Les Experts: Miami
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 Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)

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Lexie
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Annabe
Miss éTinCeLLes!!
Annabe


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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptySam 18 Nov - 0:03

Sublime! Superbe! Génial! Magnifique! C'est mon chapitre préféré pour l'instant!

J'ai adoré ce chapitre! J'ai du mal à expliquer pourquoi c'est mon préféré. Parce qu'il y a tant d'émotions, amenées tout autour de cette table par des petits éléments liés les uns aux autres... comme les fils de ces bracelets brésiliens. Cette petite fille est vraiment adorable, elle représente l'innocence mais elle est aussi cette bouée, pourtant petite, qui permet à Danny de rester à flot. Elle est son petit rayon de soleil. Et puis tout le monde qui assiste à la ocnversation, les pensées de chacun. C'est exactement ce qu'est/ressent le lecteur. On est comme présent à cette table, assistant au débat et voulant rassurer Danny. Le défendre tout en le suppliant de dépasser ce traumatisme. C'est parfait! Je suis scotchée, émue, touchée, chamboulée... Wow!

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Lexie
Balle Rebondissante
Lexie


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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptySam 18 Nov - 0:08

Bien, tu as assisté à ma lecture en direct, tu auras le droit à mon commentaire en différé.

Je suis sur le cul, littéralement. Je sais pas quoi dire tellement ça m'a remué.
Je crois que je suis passée par tous les stades émotionnels possibles et ça donne à peu près ça: peine, attendrissement, surprise, petite larme (bon c'était pas qu'une petite mais pour ma défense je suis fatiguée et mon ampathie augmente dans ces cas-là. Pense à l'avertissement la fois prochaine s'il te plait) et sourire de soulagement à la fin bien sûr.

Il y a des choses vraiment excellentes dans ce chapitre, vraiment parfaites. Du style:
Citation :
"J'ai plus peur du noir qu'elle, maintenant, et tu voudrais..."
"Moi aussi, j'ai peur du noir, figure-toi!" s'exclama Alanis en tapant du poing sur la table, faisant sauter son assiette. "Mais j'ai surmonté ça! J'étais morte de trouille quand j'ai su que je resterai aveugle pour le restant de mes jours!"
Rien que ce passage là aura eu un impact incroyable.

Citation :
Stella et Lindsay échangèrent un regard, par inadvertance, et constatèrent avec un petit sourire, que les larmes leur montaient aux yeux à toutes les deux.
Celui-ci m'aura fait pleurer comme une fille

Citation :
"Mais tu comprends pas que j'ai peur de lui faire du mal?" insista-t-il avec implorance. "Ce type, je voulais lui arracher les yeux, tu comprends? Je voulais vraiment le faire! Si on m'en avait pas empêché, je te jure que je l'aurais fait!"
"Danny..." entendit-il à sa droite et à sa gauche.
Mac et Sheldon voulaient peut-être lui faire croire qu'il avait tort de penser ça, mais il savait bien que sans l'intervention de Flack et Sheldon, personne et surtout pas Mac, n'aurait pas pû l'empêcher de mutiler le cadavre de Trevor McKie, en lui arrachant les yeux de ses orbites, comme il le lui avait promis. C'était peut-être un détail pour eux, mais pour Danny, c'était la preuve qu'il pouvait perdre à tout moment le contrôle sur ses faits et gestes.
"Eileen n'a pas besoin d'un type comme moi dans sa vie..."

Et puis encore celui-ci
Citation :
"Qu'est-ce que tu me fais, là? Du chantage?"
Mac sourcilla. Mais il sut bien vite que Danny faisait parfaitement la part des choses entre le chantage que lui avait infligé McKie, et celui que lui soumettait son amie, aujourd'hui. Ça mettait Danny en colère, mais c'était une colère retenue, et maîtrisée.
"Je te déteste", siffla-t-il entre ses dents, en se levant de sa chaise pour aller rejoindre Eileen sur le canapé, à la surprise générale.

Je suis à chaque fois sidérée par ce que tu arrives à faire passer avec quelques mots tout simples. A chaque fois l'effet est le même, on s'y croirait vraiment, parmi eux à vivre et ressentir les mêmes choses.

Alors encore une fois, joli travail, c'était magnifique et pour finir sur une note légère, à quand la suite?
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perlnoir
Looping!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 20 Nov - 12:25

love love love love love love love love love love

Je suis encore toute émotionné, mdr!

J'adore l'être à ce point, dans ton post on passe du rire aux larmes en moins d'une seconde, j'adore, je sais je l'ai déjà dit, mais bon, je le redirai au moins une dizaine de fois!

Tu comences en douceur, avec la description chaleureuse d'un barbecue entre amis, puis doucement tu places le décor:


Citation :
D'accord, il semblait manquer de sommeil, ou du moins de repos. Ses cernes, son teint terne, ses traits fatigués donnaient l'impression qu'il venait de se sortir d'une grosse grippe. Et il était un peu tassé sur lui-même, et croisait ses bras contre lui, serrant dans ses poings le bout de ses manches, aussi bien pour dissimuler ses bandages et ses cicatrices que pour se réchauffer un peu. Sans doute. Même si c'était en lui qu'il faisait le plus froid. Mais malgré tout, il avait l'air heureux de se retrouver là, parmi les siens.

La discusion bat son plein, le rire est à la fêtes, mais lui a toujours froid, mais il est là, avec eux, parmis eux, ses amis ceux avec qui il a toujours voulus être, c'est pour cette raison que ce froid avec eux l'est un peu moins que lorsqu'l est seul!


Ensuite, le cadeau, le fameux cadeau qui l'avait acheté avant que tout cela arrive, un cadeau fait toujours plaisir, mais celui là permet à Danny de montrer et de ressentir un peu de chaleur dans ce corps refroidit par la douleur:


Citation :
Apparemment, c'était une phrase magique, parce qu'elle donna le sourire à tout le monde. Surtout à Danny qui embrassa la petite fille sur le front, se sentant inexplicablement ému par ce qu'elle venait de lui dire. "De rien, ma princesse. Je t'adore, tu sais?" lui dit-il.

clap clap clap clap clap clap clap clap clap clap clap

Là, je m'incline, en un battement de cils, tout se bouscule, l'ambiance chavire tel un navire surpris par la tempête du siècle, les autres ne comprenne rien, et Alanis profite de la présence des amis pour espèrer faire changer d'opinion à un Danny plus quedésapointé!


Citation :
"Je sais, mais on sera loin d'ici, et si jamais il lui arrive un truc, qu'est-ce que je suis censé faire? Elle sera pas bien avec moi, je suis... complètement félé."
"Non, voyons..."
"Je t'assure que je fais peur à voir, par moment. On dirait un camé qui fait un mauvais trip. Je veux pas lui infliger ça."

On sent le mal-être de Danny, il se sens tellement vulnérable, on ne peut certainement pas le blamé d'-etre réaliste ou meme de vouloir préserver la petite de ses effroyables nuit qu'il vit depuis l'entrée de Mckie dans sa vie!
Il l'aime, c'est indéniable, mais il a peur de lui de ses gestes de ses mots, il a peur tout simplement!
Ils suffit de quelle manière il se perçoit, comme un camé, a qui il manquerait sa dose, sauf que ça dose à lui ce n'est pas de la drogue, mais la confiance perdue, sa fierté son impétiosité, tout ce qui le caractérisé est resté dans cette cave, dans le noir, dans ce froid si froid qui l'habite depuis!
Il avait tout laissé la-bas, coment Alanis pouvait elle lui demander pareille chose alors, il n'avait à ses yeux rien à donner à la petite Hélenn!
Mais ne se trompe t-il pas
?


L'autre moment sublime et lorsqu'il avoue en public qu'il a peur du noir, on perçoit toute la douleur, toute sa peur dans ces mots!
Ils résonnent comme une gifle, mais Alanis ne se démontent pas, la peur du noir elle connais, cette couleur l'habite, l'illumine de sa lumière, pourtant ele vit avec, certes elle n'a pas trop le choix, maiselle vit avec!
C'est peut-etre ce qu'elle veut faire comprendre à Danny en le responsabilisant et surtout en voulant lui accorder la chose, que dis-je la personne la plus importante de sa vie, sa fille!
Elle veut lui monter qu'elle a confiance en lui, c'est ce qui doit destabiliser Danny!
Comment peut-elle avoir confiance en lui au point de lui confier sa fille, alors que lui, a peur du noir, alors que lui n'a plus confiance en lui même, donnant l'excuse, meme si c'est vrai, qu'il avait faillit tuer Mckie
!


Alanis ne se démontant toujours pas, ne se laisse pas démonter pour autant, lui affirmant que sa fille ne veut personne d'autre que lui!

Juste lui, lui expliquant qu'elle n'a confiance en personne d'autre, mais je me dis que c'est auss le cas de Danny!
Bien sur il a confiance en ses amis mais s'il y a bien une personne sur terre en qui Danny n'a rien a craindre c'est de cette petite fille
!


Alanis veut lui redonner confiance et de ça Danny a peur, j'adore cette confrontation très touchante et sincère!

J'adore, je t'avais prévenue, mdr, donc j'adore aussi ce moment très sympathique où Alanis lance un chatage à Danny, sot il s'occupe de sa fille, soit elle se résigne à abandonner son voyage!



Citation :
"Je te déteste", siffla-t-il entre ses dents, en se levant de sa chaise pour aller rejoindre Eileen sur le canapé, à la surprise générale

Il réagit presque comme un enfant, mais c'est tout Danny, il part bouder sans penser une seule seconde à ce qu'il vient de dire, ce sont juste des mots ejecter par la colère mais point par le coeur, il aime cesz deux femmes (mère et fille)!

Et là encore je te tire mon chapeau, cette petite discusion entre nos deux enfants si je puis dire, après tout elle est la principale concerné!
Lorsque la petite voitDanny triste, elle en devient aussi, elle comprend que c'est d'elle que l'on parle, les enfants comprenne tous meme si les parents aiment à croire, qu'ils sont trop petits pour comprendre
!


Citation :
"Chérie, dis-moi la vérité. Est-ce tu pourrais passer toute une semaine loin de ta maman?"
"Avec toi?"
"Avec moi", lui confirma Danny.
"Alors la baby-sitter est annulée?" comprit-elle.
Il acquiesça. Et le rire joyeux d'Eileen se propagea à tout le voisinage du quartier. Brusquement, elle sursauta lorsqu'une puissante détonation se fit entendre. Elle se réfugia aussitôt dans les bras de Danny qui la serra contre lui, le sourire retrouvé, et la colère envolée.

J'adore, j'adore, j'adore


Je t'ai dit que j'adorais gné?


J'ADORE, mdr, merci ma VAlm, je suis aux anges avec ta fic, je l'attend à chaque fois avec beaucoup d'impatience, d'ailleurs la patience, ce mot n'existe ps pour ta fic, j'en veux encore


Dis ma VAlm on va avoir des moments entre nos deux amis, du genre le danny qui fait un cauchemanr et la petite Ellenn qui lui dis que ça passeras, elle aussi faisais des cauchemars avant et que maintenant elle a plus peur, enfin tu vois le genre de situation dont je parle, mdrj'espère, de toute façon je te fais entièrement confiance, je nai jamais été déçu par ta plume bien au contraire, toujours surprise ou comblés, alors MErciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Je suis comme la petite Héleenn, surexisté de lire la lsuiteeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!

Vivement que tu posts, bon en passant mee si ça n'a rie a voir, 'inquiète je bosse sur mon jour sans fin, mdr!
Oui je sais il se fais désirer, mais bon, comme c'est un jour sans fin c'est normal que ce soit long, mdr!
dejadehors


Dernière édition par le Mar 21 Nov - 4:14, édité 1 fois
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valm.csi
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 20 Nov - 17:45

respect respect MERCI LES FILLES!!! respect respect
J'vous adore love victoire pompom bisoux calins! bizz La dose suite demain je vais essayer!! boxe Wink
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyMar 21 Nov - 23:38

Qui peut le moins peut le plus!! C'est parti! pompom En voiture Simone, on s'assoit, et on attache sa ceinture! Vroum vroum!! bounce bounce


Chapitre 7

Deux heures après le final, tout était rangé, nettoyé, et tout le monde était reparti. Tout sauf le canapé. Tout le monde sauf Don et Danny, qui posait sa main sur l'accoudoir. Accoudoir sur lequel il avait posé le petit cadeau que ses amis lui avaient fait, et que Mac lui avait remis au nom de tous, juste avant de partir.
Une idée de Lindsay. Pas un de ces trucs qu'on trouve en magasin. Non, c'était bien plus personnel que ça. Et plus touchant, aussi. Un exemplaire unique.
Don observait son meilleur ami, muet d'émotion. Il l'avait rarement vu comme ça. En fait, c'était probablement la première fois qu'il le sentait à ce point fragile et vulnérable.
Cet album qu'il venait de feuilleter était rempli de Polaroïds pris sur le vif, aux labos ou sur le terrain, de tous ceux avec qui il avait eu la chance de travailler, tous ceux qu'il connaissait et même les autres, et il regorgeait de petits mots écrits par ses collègues, ses amis. Des messages de prompt rétablissement. Tu nous manques. Reviens-nous vite. Tu me dois toujours vingt dollars. On pense très fort à toi. On t'aime.
"Danny?" l'appela doucement Don. "Est-ce que ça va?"
Mais il sembla ne pas l'avoir entendu.
En réalité, Danny n'avait tout simplement pas la force de répondre. Parce que ce cadeau le rendait aussi heureux qu'il lui faisait peur. Et s'il n'était pas à la hauteur de leurs attentes et de leur gentillesse? Et s'il n'était pas capable de surmonter cette épreuve? Il ne reviendrait pas parmi eux. Son travail, et ses collègues, lui manquaient terriblement. Et c'est ce que cet album lui rappelait. Ce qui l'effrayait, c'était ça. C'était de tout perdre.
De ne garder, au final, que des souvenirs.
"Je sais pas si ça vaut la peine que vous vous donniez tant de mal pour moi", lâcha Danny.
"Danny..." soupira Flack, la surprise passée. "Tu sais que ça fait vraiment mal, d'entendre des trucs pareils?"
Il se pencha en avant, et tenta de capter le regard de son meilleur ami. Mais celui-ci l'évitait avec une application sans faille. "Qu'est-ce qui t'arrive? Tu crois que si on était là ce soir, c'est parce qu'on n'avait rien de mieux à faire?"
Danny ne répondit rien. Il fixait le vide devant lui, avec une colère emplie de tristesse. Comme s'il ne parvenait pas à le nier. Comme s'il était persuadé que ses amis s'obligeaient à le soutenir, et à se mettre en quatre pour lui. Comme s'il était une corvée pour eux. Au fond, il savait qu'il avait tort de penser ça. Parce que ça le rendait indigne de leur amitié et de leur confiance. Mais il ne pouvait s'en empêcher. Voir tout en noir était devenu quelque chose de machinal pour lui. Un jeu d'enfant. D'un côté, il y avait le Danny qui voulait vraiment se battre pour s'en sortir, et de l'autre celui qui l'entraînait toujours un peu plus vers le bas, et qui prenait presque toute la place. Celui-là finissait toujours par avoir le dernier mot.
Et tout ça le mettait si mal à l'aise, en plus du fait que Don le fixait, qu'il se saisit de son album et se leva pour s'en aller.
"Je tiens trop à toi!" s'écria Don en s'élançant à sa suite. "Compte pas sur moi pour te regarder baisser les bras sans rien faire!" le stoppa-t-il en lui arrachant l'album qu'il tenait à la main.
Il força Danny à se retourner pour lui faire face. Et Danny serra les dents, pour ne pas lui montrer sa souffrance. Celle de sa main, qui le brûla à la paume, à cause d'une coupure probablement réouverte. Celle de ses genoux endoloris à force d'être resté assis trop longtemps sur ce foutu canapé. Et celle de son coeur, qui ne comprenait pas l'insistance de son meilleur ami à vouloir l'aider alors que tout ce qu'il voulait, c'était qu'on lui foute la paix.
"Il y a quelque chose que tu ne me dis pas. Parle-moi", exigea Don.
A défaut de pouvoir le regarder en face, Danny fixait son album. Il tendit la main vers Don: "Rends le moi", dit-il simplement.
"Non."
Devant le refus catégorique de Don, Danny se surprit à lui lancer un regard noir. "D'accord, garde-le", laissa-t-il tomber. "Qu'est-ce que tu veux que ça me fasse..." ajouta-t-il en tournant les talons pour s'en aller une bonne fois pour toute.
Il allait atteindre la porte de sortie, et abaisser la poignée, quand Don le dépassa et s'adossa contre elle.
Danny soupira: "Laisse-moi passer."
"Dis-moi ce que c'est", insista Don.
Danny secoua la tête. Mais quelque part, au fond de lui, Don savait que son ami crevait d'envie de vider son sac. Il ignorait ce qui l'en empêchait, et ce qui le paralysait de cette façon, mais il devinait que c'était un mur si haut et si épais que Danny ne pourrait sans doute jamais le faire tomber tout seul. Surtout s'il n'y mettait pas quelques coups de pioche de son côté.
"N'aies pas de secrets pour moi, Danny. Tu sais que je peux tout entendre."
"J'ai rien à te dire", lui mentit Danny, en évitant toujours soigneusement de le regarder en face.
"Allez... je t'écoute", en rajouta Don.
"Laisse-moi passer!!" le supplia Danny.
Il serra les poings et tenta de bousculer Don, mais celui-ci l'attrapa par les poignets, et le repoussa. Danny recula de quelques pas. Pendant quelques secondes, ni l'un ni l'autre ne sembla réaliser ce qui venait de se passer, et encore moins ce qui allait venir ensuite. Don venait de bousculer Danny, d'accord. Mais valait-il mieux tout arrêter tout de suite et s'excuser? Ou bien s'obstiner, continuer sur cette lancée et crever enfin l'abcès? Don n'hésita pas longtemps avant de prendre une décision. Il s'approcha de Danny et lui dit: "On partira pas d'ici tant que tu m'auras pas dit ce que tu as sur le coeur."
Après un silence immobile, au cours duquel Danny sembla hésiter, au moins l'espace d'une demi-seconde, il secoua à nouveau la tête et s'élança vers la porte. Mais encore une fois, Don l'arrêta, en plaquant ses mains sur ses épaules pour le repousser en arrière.
"Pourquoi tu fais ça, Don?!" explosa Danny en le regardant finalement droit en face, les yeux embués de larmes.
"Parce que je supporte plus de te voir comme ça!" s'emporta Don. "Parce que tu m'évites depuis des jours et que je sais pas pourquoi!" Il revint à la charge et fit reculer Danny encore un peu plus: "Parle-moi!!" le supplia-t-il.
Mais Danny, pour toute réponse, ferma les yeux et adopta une position défensive. Il était au bord des larmes, et semblait vouloir être partout ailleurs qu'ici. Mais pourquoi ne se révoltait-il pas? Pourquoi Don avait-il l'impression de l'effrayer plus qu'il ne le devrait? N'était-il pas son meilleur ami? Celui en qui il pouvait avoir le plus confiance? Pourquoi Danny refusait-il d'être sincère avec lui, et de lui parler? Ou alors de se défendre et le repousser à son tour? Pourquoi ne faisait-il rien de tout ça?
"Danny, je t'en prie!" l'implora Don. "Fais quelque chose! Reste pas là, comme ça!"
Des murmures incompréhensibles. C'est tout ce que Don put obtenir de Danny. Il l'observa. Et ce qu'il vit lui broya le coeur. Son ami avait peur. Il commençait à respirer difficilement, détournait le regard. "Pourquoi tu fais ça..." répétait-il faiblement.
"Arrête ça!!" s'écria Don, ne pouvant en supporter davantage. "Tu es plus fort que ça!"
Il lui mit alors un coup de poing sur l'épaule. Et Danny accusa le choc sans protester. Tout juste une grimace de surprise, que la peur effaça aussitôt. Il recula encore d'un pas. Une larme coula sur son visage. "Pourquoi tu fais ça?" murmurait-il encore et encore.
"Danny", l'implora fermement Don en posant ses mains sur son cou, et en lui enfonçant ses doigts dans la nuque. "Défends-toi, un peu! Tu m'entends?! BATS-TOI!!"
"Tu me fais mal..."
Don resserra son emprise.
Danny n'arrêtait pas de lui demander pourquoi, mais Don réalisait qu'il n'avait pas de réponse à lui donner pour ce qu'il était en train de faire. Il ne savait pas pourquoi il faisait souffrir son meilleur ami, alors qu'il avait déjà traversé les pires atrocités. Il ne savait pas pourquoi il lui faisait tant de mal, alors que tout ce dont Danny avait besoin, c'était regagner confiance, retrouver l'espoir, et qu'on lui fasse du bien.
"Don! Tu me fais mal!" pleura Danny en l'attrapant par les avant-bras.
"Tu veux que j'arrête? Pourquoi tu me le demandes pas!?"
"JE PEUX PAS!"
"Bien sûr que si!!" cria Don en le penchant en avant, en lui serrant la nuque d'une main. "Tu n'as pas à subir ça, alors dis-moi d'arrêter!!"
Danny s'effondra et tomba à genoux sur le sol. Il poussa un cri de protestation et de fureur, et se mit à sangloter: "D'accord!! Lâche-moi, Don! Je t'en supplie! Arrête ça, tu me fais mal!"
Mais déjà, Don avait desserré son emprise. Il regarda Danny s'asseoir par terre, parce que rester à genoux lui était impossible. Il le regarda poser ses mains sur sa tête et pleurer son désespoir et sa fatigue.
Don se dégoûtait.
Au fond, il n'était même pas certain d'avoir eu ce qu'il voulait.
"Je croyais qu'on était amis!?" lui reprocha Danny entre deux sanglots. "Comme tu peux me faire ça?"
Il serra ses poings et les frappa au sol. La colère l'envahissait peu à peu. "T'as pas le droit de me faire un truc pareil! Tu peux pas me faire ça à moi!"
Le genre de colère qui soulagea Don, parce qu'il avait finalement l'impression d'avoir obtenu ce qu'il voulait. Il laissa donc Danny continuer à lui crier dessus et à lui déballer tout ce qui lui passait par la tête: "Je suis fatigué de tout ça! Et j'en ai assez d'être fatigué! J'en ai marre de chialer tout le temps! Je sais même plus ce que ça fait de pas avoir mal quelque part! Je sais plus ce que c'est de penser à rien! Il se passe pas un jour, pas une heure, sans que je pense à ce qui s'est passé! Ça me rend malade!" lâcha-t-il avant de se remettre à pleurer: "Tu comprends? Je suis fatigué!"
Quelques sanglots de plus secouèrent son corps, et il reposa ses mains sur sa tête, comme s'il espérait qu'en les enlevant, Don ne serait plus là.
Mais ce fut peine perdue. Parce que quand il releva la tête, quelques dizaines de secondes plus tard, quand ses pleurs diminuèrent d'intensité, il était toujours là. Et il lui tendait la main pour l'aider à se relever.
"Fous-moi la paix", cracha Danny d'un air las, en baissant à nouveau la tête.
Brusquement, il se sentit soulevé de terre. Don l'avait ceinturé par derrière, et remis sur ses pieds avant qu'il ait eu le temps de protester. Il eut un peu de mal à rester debout, dans l'immédiat, mais se ressaisit très vite. Don se posta face à lui, et lui tendit autre chose que sa main vide.
"Ton album."
Danny le regarda. Dire que si Don lui avait rendu tout de suite, quand il le lui avait demandé, ils n'en seraient pas arrivés là... Qu'est-ce qui s'était passé... Et pourquoi??
Il finit par le lui reprendre. Pleurer et crier l'avait épuisé. Réfléchir le fatiguait encore un peu plus. Il fit tomber son album à plat, par terre. Et avant que Don n'ait le temps de se demander ce qui lui prenait, Danny leva son poing et frappa son ami au visage.
Ce fut au tour de Don de reculer de quelques pas, de baisser la tête et de souffrir.
"J'avais confiance en toi", le fustigea Danny. "Je t'ai attendu, tu comprends?" Il s'approcha tout près de Don qui s'était redressé, et qui lui faisait face. Celui-ci finit par enlever sa main de son oeil endolori, et écouta Danny qui lui disait: "Je croyais que tu nous sortirais de là. Mais à chaque fois que quelqu'un ouvrait cette putain de porte, c'était ce type qui se pointait."
Il frappa ses poings sur les épaules de Don.
"J'étais sûr que tu viendrais. Mais c'était trop tard! Tu comprends, ça?!" lui cria-t-il au visage. "A chaque fois que j'ouvrais les yeux, c'était lui que je voyais! Alors arrête un peu de me dire ce que je dois faire, ou ce qui est le mieux pour moi! Et si tu poses encore une fois la main sur moi, je te jure que tu vas le regretter!!"
Il bouscula Don une dernière fois et lâcha: "Tu étais où quand j'avais besoin de toi?!" Avant de s'en retourner, pour enfin franchir la porte de sortie qui le mènerait loin de ce toit, jusque chez lui.
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyMar 21 Nov - 23:50

Citation :
"J'avais confiance en toi", le fustigea Danny. "Je t'ai attendu, tu comprends?" Il s'approcha tout près de Don qui s'était redressé, et qui lui faisait face. Celui-ci finit par enlever sa main de son oeil endolori, et écouta Danny qui lui disait: "Je croyais que tu nous sortirais de là. Mais à chaque fois que quelqu'un ouvrait cette putain de porte, c'était ce type qui se pointait."
Il frappa ses poings sur les épaules de Don.
"J'étais sûr que tu viendrais. Mais c'était trop tard! Tu comprends, ça?!" lui cria-t-il au visage. "A chaque fois que j'ouvrais les yeux, c'était lui que je voyais! Alors arrête un peu de me dire ce que je dois faire, ou ce qui est le mieux pour moi! Et si tu poses encore une fois la main sur moi, je te jure que tu vas le regretter!!"
Il bouscula Don une dernière fois et lâcha: "Tu étais où quand j'avais besoin de toi?!" Avant de s'en retourner, pour enfin franchir la porte de sortie qui le mènerait loin de ce toit, jusque chez lui.

Doux Jésus! J'en suis toute retournée. C'est tellement faux, tellement injuste et tellement...compréhensible. Mais alors c'est tellement dur à entendre. Le pauvre Don, je crois que c'est pire que des coups. Et ouah Shocked Comment ça va se poursuivre cette histoire?
Chérie s'il te plaît dis moi que le suite est tapée? S'il te plaît, s'il te plaît, s'il te plaît!!!!!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyMer 22 Nov - 18:14

what? scratch
Ca ça a été ma première réaction quand j'ai lu le chapitre hier soir. 'étais tellement scotchée que j'arrivais pas à comprendre ce que je venais de lire.
Et puis ... pale
Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad Crying or Very sad
pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs
Là j'ai réalisé et j'ai sentit les larmes couler. Vraiment vraiment vraiment. Quand je me suis couchée, j'ai pas réussi à m'endormir de suite tellement j'étais chamboulée. Et puis je l'ai relu ce matin et encore une fois il y a quelques minutes et là.
respect respect respect
Tu as tout mon respect Val et là tu ne pourras plus t'en défaire. Je suis totalement fan. Je te jure que je n'ai même plus les mots là. Je ne sais pas quoi dire. Je devrais commenter mais je sais que mon commentaire sera pas à la hauteur de ton chapitre.
10/10 10/10 10/10 10/10
Bravo c'est magnifique, magistral. Au début, le silence et le calme sont présents. Puis on sourit avec cette super idée de l'album et les mots qu'il y a dedans. Tu montres une équipe toujours plus soudée c'est parfait. Et ensuite, WOW! Tout s'enchaine. On est à la fois de l'avis de Don et de celui de Danny. Don ne comprend pas ce qui se passe. Il se demande où est passé son meilleur ami, pourquoi il l'évite? Bien sûr il n'est plus le même, mais c'est leur relation qu'il transforme aussi, leur si grande amitié. Et Don ne le veut pas. Danny non plus. Mais Danny souffre, il souffre beaucoup trop. Il ne sait pas comment s'en sortir. Il est dans le gouffre et il a peur. Et puis il y a tout ce qu'il retient tout au plus profond de lui, qu'il ne dit pas, qu'il ne dit à personne, pas même à son meilleur ami. Et moi je tire mon chapeau à Don. Parce que, ce qu'il fait à Danny, ça doit énormément le faire souffrir lui aussi. Le voir comme ça, devoir aller aussi loin pour le faire réagir. Ils ont mal tous les deux. Ce ne sont pas les mêmes blessures mais c'est quand même douloureux pour tous les deux. Mais il faut faire quelque chose. Rester impassible ne ferait qu'empirer la situation. Seulement Danny veut se protéger. Je le comprends aussi après tout ce qu'il a enduré. Et puis quand il vide finalement son sac.
pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs
Bien sûr Don n'était pas là mais il remuait ciel et terre pour le retrouver! Il ne l'a pas abandonné, il a fait tout son possible! D'accord, il est arrivé trop tard mais il est arrivé et maintenant il se souci de lui. Pauvre Danny. Toute cette souffrance qui ressort sous diverses formes. Larmes. Renermement. Colère. Mots qui blessent. C'est retranscrit avec brio, tu pouvais pas faire mieux Valm! Et tu m'as énormément touchée avec ce chapitre. Te féliciter ce serait trop peu alors je ne sais pas quoi te dire. Bravo, je ne peux pas faire mieux.
clap clap clap clap clap clap
Ah et à la fin, Danny a laissé l'album par terre, non? Alors il faut que Don le rattrape pour le lui rendre! Dans tous les cas, il faut qu'il le rattrape! Ca peut pas se finir comme ça!
En tout cas Val, je t'adore, je suis littéralement fan! Mais dis moi qu'il va y avoir une suite très très vite et qu'ils vont se reparler!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyMer 22 Nov - 21:56

dingo dingo dingo dingo dingo dingo dingo dingo

Non plutot

pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs pleurs

Plutot émue la Perl!

Tu vois ce moment là, tu sais la confrontation Danny/Don ,je l'attendais grave, d'ailleurs j'en bavais tellement je l'attendais et j'avoue que t'as pas raté ton coche ma belle!

Je suis très très contente de ce post, je ne l'espèrais pas mieux!

Déjà, tu a su divinement ramener le truc, je parle de l'album photos, quoi de mieux pour le destabiliser, le vulnérabilisé, je sais pas si le mot existe mais on s'en fou, et puis tu as l'habitude maintenant, mdr!

Donc quoi de mieux pour le vulnérabilisé au maximum!
Toutes ces questions qui dansent dans sa tete, tous ces doute qui le dévorent et qui le hante, cet album ne fait que renforcer sa peine, certes il rechauffe le coeur, mais il lui balance en pleine figure, ce qu'il était, l'homme qui ne sera jamais plus, quoiqu'il advienne!
Cet homme sur les photos est son passé, s'il se reconstruit, il sera plus fort mais plus pareil, parce qu'on l'aura brisé, et les grosse blessures ne s'efface pas aussi facilement,seul le temps peut les refermer ces trop grosses blessures que l'âme ne peut supporter!


Il y a aussi l'option qu'il ne se relève pas parce que trop lourde sa peine, trop long son chemin trop usé par tout ce qui l'a frappé jusque là, mais bon, il n'est pas seul, meme s'il n'a qu'une envie c'est de l'être pour ne rien devoir a personne, pour ne pas se sentir obliger de se relever, pour ne pas faire pour les autres mais pour lui!

study J'ai beaucoup aimé cette première partie bourré de silence de non dit pourtant si parlant, chapeau bas pour cette partie!


Puis arrive la seconde, là c'est ce que j'attendais, sous ta plume ça le fait grave, mais alors ça le fait, j'adore!


Déjà ça:

Citation :
"Je tiens trop à toi!" s'écria Don en s'élançant à sa suite. "Compte pas sur moi pour te regarder baisser les bras sans rien faire!" le stoppa-t-il en lui arrachant l'album qu'il tenait à la main.

Ca annonce la couleur, direct au but, c'est le début de la confrontation!

Ensuite, y'a une cascade d'émotions, de regards évités, de mots retenues de larmes silencieuses, celle qu'on veut toujours dissimulées, puis y'a ces mots que l'on dit et qui se veulent bblessant pour celui qui se les prends en pleine gueule, ici c'est Don !

Le passage où Don lui arrache le livre juste pour retenir son attention, est magistral, j'adore, et oui, encore ce mot!

Puis ensuite le passage magnifique ce passage qui montre toute la douleur que rescent Danny, lorsqu'il répond à don, que de toute façon il n'a que faire de cet album, ah les mots ils parlent parfois pour ne rien dire, mdr!

Puis là, ma Valm je te tire tous les chapeaux du monde, meme ceux qui m'apartiennent pas, mdr, pour te félicité !
Le Don est un acharné est Danny va le voir, où peut etre qu'il l'avait oublier!


C'est là où l'on voit l'amitié sous sa plus belle couleur, Don qui essaie de toutes ses forces de pousser Danny a lui parler à se confier à lui, ce qui n'est pas chose facile, il va mem jusqu'à user de la force sur Danny qui a pourtant déjà suporter beaucoup, d'ailleurs Don s'en rend compte, mais il sait que danny ne lui donne pas d'autres choix, et aussi parce que son instinct lui commande d'agir ainsi !

On sent un Danny très vulnérable mais toujours sur la défensive!

ahhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh
ce moment aussi, merde, pardon, je veux dire y'en a tant mais celui là, mamaya je l'adore
!


Donc:

Citation :
"Don! Tu me fais mal!" pleura Danny en l'attrapant par les avant-bras.
"Tu veux que j'arrête? Pourquoi tu me le demandes pas!?"
"JE PEUX PAS!"
"Bien sûr que si!!" cria Don en le penchant en avant, en lui serrant la nuque d'une main. "Tu n'as pas à subir ça, alors dis-moi d'arrêter!!"
Danny s'effondra et tomba à genoux sur le sol. Il poussa un cri de protestation et de fureur, et se mit à sangloter: "D'accord!! Lâche-moi, Don! Je t'en supplie! Arrête ça, tu me fais mal!"
Mais déjà, Don avait desserré son emprise. Il regarda Danny s'asseoir par terre, parce que rester à genoux lui était impossible. Il le regarda poser ses mains sur sa tête et pleurer son désespoir et sa fatigue.
Don se dégoûtait.

ALAALALALALALALLALALALALA ma Valm je suis sur le derrière avec ce post, je suis cloueé au sol et pas de chance je suis tombé sur ma langue, imagine la galère dans laquelle je suis, mdr!

Bref, ce moment est sublime parce que là Danny lui avoue presque ce qui le ronge, pas encore faut pas rever mdr, c'est Danny, mdr!
Il est du genre à aimé qu'on le pousse pour obtenir quelque chose de lui mdr!


Ce que j'ai ressentit c'est que Don voulait lui faire comprendre que maintenant, il a le droit de dire NON, le fameux non qu'il n'avait pas le droit de dire, ce fameux non qui lui a valu tant de souffrance, magifique ma Valm!

Puis là, c'est................ , comment dire, c'est................ enfin tu vois quoi, mdr!
Non?
Tu m'arranges pas là, mdr!
C'est sublime, magistralement parfait! Je trouve pas les mots
!


Donc:

Citation :
"J'avais confiance en toi", le fustigea Danny. "Je t'ai attendu, tu comprends?" Il s'approcha tout près de Don qui s'était redressé, et qui lui faisait face. Celui-ci finit par enlever sa main de son oeil endolori, et écouta Danny qui lui disait: "Je croyais que tu nous sortirais de là. Mais à chaque fois que quelqu'un ouvrait cette putain de porte, c'était ce type qui se pointait."
Il frappa ses poings sur les épaules de Don.
"J'étais sûr que tu viendrais. Mais c'était trop tard! Tu comprends, ça?!" lui cria-t-il au visage. "A chaque fois que j'ouvrais les yeux, c'était lui que je voyais! Alors arrête un peu de me dire ce que je dois faire, ou ce qui est le mieux pour moi! Et si tu poses encore une fois la main sur moi, je te jure que tu vas le regretter!!"
Il bouscula Don une dernière fois et lâcha: "Tu étais où quand j'avais besoin de toi?!"

C'est ce squ'on appelle la phrase qui tue tout!

Là, tout était dit!

Don est arrivé trop tard, oui, il est arrivé, ça il n'en doutait pas, mais trop tard, le viol a eût lieu, Mckie l'avait brisé, tué de l'interieur ,que pouvait-il faire maintenat aux yeux de Danny, le mal avait été fait!

La vache, c'est là où l'on voit la magie des mots, les mots parlent d'eux meme, je me suis imaginé la scène au fur et à mesure des mots que tu couché sur le papier, pardon que tu as tapé, chapeau bas, non haut mdr, pour changer!

Non, mais on passe D'un Don qui savait ce qu'il faisait à un Don desarmé, se prenant en pleine face, ce qu'il a du lui meme se reprocher interieurement!
Et de l'autre coté on a un Danny hors de lui, meurtrit par la douleur, qui se livre enfin, certes avec fureusr mais il avait dit enfin ce qu'il le blesser, enfin en partit encore, mdr!


J'attend le prochain passage avec beacoup d'impatience parce que la confrontation ne fait que commencer!

Don va vouloir savoir le pourquoi du trop tard!

VAlm je suis encore toute enthousiamer par ton post et encore plus par celui qui va venir!

En tout cas merci pour toues ses émotions MERCI

Maintenant la suite s'il te plait, mdr!

Je veux la suite s'il te plait ma Valm, veut savoir ce que Danny va lui dire, parce qsu'il va lui dire ce qu'il s'est pasé dans cette cave!

Je sais que Don va souffrir aussi, s'en voulant à mort d'être arrivé en retard!
D'ailleurs il peut après allez voir Mac en colère et lui dire pourquoi il ne lui a pas parler de ça!


Ok, je sors, j'ai qu'à passé commande aussi mdr!

Merci tout pleins et clap
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyJeu 23 Nov - 1:42

Merci les filles! Embarassed Merci merci!! respect poutoux! bizz


Chapitre 8

Don resta un long moment, seul sur le toit.
C'était donc ça, ce que Danny avait eu tant de mal à lui dire? Qu'il était venu trop tard?
Si Don n'avait pas trop de mal à le concevoir, et encore moins à en vouloir à son ami pour les reproches qu'il venait de lui faire, il n'arrivait cependant pas à s'ôter de l'esprit qu'il y avait forcément autre chose. S'il lui reprochait ça, c'était pour une raison précise, et une excellente raison. Mais laquelle?
Ce qui était rassurant, au moins, c'était le pas en avant qu'avait fait Danny. Les hautes murailles qu'il avait dressées autour de lui commençaient à se fissurer. Et le coup de poing qu'il lui avait mis sonnait comme le début de la révolte.
Don porta la main à son visage. Il siffla de douleur. Son tour de l'oeil avait un peu enflé. "Tu l'as bien cherché", se dit-il tout haut, dans un soupir, avant de ramasser l'album de Danny, et de quitter à son tour la fraîcheur de la nuit, et l'obscurité du toit que la pleine lune et l'éclairage public avait de plus en plus de mal à combler.
Arrivé devant la porte de l'appartement de Danny, il se demanda s'il n'allait pas vivre là un grand moment de solitude, en constatant par exemple qu'elle était verrouillée... Il abaissa la poignée, et à son grand soulagement, elle céda.
Il entra, referma derrière lui, et s'avança dans l'entrée, aussi sombre que la nuit. Le silence était omniprésent. Il déposa l'album de Danny sur un meuble, puis continua sa progression, dans le petit couloir qui menait, entre autre, à la salle de bain, ou encore à la chambre de Danny. Et il le trouva finalement là, allongé sur son lit.
Don resta sur le seuil de la porte, laissée ouverte, et l'observa. Celui-ci lui tournait le dos, et les faibles lueurs de l'extérieur ne permettait pas de distinguer tous les détails, mais il savait qu'il ne dormait pas déjà. Et il savait aussi très bien que Danny ne cherchait même pas à faire semblant. A quoi bon? Tous les deux avaient bien compris que c'était assez pour ce soir.
Don le laissa tranquille, et retourna sur ses pas jusqu'à la cuisine. Il avait l'impression que la partie gauche de son visage avait doublé de volume. Il se prépara alors de quoi soulager la douleur en y mettant de la glace. Ensuite il s'assit sur le canapé. Il resta là des minutes entières à se poser tout un tas de questions, sur le passé et l'avenir, sur cette soirée, et son amitié avec Danny. Il espérait de tout son coeur l'avoir sauvée.
Depuis des jours, en fait depuis le jour où Danny était sorti de l'hôpital, c'est à peine si leurs regards s'étaient croisés. Don avait reproché à Danny de l'avoir évité. Et c'était la vérité. Mais le pire pour lui, c'était de ne pas savoir pourquoi il avait eu tant de mal à communiquer avec lui. Pourquoi il avait fallu en arriver là...
Il ouvrit les yeux brusquement.
Pendant un instant, il ne sut pas où il se trouvait. Il se redressa, et réalisa finalement qu'il s'était tout simplement endormi sur le canapé. Il massa les muscles de son cou, endoloris par sa position inconfortable, et posa ses pieds par terre.
Là, il comprit ce qui l'avait réveillé.
Il se leva et se dirigea vers la chambre de Danny avec appréhension.
Danny manquait d'air. Il le sut avant même de le voir, assis au bord du lit, avec à ses pieds une bouteille d'eau renversée, et ses médocs contre la douleur. C'était le comble. Il ne pouvait même pas les ramasser tellement il souffrait. Il était plié de douleur et regardait ses mains trembler. Ses bandages étaient ensanglantés. Sûrement à cause de leur petite confrontation sur le toit. Quelques une de ses coupures s'étaient sans doute rouvertes.
Don s'approcha de lui. Danny ne savait sûrement pas qu'il était là. Pas encore. Chacune de ses inspirations était une lutte désespérée pour trouver de l'air, chacune de ses expirations un gémissement. Don avait l'impression d'avoir en face de lui un gamin terrifié, perdu au milieu de nulle part, et qui fuyait depuis des kilomètres le grand méchant loup. Il avait tellement couru, la peur au ventre, qu'il lui était impossible de faire un pas de plus.
Don alluma la lampe de la table de chevet, et s'agenouilla devant lui. Il posa sa main sur le front brûlant de son ami. Celui-ci eut un mouvement de recul.
Si tu poses encore une fois la main sur moi... pensa Don.
Mais aussitôt, Danny, derrière le masque de la souffrance et de la peur, éprouva un immense soulagement en croisant le regard bleu clair de Donald Flack Junior. Probablement parce qu'il venait de passer ses derniers instants en compagnie de Trevor McKie, enfermé avec lui dans un cauchemar terrifiant. Et qu'à son réveil, se retrouver seul aurait peut-être été encore pire que ça.
Danny avait beau en avoir plus qu'assez, il s'effondra encore, une fois de plus, en larmes.
Il voulait s'excuser pour ce qu'il avait dit à Don sur le toit. Parce que son ami ne méritait pas ça. Il voulait lui expliquer les mauvaises raisons qui l'avaient poussé à lui balancer ces injustes reproches au visage. Il voulait plus que tout le remercier d'être resté avec lui, d'être là devant lui, malgré tout cela.
Tu es toujours là quand j'ai besoin de toi. Tu l'as toujours été! Je pensais pas ce que j'ai dit. Je suis désolé...
Mais comment lui dire, s'il n'arrêtait pas de chialer?!? Il se trouvait lui-même désespérant, consternant. Comment Don avait-il pu rester, malgré ça?
Je supporte plus de te voir comme ça, lui avait-il dit.
Pardonne-moi, je t'en supplie, se lamenta Danny intérieurement, faute d'avoir assez de forces pour lui avouer de vive voix.
"Danny, n'aies pas peur, je suis là..." le rassura Don, en s'asseyant à côté de lui. Il l'entoura de ses bras, et commença à le bercer doucement.
Au début, il eut l'impression de ne pas servir à grand-chose, mais peu à peu, il sentit entre ses mains, contre sa poitrine, le corps de Danny se laisser aller, ses muscles se détendre, et ses nerfs se calmer. Il l'approcha plus près de lui et, lentement, lui posa la tête au creux de son épaule. Il continua de le bercer, et de lui murmurer ses paroles de réconfort: "Chhhhh... tu n'as plus rien à craindre... je suis là..." tout en s'efforçant de ne pas craquer, lui.
C'était lui qu'il berçait, en même temps que Danny. Lui-même qu'il tentait de réconforter. Parce qu'il ne souffrait pas à côté de lui. Il souffrait avec lui.
C'était si difficile. Tellement injuste. Don ferma les yeux. Il se promit, le jour de sa mort, d'aller faire un petit tour en enfer pour retrouver McKie et lui arracher le coeur et les yeux. Danny se trouvait monstrueux d'avoir voulu le faire, et d'avoir même commencé à le faire. Mais il avait tort. Parce qu'il n'avait absolument rien d'un monstre. Il n'était qu'un homme. Un homme blessé.
"Je revois Mac en train de mourir..." parvint à articuler Danny. "Je vois du sang partout..." Sa voix était déchirée par ses pleurs, mais quelque chose en lui le poussait à continuer: "Je revois son visage, je le revois me taillader... je le sens encore sur moi, à l'intérieur... ça me dégoûte, je voudrais m'en débarrasser mais je peux pas, j'y arrive pas! J'en ai assez!!" implora-t-il alors, en se détachant de l'étreinte de Don.
Il croisa ses bras sur son ventre, se pencha vers l'avant. "Ça me fait tellement mal! Qu'est-ce qu'il faut que je fasse pour que ça s'arrête!?"
Don le regarda assis à côté de lui, comme si Danny était à mille lieux de lui. Il le regarda souffrir sans pouvoir faire le moindre geste. Sans pouvoir dire le moindre mot. Il voyait sa douleur. Elle était comme un cri emprisonné en lui.
Il savait.
"Pourquoi il a fait ça!?" pleura Danny avec rage. "Il avait pas besoin d'en arriver là! Pourquoi il a fait ça?!"
Et il semblait désespéré, car il savait qu'il n'aurait jamais de réponse à cette question. Aucune qui puisse lui convenir. Aucune qui puisse atténuer sa peine et sa souffrance, et lui faire oublier l'humiliation.
"Il t'a violé, c'est ça?"
Aussitôt, Danny éclata en sanglots. Il ferma les yeux très fort, et commença à se balancer. Il réalisait que ça lui faisait encore plus mal d'entendre la vérité dans la bouche de Don, plutôt que d'avoir à se battre chaque jour pour garder ce secret enfoui en lui. Mac avait eu tort. Ça faisait pas du bien, vraiment pas...
"Je lui ai dit d'arrêter, mais il a tiré sur Mac! Qu'est-ce que je pouvais faire?!" désespéra-t-il.
"Rien, Danny", lui répondit Don d'une voix étranglée.
Il fallait qu'il se reprenne un peu. Et vite. Il le savait. Pour lui, mais surtout pour Danny.
"Tu ne pouvais absolument rien faire", dit-il.
Danny serra ses poings ensanglantés et se frappa la tête. "Quand est-ce que ça va s'arrêter!?" rugit-il.
C'est là que Don finit par réagir, vraiment. Il attrapa Danny par les poignets, et l'empêcha de continuer à se faire encore plus de mal. Il le força ensuite à se redresser, pour le prendre à nouveau dans ses bras. Il chercha ses mots, mais que pouvait-il bien lui dire? Que c'était rien? Qu'il fallait oublier? Que c'était maintenant qu'il fallait être fort? Rien de tout ça ne pourrait le consoler. Ce serait vraiment pas lui rendre service que de lui donner des conseils, ou lui dire qu'il n'avait plus rien à craindre. C'était pas du présent ou d'avenir dont il voulait entendre parler. C'était le passé qui le faisait souffrir. Le passé qu'il fallait guérir.
"Je l'ai laissé faire..." murmura Danny, anéanti. "Je l'ai... Qu'est-ce que t'as foutu, Don!?"
"Je suis désolé", lâcha Don qui avait beaucoup plus de facilités à encaisser le reproches que tout le reste. "Tu as raison de m'en vouloir, mille fois raison. Je te demande pardon..."
Danny s'agrippa alors à lui, toujours en pleurs. "T'y es pour rien... c'est moi, j'ai juste... besoin d'en vouloir à quelqu'un... je sais pas pourquoi... je suis désolé..."
Don le berça, encore et encore, parce que ce geste remplaçaient tous les mots qu'il n'arrivait pas à dire. Et Danny lui était si reconnaissant pour ça. Tout était dit, après tout. L'important c'était qu'il soit resté. Et qu'il soit encore là.
Enfin.
Enfin Don savait. Enfin il lui avait fait comprendre qu'il regrettait ce qu'il lui avait dit sur ce toit. Et enfin, la sensation d'avoir épuisé toutes les larmes de son corps l'enveloppa. Et le sommeil vint frapper à sa porte.
Ses dernières larmes coulèrent sur ses joues. Il bailla aux corneilles, et quelques secondes après, il s'endormit. Comme ça.
Parce que dans les bras de son meilleur ami, il se sentait enfin apaisé. En sécurité. Et plus rien ne l'effrayait.
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyJeu 23 Nov - 9:15

Bon je vais pas m'étendre, je dois être partie dans 6 minutes donc droit à l'essentiel.

J'attendais cette dernière confrontation sans être certaine qu'elle arriverait tout de suite. C'est vrai après tout, tu aurais aussi bien pu faire traîner ce malaise encore un moment juste pour le plaisir de nous torturer. Mais non, et c'est mieux. C'est mieux parce qu'on avait besoin tout autant qu'eux que l'abcès (purée je devrais l'employer plus souvent j'ai encore perdu l'orthographe exact) soit crevé et que Danny se libère enfin. Bien sûr on se doute que tout ne sera pas rose mais désormais, on sait, enfin Danny sait, que Don est là.

J'ai vu ton chapitre en faisant un passage devant le PC à 1h00 et j'ai pas eu le courage de le lire. Finalement je suis ravie de l'avoir fait ce matin, ça va ensolleiller ma matinée (jusqu'au A et au B Wink )

Je veux la suite vite, très vite. Et le chapitre 9 de NC aussi.

A ce soir choupinette.
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyJeu 23 Nov - 21:30

Crever l'abcès, il le fallait! Il était thon, petit navire (y'a que moi qui vais comprendre, là... Rolling Eyes )
Bref! Merci à toi, Lexie, mon indécrotable revieweuse!! victoire respect bizz
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyJeu 23 Nov - 21:39

De rien, c'est pas comme si j'y prenais pas plaisir.
Et ravie que l'abcès soit crevé!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyVen 24 Nov - 6:02

Comme j’ai plus de chapeau, ben vi tu me les as tous pris !

Comme je n’ai pas l’intention de ne pas de félicité pour ce dernier post !


Comme je suis dans une galère donc tu ne peux imaginer le millième de ce dont je traverse !

Je n’ai qu’une chose à faire, alors je m’incline !

respect respect respect respect respect respect respect respect respect respect respect respect

Au moins ça, je peux le faire, mais s’il te plait essaye de pas assurer pour les autres posts, sinon je vais devoir rester assise, et là ça risque de ressembler plus à une prière qu’à un remerciement !

Eh non ma Valm, tu n’es pas Dieu, donc je ne te prierai pas à genou, mdr !

Ca suffit à la fin, tu m’as déjà pris tout mes chapeau, lol !

Bon, donc si on en venait au fait !

Je corrige, c’est moi qui parle, enfin qui écrit, donc s’il te plait, ne parle pas, j’ai besoin de silence !

Donc, ce post, ce chapitre 8, il est ………., époustouflant, franchement, je l’ai lu, je sais plu, en fait, je l’ai imprimé, lu relu, et encore relu, encore et encore, je suis très satisfaite de ta production, je t’engage ! MDR

Si j’avais les moyens je t’aurai édité les yeux bandé !
Non, pas comme dans confrontation, ça suffit, mdr !
Bref, ce chapitre est synonyme d’amitié !


Attention pas l’amitié furtive, pas celle qu’on apprécie, celle qu’on chérie, qu’on adore plus que soit !

Très peu d’amis font ce que Don fait pour Danny, il sait que c’est réciproque, que dans les même circonstance Danny le ferait pour lui, d’ailleurs en passant ma VAlm, je passe commande, mais j’adorai voir pour une fois les rôle s’inverser, je veux dire un Don désarmé, paumé, et un Danny qui le porte, le soutienne, l’aide à e reconstruire, se relever, enfin tu vois ?

Bon, parenthèse fermée, le petit aparté entre Don et sa conscience, magnifique !
Il a bien compris que Danny lui reprochait quelque chose, mais il y avait quelque chose de plus profond encore, et cette chose il fallait lui donner un nom !


Sortit enfin de sa réflexion personnelle, il lui fallait lui refaire face, et là, sans aucun doute, qu’il allait en prendre pleins la gueule, mais Danny était bien trop fatigué,et lui bien trop loyale comme ami pour le faire souffrir plus encore qu’il ne souffre déjà !

Don, nous montre là, combien il tient à Danny s’installant dans le canapé, laissant la fatigue et le sommeil le prendre jusqu’au réveil brutale causait par les cris de Danny !

Le pauvre, il a du tellement souffrir pour être incapable de prendre ses cachets, au point de n’être point capable de tenir un verre d’eau !
De cela s’ajoute l’atroce peur qui le décime chaque nuit lorsque Mckie revient à la charge, Don a du se rendre compte combien son ami souffre de tout cela !
Son amour pour lui (en terme d’amitié comme c’est pas du slash, mdr) doit être en être encore plus ébranlé !
Voir ainsi son ami suffoqué de douleur, étant incapable de les lui soulagés, ça fait mal, ça doit le culpabilisé d’autant plus !


Ma Valm, ce passage est poignant, merci !

Et puis là, l’hécatombe, la Perl en larme, comme une madeleine pauvre de moi, comment je fais pour lire maintenant, si je chiale, non mais, tu pense pas à ça toi ?
Non tu t’en balance, pondre des superbes passages, c’est bien, mais si on peut pas les lire, je vois pas l’intérêt, mdr !
Bon, une fois mouché, les larmes essuyer et le souffle reprit, j’ai recommencé à lire, mais bon, j’ai quand même perdu du temps, zut alors !


J’ai ne te parle même pas des réflexions intérieurs de Danny, non, je t’en parle pas, parce que là sinon, je ne vais pas m’arrêter, je peux juste te dire, que c’était très émouvant, déstabilisant, tristant (vi je sas ça existe pas, mais c’était pour garder ma rime en ANT, ben quoi ? ok, Triste, m’en fou c’est entre parenthèse donc ça compte pour du beurre, mdr), bref, on sent combien Danny culpabilise sur les mots qu’il a craché au visage de sont ami, mais Don ne peut l’en blâmer, Danny souffre tellement, qu’il serait stupide, de lui en vouloir !

Don en VERITABLE AMI, le rassure de sa présence de ses mots qui de prime abord semble ne servir à rien mais bien au contraire,
On voit aussi un Don vulnérabilisé, qui doit presque se battre avec soi-même pour paraître fort aux yeux de son ami, mais surtout pour le soutenir,
Danny peu à peu baisse les armes pour laisser couler les larmes mais aussi pour enfin se confier !



AHHH Là ; Là ; Là ; MA VALM C’EST COMMENT DIRE

Magnifique, sublime, admirable, brillant, remarquable, j’ai plus de mot, bref, j’ai adoré.
De l’aveu jusqu’au moment où Danny s’endorme enfin se sentant en sécurité dans les bras de Don
!


Et là aussi, tu mérites des claques, parce que je me suis crevé à me moucher, essuyer les larmes, bref me ressaisir pour lire cette fin, mais non, t’en refou une couche, et que je me fou de mes lecteurs, qu’ils ai les yeux rouges, le nez tout, j’arrête, mais bon tu vois, je te parle pas, du mal de tête qui vient quand tu pleure trop, bref, tu peux pas lire cette suite jusqu’à la fin parce que tu vois plus rien !
Tu crois quoi là ? que j’ai des yeux de rechange, que j’ai des yeux anti-fuites, non mais, mdr !


Bon, j’arrête mes délire, tout ça pour dire que ce passage est très très très émouvant !
De bout en bout, il est magistral et poignant !


Danny souffre encore du fait que Mckie ait tiré sur Mac, il croit qu’il l’a tué, quand il dit :

« Je revois Mac en train de mourir »
« Je vois du sang partout »


Je suis tellement triste pour lui, une discussion avec Mac, s’impose grave !

Puis ensuite :

« Je revois son visage, je le revois me taillader…. »

Et la phrase qui tue, surtout pour Don, je ne parle pas de Danny, ce n’est pas la peine :

« Je le sens encore sur moi, à l’intérieur… ça me dégoûte, je voudrais m’en débarrasser mais je peux pas, j’y arrive pas ! J’en ai assez ! »

Il l’avait dit, certes a demi-mot, mais il avait parlé ! Don se sentait de plus en plus impuissant face à la douleur de Danny, désarmé, sans rien pouvoir faire, il se livré à lui, mais que faire ?
C’est très frustrant de voir se qu’on aime souffrir sans rien pouvoir faire pour soulager leur peine !
Don a fait ce qu’il fallait, juste ce qu’il fallait, soit être là, juste là !
C’est peut-être rien mais c’est ce qu’avait besoin Danny à cet instant là, pas de mots, parce qu’ils étaient inutiles, mais Danny avait besoin de chaleur humaine, et Don lui avait donné, d’où l’aveu, merciiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !


Puis :

« Pourquoi il a fait ça ? »
« Il avait pas besoin d’en arriver là ! Pourquoi il a fait ça ? »


Et là Don (je sais tu connais ta fic, c’est toi qu’il a écrite, mais je te comptes mes impressions, c’est magistrale, sublimement bien amené
j’adore donc je disait :

Et là don a enfin compris, ouffff, je croyais qu’il n’allait pas comprendre, il lui avait quand même tendu la perche à plusieurs reprise, zut alors !
Don, j’ai faillit intervenir !
Mais bon, je te pardonne, tu n’es qu’un homme !


« Il t’a violé, c’est ça ? »

Argrrrrrrrrrrrrrrrr et là mon Danny lâche enfin les soupapes, il en avait besoin, je crois qu’il avait besoin de se confier à Don, don meilleur ami, je crois aussi que s’il ne voulait pas le regarder dans les yeux, ce n’est pas parce qu’il lui en voulait d’être arrivait trop tard, ça ce n’était qu’une excuse, mais il avait honte de ce que Mckie lui avait fait, de ce viol qu’il avait subit et qu’il avait accepté sans rien dire, surtout le NON, pour protéger son ami Mac !On sens sa détresse dans ces mots :

« Je lui ai dit d’arrêter, mais il a tiré sur Mac ! Qu’est-ce que je pouvais faire ? »

Purée, j’en ai les tripes toutes retournées, ça fait mal rien en lisant, BRAVO !

Puis allez balance Perl, de toute façon elle t’a assommé avec sa fic, purée combien je l’aime cette fic, les nuits blanches ça me cannaient, mais là elles sont plus blanches, en sont c’est quoi qui est plus blanc que blanc ? mdr !
Si t’as la réponse et bien c’est ça, mdr !
Tu me rends dingue avec ta fic, tu m’emmerdes Valm !


C’est pas vrai, c’est vrai, il est 3h40 du matin et je tape ton coms, dis-moi si je suis pas malade, mais je peux pas garder tout ça en tête sinon, ça va exploser, faut que je t’en donne un peu, mdr !

Bon, tout ça pour dire que le passage ou Danny se frappe la tête de ses poings ensanglantés et que Don souffre en silence de ce spectacle si douloureux, c’est, purée, plus que poignant, c’est saisissant d’émotions, j’en suis toute commotionné d’émotions, j’ai adoré, j’ai doublement adoré, et Danny en rajoute une couche, me foutant le couteau dans le cœur pour être sur de m’avoir achevé, mdr, avec son :

« je l’ai laissé faire… je l’ai.. ; Qu’est-ce que tu foutais Don ? »

Ben vi merde Don tu foutais quoi ?
La réponses qui tue le Don, sait que Danny a besoin de se vider, la pression est trop forte, trop pesante, et puis Danny lui-même s’excuse de lui reprocher cela, parce qu’il a juste besoin d’un alibi, d’un coupable, tu m’a eut crapule, encore et encore tu m’as eut, ému, et tue !


Bon, et bien Danny s’endort dans les bras de Don, sublime image qui dépeint tellement bien l’amitié entre les deux hommes, je vais me passer un peu d’eau sur le visage et va allez dormir la Perl, parce qu’elle est crevé après les deux coms qu’elle t’a foutus !

Bonne nuit ma Valm, merci encore pour ce splendide chapitre, que j’attendrais, oh god, je l’attendais tellement beaucoup, mdr, que j’en perd mon latin, même si je n’en parle pas un mot, mdr !

Vivement la suite, va dormir maintenant !
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyVen 24 Nov - 23:17

FFffffffou! Chuis désolée pour tes yeux, pour ton coeur, tes chapeaux, et tout what? ! J'espère que tu vas bien? Que tu as dormi un peu? What the fuck ?!? Vraiment, je ne sais pas quoi dire!

Non, non... je cherche mais je sais pas quoi dire... what?

Merci! Pour le temps que tu prends à me donner ton avis... non, tu me donnes pas seulement ton avis! Tu te confies, tu extériorises, tu exorcises! rendeer J'espère que ça te fait du bien! pompom Parce qu'à moi, ça me fait un putain de bien, c'est dingo!! dingo

Et même si je mérite des claques, et je t'emmerde, je te fais chialer et te fais subir bien d'autres choses terribles... sache que je t'aime quand même!! love lol! Je te jure!! fete

La suite la semaine prochaine si tout va bien Wink Oui je sais, mais je fais ce que je peux!!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyVen 24 Nov - 23:20

la fille qui en vient à me faire haïr les week ends a écrit:
La suite la semaine prochaine si tout va bien

Non mais ça va pas bien toi Evil or Very Mad
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyVen 24 Nov - 23:46

non, pas tellement, c'est vrai... j'suis un peu patraque... j'ai les yeux qui piquent... what?
La semaine prochaine, ouais Twisted Evil Je confirme!! brlbrl
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 27 Nov - 9:17

Jdevrais vraiment changer mon pseudo et mettre "la fille qui commente toujours en retard" ou "la fille qui commente à 7h du mat alors qu'elle est crevée". Mais ça ferait un peu long! What the fuck ?!?

De quoi? Ah! Tu veux mon commentaire? Oui oui bien sûr, tout de suite.
Tu te doutes, évidemment, que j'ai adoré. Ce chapitre, je le soude au précédent et ça fait mon double chapitre préféré! Je sais même pas combien de fois je les ai relu... 5?... peut-être plus, je compte pas vraiment en fait. Je suis vraiment fan! Et à chaque fois que je le lis, même si c'est 7h du mat, que jm'apprête à aller en philo et que je suis morte de fatigue, je plonge dans le texte, complétement. A chaque fois je suis à deux doigts de pleurer et à chaque fois, je proteste quand c'est terminé. Parce que c'est trop beau! Prenant, plein d'émotions, fantastiquement bien écrit. Je suis accro, ya pas d'autres mots!

On va avoir d'autres "confrontations" (punaise, jviens de capter le truc... confrontations, c'est le titre d'une de tes fics... slashs en plus... oula What a Face ) euh... plutôt discussions, rencontres, un contre un... non ça c'est pas la bonne fic... bref, on va encore avoir des chapitres avec ces deux-là? Jles adore moi!
Vivement la suite Val! Vivement la suite!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 27 Nov - 13:27

Toujours aussi magnifiquement écrit, la détresse de Danny est vraiment palpable mais aussi celle de ses amis qui aimeraient pouvoir l'aider.

10/10 10/10 10/10 10/10
c'est merveilleux, la suite ma valmounette!! bong
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 27 Nov - 17:59

Merci Anna! Je suis touchée! Wink
Et c'est pas grave du tout si tu es en retard dans tes coms! Y'en a qui review jamais, tu sais? C'est triste, mais bon Sad Tu sais ce qu'on dit! Vieux motard que j'aimais Mr. Green

Merci Millie, également! Et la suite valmounette, c'est maintenant, avec le début du chapitre 9, suite de la confr du un-contr de la discu du corps-à-corpsporte n'in-ouaq face-à-face Danny/Flack Mr.Red Mr.Red Wink


Chapitre 9

Son corps était immobile.
Seconde après seconde, ses sens s'éveillaient.
Dehors, dans les rues de Brooklyn, un klaxon retentit. Deux fois. Puis une troisième fois, plus éloigné. Avant de se taire une bonne fois pour toute. Plus tard, de fut au tour d'une sirène d'ambulance. Le son strident de l'alarme se répercuta contre les murs des immeubles de la rue. En émettant ce son si particulier, ondulatoire, lorsqu'elle passa sous ses fenêtres.
Ça l'avait toujours amusé, étant gosse, de sentir son oreille remuer, avant tout le reste, quand il entendait un bruit soudain. Quand il faisait ses devoirs, par exemple, et qu'un grand bruit de casserole retentissait dans la cuisine. Il avait l'impression d'être comme un chat, qui dirigeait aussitôt son oreille vers la source du bruit, avant même de tourner la tête. Parfois, il arrivait même à la bouger de lui-même, tout seul, en se concentrant un peu. Il se rappelait à quel point ça avait fait marrer son grand frère quand il lui avait montré de quoi il était capable. Ce jour-là, il l'avait impressionné.
Il sentit son oreille le titiller, au son de la sirène d'ambulance.
C'était une sensation légère. Si légère qu'elle en était agréable. Comme un frémissement.
Il tourna la tête.
Le frottement de ses cheveux contre le coussin moelleux le fit frissonner un peu plus. De sa joue droite, enfouie dans la chaleur douillette et confortable de l'oreiller, il sentit contre sa joue gauche une fraîcheur douce et caressante.
Derrière ses paupières closes, la lumière se tamisait de rouge. Le soleil s'était levé. Depuis longtemps.
Il s'était rarement senti aussi bien dans son lit. Le matelas épousait parfaitement chaque muscle de son organisme, chaque ondulation, chaque méandre de son corps. La couverture l'enveloppait d'un voile de douceur, qui le réchauffait sans l'étouffer. Et à chacune de ses respirations, ses sens s'éveillaient un peu plus. Son esprit reprenait possession de son corps. Il renouait peu à peu avec sa conscience.
Il ouvrit les yeux.
Près de son visage, un peu floue, se matérialisa sa main gauche. Elle était recouverte en partie d'un bandage. Et par-ci par-là, quelques cicatrices apparaissaient. Il bougea ses doigts, et les observa.
Se rappelant subitement d'un détail, il fit apparaître devant ses yeux son autre main.
Mais il n'y avait plus de sang.
Comme si tout ça n'avait été qu'un cauchemar de plus.
Il se retourna sur lui-même, et là, reprit conscience de sa douleur au ventre. Comme si cette garce avait sagement attendu qu'il se réveille pour se réveiller avec lui. Cependant, même si elle était toujours là, elle avait perdu de son intensité. Comme si finalement elle était partie, mais en laissant un souvenir d'elle, bien présent. Comme la sensation de brûlure qu'une main cinglante laisse sur la peau.
Il entendit un bruit, provenant de la cuisine. Un bruit de vaisselle. Et puis il sentit une odeur. Une bonne odeur de café.
Il jeta un œil à son réveil, tout en mettant ses lunettes. Près de onze heures du matin. C'était pas seulement un record, c'était tout simplement du jamais vu. Ça lui fit un choc. Il s'affala à nouveau sur le dos, enfouissant sa tête dans l'oreiller, le regard fixé au plafond.
Ce qui s'était passé cette nuit n'était pas un cauchemar. C'était bel et bien arrivé.
Don savait.
Et il était là, à quelques mètres, dans sa cuisine. A l'attendre…


fin du chapitre ce soir, si le ciel ne me tombe pas sur la tête What a Face
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 27 Nov - 20:02

ALALALALALAALA

J'avais l'impression de me reveiller avec lui, trop fort ma Valm!

Ta description est sublime, très précise, j'ai ressentit la chaleur de la couette, je l'imaginais tourner la tete, l'emittouffler dans son oreiller!

Rhooooooooooo, j'ai grave bien aimé ce passage, tout en douceur, Danny au levé!

Don s'est magnifiquement bien aoccupé de lui, il lui a changer le sbandage, couché, et en plus sa présence a tellement bien rassuré Danny qu'il s'est levé qu'à 11h, la vache, Don, tu as vraiment un Don!
victoire bouletoftheday Rolling Eyes


Alors après avoir jouer les infirmier, il fait la vaisselle, puis prépare le café, queeoi?: mais je crois que je vais voir Don sous un autre angle moi!

Anna tu me le prete ton don, non pas ton don de la création, quoique ça me dérangerait pas non plus en passant, mais je parlais de Ton Don, ton homme quoi? zeropointé

Ok, je sors mdr!

Encore Bravo, magnifique passage, tout en douceur, et ce qu'il manquait à mon Danny pour se sentir bien!

Enfin un peu de chaleur et une douleur au ventre, mais elle a décider juste de lui rapeler qu'elle était encore là, au cas où tu l'aurais oublié, tout selblé trop beau!
La réalité est toujours là!


La suite Valmmmmmmmmmmmm, et non le ciel ne te tomberas pas sur la tete, en tout cas pas avant d'avor poster, et pis quoi encore!
Non, mais
!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 27 Nov - 20:08

Ben je croise très fort les doigts pour que le ciel se tienne tranquille alors.

Première partie ma foi fort intéressante, y a pas à dire. Toute cette description basée uniquement sur des sensations est très bien écrite, très précise. Parfait! Et puis bien sûr, on l'attend le face à face.
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyLun 27 Nov - 22:23

Don Flack avait de la chance d'avoir un patron comme le sien. Un simple coup de fil tôt ce matin, et il avait eu sa journée. Heureusement pour lui, parce qu'il n'avait pas beaucoup dormi cette nuit, et que ce matin, il n'avait absolument pas la tête à s'occuper des problèmes de citoyens lambda de la ville. Il n'avait qu'une seule personne à l'esprit. Une personne qui avait pris encore un peu plus de place depuis quelques heures. Son meilleur ami.

Il feuilletait les pages de l'album de Danny, en examinant chaque photo, et en lisant chaque mot. Ce cadeau, c'était un sacré petit bijou, pour quelqu'un qui avait besoin qu'on lui remonte le moral. C'était un concentré de gentillesse, de bienveillance et de bonne humeur. Lindsay était une fille pleine de ressources et de bonnes idées. Armée de son Polaroïd, un appareil des années 70 appartenant au légiste Sid Hammerback, il se souvenait qu'elle avait passé des jours entier à courir après chaque membre de la police scientifique et criminelle pour les figer sur papier blanc.

Aidée par ses plus proches collègues, et par lui, elle avait réussi à n'oublier personne.

Ensuite elle avait collé tous ses clichés sur l'album, et avait recommencé son périple à travers les couloirs des labos scientifiques et les bureaux de la criminelle pour recueillir les petits messages inspirés de ses cibles.

Il arriva aux dernières pages. Celles qui contenaient sa photo à lui, ainsi que celles de Sid, Sheldon, Stella, Mac, mais aussi Lindsay, photographiée avec une photo à la main et un tube de colle dans l'autre. C'est lui qui l'avait prise sur le vif, en pleine séance de collage. Elle était à la fois amusée et surprise. Son petit mot disait "Je ne pensais pas que j'en arriverais un jour à regretter tes petits surnoms affectueux… Mais c'est fait!! Tu me manques énormément. Je t'embrasse, Montana."

A côté, Stella souriait de son petit air espiègle, ses longs cheveux bouclés voletant sur ses épaules, tandis qu'elle se dirigeait droit vers l'appareil, dans une rue de Manhattan. "Sans toi, on s'ennuie ferme… Reviens vite avant qu'on s'y habitue!!! Tu nous manques! Sincèrement, Stella", avait-elle écrit.

Juste en dessous, l'écriture fine et rapide de Sid Hammerback révélait ceci: "Il n'y a pas si longtemps, un ami en qui je tiens m'a dit: "La routine s'installe". Mais j'ai bien du mal à croire qu'une vie à laquelle tu appartiens soit synonyme de routine. Sans toi elle est silencieuse. Quant tu apparais, elle est comme un feu d'artifice. Garde-la bien, cette petite étincelle. On en a tous besoin! Sid H."

La photo le montrait dans toute sa splendeur. Dans sa blouse bleue de légiste. Sérieux, avec ses lunettes au bout de son nez. Et en même temps si avenant, avec son regard et son sourire pétillants. Il avait été incroyablement déçu de ne pouvoir se libérer pour le barbecue de la veille. Sid semblait apprécier Danny plus qu'il ne l'aurait cru possible. Quant à Danny, il avait trouvé en lui un inestimable soutien moral. Ces deux-là s'entendaient à merveille.

Puis venait Mac. Sa jeune recrue du Montana avait décidément bien fait les choses. Elle l'avait capturé sur papier blanc avec toute la retenue et l'intelligence que requérait la situation. Malgré la souffrance qui se lisait dans ses yeux, et ses pénibles efforts pour la dissimuler, Mac avait sur son visage une expression de quiétude et de confiance, qu'il semblait vouloir insuffler à son protégé coûte que coûte.

"N'oublie pas que l'avenir ne se substitue pas au passé. Mais qu'il s'en sert pour le rendre meilleur. Par dessus tout, n'oublie pas que je serai toujours là pour toi, et que tu pourras toujours compter sur tes amis. Ta place est ici, elle t'attend."

Il avait ajouté un petit message qui a lui seul avait bouleversé son meilleur ami, là-haut sur ce toit.

"Je crois que le temps passera plus vite si on le passe ensemble."

Signé Mac, avec toute son amitié.

Don but quelques gorgées de café, et tourna la page. Une avant-dernière page que Lindsay lui avait réservé à lui, ainsi qu'à Sheldon. Le doc avait sur le visage ce sourire qui semblait ne jamais le quitter. Un sourire, qui même s'il semblait bien caché, parfois, n'était jamais bien loin.

"J'aimerais faire preuve d'originalité, cette fois", avait-il écrit. "Mais ce serait vraiment présomptueux de ma part, tu crois pas? Alors je me lance: tu me manques infiniment. Dire que j'ai voulu travailler sur le terrain pour toi, et uniquement pour toi! Je fais quoi moi, maintenant!? Sans compter que tu me dois toujours vingt dollars… Et je te rappelle que toi et moi, on forme une sacrée belle paire, et que Don a vraiment hâte de la retrouver sur le terrain. Alors ne le déçois pas! Je garde ta place bien au chaud, et je la défend corps et âme. Parce que tu le mérites vraiment. Bon. Je vais laisser un peu de place à Don! Remets-toi vite, et du mieux possible. A tout de suite! Ton ami, Sheldon."

En-dessous, Don avait eu toute la place qu'il lui avait fallu. Lindsay l'avait photographié sur le terrain. Il n'avait jamais été à l'aise, face à l'objectif d'une caméra ou d'un appareil photo. Et ça se ressentait. Mais au moins, ça avait le mérite de le montrer tel qu'il était.

Il avait écrit un petit message qu'il n'avait même pas besoin de relire pour s'en souvenir. "Je vois pas ce que je pourrais bien ajouter à tout ça… A part que tu as de la chance de nous avoir. Correction! On a beaucoup de chance de t'avoir TOI. Tu sais où me trouver, alors n'hésite pas. Don."

Puis il posa les yeux sur la photo, un peu plus ancienne, de la dernière page. Une photo de groupe prise chez Sulli. Une soirée plutôt arrosée, et organisée de façon imprévue pour l'anniversaire de Danny. Stella arborait un grand sourire, et entourait son voisin Mac de son bras, qui portait un toast au photographe. Danny ne regardait pas l'objectif mais son ami détective. Don s'était accroupi à leurs pieds, histoire de tenir dans le cadre. Il se rappelait que l'expert le félicitait pour avoir gardé son calme face à un suspect qui l'avait charrié sur sa cravate. Ce qui faisait bien rire Lindsay. Celle-ci posait une main sur l'épaule de Don, et l'autre sur celle de Sheldon, qui était lui-même accoudé au comptoir derrière eux. Avec son éternel sourire.

"Elle m'a achevé, celle-là," commenta Danny en s'asseyant en face de Don.

Il n'avait pas l'air épuisé, mais reposé. Et il n'avait pas l'air triste, mais nostalgique. Ça le changeait drôlement. Sûrement bien plus qu'il ne l'imaginait.

"Café?" lui proposa Don.

Danny acquiesça, et tandis que son ami s'éloigna pour lui chercher un mug et la remplir de café, il en profita pour attirer l'album plus près de lui, à l'endroit. Il repensa à cette soirée, pour son anniversaire. Une surprise improvisée qui s'était avérée être un de ces plus beaux souvenirs. Mais les meilleurs souvenirs avaient tendances à lui faire un peu plus de mal que les autres, ces derniers temps.

Quand Don s'installa à nouveau face à lui, Danny, sans détacher son regard des deux dernières pages, lui dit: "C'est vrai, j'ai de la chance de vous avoir."

Ils échangèrent un regard, et Danny ajouta: "Merci pour le café, et pour ça", fit-il en levant une de ses mains bandées à hauteur de son visage.

"J'ai fait de mon mieux, mais c'est pas génial", avoua Don en grimaçant face aux bandages qu'il avait lui-même refaits, alors que Danny dormait profondément.

Il lui avait aussi essuyé son visage empli de larmes, et de sang, avant de l'installer confortablement dans son lit. Il l'avait veillé pendant près de deux heures, alors que lui-même tombait de sommeil.

"Et merci aussi... pour tout le reste", murmura Danny en préférant se concentrer sur son café plutôt que sur la réaction de son ami.

"Comment tu te sens?"

Danny leva les yeux vers lui. "C'est pas plutôt à moi de te poser la question?" fit-il, en lui désignant le cocard qu'il lui avait fait à l'oeil.

"C'est rien", lui assura Don. "Je l'ai bien cherché."

"Je crois pas, non", sourit Danny.

Un silence s'installa. Mais rien de gênant. Leurs regards se croisèrent encore, par moments, mais jamais très longtemps. Ils s'observaient davantage en douce, faisant mine de s'intéresser soit à leur café, soit à l'album, ou bien à rien. Leurs mugs se vidèrent peu à peu.

"J'aurais voulu t'épargner ça, tu sais", lui confia finalement Danny.

"C'est exactement ce que j'arrête pas de me dire", souffla Don avant même de se rendre compte qu'il avait prononcé cette phrase tout haut.

Si Danny aurait préféré ne jamais rien lui dire, et même ne jamais le laisser deviner ce qui s'était passé dans cette cave avec McKie, Don aurait quant à lui préféré que ça n'arrive carrément pas, en arrivant un peu plus tôt, par exemple. Mais était-ce vraiment nécessaire d'avoir encore des regrets? Il se trouvait vraiment stupide d'enfoncer ainsi le couteau dans la plaie...

"C'est rien, Donnie", le rassura Danny en posant une main sur la sienne. "Ça va aller, maintenant."

Pour la première fois depuis bien longtemps, ils parvinrent tous les deux à soutenir le regard de l'autre, sans détour.

La nuit avait été un calvaire. Ce matin était une véritable renaissance. Une page blanche que Danny avait enfin trouvé la force de noircir à l'encre noire. Parce que s'il disait qu'à partir d'aujourd'hui tout irait mieux, c'est qu'il le pensait.
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyMar 28 Nov - 4:46

clap clap clap clap clap clap clap clap

Je te félicite pour ce passage!

Il est somptueux, pleins d'émotions d'humour de douceur et remplit d'amitié!

Un condensé d'amour à l'état pur!


Lindsay a eut là, une sublime idée, et toi de nous décrire et nous lire certains messages!

J'espérai intérieurement que tu nous parle un peu plus de cet album et de son contenu, mais je me suis dit bon, tu vas pas encore lui demander des trucs, laisse là faire sa fic comme elle l'entend, je sais je suis chiante parfois!
Mais de l'autre coté je suis tellement à fond dedans que je me dis j'adorerai qu'elle nous écrive telle ou telle situation!


Mais bon revenons à ton post!

Ce qui est génial, c'est la qualité des messages!

Je m'explique, ils sont autobiographiques, je veux dire par là, qu'ils sont le reflet des personnages!
De par les messages laisser on arrive à percevoir le degré d'intimité entre l’auteur du message et Danny !
Et j’avoue c’est très fort, parce que même pour quelqu’un qui ne connais pas trop les personnages de la séries, l peu aisément interpréter leur relation !


study Mac et Danny ont une relation Père/Fils,
study Don/Don, c’est de la pure Amitié, il suffit de lire les dernier mot qu’il lui a noté, si tu as besoin de moi tu sais où me trouver, en peu de mots on comprend que c’est un véritable ami !
study Lindsay/Danny, une amitié profonde et sincère pimenté de taquineries !
study Stella/Danny, c’est plus une relation Grande sœur, presque Mère
study Sheldon/Danny, relation fraternel comme avec Don même si avec Don c’est encore plus profond (attention pas de mauvaise pensées, mdr)
study Syd/Danny, je dirai que leur amitié naissante et comme syd ovnique, qui l’eut cru que ces deux là seraient amis, bon moi, parce que j’adore Syd, parce Danny est l’opposé de Syd et que les opposé s’attire, en tout bien tout honneur, mdr !


Enfin voilà comment j’ai perçu tes messages !

En tout cas j’ai trouvé cela très touchant, puis la photo qui colle parfaitement au personnage, non vraiment, bravo Valm !
Très beau travail d’analyse sur les protagonistes !


Puis j’ai adoré l’intervention de Danny, qui s’assied et avant même de dire bonjour s’installe tranquille, posément comme si de rien n’était !

On sent qu’entre eux, c’est fort, très fort !
Et j’avoue que j’adore le lien que tu as sût créer entre eux, c’est magique, comme j’aime !


Puis le Don qui lui propose un café, et Danny qui feuillette la fin de l’album comme pour marquer aussi la fin de discussion évasive !
Je sais je suis pas clair, mais l’entrée de Danny puis le fait qu’il parle de suite des photos qui compose l’album, j’ai ressentit cela comme une pause avant le retour à la réalité !
Au moment ou Danny referme l’album, PAF, retour à la réalité, et là, Danny le remercie pour les bandages, pour l’avoir coucher bien au chaud dans son lit et surtout de l’avoir rassurer de sa présence, de l’avoir écouter !
S’excusant encore pour les mots et pour le coup qu’il lui avait porter la veille sur le visage !


Et puis la fin, sublime ou pour une fois c'est Danny qui rassure, ça le fait grave!
Il montre ainsi à Don, qu'il compte bien se relever et surtout que le fait de lui avoir parler l'a aidé à se reconstruire meme si c'est qu'un début!


J’adore comme toujours tes non dits qui en disent tant en fait ! C’est sublime !

Merci encore pour ce petit concentré d’émotions, de drôleries et d’amitié !

Et bien voilou, pour une fois j’ai fait un coms raisonnable, je me félicite !

Allez la suite maintenant, mdr !
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valm.csi
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyMar 28 Nov - 17:12

Merci ma perl! respect
Je suis contente que ce chapitre te plaise! En plus c'était pas tellement prévu, alors je suis doublement contente!! trocool Et plus encore!!!!
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MessageSujet: Re: Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA)   Les Experts: NY --- Nuits Blanches (suite des USA) - Page 3 EmptyJeu 30 Nov - 21:59

Chapitre 10

"Qu'est-ce qui t'es arrivé?" s'inquiéta Mac en faisant allusion à l'hématome violacé que le détective arborait sur son oeil gauche.
"Danny", lui apprit Don en répondant au signe de Mac qui l'invitait à entrer chez lui.
"Hier soir?"
Don acquiesça. "Lui et moi, on a eu une petite discussion. Je l'ai un peu... bousculé", avoua-t-il.
Ils s'installèrent dans le living. Don sur le canapé, et Mac sur une banquette qui le jouxtait à angle droit. Ce dernier préféra ne pas intervenir pour l'instant, laissant à Don tout le loisir de se confier à lui, comme il l'entendait. Il aurait voulu l'abreuver de questions, mais à voir l'expression de tristesse et d'incompréhension sur le visage du jeune détective, il devinait que les deux amis n'avaient pas eu qu'une simple petite discussion...
"Il s'est réveillé vers deux heures du matin", commença Don, le regard fixé dans le vide, comme s'il revivait dans son coin le film de cette nuit. "Il pleurait tellement il avait mal. J'avais jamais vu quelqu'un souffrir autant."
Il s'interrompit. Le silence qui les entourait avait quelque chose de réconfortant, d'habitude. Mais ce soir, il était insupportable. Parce que pendant ce temps-là, ils se laissaient envahir par d'atroces images. Celles de Danny en proie à d'innommables tortures. Ils se laissaient dévorer par leur impuissance à faire que tout redevienne comme avant. Et par leur colère, envers le monstre qui avait détruit tant de choses. Par l'amertume et la désolation, aussi. Parce qu'ils ne pourraient jamais oublier.
Danny n'arrêtait pas de se demander pourquoi. Pourquoi il avait fait ça. Et jamais il n'aurait de réponse.
"Je sais pas s'il réalisait tout ce qu'il disait, mais j'ai... j'ai compris ce que McKie lui a fait."
Mac s'enferma dans son mutisme et son immobilité. Quoi dire? Quoi faire? Maintenant que Don était dans la confidence, il se sentait un peu moins seul. Mais même si le grand secret était partagé, ça n'atténuait pas la douleur.
"Pourquoi tu m'as rien dit?" lui demanda Don, en se tournant enfin vers lui.
Bien sûr, il connaissait déjà la réponse. Mais dans cette histoire, tout le monde semblait avoir besoin d'en vouloir à quelqu'un. De se raccrocher à du concret. De se trouver un responsable. Quelqu'un d'encore en vie, bien réel, à qui balancer un peu de haine et de colère, histoire de ne pas se laisser ronger par elles. De ne pas renoncer à un avenir meilleur.
"Ce n'était pas à moi de le faire", lui confirma Mac.
"Mais tu sais bien ce que ça coûte à quelqu'un comme Danny d'admettre un truc pareil! Tu savais qu'il l'aurait jamais avoué de lui-même!" lui reprocha aussitôt Don. "Je sais que c'est facile pour personne, mais on parle de Danny, là! Pourquoi tu m'as rien dit?!" insista-t-il. "J'aurais peut-être pu l'aider!"
"Comment?"
"J'en sais rien! J'aurais pu être là pour lui! Plus tôt! J'aurais peut-être pu..."
Il se tut une nouvelle fois. Ça faisait bien trop de "peut-être". Qu'est-ce qu'il aurait bien pu faire de plus? En quoi ça aurait bien pu l'avancer, de savoir ce que Danny lui avait caché, et pourquoi il l'avait évité depuis sa sortie de l'hôpital? Est-ce que Danny ne s'était vraiment pas rendu compte de ce qu'il disait? N'avait-il pas tout fait pour avouer son viol, sans avoir à le dire avec les mots qui blessent? N'avait-il pas attendu le bon moment, et la bonne personne?
Alors ça ne servait à rien de s'en prendre à Mac. Car il avait bien trop souffert de ça, lui aussi. Il savait tout ce que Danny avait enduré. Il était là quand ça s'était passé. Et malgré cela, il n'avait rien pu faire pour empêcher quoi que ce soit. Il avait été là, il savait. Et garder tout ça secret n'avait sûrement pas été plus facile pour lui.
"Ça m'a vraiment fait mal, de le voir comme ça", murmura Don. "Comment tu as fait pour... supporter ça?"
Mac hésita. Il avait déjà tout raconter à la psy. Mais il réalisa soudain que si quelqu'un méritait de l'écouter, c'était bien Don: "Je ne sais pas", lui dit-il simplement. "J'ai supplié Danny de laisser tomber."
Ce fut au tour de Don de laisser à Mac le temps de se confier, et de prendre son temps.
"Mais il m'a convaincu de le soutenir. Parce que tout ce qu'il voulait, c'était gagner du temps", poursuivit donc Mac. "Il voulait tenir le plus longtemps possible, pour nous sauver tous les deux., mais chaque heure qui passait était à chaque fois bien pire que la précédente. A chaque fois que je l'encourageait, et que je lui disais de se battre, je pensais aux souffrances qui l'attendaient encore."
Nouveau silence.
"Tu sais, je lui rappelle sans arrêt le pire moment de son existence. J'ai bien peur qu'il ne veuille ni de mon aide, ni de ma compassion. Il a besoin de quelqu'un comme toi. Et je suis vraiment heureux que tu sois là pour lui. Je sais que tu ne l'abandonneras jamais."
Don ne sut pas quoi répondre.
Certainement parce qu'il n'y avait rien à répondre à ça.
Si Danny s'était rendormi, cette nuit, malgré sa souffrance et son extrême détresse, c'était parce qu'il avait réussi à les partager avec Don. Parce qu'il enfin enlevé un peu de ce poids immense qu'il portait sur ses épaules, et qui voulait l'écraser, le réduire en poussières. L'achever. S'il s'était endormi, et avait passé le reste de la nuit sans cauchemars, c'était parce qu'il n'était plus seul avec ses peurs et ses fantômes qui le hantaient. Il avait enfin un allié "extérieur". Quelqu'un qui avait été là avant, et qui serait encore là après, mais qui n'avait pas été là pendant. Quelqu'un pour qui il n'avait plus de secret. Plus ce secret, trop lourd à porter.
Si Danny s'était endormi, d'un sommeil paisible, c'était parce qu'il savait que quoi qu'il arrive, ses amis ne l'abandonneraient jamais.
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