonnés. Tous deux étaient plongés dans leurs pensées. Que Mac puisse poser cette question les surprenait. Non pas qu’ils ne se la posaient jamais. Mais ils n’étaient pas sûr de pouvoir y apporter une réponse. Du moins, la solution à ce problème n’était la même pour personne. Ou peut-être était-elle la même pour tout le monde au contraire. La pire des souffrances n’était-elle pas la souffrance elle-même ? Ils n’en avaient pas la moindre idée. Des victimes, ils en voyaient tous les jours, plusieurs fois par jour. Et de la peine, de l’empathie, ils en ressentaient tout autant.
-Flack ?
Les trois hommes se retournèrent vers la petite voix qui venait de s’élever. Une fillette se tenait devant eux. La peau blanche, de longs cheveux châtains et les yeux du plus beau vert, elle était l’innocence et la douceur incarnée. Don se releva immédiatement et se précipita vers elle pour s’accroupir à ses côtés. Mac et Danny le suivirent.
-Jeanne, mais qu’est ce que… ?
La petite fille, Jeanne Green était âgée d’à peine dix ans. Ce qui inquiéta le plus les trois hommes, était la tenue dans laquelle elle se trouvait. Elle portait un grand tee-shirt jaune, bien trop grand pour elle, qui laissait apparaître ses jambes nues et l’unes de ses épaules frêles. Ses jambes couvertes étaient de bleus et ses mains souillées de sang. Des éléments anormaux pour une enfant. Cette idée ne voulait pas sortir de leur esprit. Qu’est ce qui s’était passé pour qu’elle se retrouve ainsi ? La question n’était pas vraiment difficile. Ils avaient déjà des dizaines voire des centaines de scénarios différents formés dans leurs esprits. Don posa une main sur l’épaule de la fillette, l’inquiétude déchaînant la mer de ses yeux. Avant qu’elle ne réponde, Danny lui prit la main et la guida vers une chaise. Il s’y assit et la prit sur ses genoux. Tous deux connaissaient très bien Jeanne. Elle faisait parti du groupe d’enfants dont ils s’occupaient très souvent pour aider une association. Danny berça la petite fille pendant que Don s’accroupit devant elle et que Mac restait debout, la fixant avec intérêt et appréhension.
-Que s’est-il passé ? Demanda t-il
-Je voulais voir si j’avais raison.
-A propos de quoi ma puce ? Questionna Danny d’une voix très douce
-J’ai dit à Tom que l’hémoglobine se trouvait dans le sang mais il ne voulait pas le croire. Alors, ce matin j’ai regardé dans le sang de papa. Il n’y avait pas d’hémoglobine.
Les trois hommes se regardèrent, comprenant exactement ce qui se passait. Don sentit ses entrailles se tordre et sa gorge se nouer. Il avait soudain envie de pleurer et de serrer la fillette dans ses bras. Il voulait la supplier d’arrêter de le regarder avec ce petit sourire. Ce simple fait montrait qu’elle n’avait pas compris la situation. Et il savait parfaitement que c’était à lui, à Danny et à Mac de tout lui expliquer. Il s’en sentait incapable. Il ne pouvait pas lui dire que son père était mort. Il ne voulait pas voir ses si jolis yeux s’emplir de larmes, ses lèvres roses trembler à cause des sanglots et son petit corps se mettre à trembler. Une petite fille si innocente et gentille ne méritait pas une telle douleur. Elle allait être blessée et garder cette cicatrice tout le reste de sa vie. Or, il ne voulait pas cela pour elle. Elle aurait dû garder cette naïveté, cette insouciance encore un long moment. Mais il devait les lui faire perdre. Il releva la tête vers Mac.
-La pire souffrance… elle est devant nous.
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Lexie
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptySam 18 Nov - 18:44

Mercccciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii bong bong bong

J'ai adoré, vraiment, vraiment, vraiment. respect respect respect

Tu recommences quand tu veux.
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptySam 18 Nov - 23:13

De rien, merci à toi bizz
Allez, voici un tout petit délire sur un aspect de la personnalité de Flack que j'adore vraiment. respect respect

Titre: Pour ceux d'entre nous qui n'ont pas de dîplomes
Genre: Humour
Ship: Aucun

Pour ceux d’entre nous qui n’ont pas de diplômes


Don Flack discutait avec Chad tout en se rendant au laboratoire où il devait rejoindre Mac Taylor et Lindsay Monroe pour son enquête en cours.
-J’ai un diplôme : troisième cycle d’études supérieures en médecine. Disait Chad fièrement
Don lui fit un grand sourire après avoir émis un léger sifflement admiratif.
-Donc un diplôme d’Etat en médecine et en pharmacie.
-Pas mal.
-Puis j’ai passé le concours pour entrer dans la police scientifique.
Le sourire de Don s’élargit.
-Je l’ai réussi bien sûr avec 99% de bonnes réponses ! Remarque, après les nombreuses années d’études et les diplômes en grande quantité…
-Tu m’étonnes !
-Et encore, je prépare un doctorat en psychologie, ça peut toujours servir.
Ils arrêtèrent leur chemin devant la porte du laboratoire, endroit où ils devaient se séparer. Don avait perdu son sourire et fusillait Chad du regard.
-Chad.
-Quoi ?
-Penses à ceux d’entre nous qui n’ont pas tous ces diplômes. Alors ton doctorat et tes maîtrises, tu les gardes pour toi et tu ne les ressors plus jamais en ma présence, ok ?


parking dejadehors
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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyDim 19 Nov - 3:34

superbes,ces deux minifics!!une très intense au niveau de l'émotion et l'autre plus légère.Petite référence aux remarques de Flack à Aiden dans la saison 1 puis à Stella dans la saison 2!C'est vrai qu'ils ne font pas trop attention... lol!
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valm.csi
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 20 Nov - 17:15

Waaaa! Shocked C'est dur! La première aborde un sujet très difficile, mais tu l'a super bien traîté thumright La 2ème est très drôle!! clap Bravo Anna!!! 10/10
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyDim 10 Déc - 20:21

Titre: Imagine
Genre: euh... songfic, en quelques sortes
Ship: Aucun

Imagine

-Messer.
-Danny ? Don ?
-Oui ? Répondirent en même temps les deux jeunes hommes

Installés dans la voiture du détective, la musique –autrefois à fond- à présent baissée, ils roulaient vers une destination encore inconnue.

La pluie tombait drue sur la ville de New York. Le ciel était gris, comme triste et mélancolique. Ou alors peut-être était-ce juste un voile déposé sur le soleil afin de partager l’amertume générale. Les dieux pleuraient en cette fin de journée ou peut-être n’était-ce que le ciel ? D’où venaient ces froides larmes ? Personne n’en avait la moindre idée. Peut-être de leur cœur, du fond de leur âme ou d’ailleurs.

Danny Messer et Don Flack partageaient cet étrange sentiment. Une mélancolie inexplicable les saisissait. Une grande fatigue, une lassitude à l’aube de la nouvelle année. Un besoin de changer d’air, de voir d’autres choses et d’être plongés dans de différentes pensées. Alors, ils avaient mis en place cet espèce de rituel chaque trente et un décembre de toutes les années depuis… longtemps.

Ainsi, ils montaient dans la voiture dès que le soleil commençait à se coucher et roulaient toute la nuit. Ils n’avaient aucun but précis si ce n’est de s’enfuir. Aller très loin de la routine, des journées qui s’écoulaient sans ne jamais apporter aucune nouveauté.

Mais aujourd’hui, une nouvelle chose venait troubler l’inconnu. La petite voix de Jeanne Green venait interrompre leur journée de l’inconnu. Mais ils ne pouvaient certainement pas lui en vouloir. Ils tenaient à elle comme à une petite sœur ou même à une fille.

-Je veux de l’aide.
-Qu’est ce qu’on peut faire pour toi, petite puce ? Demanda Flack en jetant un coup d’œil dans son rétroviseur avant d’enclencher son clignotant

C’était une habitude, il l’appelait toujours par ce surnom. Tout comme Danny ne se détachait pas du « Petit monstre». Justement, il lança un coup d’œil vers son meilleur ami. Oui. Il pensait la même chose que lui. C’était dommage qu’ils ne puissent pas se retrouver seuls comme chaque année, mais ils ne pouvaient pas laisser tomber Jeanne comme cela. Il arrivait que l’on soit obligé de faire des sacrifices.

Et pour elle, ce n’en était pas vraiment un.

-Je suis perdue. Murmura t-elle, des sanglots dans la voix
-Où est ta maman ? S’inquiéta Danny
-Je sais pas. Je rentrais de l’école et puis j’ai… je me suis trompée… venez me chercher. Pleura t-elle
-Où es-tu ?
-Staten Island.
-Staten Island ? S’exclamèrent-il en même temps, étonnés
-A l’aide. Implora t-elle

Danny se tourna vers Flack.

-Ecoute petit monstre, on sera là d’ici un petit bout de temps. Tu peux nous attendre ?
-J’ai peur.

La radio laissa soudain entendre la voix du présentateur qui annonçait les trois prochaines chansons qui allaient passer. La première était un vieux tube, un grand classique. « Imagine » de John Lenon.

Flack enclencha une nouvelle fois le clignotant pour prendre la direction de Staten Island. Sans s’en rendre compte, il fredonnait la chanson, perdu dans ses pensées, dans le paysage qui se dressait devant lui, dans son inquiétude pour Jeanne.

-Imagine qu’il n’y a aucun Paradis, aucun enfer. Dit-il soudain, à l’attention de Jeanne
-Pas de paradis ? Répéta t-elle
-Que les gens n’aient plus de soucis, ne s’inquiètent pas pour l’avenir. Enchaîna Danny

Les deux amis se regardèrent. N’était-ce pas ce qu’il cherchait avec ce petit voyage ? Si. Bien sûr que si.
Danny suivit son meilleur ami pour fredonner la chanson, ses doigts battant la mesure sur le tableau de bord.

-Imagine qu’il n’y a aucun pays, aucune religion.
-Et tout le monde en paix.
-C’est possible ?

L’espoir pointait dans la voix de Jeanne. Leurs voix, leurs paroles, leurs fredonnements la rassuraient. La fillette ne jetait plus de coups d’œil désespérés tout autour d’elle. Elle n’avait plus peur du méchant monsieur qui risquait de la kidnapper. Elle savait qu’ils allaient bientôt arriver, la faire monter dans la belle voiture dont elle rêvait et la ramener chez elle. Ils lui feraient chacun un bisou sur la joue et elle pourrait s’endormir et partir heureuse au pays des rêves.

-Il ne faut pas avoir peur d’être un rêveur.
-Il ne faut pas avoir peur.

La chanson se termina. Flack éteignit la radio et Danny s’accouda pour observer la ville au dehors.

Ils arrivèrent à Staten Island un moment plus tard. Combien de temps exactement, ils n’en savaient rien. Peut-être trente minutes ou une heure.
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Lexie
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyDim 10 Déc - 20:34

C'est y pas mignon tout ça love


Elle est où la deuxième?
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 11 Déc - 3:41

toute mimi cette fic.Merci!
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 11 Déc - 13:30

Waaa! C'est très beau love ! On dirait un rêve! drunken
Bravo, Anna clap clap clap ! J'aime beaucoup! thumright
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 11 Déc - 21:54

clap clap clap clap clap clap clap
pompom Elles sont géniales ces fics, continue comme ça tu es très douée pompom

bong bong J'en veux d'autres bong bong
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Annabe
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyDim 31 Déc - 20:44

Titre: Assassin
Genre: Drame
Ship: Aucun

Assassin

La nuit était tombée depuis déjà quelques heures sur la ville de New York. La couleur noire qui l’enveloppait chaque jour semblait plus sombre, obscure qu’elle ne l’avait jamais été. Comme si le simple voile de la nuit était devenu la prison de l’enfer.

Les gens marchaient avec lenteur, avec prudence, presque apeurés par cette nuit étrange. Les lampadaires étaient comme impuissants face à la pénombre. Les nuages s’amoncelaient au dessus de leurs têtes pour bientôt laisser tomber une pluie fine. Le froid n’était pas assez fort pour la transformer en neige. Pourtant, chaque goutte était aussi dure et gelée qu’un pic de glace.

Au coin de la rue, un homme était assis sur le sol. Il jouait de la guitare et chantait avec toute son âme, tout son cœur. Il tentait de réchauffer les gens avec le seul pouvoir de sa voix. Peut-être arriverait-il à les rassurer, à leur faire comprendre qu’il ne fallait pas avoir peur de cette nuit. Mais les gens passaient devant lui sans même le voir, sans l’entendre. Il n’était qu’un fou qui préférait chanter plutôt que de rentrer chez lui.

Danny Messer rejoignit Don Flack devant sa voiture. Tous deux venaient juste d’arriver sur leur scène de crime. Ils se saluèrent en silence et tournèrent la tête vers le cadavre. Il était trop loin d’eux pour qu’ils arrivent à le voir correctement, et pourtant. Ils se sourirent. A quoi bon se laisser envahir par la tristesse qui semblait régner sur cette nuit ?

Ils allaient se diriger vers la bande jaune pour la franchir lorsqu’un jeune homme les interpella. Il devait avoir vingt ans à tout casser et semblait perdu. Comme s’il ne savait pas ce qu’il faisait là.

-Vous êtes bien Daniel Messer ?

Danny haussa les sourcils, surpris, et se retourna complètement vers cet inconnu. Flack resta là aussi, légèrement en retrait.

-Oui.
-J’étais au tribunal lorsque vous avez témoigné pour l’affaire Starch.

Flack perdit le fil de la conversation à ce moment-là. En fait, il cessa d’écouter lorsqu’il leva les yeux vers le ciel. La pluie tombait toujours et les gouttes le piquaient. A la fois douloureuses et bien trop froides. Comme des milliers de petits aiguilles qui se répandent sur la terre.

Il tourna la tête vers ce chanteur assis sur le sol. Il se concentra sur sa voix et ses paroles, en appréciant le sens et la mélodie. Il semblait vouloir prévenir les gens, l’humanité. Leur montrer que le bien n’avait pas encore gagné. Leur dire que le combat continuait, chaque jour, à chaque seconde. Cette guerre dissimulée du bien et du mal n’avait pas encore trouvé son vainqueur. Et cet homme était le seul parmi toute cette foule à leur dire de ne pas avoir peur et de se battre encore et encore au service du bien. Il ne voyait que la tristesse autour de lui, mais il gardait l’espoir de voir des sourires apparaître.

Flack se surprit à sourire légèrement. Il se sentait proche de cet homme. Lui aussi défendait le bien. A sa manière. Il fut tiré de ses pensées par un raclement de gorge. Danny. Le jeune homme était toujours en train de lui parler.

-… arrêtez les tueurs. J’ai été très intéressé par l’affaire de cet homme qui avait assassiné un clochard la nuit, dans la rue. Il n’y avait aucun témoin même si la rue était parcourue à l’heure du crime. Personne n’avait rien vu.
-Nous sommes là pour ça. Les indices sont beaucoup plus bavards que les passants. Répondit Danny
-Malheureusement ils parlent trop tard.

Danny fronça les sourcils. Le jeune homme s’agita soudain, il fit quelques pas pour s’éloigner.

-Je dois y aller. Dit-il

Danny et Flack se regardèrent, intrigués. Quelque chose n’allait pas chez ce gamin, ils le sentaient. Il était étrange, perdu. Sa voix tremblait tout comme ses mains et ses mots étaient durs comme la pluie qui tombaient, comme des pics de glace. Lui aussi semblait hypnotisé par l’étrange cruauté de la nuit, le voile noir au dessus de la ville.

Danny haussa les épaules et se tourna vers le cadavre pour commencer à s’en approcher. Ce jeune homme ne serait qu’un souvenir, un perdu de plus. Mais Flack, lui, garda ses yeux bleus posés sur l’endroit où cet homme s’était trouvé quelques instants plus tôt. Il n’arrivait pas à s’en détacher. Et soudain, il se demanda s’il n’aurait pas dû écouter leur conversation. Il se dit qu’il aurait peut-être entendu quelque chose. Un élément qui lui aurait permis d’expliquer ce mauvais pressentiment qu’il avait.

C’est alors qu’il s’aperçut qu’il n’y avait plus de chanson. Etait-elle finie ? Non. Il attrapa Danny par le bras, sans pour autant le regarder.

-Quoi ? Lui demanda celui-ci

C’est alors qu’un cri résonna dans la nuit. Un cri déchirant, atroce, inoubliable, celui d’un jeune homme perdu qui vient de commettre l’irréparable. Puis des bruits de pas, le bruit d’une chose qui se brise et d’une autre qui tombe lourdement sur le sol. Il leur fallut peu de temps pour comprendre ce qui venait de se passer. Le gamin s’enfuyait à tout allure. Et le chanteur fermait ses yeux pour ne plus jamais les rouvrir, un filet de sang coulant de sa blessure ensanglantée.

Flack se tourna vers Danny. Finalement, sourire n’avait servi à rien. La tristesse qui régnait sur cette nuit les avait rattrapé.
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Lexie
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 1 Jan - 16:38

Eh beh Shocked C'est bien sombre tout ça.
En tous cas bravo Anna, tu as su créer un climat super angoissant.
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 1 Jan - 16:43

Merci!
En voilà une un peu plus joyeuse:

Titre: Paintball
Genre: Humour
Ship: Aucun

Paintball

-Bon, il faut faire les équipes.

Tous se lancèrent des regards intrigués, ou amusés pour certains. Debout dans la petite salle, ils attendaient de connaître leur rôle pour partir sur le terrain et faire ce qu’ils avaient à faire. Mac Taylor promena son regard sur les cinq policiers qui se tenaient face à lui. Il avait un choix décisif à faire, celui qui lui permettrait de remporter la partie.

-Danny. Annonça t-il.
-Don. Enchaîna aussitôt Stella Bonasera

Elle lança un regard du genre « vous ne m’aurez pas en prenant tous les meilleurs » à son patron et lui fit un petit sourire plein de malice.
Danny Messer et Don Flack se sourirent pour la dernière fois avant de devenir des adversaires. Chacun alla se placer derrière son nouveau chef, prêt à mener le combat.

-Sheldon. Reprit Mac
-Lindsay, avec moi. Conclut Stella

Sheldon Hawkes rejoignit Mac et Danny avec une grimace. Quant à Lindsay Monroe, elle se plaça aux côtés de Flack qui lui fit un clin d’œil complice. Il n’avait pas l’intention de perdre la partie. La jeune scientifique lui sourit en retour. Avec lui dans son équipe, elle n’avait pas grand chose à craindre. Juste un petit détail. Danny Messer. Flack et lui étaient les pires adversaires que l’ont pouvait avoir. Quoi que, Stella et Mac se défendaient très bien aussi.

-Bien. S’exclama Mac. Que la partie de paintball commence !

***

Flack marchait dans le grand hangar, aménagé pour l’occasion comme un appartement. Il se trouvait dans la cuisine et tournait autour du plan de travail, son regard, voilé par les lunettes de combat, se posant sur les différents meubles qui l’entouraient.

Il était sûr de l’avoir vu pénétrer dans la pièce et, en prenant en compte le nombre de portes présentes, il n’avait pas pu en sortir. Donc, il était sûrement caché quelque part. Mais pourquoi ne lui tirait-il pas dessus ? Il était sûrement trop à l’étroit pour pouvoir tirer.

Flack afficha un léger sourire en coin. Il était bien décidé à aller très loin dans le jeu, voire même à le gagner. Toutes les tactiques étaient bonnes. Il sortit de la pièce et se cacha derrière la porte tout en tentant de pouvoir discerner ce qui se passait à l’intérieur. Plusieurs minutes passèrent avant que quelques chose ne se passe.

Et finalement, Hawkes sortit de sa cachette. Le garde manger, vide. C’était une bonne idée. Mais il n’était pas assez prudent. Flack chargea son arme, un fusil à pompes munis d’une bonne dizaine de balles colorées. Il sortit à son tour de sa cachette et, avant même que Hawkes ne puisse réagir, lui tira une balle bleue en pleine poitrine.

Hawkes se laissa tomber sur le sol en soupirant et retira ses lunettes.

-T’as gagné, je suis mort. Dit-il

Mais Flack était déjà partit à la recherche de sa prochaine victime.

***

Danny et Lindsay se faisaient face dans le grand salon. Le jeune homme, en bon joueur qu’il était, avait rapidement repéré la scientifique mais un nouveau problème se posait.

-Je peux pas te tirer dessus Montana.
-Moi non plus.

Ils soupirèrent.

-Mais si je te tire pas dessus, ça me fera des points gâchés.
-Exact.
-Donc, il faudrait que je le fasse.
-Mais tu ne le feras pas.
-Non, je peux pas.
-Moi non plus.

Ils soupirèrent une nouvelle fois et baissèrent leurs armes, réfléchissant à une solution à ce problème épineux. Si aucun des deux ne tiraient, ils risquaient d’être disqualifiés. Or, ce n’était pas ce qu’ils voulaient. Surtout pour Danny. Il n’avait pas envie de perdre la partie aussi tôt. Seulement, il n’arrivait pas à trancher. Que décider ?

Soudain, un bruit résonna et Lindsay se retrouva avec une tâche de peinture verte sur le flanc. Elle haussa les épaules et se tourna vers la personne qui venait de lui tirer dessus. Mac.

-Merci patron ! S’exclama Danny
-De rien.

Il était temps de chercher une nouvelle victime.

***

Flack sursauta lorsque la porte de la chambre grinça derrière lui. Il se retourna rapidement, prêt à tirer, mais s’arrêta à temps.

-Tu m’as fait peur.
-Désolée.

Stella lui fit un grand sourire. Elle se pencha légèrement sur le côté pour voir avec qui son jeune coéquipier était en train de se battre avant qu’elle n’arrive. Danny.

-Allez Don, je suis ton meilleur ami. Dit-il soudain
-Si je t’épargne, tu vas me tuer.

Danny fit mine de réfléchir.

-C’est pas faux. Concéda t-il
-Je vais te tuer avant. Conclut Flack
-Non ! S’exclama Danny
-Pourquoi ?
-Parce que… parce que je suis ton meilleur ami.

Stella se retint de rire, amusée par leur échange. S’ils continuaient ainsi, ils en auraient pour toute la journée. Ou, tels qu’elle les connaissait, ils allaient s’entretuer.

-Tu peux pas me faire ça. Insista Danny

Ce fut au tour de Flack de faire semblant de réfléchir.

-Si je peux.
-Tu vas pas sacrifier notre amitié quand même ! Qui t’a soutenu quand tu t’es prit un râteau de Lisa ? Qui était là quand Jenny t’a laissé tombé ? Et quand tu as dû rompre avec Natalie ? Oh ! Et quand tu as voulu annoncer à Tiffany que c’était qu’un coup d’un soir ?
-Et qui est en train d’étaler toute ma vie sentimentale ? T’es mort, Danny.

Et quelques secondes plus tard, le jeune scientifique se retrouvait avec une énorme tâche bleue sur sa combinaison. Flack quant à lui, se retrouvait touché par une balle jaune.

Stella les observa se fusiller du regard. Ils s’étaient entretués, elle avait eu raison.

***

Mac leva les yeux vers les scores. Il n’y avait plus qu’un survivant dans chaque équipe. Il se demanda qui serait son dernier adversaire. Sûrement Stella. Il savait très bien qu’elle était une excellente tireuse. Mais, d’un autre côté, il était son patron. Et son ami. Elle n’oserait tout de même pas l’abattre.

Il se dirigea vers la salle à manger, prudemment. Après tout, peut-être Stella n’était-elle pas la survivante. S’il s’agissait de Flack, il était certain qu’il n’hésiterait pas une seconde à tirer. Il devait se montrer prudent. Du moins, le plus possible.

-O mon dieu ! Danny ! Don !

La voix de Stella. Mac se précipita dans la chambre. Et il compris bien vite qu’il s’agissait d’un piège. Danny et Flack étaient assis sur le sol, dos à dos. Chacun arborait une magnifique tâche de peinture et un air contrarié mais tous deux semblaient en parfaite santé.

Mac sortit rapidement de la chambre. Où était Stella ?

-Stella ?

Il n’obtint aucune réponse. Il semblait qu’elle voulait encore jouer. Et même gagner. Mac sourit. Allait-il lui laisser cette victoire ? Sûrement pas. Il se dirigea vers le salon à pas de loup, son arme bien en main.

Il haussa les sourcils lorsqu’il se retrouva face à Stella, son arme baissée et un léger sourire sur les lèvres. Que faisait-elle ?

-Mac, il ne reste plus que toi et moi. Je me rends ?

Il baissa son arme sous la surprise.

-Quoi ?

Sans qu’il n’ait le temps de comprendre ce qui lui arrivait, il se retrouva à son tour parcourut de peinture rouge. Stella riait aux éclats, son arme toujours dirigée vers lui. Il se rendit compte qu’il avait oublié un petit détail. Stella était non seulement une bonne tireuse, mais aussi très forte en stratégie.

La jeune femme leva les bras en signe de victoire.

-J’ai gagné ! Le nargua t-elle
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 1 Jan - 21:36

Annabe a écrit:
Titre: Assassin
Et bien alors là, c'est d'une magnificence asphixiante! Je veux dire... c'est d'une perfection à couper le souffle! Shocked
Non, mais on pourrait finir par croire qu'on se balance des fleurs et des gentils coms juste parce qu'on s'entend bien et qu'on s'aime, mais c'est pas vrai!
J'adore vraiment ce que tu fais, c'est une fic incroyable! Je n'en reviens pas, je suis sidérée par tant de maîtrise, et de... comment dire... la manière dont tu distilles les infos, pour nous révéler ce qui se passe qu'à la toute fin, c'est d'une intelligence rare! Bravo! thumright
Et puis j'adore ce que tu fais, quand tu joues avec les différents sens: d'abord avec la nuit noire, la pluie, admirablement décrite, et puis à la fin, ou on entend des bruits, qu'on sait pas tout de suite ce qui se passe! C'est magistral! Que de talent tu as! Mille bravo!! clap clap clap
Je passe à la suivante! Wink
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyLun 1 Jan - 21:51

Annabe a écrit:
Titre: Paintball
Très fun, très légère, celle-là! Tu surfes sur les différents modes (sombre, drôle, ship, pas ship, slash...) avec brio! Ton ami Brio, il ne te lâche jamais, on dirait!! Wink

Perso, je trouve que ça commence bien, avec le choix des équipes! Les regards, les pensées, et tout, c'est génial! Et puis Lindsay est celle qu'on choisit en dernier? OK, il en faut un. OK, c'est un détail, mais c'est un détail qui m'importe et me fait plaisir! brlbrl
Pinaise! Danny et Lindsay qui veulent pas se tirer dessus? A la place de Danny, j'hésiterai pas! Ah mais merde, c'est qu'un jeu... Euh, non! Justement! C'est qu'un jeu! Faut pas hésiter! lol je sors... Arrow
Alors ensuite on a Don et Danny qui veulent pas non plus se tirer dessus, là je comprends mieux (oh putain, je suis relou, là) J'aime bien qu'ils s'entretuent, j'ai trouvé ce moment très très très bien! J'suis fan, toujours! Mr. Green Mr. Green
Finalement, la victoire de Stella, elle est méritée! Parce que Mac qui se fait avoir comme un bleu, c'est culte!! 10/10
Bravo Anna, je me suis énormément amusée! ptdrxxl Je trouve cette fic très agréable, c'est plein de bons petits moments, c'est du délire! J'aimerais bien les voir comme ça, se détendre de cette façon, j'ai vraiment adoré! thumright clap
En plus, c'est carrément original, et rien que pour ça, tu mérites un beau chapeau!! queen
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMar 2 Jan - 1:08

bong Il n'y a pas de qualificatifs assez fort pour te dire à quel point j'adore tes minifics!! bong

Tu es à l'aise dans tous les genres thumright

clap clap clap clap Je suis totalement fan!! Bravo clap clap clap clap
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMar 2 Jan - 3:17

bravo pour ces deux minifics aussi opposée l'une que l'autre!!trop forte ma Anna!!et moi qui est un mal de chien à rester sérieuse...Je t'envie!!! Wink
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMer 3 Jan - 2:53

Merci beaucoup, ça me touche énormément! J'en pleurerais presque tellement ça me fait plaisir ces commentaires! Encore merci!

Titre: No easy way out
Genre: Drame/Angst
Ship: Aucun

No easy way out

Don se laissa tomber sur le divan. Le grand salon de Mac était accueillant, du moins il en avait l’impression. Pour l’instant, il était plongé dans la pénombre, avec pour seule lueur celle du croissant de lune au dehors. Il sentait sa faible lumière se refléter sur son propre visage, le blanc pâle éclairer légèrement le bleu de ses yeux. Il tourna la tête. Il ne voulait pas de cette lueur, il ne voulait pas de cette chaleur là. Ce n’était pas ce qu’il recherchait. Pas vraiment.

Mac s’installa sur le fauteuil à côté de lui. Il l’observa, le transperçant de ses yeux verts. Il attendit que le détective se décide à parler. C’était le genre de moment pendant lequel il ne fallait surtout pas forcer les choses. Cela n’avançait à rien. Si ce n’est à bloquer les mots au fond de sa gorge.

-J’ai peur. Lâcha Don

Ses mains serrèrent le tissu du canapé dans un spasme de frayeur. Son visage échappa pendant quelques temps à la clarté de la lune. Puis ses yeux bleus scintillèrent dans le noir. Et, plus que jamais, Mac put y lire à quel point Don disait la vérité. La peur, il n’y avait que cela dans l’océan de son regard. Un océan agité, effrayé. A jamais marqué par quelque chose de bien pire que du pétrole.

-C’est parfois difficile de rentrer chez soi, hein ? Dit-il doucement, histoire de l’aider à trouver les mots

Oui. Il y avait des moments où l’on se retrouvait face à plusieurs chemins différents, chacun éclairé par une lueur bien distincte. Et tout ce que l’on ressentait face à cela, c’était la peur. Une terreur atroce qui paralysait, qui empêchait d’amorcer le moindre pas, de tenter de faire un choix. On se sentait comme cloué au sol, incapable d’avancer. La volonté n’était pas assez forte, l’envie pas assez ancrée dans l’âme.

Et c’était à ce moment que l’on réalisait que, dans tous les cas, aucun chemin n’était facile. Rentrer chez soi n’avait plus rien de simple. Se retrouver, redevenir celui qu’on était, c’était presque impossible.

-A chaque fois que je fais un pas, à chaque fois que je fais un geste, j’ai peur. J’ai toujours peur. J’entends toujours ces trois petites sonneries avant qu’il n’y ait cet énorme bruit qui m’entoure. Et je…

D’un simple mouvement, il ramena ses bras devant son torse pour serrer ses poings. Il n’arrivait pas à exprimer ce qu’il ressentait. Alors, il arrivait que les gestes aient plus d’impact que les mots.

-Et tu voudrais savoir pourquoi. Devina Mac

Don acquiesça. Il était toujours face à ces nombreux chemins. Et le simple fait de les regarder, d’essayer de choisir, lui rappelait toujours celui qui se trouvait derrière lui. Ce qu’on avait posé sur sa route et qui le faisait douter. Ce qui faisait qu’il se posait sans cesse la même question. Etait-il mort ou vivant ? Il en arrivait à ne plus pouvoir répondre à cette question. Quand tous les autres autour de lui avançaient tranquillement, lui restait bloquait.

Et il ne sentait plus que cela. Il n’y avait plus que cela. Ce sentiment qui, lui, n’était pas mort, qui survivait encore et toujours en lui. Cette peur. Il avait même l’impression de ne pouvoir survivre qu’avec. De ne vivre que grâce à cette peur. Il ne se battait plus que pour cette peur, pour ce sentiment qui ne mourrait jamais. Il n’avait pas besoin d’une deuxième chance. Il voulait juste savoir pourquoi. Il voulait juste savoir quel chemin choisir.

-J’ai peur des sons qui m’entourent, j’ai peur du moindre petit bruit. J’ai débranché mon téléphone, mon portable et mon biper. Même la sonnerie du four me fait sursauter. Je n’en peux plus, je veux que ça cesse. A chaque fois, je revois la bombe exploser, je ressens cette douleur…

Ses bras se serrèrent contre son ventre, comme pour l’écraser, pour oublier cette douleur plus morale que physique. Il les serra si fort que cela lui arracha un sifflement de douleur. Et une nouvelle fois, il tenta de cacher son visage dans l’obscurité.

Comment pouvait-il choisir un chemin ? Comment pouvait-il choisir le bon chemin ? Il ne voyait que cette bombe partout où il allait, il n’entendait plus que cela. Ce sentiment était bien plus fort que le reste. S’il avait la capacité de savoir ce qu’il ressentait au plus profond de lui, il ne voyait que la peur. Il trouvait cela incroyable. Pouvoir être perdu à ce point, pouvoir souffrir ainsi, être paralysé. Il ne voulait pas entraîner Mac avec lui dans sa chute, mais il était le seul. Le seul qui ne le regardait pas avec cet air mauvais, prêt à tout faire sauter.

Il se sentait si mal. Il avait si mal. Il était un étranger dans son propre corps, incapable de choisir le bon chemin.

-Il n’y a pas de chemin facile, mais tu finiras par rentrer chez toi. Lui dit Mac, avec douceur
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMer 3 Jan - 3:05

clap clap clap clap clap clap clap

Bravo ma Anna

Encore un superbe Drable!


Beaucoup d'émotions, d'intensité et de tristesse aussi!

On sent un Don perdu, anéantit par cette bombe qui semble avoir pris un bout de lui dans les décombres de cette immeuble!

+Un Mac comme à son jhabitude présent, préenant qui ne laise rien passé, impassible sauf envers ses amis!

Ton écriture est très belle, méthaphorique et chargée d'émotions!

Je te tire mon chapeau ma belle!

Bravo
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMer 3 Jan - 3:18

Super Anna !!!!


Ce drabble est magnifiquement écrit ! J'adore toujours autant les mots et les métaphores que tu utilises comme le dit Perl !

C'est prenant au point de vue de l'émotion !


Et puis, on sent toute la souffrance de Don qui va en s'intensifiant à mesure que l'on progresse dans la lecture !

Et tous ces bruits qu'il entend et qui le font sursauter le faisant penser à la sonnerie avant cette terrible détonation ! C'est vraiment bien pensé !
Et Pui, on sent un Mac présent, comme d'habitude, prêt à aider un de ses amis !


Donc et bien je dirai comme Perl : Je te tire mon chapeau ma Anna
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMer 3 Jan - 3:29

Bravo pour ce super drabble Anna!!!On ressent bien toute l'angoisse de Don après cet évènement!!mes félicitations!!Mais tu es sûre de n'avoir que 16 ans???? Shocked
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMer 3 Jan - 11:48

lagentillefan a écrit:
Mais tu es sûre de n'avoir que 16 ans???? Shocked

Euh... à moins que ma mère m'ait menti sur ma date de naissance, oui je n'ai que 16 ans! (Née en 1990) Wink
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MessageSujet: Re: Minifics CSI:NY   Minifics CSI:NY EmptyMer 3 Jan - 14:27

MDR ptdrxxl Anna!!!
Je préfère poser la question...Une telle maturité à ton âge est surprenante(je sais,je me répète) Shocked
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