Les Experts: Manhattan / Non Coupable (slash)

Gagné! J'ai dit que ça méritait un beau cadeau!! Oups! Qu'est-ce qui vous ferait plaisir??

Là tout de suite un système immunitaire opérationnel et une nouvelle voiture...j'ai comme l'impression que tu vas pas pouvoir faire grand chose pour moi, n'est ce pas?

Faut que je réponde? Nan, passque sinon, j'ai ça:


Banc Public (35)

C'est le coeur léger qu'il rentra à l'hôtel. Il avait hâte de lui annoncer la nouvelle. Bien sûr, Danny allait certainement se poser un tas de questions. A commencer par se demander pourquoi Don avait choisi ce boulot plutôt qu'un autre... plus discret. Pourquoi il s'était jeté dans la fosse aux lions, en quelque sorte.
Alors il lui répondrait que s'il fallait rester proche de ses amis, il fallait rester encore plus proche de ses ennemis.
Don était conscient des dangers qu'il leur faisait courir, en flirtant de trop près avec des gens épris de justice. Des flics, comme eux. Mais il se sentait parfaitement capable de gérer les risques. Parce qu'après tout, c'est ce qu'il avait toujours fait.
"Qu'est-ce que tu fais là?" demanda-t-il à Danny, installé tranquillement sur un banc de pierre à l'entrée de l'hôtel.
"Je t'attendais", lui répondit-il simplement.
Don s'assit à côté de lui. Le soleil était haut dans le ciel, et les inondait de chaleur et de lumière. Quelques passants allaient et venaient. Un peu plus loin, trois employés du restaurant situé de l'autre côté de la rue fumaient une cigarette en discutant et en riant.
"Alors?"
"J'ai décroché un job", annonça calmement Don.
"Raconte!" s'exclama aussitôt Danny en se tournant vers lui, emballé à cette idée.
Alors Don lui conta le récit de ses aventures, qui l'avait conduit jusqu'au bureau d'Anna Cahill, à l'agence. En commençant par le tout début, quand il avait repéré l'annonce dans un journal local, jusqu'au dénouement, qui venait d'avoir lieu.
"Détective privé", répéta Danny, abasourdi.
"Je sais ce que tu vas me dire..."
"Tu sais qu'elle va enquêter sur toi, tôt ou tard" le coupa Danny, affirmatif. "Si elle l'a pas déjà fait."
"Je sais", lui assura Don. "Mais..."
"Je te fais confiance."
Don s'immobilisa brusquement, comme s'il venait d'être transformé en statut de sel. Il referma sa bouche, qu'il avait ouverte pour lui sortir un argument en béton armé, et fronça les sourcils. Danny avait vraiment l'air de penser ce qu'il disait. Il avait même l'air incroyablement serein.
"Quoi... c'est tout?"
"Je te connais bien, tu sais?" lui fit remarquer Danny. "Tu t'es posé toutes les questions qu'il fallait, et tu as pesé minutieusement le pour et le contre des centaines de fois, avant même de pousser la porte de l'agence. Pas vrai?"
Don se demanda subitement s'il connaissait son homme aussi bien que lui semblait le connaître. Et songea à quel point c'était jouissif de se voir accorder une telle confiance. Il en vint à se dire que Danny en méritait au moins autant. Sinon plus.
"Vrai", concéda Don.
Alors Danny respira un bon coup, complètement détendu et satisfait, et pencha la tête en arrière pour profiter à fond des rayons du soleil sur son visage.
"Juste une chose", dit-il.
"Laquelle?"
"Tu es mon détective privé à moi tout seul. Je te partage pas, c'est clair?"
"Il n'y a rien à partager. Je suis à toi, tout entier", le rassura Don. "Je t'appartiens... Tu m'appartiens."
"Stop! Stoooop!" le supplia discrètement Danny. "Gardes-en pour ce soir!"
"T'inquiète", sourit Don. "Ça va être ta fête."
Danny passa sa langue sur ses lèvres, se délectant à l'avance des douceurs que lui réservait son amant pour plus tard. Ils partagèrent un petit rire, et se retinrent de s'embrasser ou même simplement de se toucher. Préférant à la place se dévorer des yeux.
"Tu avais pas quelque chose à me dire?" lui rappela enfin Don.
"Je vais faire mieux que ça", murmura Danny avant de se lever. "Je vais te montrer."
Don se leva à son tour, intrigué: "Qu'est-ce que c'est?"
Danny commença à s'éloigner, mains dans les poches. "Une surprise."
"Donne-moi un indice!" tenta Don en trottinant pour venir marcher à sa hauteur.
"Que dalle", refusa Danny. "De toute façon, tu vas être fixé assez rapidement. C'est pas très loin d'ici."

Quelques centaines de mètres plus loin, Danny bifurqua sur sa droite, et monta la volée de marches qui menaient au porche d'une maison, à l'allure typique de la ville. Don, surpris de ce revirement, dut faire un petit demi-tour sur le trottoir avant de le rejoindre.
Il avait sonné à la porte, et attendait patiemment que quelqu'un vienne leur ouvrir.
Don, qui avait passé son temps à essayer de savoir ce que son ami mijotait, depuis l'hôtel, garda le silence.
La porte s'ouvrit, et une jeune femme se matérialisa sur le seuil.
Âgée d'une trentaine d'années et vêtue d'un top, style vintage, couleur noir, rouge et blanc, et d'une jupe noire cousue façon patchwork, l'hôtesse de ces lieux les invita chaleureusement à entrer.
"Nous étions justement en train de parler de vous!" se réjouit-elle en refermant la porte derrière eux.

Tiens tiens tiens...
Mais qui est-elle donc?
Et la suite elle est où?

J'aime bien ce chapitre et cette confiance absolue qu'ils ont l'un dans l'autre.

Oyo!Danny est bien mystérieux...Qui est cette femme?Allez,Valm,ne nous fais pas trop languiiiiiiiiiir !!

Une suite toujours aussi bien, mais tu peux pas nous laisser comme ça Valm ...
Qui est cette femme ? Et que manigence Danny ?

Il nous faut vite la suite ...

J'aime beaucoup ce chapire!

La confiance qu'il y a entre eux.
Ces petits dialogus dont tu es la reine et qu'on adore.
Leurs regards qu'on imagine sans peine!

Et puis, dis donc, je suis aussi étonnée et impatiente de savoir ce que manigance Danny que Don!
J'adore ma Val!

Mets vite la suite

Merci beacoup! J'apprécie sincèrement chacun de vos coms!

perlnoir a écrit:

Danny a arraché Don, à sa maison, il lui en offre une autre, et celle là, c'est la leur, à eux deux!

Tu m'épates, ma Perl! Parce que tu vois des trucs vraiment évident, que j'ai même pas calculé! Bravo!!

Citation :

Leur premier chez soi à tous les deux! Ca se fête ça!
Bon, Don, la réflexion ça va être ta fête ce soir, hein, doucement avec mon Danny, il est fragile, mdr!

Chapitre 37 Vous allez voir à qui ça va être la fête! lol

Ouiiiiiii je suis là!!! dit-elle d'une voix fluette
Révélation sur la femme mystère... acte 1:


Effet de Surprise (36)

L'intérieur de la maison s'avéra plutôt vide. Et pourtant... en désordre. Don avait l'impression que des travaux avaient commencé ici, depuis un bon moment, mais qu'ils avaient été abandonnés depuis au moins autant de temps. C'était dommage. Un endroit pareil, aménagé convenablement, devait être particulièrement agréable.
Ils traversèrent le petit hall de l'entrée, puis le living, et enfin la cuisine, dont les nombreuses fenêtres donnaient sur une véranda, attenante à la maison.
"Au fait!" s'exclama leur hôtesse en les invitant à la précéder à l'intérieur de la véranda. "Je ne me suis pas présentée!"
Don serra alors la main qu'elle lui tendait.
"Kristin Height! Je suis heureuse de vous rencontrer, Don."
"Tout le plaisir est pour moi", lui répondit celui-ci.
"Quel gentleman!" se réjouit timidement Kristin.
Les deux hommes échangèrent un regard amusé avant de se retrouver dans la véranda, où se tenait une jeune femme, qui était occupée à arroser quelques jardinières de fleurs.
"Danny! Vous voilà déjà de retour!"
Elle déposa son arrosoir sur le sol, s'essuya les mains dans son tablier de jardinière, et alla à leur rencontre. Elle tendit à son tour la main à Don, et se présenta: "Emily Height. Ravie de vous voir enfin!"
La ressemblance était assez frappante pour que Don sache qu'il avait affaire à deux soeurs, qui avaient apparemment une différence d'âge très minime. Voire nulle.
"Asseyez-vous!" leur proposèrent-elles en même temps.
Tous les quatre s'installèrent donc sur le canapé et les deux fauteuils de la véranda, et partagèrent une orangeade faite maison toute en discutant: "La maison vous plaît?" demanda Emily à Don.
Celui-ci hésita. Il voyait bien qu'à côté de lui, Danny savourait l'effet de sa surprise.
C'est pas dans nos moyens? pensa-t-il. Bon d'accord, il nous reste un peu de fric, et j'ai trouvé un boulot, mais si ça fonctionne pas?
"Oui, pourquoi", fit-il, incertain.
Qu'est-ce que c'est que ce plan? Danny, qu'est-ce que tu nous as fait?
Il croisa une nouvelle fois son regard. Mais c'est qu'il avait l'air fier de lui, en plus? Don lui sourit. Le voir aussi heureux, et empli de tant d'espoir, tout d'un coup, ça lui fit un pincement au coeur. Le genre de sensation bizarre qui vous fait pousser des ailes dans le dos, et vous donne envie d'agiter les mains frénétiquement comme une adolescente hystérique qui vient d'embrasser celui qu'elle aime et qu'elle aimera toute sa vie.
Oh Danny, si c'est bien ce que je crois, je te promets que je vais faire de toi le plus heureux des hommes...
"Tu aurais préféré le premier étage, je sais", intervint finalement Danny.
"Mais il est occupé", ajouta Emily.
"Alors ce sera le rez-de-chaussée!" conclut Kristin. "Si vous êtes d'accord, bien entendu!"
Les deux soeurs avaient au moins l'air aussi enthousiastes que son amant. C'était un fait rarissime, mais Don devait bien se rendre à l'évidence. Il en avait perdu ses mots.
"On vous laisse en discuter", proposa alors Emily.
Et sans attendre la moindre réponse de qui que ce soit, elle se leva, prit la main de sa soeur, et elles regagnèrent l'intérieur de la maison. Adorables. Elles semblaient toutes les deux si adorables. Et cette maison si accueillante, que ça ressemblait à s'y méprendre à de la poudre aux yeux.
"D'accord pour quoi, au juste?" demanda Don à son homme.
"Pour qu'on s'installe ici."
C'est bien ce que je pensais... songea Don, pour l'instant incapable de sauter de joie, parce que tout simplement incapable de réaliser ce qui était vraiment en train de se passer.
"En échange de quoi?" fit-il. "On n'a presque plus de fric."
"Pas de loyer pendant trois mois, si on finit les travaux."
Waoouu! Correction! C'est encore mieux que ce que je pensais...
"Alors c'est ça, le plan?"
"C'est ça", lui confirma Danny, attendant patiemment LA réaction de Don.
Mais celui-ci resta bien silencieux. Il semblait méditer avec soin la situation, sous tous ses angles. Et balaya du regard tout ce qui l'entourait. Comme s'il était face à une oeuvre d'art qu'il étudiait plus qu'il n'admirait.
"Le rez-de-chaussée?" demanda-t-il, pour confirmation.
Danny acquiesça, de plus en plus impatient. Alors Don lui prit la main et le regarda bien en face: "Je t'ai déjà dit que je t'aime?"
"C'est arrivé quelques fois", fit mine de lui apprendre Danny.
"Mais est-ce que... je t'ai déjà prouvé à quel point je suis fou amoureux de toi?" insista Don.
"Tu es là, non?"
C'était un fait encore plus rarissime, mais Don devait bien s'avouer vaincu. Ce qui lui brouilla la vue à cet instant, c'était bien des larmes. Des larmes de joie. Danny se fendit alors d'un immense sourire, et s'approcha de lui pour le serrer dans ses bras.
C'était une bien belle journée qu'ils vivaient là.

oh
C'est mignon tout plein.
J'en ai les larmes aux yeux dis donc (ce qui est plutôt balot vu que je suis pas démaquillée et que j'ai pas utilisé le waterproof aujourd'hui. Mais en même temps qu'est ce qu'on en a à faire, je suis censée commenter ton nouveau chapitre qui est comme d'habitude absolument fabuleux. Alors je vais donc refermer cette parenthèse qui est, notons le très longue et qui n'a aucun intérêt si ce n'est vous avoir fait perdre le fil de ce que je racontais précédement. Vous êtes encore là? Bien, reprenons.). C'est tout joli, c'est mignon comme tout, attendrissant. Entre notre Danny qui attend avec impatience et un poil d'appréhension que sa surprise fasse effet et Don qui espère sans trop y croire c'est tout simplement magnifique.
Bravo mon ange.

Mais où est la suite?

Citation :

C'était un fait encore plus rarissime, mais Don devait bien s'avouer vaincu. Ce qui lui brouilla la vue à cet instant, c'était bien des larmes. Des larmes de joie. Danny se fendit alors d'un immense sourire, et s'approcha de lui pour le serrer dans ses bras.

Ca, c'est ce qu'on appelle un chef d'oeuvre! Tout simplement.
Et pour ne pas gâcher ce chapitre divin, je ne vais pas trop en rajouter, parce que tout est déjà dit.

Juste un truc. Il faut bien que tu réalises que là j'attends la suite et je l'attends très vite. Alors... c'est possible de l'avoir? Pitié! S'il te plaît! Mets la vite!

toujours aussi bien Valm .... Je fais pâle figure avec mes minifics slash à côté de tes chefs d'oeuvres ...

Pas grand chose d'autre à dire à part que j'adore tout simplement ...

Ah si, juste une chose, bientôt la suite ???

C'est mignon!!!Tu nous a donné un très joli chapitre où Danny mène la danse,disons...Surprise!(oui,là,je sais,je ne suis pas très cohérente mais j'ai l'estomac qui me...brûle ou chauffe...enfin,c'est tout bizarre et j'aime pas ça)
Bon,et maintenant la suite!!!(et je devrais faire la même réclamation pour moi,je sais.... )

Ohhh! Ma Lexie! Je suis trop heureuse de t'avoir mis les larmes aux yeux, tu sais? Merci pour ton com qui m'a fait très très très plaisir!
Merci mon adowée! Merci beaucoup!!
Mathilde (je me trompe pas, hein?) j'adore tes minislashs, et merci pour les fleurs
Eli, c'est vrai que c'est pas super clair, comme post. Je m'inquiète pour toi, t'as mangé un truc qui est pas passé?

J'ai oublié personne?

Ah mais... ma Perl!!!! Oh oui, tu as raison! Des illustrations! Si quelqu'un à des photos, je serai ravie d'en faire des montages!! hahahahahaaa!!!

Citation :

voir mon Danny et Don bosser sous la chaleur californienne, mince alors, ça doit valoir le détour!

A qui le dis-tu!

Donc! La suite, c'est pour maintenant! Un loong chapitre pour ce week-end! Eloignez les enfants et les intolérants! lol

Avertissement:


Patience et Savoir-Faire (37) et encore un pour la route!

Pour leur première nuit dans leur nouveau, ou plutôt dans leur premier chez-eux, Don avait décidé de prouver à Danny qu'il pouvait encore faire mieux que simplement être là, avec lui.
Dis-moi ce que je peux faire pour toi. Tout ce que tu veux. Je le ferai...
Tout ce que je veux? Tu es vraiment sûr?
Absolument.
Alors Danny s'était humecté les lèvres, de désir, et Don avait su, avant même de l'entendre, ce que Danny voulait vraiment.
Et maintenant il faisait chaud entre ses cuisses. Très chaud, et humide. Il le ressentait sous la paume de sa main droite et entre ses doigts qui malaxaient les cheveux de Danny. Il le ressentait partout où son amant passait ses lèvres, sa langue et ses mains. Et tandis qu'il froissait et défroissait les draps avec sa main gauche, il se mit à compter les petites étoiles au-dessus de sa tête. Il savait qu'elles n'étaient pas vraiment là. Mais il les aimait, parce que seul Danny avait le pouvoir de les faire apparaître... Il leur sourit, et poussa un gémissement d'extase quand Danny arrêta de le lécher, qu'il se redressa, et qu'il se mit à le masturber d'une main experte.
Qu'est-ce que c'était agréable de rester là, allongé à ne rien faire. Seulement à observer son amant s'occuper de tout.
Danny faisait ça si bien...
De sa main libre, il lui caressait le ventre et le torse, et se caressait aussi lui-même. Chose que Don trouvait extrêmement excitante à elle seule. Alors là, c'était doublement parfait.
"Tu le fais pas uniquement parce que je te l'ai demandé, hein?" vérifia Danny. "Tu le fais parce que t'en as envie?"
Don se redressa sur ses coudes, et Danny se pencha vers lui pour l'embrasser. Ou plutôt pour faire danser sa langue contre la sienne, bouches grandes ouvertes, en se touchant à peine les lèvres.
"Tu crois", lui fit savoir Don, "que je te laisserais faire, si j'en crevais pas d'envie?"
Rassuré, Danny lui sourit, avant de retourner s'agenouiller entre ses jambes. Et après l'avoir bien chauffé, il se pencha encore en avant, mais pour cette fois introduire dans sa bouche le membre ferme et tendu de son amant.
Don échappa un râle de plaisir. Ses yeux se révulsèrent, il serra ses poings sur les draps du lit et son dos se cambra.
Une vague orgasmique l'envahit, se propageant en lui, de son bas-ventre jusqu'à son cerveau pour ensuite redescendre, et remonter, et redescendre...
Danny glissa alors sa main entre les cuisses de Don, lui caressa l'aine, et puis un peu plus haut. Et il n'eut qu'à effleurer son point d'entrée pour que Don vienne dans sa bouche, en criant son prénom.
Danny avala alors le nectar, consciencieusement, sans en laisser un soupçon, ni une seule larme sur le corps de son homme. Puis il s'allongea tout contre lui.
Il n'en avait pas fini avec lui.
Mais il lui laissa quand même le temps de récupérer. Chose que Don faisait très bien. Et très vite. Béni soit-il.
Danny se remit à le caresser, mais cette fois en préparant le terrain. Il se pencha sur Don et lui attrapa les lèvres pour l'embrasser avec avidité, tandis que ses doigts s'attardaient sur le seuil de son entrée... Jusqu'à ce que finalement Don s'impatiente et que Danny entre un doigt à l'intérieur. Il savoura alors le profond gémissement que Don poussa entre ses lèvres. Il adorait ça. Quand Don soupirait d'extase dans sa bouche. Quand leurs souffles se mêlaient, à l'unisson.
Danny le travailla longuement, avant d'enfoncer un deuxième doigt en lui.
Ce n'était pas la première fois qu'ils le faisaient, mais ça restait si exceptionnel, entre eux, que ça demandait de la patience et du savoir-faire.
Ils s'embrassèrent langoureusement, encore et encore, et quand Danny sentit Don se détendre peu à peu, quand il le sentit prêt pour la suite, il murmura à son oreille: "Retourne-toi..."
Alors Don lui tira les cheveux pour l'approcher plus près et l'embrassa voracement quelques secondes, tandis que Danny lui en faisait voir de toutes les couleurs avec ses deux doigts très exigeants et chatouilleux. Il les retira, et Don finit par faire ce qu'il lui demandait.
Danny s'allongea alors sur son dos et, tout en douceur, le pénétra. Ils se laissèrent ensuite tout le temps nécessaire pour s'adapter à ce retournement de situation. Il fallait à Don le temps de s'adapter à la présence de son amant à l'intérieur de lui. Quant à Danny, il lui fallait éviter de s'emballer trop vite. Trop tôt. Ces moments-là étaient si enivrants, mais si rares, que le fait de les écourter serait pour lui un gâchis impardonnable...
Finalement, il s'enfonça un peu plus profondément.
Le souffle haletant de Don et ses gémissements trahissaient à la fois la douleur qu'il ressentait mais aussi toute la jouissance et le plaisir qu'il en retirait. Et peu à peu, à mesure que son amant allait et venait en lui, de plus en plus loin, de plus en plus fort, et de plus en plus vite, la douleur se dissipa pour ne plus laisser de place qu'à l'incroyable sensation de bonheur vertigineux que Danny lui offrait.
"Oh Danny... Danny Dannyyyyyyyy!"
A entendre son homme prononcer son prénom de cette façon, il sentit son excitation enfler, jusqu'à atteindre un point de non retour. Il entoura Don de ses bras, le souleva un peu et le pénétra de toute la taille de son amour.
Leurs coeurs battaient la chamade, leurs respirations n'étaient plus que geignements et halètements, entrecoupés de soupirs d'exaltation, et quand Danny sut que Don arrivait au sommet de la montagne, il lui porta un dernier coup de grâce, avec tout ce qui lui restait d'énergie.
Don cria victoire, Danny se lâcha, et les deux amants grimpèrent en même temps sur la première marche du podium.
L'un dans l'autre, et l'un sur l'autre, ils laissèrent les petites étoiles briller encore un peu avant qu'elles disparaissent, pendant que les battements de leurs coeurs se ralentirent.
Puis, Danny se retira tout en douceur, avant de s'allonger sur le dos, à côté de lui. Il tourna ensuite la tête vers lui.
Don lui souriait: "C'était fantastique", murmura-t-il. "Tu es fantastique", ajouta-t-il en prenant la main de Danny dans la sienne.
Celui-ci l'approcha alors de son visage et l'embrassa amoureusement, doigt après doigt, avec dans le regard une lueur de reconnaissance éternelle.
"On remet ça quand tu veux", lui promit alors Don.
"C'est vrai?"
"Bien sûr."
Danny lui adressa une moue attendrie et lui tendit les bras. Alors Don réduisit la distance qui les séparait, et vint se blottir contre son homme, posant sa tête au creux de son épaule. Ils s'enlacèrent, et confortablement lovés l'un contre l'autre, se laissèrent peu à peu happer par le sommeil.
"Est-ce qu'elles sont au courant, pour nous deux?" voulut subitement savoir Don.
"Non. Je leur ai dit que tu étais mon demi-frère."
Celui-ci ricana, incrédule, avant de finalement s'en assurer: "Tu as pas fait ça?"
"Je voulais leur dire la vérité", lui affirma cependant Danny. "Mais au dernier moment, j'ai eu peur de leur réaction."
Don lui prit la main, et ils s'amusèrent à caresser et à entremêler doucement leurs doigts entre eux.
"J'ai eu tellement peur de voir tout ça m'échapper..." murmura Danny.
Don redressa sa tête et, réalisant combien ça semblait peser sur la conscience de son amant, l'embrassa pour le rassurer: "C'est rien. On va attendre de les connaître un peu mieux, avant de leur dire la vérité."
"Quoi qu'il en soit, elles vont finir par se rendre compte que je leur ai menti."
"T'en fais pas. Je suis sûr qu'elles nous en voudront pas."
Et après un dernier baiser du bout des lèvres, Danny sembla parfaitement apaisé. Alors Don se cala à nouveau bien confortablement dans ses bras, et ils s'endormirent.
Danny le premier, pour une fois. Pourquoi? Peut-être bien parce que Don avait dit "nous". Elles nous en voudront pas...

Citation :

Don lui prit la main, et ils s'amusèrent à caresser et à entremêler doucement leurs doigts entre eux.

Citation :

Et après un dernier baiser du bout des lèvres, Danny sembla parfaitement apaisé. Alors Don se cala à nouveau bien confortablement dans ses bras, et ils s'endormirent.
Danny le premier, pour une fois. Pourquoi? Peut-être bien parce que Don avait dit "nous". Elles nous en voudront pas...

C'est trop beau, je fonds. Je trouve cette fin particulièrement belle, soignée et attendrissante. Je suis toute émue.
Tout le chapitre est génial et on a enfin les rôles inversés. C'est cool ça. Et c'est toujours aussi sensuel, chaud et, évidemment, divin. Quelle meilleur façon pour inaugurer ce nouveau chez soi? Y en a pas, parce que là c'est parfait. Oui, tout simpelment parfait. (Alors l'abruti qui répète que la perfection n'existe pas va me faire le plaisir d'aller se faire voir).

Bravo ma Val! Je suis complètement osus le charme! Et vivement la suite!

Citation :

Don lui prit la main, et ils s'amusèrent à caresser et à entremêler doucement leurs doigts entre eux.

rien que ça aurait suffit à sauver le chapitre s'il avait été mauvais. Mais comme c'est loin d'être le cas, ça ne l'en rend que plus merveilleux.

Ma Grenouille adorée, tant que tu continueras à nous écrire de petites merveilles pareilles, aussi belles et aussi parlantes, je continuerais à réclamer les chapitres suivants.

Ah et pour ce qui est des modifications et de l'ajout contexte, elles sont parfaites, bien intégrées au reste. Bref


P.S: c'est quoi cette histoire d'abruti que j'ai pas compris?

Absolutely fabulous ces deux derniers chapitres
Fiou c'est moi ou la températre vient subitement de monter d'un cran? (voir deux ou trois )
Valmounette adorée tu es géniale

Une vrai déesse de la fic slash je m'incline
Personne ne pourras jamais t'arriver à la cheville dans cette catégorie (quoi que tu as de la concurrence depuis quelque temps... )

A quand la suite?

Toutes mes excuses pour ne pas avoir mis de com aux autres chapitres
Mais ces chapitres sont .... comment dire .... somptueux? merveilleux? encore plus mieux que mieux lol
Quoi dire devant tant de talent! Je m'incline bien bas
N'étant pas digne de fouler le même sol que cette déesse de la fic Slash!
Tu as même réussit à me convertir! (à l'écriture)
Je suis même devenue fan de Danny!pas que je ne l'aimais pas mais pas au point de rêvée bêtement d'être à la place de Don
C'est beau de rêvé!
Encore un immense BRAVO!
la suite!

chaleur chaleur sous le soleil californien ....
C'est toujours aussi bien Valm, tu es vraiment notre déesse des fic slash ...
je m'incline devant tant de talent

Pour une fois que les rôles sont inversés, j'aime toujours autant ...

Bientôt une petite suite ??

Citation :

J'ai eu tellement peur de voir tout ça m'échapper..." murmura Danny.

Il y tenait à cette maison, à cet abri qu'enfin il a réussit à recréer!
Il se sont tellement éloignés de leurs repères, qu'ils n'en avaient plus du tout!
Je comprend que Danny avait eût peur que tout lui échappe, quand on a plus rien, quand on a perdu tous ses repères, en s'éloignant de ceux qui ont fait notre passé, on a besoin d'un endroit pour enfin se poser, écrire une nouvelle histoire, se créer de nouvelles images pour un jour se nourrir et sourire de ses souvenirs vécu ensemble !
Il avait besoin de ça le Danny pour se sentir enfin exister!
Lui et son homme , après tout lui aussi a tout sacrifier pour lui, il se devait de lui rendre l'apareil!

M'enfin, je suis contente qu'enfin Don, parle de lui et de Danny en terme de couple, je veux dire avec le mot "NOUS"!

Punaise, que je suis contene pour nos deux hommes!

PAr contre Danny, tu couches avec ton frêre, c'est pas très catholique ça, mdr!
Bon, allez, j'en suis sûre que nos deux charmantes voisines du premier ne vont pas vous en vouloir d'être gay, comment pourrait-on en vouloir à deux hommes d'être heureux ?

Boune ma belle, je m'éclipse, et vivement Lundi!
Pour la suite, bien évidement, mdr!

houlà!il faut très chaud à San Francisco(ça mériterait bien un de plus ).Et ce qui est bien avec toi,c'est qu'après des détails croustillants,tu nous mets des passages plein de tendresse,comme une sorte de pause douceur et j'aime! Et enfin une inversion des rôles!!C'est carrément rarissime!
bon,en ce qui concerne mon com précédent,c'est une excellente question...Pourtant,je n'ai rien changé dans mes habitudes alimentaires.Un vilain virus peut-être?

Merci les filles!
Didonc! Il y a longtemps qu'on ne s'est point vues du côté de San Francisco!
Allez! Let's go back there!


Le traître (38 )

John Friedman, 43 ans.
Yeux noisettes, cheveux bruns, grisonnant par endroit. Mâchoire proéminente, nez parfaitement proportionné, front haut, plissé de rides d'expression.
Un physique non pas athlétique, mais tout au moins un corps en bonne santé, très bien entretenu par des séances de sport régulières. Footing, probablement. Chaque matin avant de se rendre à son travail.
Responsable informatique dans une société de génie civil. Un curriculum vitae à en faire frémir plus d'un.
Soupçonné par son patron de nourrir les singes, comme il disait. Autrement dit, Friedman trempait dans l'espionnage industriel. Il revendait à la concurrence des plans, des projets de construction, et des informations censées rester confidentielles, et qui concernaient plus particulièrement une branche très lucrative de sa société.
Une épine dans le pied.
Un traître.
Il referma le mince dossier qu'ils avaient sur lui.
Peu leur importait ce que fabriquait ce type exactement. Le but du jeu était de le pister, de savoir où il allait, et surtout avec qui il parlait. De prendre des photos de tout ce petit monde, en train de négocier, et de s'échanger des dessous de table. Bref, d'apporter au patron de la société un emploi du temps détaillé de la vie secrète de Friedman. Le reste, c'était son affaire.
"Je te laisse mon numéro personnel", lui fit savoir Eli McKay en s'appliquant à enregistrer tous les numéros de téléphone qui pourraient être utiles à Don dans le répertoire de son nouveau portable.
Étant donné qu'il ne s'agissait absolument pas d'une question, Don ne répondit rien et s'empara de l'appareil photo numérique posé sur le tableau de bord, pour finir d'en maîtriser le fonctionnement.
"Si tu as besoin d'identifier rapidement une plaque d'immatriculation, ou de vérifier une adresse, ou quoi que ce soit de ce genre, je te mets le numéro de Bouledog. Tu n'auras qu'à l'appeler de ma part. On fera les présentations plus tard. OK?"
"Très bien", accepta-t-il en faisant fonctionner le zoom.
Sur l'écran de l'appareil, il voyait le siège de la société pour laquelle Friedman travaillait.
Les deux détectives étaient planqués dans la voiture d'Eli, à distance raisonnable de l'entrée du bâtiment, de l'autre côté de la rue, et attendaient patiemment leur cible. C'était l'heure du déjeuner. Le traître, n'allait pas tarder à pointer le bout de son nez.
Eli lui rendit son téléphone portable, au répertoire maintenant bien garni.
"Tu sais qu'avec ce truc, on peut envoyer les photos directement sur le PC de l'agence?" lui dit-elle alors que Don la visait dans son objectif.
Elle lui offrit alors son sourire le plus grimaçant qui soit.
"Tu m'expliqueras ça quand on aura un peu de temps devant nous?" suggéra-t-il.
"Sans problème."
Il reposa l'appareil et adressa un beau sourire à sa toute nouvelle collègue de travail, qu'elle lui rendit aussitôt. Elle se disait que s'il était aussi efficace dans son travail qu'il était sexy et craquant dans son jean et sa chemise, alors elle n'hésiterait pas à lui confier sa vie.
Et pour éviter qu'il voit ses joues rosir, elle détourna la tête et ils reprirent leur surveillance.
"Toi et Anna, vous vous connaissez depuis longtemps?"
Eli haussa les épaules: "Ça fait... à peu près deux ans. J'ai commencé à travailler à l'agence il y a un an et demi. C'est assez récent, mais on est tout de suite devenues très amies. Au fait!" s'enquit-elle instantanément: "Il paraît que tu as quitté New York par amour?"
Pendant quelques secondes, il resta totalement immobile à regarder de l'autre côté de la rue, comme s'il ne l'avait pas entendu. Mais même s'il ne voyait pas le visage de sa coéquipière, il devinait son sourire, et son regard illuminé de curiosité.
"Elle a de la chance", tenta alors Eli, discrètement.
"Je lui dirai", s'en amusa-t-il finalement, en lui jetant un regard qui avait l'apparence de la sérénité.
Ça lui fera sûrement très plaisir, songea-t-il en imaginant la tête de Danny quand il lui dirait qu'elle avait vraiment beaucoup de chance de l'avoir.
"De toute façon, elle le sait déjà, non?" fit Eli.
Don hocha la tête, presque distraitement, et reprit sa surveillance. Si le traître pouvait sortir maintenant, ça l'arrangerait beaucoup. Il n'avait vraiment pas envie qu'elle se doute de quelque chose, s'il se mettait à rire, par exemple. Et d'un autre côté, il n'avait pas non plus envie de la remettre trop brutalement à sa place, si jamais elle devenait un peu trop curieuse.
"Mais pourquoi ne pas avoir demandé votre mutation? Vous pourriez facilement reprendre du service ici, dans la police?"
Et voilà. En moins de temps qu'il ne fallait pour le dire, elle avait franchit la limite. Alors Don décida de le lui faire comprendre, mais avec le plus de diplomatie possible: "Je pourrais", admit-il. "Mais c'est pas ce que je veux."
La voix était calme et posée. Le ton sans appel. Parfait.
Quant à Eli, elle comprit le message. Elle comprit que c'était un point final à cette discussion. Tant pis. Ce n'était que partie remise.
Surtout que le traître s'était enfin décidé à sortir de son trou...