CSI:NY ~ roundrobin ~ Amnesia

Mesdames, Mesdemoiselles (Messieurs?) ouvrez grand vos yeux et soyez bien attentives.
L'idée donc, comme il a été dit précédement est de faire une fic collective. Plus on est de fou plus on rit alors n'hésitez pas à participer.

Cependant, il serait judicieux que la personne qui prend en charge le chapitre qui suit se fasse connaître de façon à éviter les doubles chapitres. Avoir 2 chapitres 4 ça le fait moyen Donc voilà, c'est la seule "contrainte".
Pour ce qui est de la longueur des chapitres, vous voyez. Moi-même n'étant pas une experte du à rallonge, on ne vous en tiendra pas rigueur si vous ne nous pondez que 5OO mots (et 500 mots perso, ça me semble très long).
Ah et bien sûr, (et là c'est avant tout une convenance personnelle parce que je sais pas l'écrire), évitons le ship pour le ship (ou le PWP, maintenant qu'on a un beau lexique, servons nous en).

Voilà, je me lance donc pour le chapitre 1.

Des suggestions? Des choses à rajouter? Un cadeau à m'offrir?



La jeune femme brune se tenait debout, au dessus du corps d’un homme, son arme encore fumante dans la main. Elle donna un coup de pied au corps pour s’assurer que le type était bien mort. C’est alors que les souvenirs l’assaillirent, aussi puissants qu’un raz de marée, lui faisant perdre pour quelques instants le contact avec le moment présent.

La porte de métal se referma dans un bruit assourdissant, couvrant pour quelques secondes le martèlement des talons de la jeune femme qui courait à en perdre haleine. Les quais étaient déserts à cette heure tardive et elle désespérait de trouver de l’aide. Pourquoi avait elle acceptée de tremper dans les magouilles de son frère. Elle ne savait pas en quoi consistait son plan merveilleux, celui qui leur assurerait un train de vie confortable, ni même à qui ils avaient à faire. Ce qu’elle savait pourtant qu’ils n’en tireraient rien de bon si ce n’est une balle entre les deux yeux. Kyle lui avait dit de fuir dès qu’il avait vu approcher les deux gros malabars en costume noir et le petit homme roux, un peu en retrait derrière eux. Elle n’avait pas voulu l’abandonner entre les mains de ces cinglés mais il avait tellement insisté, arguant qu’elle pourrait ainsi trouver de l’aide et revenir le chercher qu’elle avait fini par céder. Pourtant, elle savait au plus profond d’elle-même qu’elle ne pouvait plus rien pour son frère…

…jusqu’à aujourd’hui.



Le lieutenant Mac Taylor passa sous la ligne jaune si caractéristique des scènes de crime et rejoignit Don Flack qui était penché au dessus d’un corps. La pièce, un bureau à première vue, était plongée dans l’obscurité. Seule la lueur d’un lampadaire et des gyrophares venant de l’extérieur, éclairait la scène de crime.



A qui le tour?

Armé de sa lampe torche, Mac fit le tour de la pièce, lentement, prenant bien garde de ne pas trébucher sur un quelconque objet, ou de ne pas piétiner un indice. Pendant ce temps, le détective lui faisait un petit topo sur les circonstances dans lesquelles le corps avait été découvert.
_Très bien, fit Mac quand celui-ci en eut terminé. Tant qu'on n'a pas plus d'informations sur cet homme et qu'on n'aura pas analysé les indices, faisons comme si ce meurtre n'avait aucun rapport avec les autres.
Don Flack acquiesça:
_Laissez-moi une ou deux heures, et je vous dirai tout ce qu'il y a à savoir sur ce type.
_Je compte sur vous, lui répondit Mac.
Il sourit et ajouta:
_Prenons un peu d'avance, au cas où, et tâchons de trouver ce qui relie notre victime des 4 précédentes, mis à part le mode opératoire. Qui sait? On va peut-être enfin découvrir ce qui se cache derrière cette série de meurtres?
_Vous croyez toujours à la thèse du règlement de comptes, devina Flack.
_Plus que jamais, lui avoua Mac. Tenez-moi au courant, le pria-t-il ensuite, avec reconnaissance.
_Sans faute, lui promit Flack.
Et puis il disparut.
Mac poursuivit donc son investigation de la scène du crime, se remémorant par la même occasion les quatres affaires précédentes. Ça pouvait lui servir par exemple à éviter de passer à côté de quelque chose.
Il s'approcha du corps. Morgan White était étendu derrière son bureau, tué d'une balle dans la tête.
Si la balle retrouvée dans son crâne était du même calibre que les autres, alors ils auraient toutes les raisons de croire que l'assassin était encore et toujours le même, et qu'il allait s'en prendre à quelqu'un d'autre... A moins que ce meurtre soit le dernier de la série. Dans ce cas, ils leur faudrait creuser chaque piste qu'ils trouveraient avec ardeur et minutie, parce que le temps leur serait compté, avant que le meurtrier ne disparaisse à jamais dans la nature...


Voilà, c'est pas extraordinaire, mais j'espère que ça inspire quelqu'un!!

Je prend le tour

Petite question, une seule affaire ou possibilité d'en inclure une autre en parallèle?

Comme je disais je ne sais plus où, je n'ai jamais prétendu que les deux affaires étaient liées. Ca peut en être deux différentes ou une seule et tu peux même en ajouter une autre si tu veux.

C'est toi qui voit. Allez, au boulot

Mac s’accroupit près du corps de la victime le scrutant de haut en bas, d’abord sans le toucher, il voulait comme s’imprégner de cette sombre et glauque atmosphère pour comprendre réellement se qui se tramait derrière ces quatre crimes !
Il approcha sa lampe de la plaie par balle qui avait trouvée refuge entre les deux yeux de Morgan White !
La victime avait les yeux encore écarquillés, on pouvait y lire de la terreur dans son regard !
Il ne devait pas s’attendre à cette visite plus au moins inopinée, surtout à cette heure de la nuit !
Danny arriva comme à son habitude, en retard, pour ne pas déroger à ses propres règles sans doute !

Danny : Vengeance !
Mac : Ah, (regardant sa montre) dites-moi, vous arrivez de moins en moins en retard, d’ici un mois je peux espérer vous voir arriver à l’heure ?
Danny : (amusé) Désolé ! Alors même procédé ?
Mac : (prenant les derniers clichés de la victime) Oui, tué par balle, entre les deux yeux, (lui désignant l’orifice) !
Danny : (S’appuyant sur ses genou) Il n’a rien vu venir ! Et pour la balle ?
Mac : On va attendre les résultats de la balistique mais ça m’a tout l’air d’être le même calibre, que pour les autres victimes ! Un Sig-Sauer 338, ça court pas les rues !
Danny : Encore moins les munitions, puisqu’il est trafiqué !
Mac : 4 morts en 2 jours ça fait beaucoup, ils font le nettoyage, mais pourquoi les éliminer maintenant !
Danny : Un gros coup se trame ?
Mac : J’en ai bien peur, bon on fait comme pour les autres scènes, on inspecte le bureau de fond en comble, rien ne doit nous échapper, je vais demander à ce qu’on embarque le corps, je vous rejoins !
Danny : Ca marche, procédant à l’inspection minutieuse des lieux !
Il releva près du corps des traces noires qui ressemblaient a premières vu à la poudre, il en releva un échantillon qu’il scella puis continua sa recherche !
Il releva plusieurs empreintes qu’ils figea sur les transparents mais ces dernières devaient certainement appartenir à la victimes mais sait on jamais !
Mac revint sur la scène du crime et continua l’inspection avec Danny !
Une heure plus tard, ils ne furent rejoints pas le détective Don Flack !

Flack : (s’approchant de Danny) Je viens d'obtenir quelques infos qui vont surement vous plaire!
Danny : (relevant la tête) Epates-nous!
Flack : Notre victime travaillait pour la Union Banque !
Mac : Quel poste ?
Flack : Il se chargeait principalement des transactions courantes des investisseurs !
Danny : Ils blanchissaient l’argent en somme !
Mac : On en sait rien Danny, fouillez ses comptes bancaires, je veux tout savoir ses flux financiers !
Flack : J’ai déjà demandé qu’on épluche ses comptes !
Mac : Parfait, quoi d’autres ?
Flack : Et bien, là j’ai plutôt fait parler les indics !
Mac : Ca m’intéresse d’autant plus !
Flack : Ils sembleraient qu’il devait un sacré paquet d’argent !
Danny : Dettes de jeux ?
Flack : A Karl Reiner !
Mac : Du Casino Kurlang et Reiner ?
Flack : En personne !
Mac : Faites moi une petite recherche sur le personnel de ce casino ainsi que de leurs comptes ! Faites moi ça dans la plus grande discrétion, on ne doit pas ébruiter nos éventuels suspects, ces types ne plaisantent pas !Voyez aussi si nos précédentes victimes avaient de prés ou de loin avec ce casino!

Oulà! ça devient intéressant! Et assez compliqué! Bravo Perly !
Et puis j'aurais pensé que Sheldon arriverait sur la scène de crime, mais là tu m'as bien eue!

Je prends le relais!



Pas taper!

- Qu’est ce qu’elle a dit ?
- Pas grand-chose. On ne sait rien d’elle ni son identité, ni la provenance de tout ce sang. On a fait des prélèvements pour voir si on a une concordance avec les 3 victimes de ces derniers jours.
- 4.
- Pardon ?
- On a désormais 4 victimes Hawkes, la dernière est entre les mains de Mac et Danny.
Cette révélation laissa l’ancien légiste perplexe. Il ne pouvait désormais plus s’agir de coïncidences, tous ces meurtres, ces exécutions avaient un lien. A eux de trouver lequel.
Il réfléchissait à tous les scénarios possibles en observant à travers la vitre sans tain du commissariat la jeune femme brune au teint blafard. Elle semblait épuisée, à bout de nerf et pourtant, il pouvait voir cette petite lueur combative au fond de ses prunelles vertes. Ses yeux étaient d’ailleurs fixés sur lui, comme si ils pouvaient le voir à travers le miroir.
- Stella et Lindsay sont en route.
Sheldon se retourna et vit Flack qui se tenait dans l’embrassure de la porte.
- Elles seront là dans quelques minutes. Je dois vérifier quelques points concernant nos victimes et leur implication possible dans un trafic de fonds. Ca va aller ?
- Oui, je me demandais juste si cette femme était capable d’abattre 4 hommes. Elle à l’air si…inoffensif.
- Tu devrais savoir depuis le temps qu’il ne faut pas se fier aux apparences.

*****

Elle refusait toujours de leur parler, même Mac n’avait pas pu lui arracher un mot. Ses empreintes n’étaient pas fichées et toute la technologie du monde ne leur serait d’aucun secours pour leur apprendre l’identité de la jeune femme qui se tenait devant eux. Ils n’avaient toujours pas de preuve qu’elle était liée aux 4 meurtres et ils n’avaient rien non plus pour expliquer d’où provenait tout ce sang. Ils tournaient en rond.



Elle était terrifiée. Elle ne se souvenait pas comment elle était arrivée ici. Elle ne se souvenait pas s’être blessée et elle ne s’expliquait pas pourquoi tous ces gens la considéraient comme une dangereuse criminelle. Enfin si, les tâches rouges, le sang, qui maculait son manteau beige était une explication suffisante. Et cet homme en costume à l’allure sévère lui donnait la chair de poule. Un tas de personnes s’étaient agités autour d’elle, prélevant tout ce qu’ils pouvaient et maintenant plus rien, le calme plat. Ils avaient tous disparu, la laissant là, seule, assise sur une chaise inconfortable, gelée jusqu’aux os et terrifiée. Elle aurait aimé leur dire son nom mais le problème c’est qu’elle ne s’en souvenait pas. La seule chose dont elle se souvenait c’était un nom. Elle réprima un éclat de rire hystérique. Elle allait devenir folle. Elle se souvenait seulement d’un nom et ce n’était pas le sien.
La porte s’ouvrit à nouveau, le lieutenant Taylor, le grand flic brun dont elle avait oublié le nom et une des scientifiques revenaient à nouveau.
- Vous n’avez toujours rien à nous dire ?
- Ecoutez, je ne me souviens pas plus de mon nom qu’il y a une heure. Je ne sais pas non plus comment je me suis retrouvée couverte de sang, je ne sais pas comment j’ai atterrit ici. J’aimerai avoir un début d’explication à vous donner mais je ne peux pas.
- Vous n’avez pas le moindre souvenir ? Absolument aucun ?
A l’inverse de ses collègues, la jeune femme était la douceur incarnée. Dans d’autres circonstances elles auraient peut être pu être amies mais pour le moment, elle ne se faisait guère d’illusions. La seule chose que cette femme voulait, tout comme ses collègues, c’était des explications. Et ça, elle ne pouvait pas leur en donner.
La sonnerie du téléphone di lieutenant interrompit le silence qui régnait dans la pièce. Ne la lâchant pas du regard, il décrocha et s’écarta un peu pour poursuivre sa conversation. Après quelques minutes, il raccrocha, la fixa sans sourciller tout en s’adressant à ses collègues.
- C’était Danny. Stella et lui ont analysé les prélèvements de sang sur le manteau de notre amie et je crois que nous allons continuer notre conversation dehors.

- Ils ont trouvé quelque chose qui peut relier notre inconnue aux meurtres ?
- Pas exactement. Le sang correspond à notre dernière victime mais elle n’avait pas de trace de poudre sur ses mains.
- Elle pouvait très bien porter des gants.
- Peut être oui. Mais si on arrive à prouver que nos 4 meurtres sont liés, comment va-t-on pouvoir expliquer qu’elle a tué 4 hommes sans se souvenir de quoique ce soit. Il faut qu’on trouve quelque chose. Lindsay, rejoignez Stella et Danny au labo. Emmenez Hawkes avec vous et reprenez tout ce qu’on a sur ces 4 meurtres. En attendant Flack et moi allons avoir une nouvelle discussion avec notre inconnue.



- Je vous ai déjà dit que je ne me souvenais de rien. Qu’est ce que vous voulez de plus ?
- Une explication qui pourrait justifier la présence de tout ce sang sur votre manteau. Et qui expliquerait aussi votre présence sur les lieux d’un crime.
- On ne vous a jamais dit que vous étiez trop insistant ?
- Je ne suis pas sûr que vous compreniez très bien la situation dans laquelle vous vous trouvez. Ce que le lieutenant Taylor essaie de vous dire c’est que toutes les preuves nous ramènent à vous et vous désignent comme coupable.
- Il ne vous est pas venu à l’idée que je ne me souvenais vraiment de rien. Je ne sais pas comment ce sang est arrivé sur mon manteau, je ne me souviens pas avoir croisé de cadavre sur ma route, je ne me souviens pas avoir assisté à un meurtre et encore moins avoir tué quelqu’un !! Les seules choses dont je me souvienne c’est d’avoir été traînée ici de force par deux flics et d’un nom. UN FOUTU NOM QUI NE M’EVOQUE ABSOLUMENT RIEN !!

Elle perdait son sang froid. Sa terreur refaisait surface, encore plus présente que lors de leur dernier entretien. Elle n’arrivait pas à se souvenir de quoique ce soit. Plus elle essayait et plus elle avait l’impression que ça lui échappait.

- Quel est ce nom ?

Flack fut surprit par le regard qu’elle posa sur lui quand elle releva la tête. Elle semblait à la fois furieuse et complètement perdue, terrifiée. Son instinct lui soufflait qu’elle avait quelque chose à voir avec tous ces meurtres, même si elle n’avait tué personne.



Les murs vitrés du labo laissaient voir l’activité bourdonnante de tous les techniciens qui y travaillaient. Certains étaient penchés au dessus de microscopes, d’autres au dessus de machines portant des noms barbares qui auraient déroutés des néophytes. Danny se sentait en sécurité dans cet environnement, à l’abri du monde extérieur et de ses attaques. Il avait eu sa dose depuis quelques mois entre son frère et Aiden. Il appréciait encore plus depuis lors, le calme qui régnait entre ces murs. Il n’avait pas encore vu la mystérieuse jeune femme qu’ils avaient arrêtée. Ni en vrai, ni en photo. Stella lui avait fait une brève description physique et d’après ce qu’il avait pu en conclure, cette jeune femme était magnifique. Qu’est ce qui avait pu la pousser à tuer 4 hommes ? Parce que ce dont il était certain, c’est qu’elle était présente sur les lieux du dernier crime et que le sang qu’on avait retrouvé sur elle était bien celui de Morgan White.

Si personne ne se propose d'ici demain soir (lundi), alors je veux bien prendre le relai
Mais si quelqu'un se propose, je serai ravie de prendre sa suite!!

Ne vous battez pas mes enfants, ne vous battez pas. Du moment qu'on a une suite, tou va bien. Allez, au boulot perly, et que ça saute!

Oui oui oui!!! Vas-y, Perl'! J'essayerais essiear ass essaierai... je tenterai une suite plus tard!

Merci ma VAlm!

Je tiens à m'excuser auprès de Danny, mdr, c'est pour ton bien que je fais cela!

Don : Quel est ce nom ?
Femme : Daniel Messer !
Don : Pardon ?
Femme : Daniel Messer !
Don : Si c’est une plaisanterie, elle est de très mauvais goût ! Je réitère ma question, quel est ce nom ?
Femme : Je viens de vous le dire, Daniel Messer ! Où est le problème ? Vous le connaissez ?
Il est aussi suspect sur cette affaire ? Je vous jure que je ne me souviens de rien (secouant la tête) juste ce nom, il résonne encore dans ma tête, je vous assure, je sais rien d’autres Lieutenant !
Don : Vous le connaissez d’où ce Daniel Messer ?
Femme : Je sais plus, je ne m’en souviens pas, je suis fatigué Lieutenant, mon esprit est embrouillé, laisser moi partir, j’ai rien à voir avec toute cette histoire !
Don : Vous avez perdu la mémoire, ce ne doit pas être si embrouillé que ça !
Femme : Très drôle Lieutenant, je suis ravit que cette affaire vous fasse rire, mais je suis fatigué, si on en finissait !
Don : C’est à moi que revient la décision de clore ou non cette discussion mais je pense qu’on va vous garder encore un petit moment !
Un conseil, habituez vous à cette pièce, parce qu’elle va vous être plus que familière, vous vous souviendrait au moins d’une chose !
Femme : Je suis innocente, je n’ai pas commis les meurtres dont vous m’accusez !
Don : Comment savez vous que vous êtes innocente alors que vous ne vous souvenez de rien du tout ?
Femme : Je le sais, c’est tout !
Don : C’est insuffisant, il me faudra plus que l’intuition d’une femme qui a perdu la mémoire ! A toute à l’heure (quittant la pièce) !

Don regagna la salle d’interrogatoire pour rejoindre Mac qui se trouvait de l’autre coté de la glace teinté !
Mac l’entendit entré mais ne quitta pas des yeux la suspecte !

Don : Elle nous ment Mac, j’en suis certain, mais j’avoue qu’une chose plus grave m’intrigue, pourquoi citer le nom de Danny !
Mac : Très bonne question, je veux le voir, faites le venir !
Don : Il doit y avoir une explication plausible, Danny n’a rien à voir avec ses meurtres c’est stupide ! Vous en pensez quoi ?
Mac : (observant toujours la femme) Je ne pense rien Don, demandez lui de venir, je l’attend ici !
Don : Je lui dis quoi ?
Mac : Rien de plus que le fait que je l’attends ici !
Don : Mac ? Vous n’allez pas lui….
Mac : (le fixant) Maintenant Don !
Don : Très bien Mac (quittant la pièce)!

Don s’empressa d’aller chercher Danny qui finissait de travailler sur les résidus relevés sous les ongles de la jeune femme, tandis que Mac réfléchissait à la situation !
Avant qu’elle ne dévoile l’identité de l’unique nom dont sa mémoire a bien voulu conserver, elle était tout simplement l’unique lien avec ses 4 morts, du moins le dernier, aujourd’hui, il se trouve que l’un de ses éléments qui plus est, l’un de ses protégé se trouve mêlé à cette sordide affaire!
Connaît-il cette femme ?
Une ancienne conquête, une amie, une connaissance, qui était-elle pour Danny !
Et pourquoi tout oublier jusqu’à sa propre identité, sauf le nom de Daniel Messer !
Si elle s’en souvient, c’est qu’il est très important à ces yeux !
Les questions se multiplièrent au fur et à mesure que les minutes défilèrent !
Pourquoi Danny, pourquoi pas Don, ou Stella ou une tierce personne, pour quoi lui !
Sur les 9 milliards d’habitants qui compose la terre, il fallait qu’elle cite ce nom Messer ; j’espère que je m’inquiète pour rien ! Mais je m’inquiète rarement pour rien, qu’est-ce qie la lie à lui, pourquoi…
Danny le sortit de ses pensées en frappant à la porte !

Danny : Mac ? Vous vouliez me voir ?
Mac : Oui, vous avez du nouveau ?
Danny : Et bien, j’ai analysé le manteau de notre suspecte et hormis le sang de notre victime, Morgan White, je n’ai pas trouvé grand-chose !
Mac : Donc vous avez trouvé autre chose !
Danny : Oui, dans la poche droite de son manteau, j’ai trouvé une substance poudreuse qui après analyse a révélé de l’encre de carbone !
Mac : Dans sa poche ?
Danny : Oui, idem pour les résidus relevait sous ses ongles !
Mac : Elle travaillerait dans le milieu de la presse ?
Danny : C’est ce que je pense, j’ai lancé une recherche pour connaître les différents entreprises qui produisent ce type d’encre de carbone, ensuite on ciblera nos recherches sur les établissements qui achètent cette encre !
Mac : (opinant de la tête) Très bien ! Qu’est ce que vous pensez de notre suspecte ?
Danny se rapprocha de la glace pour mieux la regarder, il resta silencieux tout en la contemplant !
Mac : Ma question est si difficile ?
Danny : (souriant) Vous savez Mac, on a déjà eut à faire à des femmes qui en apparence semblait angélique mais qui se sont révélé être démoniaque dans leurs crimes !
J’en sais rien, les preuves nous diront si oui ou non, elle est coupable !
A première vue, je dirai qu’elle est plutôt perdu, désorienté, fatigué et surtout apeurée ! Et Vous ?
Mac : Je suis partagé entre le doute et l’appréhension ! Je suis certain qu’elle en sait plus mais sa mémoire la retient de nous en dire plus pour le moment !
Danny : Vous avez parlé d’appréhension, de quoi avez-vous peur ?
Mac : (le fixant) Elle ne se souvient que d’une chose !
Danny : Laquelle ?
Mac : De vous ?
Danny : (intrigué) Pardon ?
Mac : (le fixant) Vous la connaissez ?
Danny : Non, je vous l’aurai dit, voyons !
Mac : Alors comment expliquez-vous qu’elle est citée votre nom ?
Danny : J’en sais rien, c’est à elle qu’il faut le demander ! Vous me faites quoi là Mac ?
Mac : J’essaye de comprendre pourquoi votre nom a été cité dans cette affaire, et cela m’inquiète d’autant plus si vous me dites que vous ne la connaissez pas !
Danny : (secouant la tête et la regardant) Je ne l’ai jamais vu avant aujourd’hui Mac, je ne sais pas pourquoi elle a cité mon nom, mais j’ai rien à voir avec cette fille !
Mac : Danny ? Regardez là bien, elle vous lie à elle et par la même occasion à une série de 4 meurtres, alors réfléchissait !
Vous avait peut être fait sa connaissance il y a un certain temps, une ancienne conquête, l’amie d’un amie, ou même la sœur d’une amie ou d’une ex ! Une ancienne voisine de palier ou encore une camarade de classe ou de fac !
Cherchez bien Danny !
Danny : (la fixant) Non (secouant la tête) je ne la connais pas, je ne l’ai jamais vu, je m’en souviendrai si je l’avais rencontré avant aujourd’hui !
Mac : Je dois vous confrontez avec elle pour voir si vous dites vrai !
Danny : (fronçant les sourcils) Vous doutez de ma parole ? Vous pensez que j’ai avoir avec ces meurtres ?
Mac : Calmez-vous Danny, je n’ai rien dit de tel, c’est la procédure !
Danny : (secouant la tête) J’ai rien à voir avec cette affaire Mac !
Mac : C’est pour cela que vous et moi allons entrez dans cette salle d’interrogatoire et voir sa réaction, elle se rappellera peut être pourquoi elle a retenu votre nom !
Danny : (s’humectant les lèvres) Ok, allons-y qu’on en finisse !

Tous deux quittèrent la pièce isolée pour rejoindre la jeune femme qui s’impatienté !
Mac entra en premier suivit de près par Danny !
La jeune femme les observa, d’abord Mac, puis Danny !
Elle réitéra son action plusieurs fois puis se leva et se rua sur Danny lui assénant des coups de poings et l’injuriant d’assassins !
Mac tenta de la dégager de Danny mais elle l’agrippa comme un félin à sa proie !
Danny tenta comme il pouvait de se dégager mais elle était devenue comme hystérique, hurlant inlassablement le même refrain « Assassin, Assassin »
Don arriva pour les aider, la suspecte avait plus l’air d’une victime que d’un assassin, elle était en pleure agrippant encore son seul souvenir !

A toi de jouer ma Valm!

Merci Perl'! C'est du pain béni, que tu m'as donné!

Quelques secondes plus tard, la jeune femme se retrouva dans un coin de la salle d'interrogatoire, assise par terre, et en sanglots. De l'autre côté, Danny la fusillait du regard, tentant de comprendre qui elle était, et pourquoi elle était persuadée qu'il était un assassin, alors qu'il ne l'avait jamais vue.
Entre les deux, Mac et Don étaient prêts à intervenir de nouveau, si jamais la bagarre reprenait.
"Je vous dis que je ne la connais pas!" insista Danny en s'essuyant le visage d'un revers de manche.
Cette furie lui avait tailladé le visage avec ses ongles. Il saignait à deux endroits. Une coupure sous l'oeil gauche, et une autre au niveau de la lèvre inférieure. Mais il avait, heureusement pour lui, réussi à lui saisir les poignets. Avec une telle force qu'elle avait hurlé de plus belle en se tordant de douleur. Mac et Don les avaient alors séparés, criant tous les deux à Danny de lâcher la jeune femme, et de ne pas lui faire plus de mal.
Danny se demandait s'ils n'allaient pas le forcer à lui faire des excuses, pendant qu'ils y étaient. Il n'avait fait que se défendre! Sans compter que ça avait au moins eu l'avantage de la faire arrêter de hurler à l'assassin...
Mac s'accroupit près d'elle, et tenta de la calmer. Mais elle n'avait d'yeux que pour Danny, cet homme qui semblait à la fois l'effrayer et la rendre furieuse en même temps. Mac aurait bien eu besoin de faire quitter la pièce à ce dernier, pour avoir une discussion avec elle, mais il avait besoin de savoir ce qui se passait, et tout de suite:
"Dites-moi ce qui s'est passé. Expliquez-moi", exigea Mac.
"Il l'a tué..." pleura-t-elle.
"Qui a tué qui?"
"Lui! Daniel Messer! Il a tué mon frère!"
"Qui vous a dit de faire ça?!" enragea subitement Danny en s'approchant d'elle.
Elle hurla à nouveau, en le voyant fondre sur elle. Elle se protégea le visage et le corps avec ses bras, mais Don empêcha Danny de faire un pas de plus. Il dut utiliser la force, et s'appuyer de tout son poids sur lui pour le retenir d'avancer.
"Pourquoi vous faites ça!" criait Danny. "Qui vous a envoyé?!"
"Calme-toi!" le supplia Don, tout en parvenant peu à peu à le faire reculer, pour le faire enfin sortir de la salle d'interrogatoire.
Il referma la porte derrière lui, laissant Mac et cette femme seuls à seuls, pour s'occuper de Danny.
"Calme-toi, et regarde-moi!" lui ordonna-t-il.
Danny était comme un lion affamé en cage. Et son morceau de viande l'attendait dans cette salle d'interrogatoire, devant laquelle Don montait la garde.
"REGARDE-MOI!" insista fermement Don.
Alors Danny s'immobilisa et posa les yeux sur son ami. Instantanément, il reprit son sang-froid. Peut-être parce qu'il réalisait qu'il était du bon côté de la barrière. Et que ce n'était pas à lui de prouver son innocence, mais à cette femme de prouver qu'elle disait vrai. Et elle mentait. Mac, Don, et tous les autres lui faisaient confiance à lui, pas à elle. Et ils finiraient bien par découvrir la vérité.
Danny essuya une nouvelle fois le sang qui coulait de sa lèvre, et entra dans la pièce adjacente, qui donnait sur la salle d'interrogatoire, de l'autre côté de la vitre sans tain.
Don le suivit à l'intérieur.
"Je suis pas un assassin", lui dit Danny.
"Je sais", lui assura Don. "T'en fais pas. Bientôt ce sera elle qui ne sera plus qu'un mauvais souvenir pour nous."
Danny tourna un instant la tête vers lui. Leurs regards se croisèrent, et ils échangèrent un sourire. Il avait dit "nous". Est-ce que ça ne voulait pas tout dire?
"Je ne sais plus! Je ne sais plus!" répétait la jeune femme de l'autre côté de la vitre, en réponse aux questions que lui posait Mac. "Tout ce que je sais, c'est que Daniel Messer doit payer pour ce qu'il a fait!!"

Je prends le relais!

Très bien. Je prendrai celui qui suivra alors.

J'aime comment ça tourne et bizarrement j'en aurais mis ma main à couper que Danny serait "le nom".

Mercii! Moi aussi j'ai hâte de savoir comment ça va se passer, maintenant!!
Lexie, je suis heureuse que ta main ait été épargnée, sur ce coup-là...

Oui, moi aussi , on sait jamais, dans l'absolu ça peut toujours servir une main.

Vi! C'est beaucoup mieux d'en avoir deux! ça aide pour taper plus vite!!

Ouais, sauf que dans l'immédiat j'ai pas l'intention de taper quoique ce soit Je cherche un mot vois-tu et ça requiert enormément de concentration.

Et oui! Rien ne sert d'avoir 2 mains, si on n'a pas les neurones qui vont avec!