Les Experts: Miami
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 Les Experts:Manhattan (+18 ans)

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lagentillefan
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyLun 17 Juil - 0:53

et deuxième morceau!!
________________________________________

Danny et Jessie étaient derrière la porte verrouillée et l’expert finit par s’approcher du thermostat.

Danny : Bon, on met à combien ?
Jessie : Attends…Stella pourrait appeler…
Danny (montrant le portable de sa collègue) : Ça m’étonnerait beaucoup…
Jessie (sifflant, admirative) : Comment t’as fait ?
Danny : On en apprend des choses quand on est dans un gang…
Jessie : Je ne te connaissais pas ainsi, Danny Messer…
Danny (souriant) : Et oui ! Je suis un homme plein de surprises…Alors, la température ?
Jessie : Commence à 35 degrés. Tu leur as mis de l’eau, quand même ?
Danny : Bien sûr. Allez, hop, vas-y pour 35 degrés centigrade. Et j’augmenterai au fur et à mesure…
Jessie : Par contre, j’vois pas en quoi un coup d’chaleur va les rapprocher…Les faire s’déshabiller, oui. Et j’l’ai déjà fait. Mais…
Danny : Sache une chose, Jessie. Depuis l’explosion, Don est devenu claustrophobe…
Jessie (s’illuminant) : Et Stella sera là pour calmer sa crise de panique !
Danny : Et avec la chaleur qu’il va faire dans cette pièce, ça m’étonnerait que ça va mettre beaucoup de temps…
Jessie : Danny, t’es diabolique. Mais comment va-t’on savoir si ça avance ?
Danny (montrant une fibre optique et un ordinateur portable) : Grâce à ça !
Jessie : Finalement, t’es le diable en personne
Danny : Merci. Prête ?
Jessie : Ouais !

Et le jeune homme activa alors le thermostat, glissant ensuite la longue fibre optique sous la porte. The show must go on !

*


Flack sentait l’angoisse montait en lui mais il essayait de respirer calmement. Inspirer, expirer, inspirer, expirer. Il ne voulait pas que Stella s’inquiète. Il lui avait déjà fait subir suffisamment de choses en juste quelques heures…Par contre, il ne pouvait rien faire face à cette chaleur qui l’assaillait. Mais était-ce lui ou la température avait réellement augmenté ?

Stella (s’éventant avec un de ses dossiers) : Pourquoi fait-il si chaud tout d’un coup ?
Don (rassuré) : Vous trouvez aussi ?
Stella (haussant un sourcil) : C’est assez évident…

Flack poussa un immense ouf de soulagement. Bien, ce n’était pas lui qui commençait à délirer sous la panique. La chaleur était de plus en plus étouffante et le jeune détective finit par retirer sa veste, desserrer sa cravate et déboutonner le haut de sa chemise tandis que Stella fit de même avec sa blouse et sa veste cintrée. Ils allaient mourir de chaud…
Alors que la cravate de Don finit par rejoindre les autres vêtements, Stella, après une fouille rapide de la pièce, trouva une dizaine de bouteilles d’eau dans un placard métallique, en prit deux et en tendit une à Flack.

Stella : Tenez. Ça ira peut-être mieux…
Don (relevant ses manches) : Merci, Stella. Au moins, on ne veut pas nous voir mourir déshydratés…
Stella : C’est vrai. Voyons le bon côté des choses : on va perdre un peu de poids…
Don (fixant son attention sur sa bouteille) : Vous n’en avez pas besoin…
Stella (flattée) : Merci…

Puis un nouveau silence gêné s’installa entre eux. Flack finit par s’asseoir dans un coin de la pièce, oppressé par ces quatre murs, mais il tenta de se reprendre. Il ne devait pas craquer…
Stella s’installa au mur opposé et vit que la panique commençait à s’emparer du détective. Si elle savait qui était l’auteur de cette blague idiote…
La température augmenta encore d’un sacré cran et les deux policiers ne savaient plus quoi enlever de plus : Stella n’avait que son pantalon et son haut mauve et Flack était en chemise et pantalon.

Stella (raisonnable) : Vous devriez enlever votre chemise, Flack, ou vous allez cuire.
Don (hésitant) : Heu…

Encore cette gêne sur sa cicatrice…

Stella (voulant le rassurer, malicieuse) : Vous savez, je vous ai déjà vu…heu…plus déshabillé…
Don (rougissant et toussotant à ce souvenir) : Heu…Oui, en effet…Mais…
Stella : Et je vous ai déjà dit ce que je pensais de votre cicatrice, Flack. Ça ne change pas mon opinion sur vous…

Vaincu par ce dernier argument, Flack finit par retirer sa chemise et la jeta sur le tas des autres vêtements, n’apercevant pas le regard gourmand de Stella fixé sur lui. Vraiment, le jeune homme était très beau…
Doublement consumée par la chaleur, à l’extérieur comme à l’intérieur, Stella retira son haut à son tour et vit Flack se retourner immédiatement en rougissant. Quel gentleman !

Stella (gentiment) : Flack…Vous n’êtes pas…
Don (la coupant) : Je suis désolé, Stella.
Stella (fronçant les sourcils, intriguée) : Désolé ? Pourquoi ?
Don : Pour…mon comportement dans le métro. C’était…
Stella : Naturel.
Don (se retournant vers elle, surpris) : Pardon ?
Stella (avec un ton compréhensif) : Votre corps n’a fait que réagir à un stimulus. Ça aurait été la même chose avec Lindsay et Jessie dans la même situation…

Sur ce coup-là, Flack ne savait plus s’il devait être content ou déçu. Ces scientifiques ! Mais si elle savait qu’elle se trompait lourdement. Le jeune homme savait se contrôler un minimum tout de même…Mais avec les derniers évènements dont ils avaient été tous deux les victimes, la résistance du détective avait été sérieusement ébranlée…

Don : Je tiens quand même à m’excuser…
Stella (souriant, taquine) : Au moins, vous ne me tournez plus le dos, maintenant.
Don (embarrassé) : Heu…
Stella (avec une petite moue mi-amusée, mi-gênée) : Et puis, vous en avez vu plus, non ?
Don (rougissant violemment) : Ce n’est pas une raison…

« Et là, je ne pourrais pas me cacher derrière une réaction purement biologique » pensa Don, se maudissant d’être aussi faible face à Stella. Et une Stella en soutien-gorge en dentelle noir, n’en parlons pas ! Et cette saloperie de salle qui n’arrêtait pas de rétrécir…
Tout en sentant une nouvelle montée de la température, Stella aperçut soudain la terreur et la panique dans les yeux bleus du jeune détective. Oh, non ! C’était bien ce qu’elle craignait : Flack entrait en pleine crise de claustrophobie. Elle pouvait voir son grand corps trembler, ses yeux bleus agrandis par la peur regarder dans toutes les directions et ses traits exprimer une peur panique.

Stella (avec une voix persuasive) : Flack, venez vers moi.
Don (la voix tremblante) : Je…Je peux pas, Stella. Peux plus bouger…
Stella (avec une immense douceur) : Flack…Don…Vous pouvez le faire…Venez me rejoindre…

Ancrant son regard bleu dans celui de Stella, le jeune détective finit par s’approcher lentement, regardant tout autour de lui, voyant les murs se rapprocher de plus en plus, et atteignit enfin Stella, qui le fit s’étendre, posant sa tête sur ses cuisses et lui caressant tendrement ses cheveux noirs de jais.

Stella (doucement) : Tout va bien, Don…Je suis là…Vous n’avez rien à craindre…

L’experte soupira discrètement. Jessie avait fait un excellent travail sur Flack mais Stella savait que la jeune femme ne pourrait jamais l’aider à dépasser d’autres peurs beaucoup plus profondes comme la claustrophobie. Il n’y avait que lui et le temps qui pourrait la faire disparaître…Si elle savait qui était l’abruti qui les avait enfermé là…
Don agrippait fermement Stella, manifestement seul élément stable de cette si petite pièce aux murs mouvants, et essayait de calmer les tremblements irrépressibles de son corps.
Stella observait tendrement le jeune détective, continuant à caresser ses cheveux et sa joue avec douceur et lui susurrant des mots rassurants, et s’attristait de le voir dans un état pareil. Lui qui n’avait peur de rien…Cette explosion avait vraiment de graves répercussions sur ce pauvre Flack.

Don (murmurant, terrifié) : C’est étroit… Ça n’arrête pas de se rapetisser…Tout autour de moi…
Stella (touchant sa joue) : Flack, regardez-moi. Regardez-moi dans les yeux. Fixez votre attention sur moi.

Flack tourna alors son visage vers elle, ses yeux bleus devenus immense à cause de la peur, et planta son beau regard dans celui de Stella. L’experte avait vraiment l’impression de voir un petit garçon apeuré…
Doucement, la scientifique lui caressa le visage pour le rassurer, ne lâchant pas son regard. Il devait fixer son attention uniquement sur elle, pour qu’il oublie sa peur. Soudain, poussée par une envie irrépressible, Stella se pencha peu à peu vers lui. Elle savait qu’elle ne devrait pas, profitant ainsi de sa vulnérabilité, mais elle voulait l’embrasser…Et depuis si longtemps…

Don (la fixant) : Ste…Stella ?

Mais l’experte ne lui répondit pas et continua de se pencher lentement vers lui, enserrant son visage de son bras. Et…

*


Mac revenait de la morgue et aperçut Danny et Jessie, qui semblaient bien agités et rieurs. L’expert eut alors immédiatement un mauvais pressentiment. Ces deux-là ensemble ne disaient vraiment rien de bon…

Jessie (ne quittant pas l’écran des yeux) : T’en es où ?
Danny : 45 degrés. Et eux ?
Jessie : Ha ? Attends, il y a…
Mac (les regardant avec sévérité, posté derrière eux) : Je peux savoir à quoi vous jouez tous les deux ? (voyant le matériel que Danny avait dans les mains) Surtout avec ça ?!

Les deux jeunes policiers se tournèrent vers Mac, surpris et grimaçants. Aïe, aïe, aïe ! Chopés !

Jessie : Heu…Salut, Mac ! J’crois qu’on m’appelle. Bye !

Et la détective fila en quatrième vitesse, avant que Mac ne puisse protester, remerciant Danny du regard pour son sacrifice volontaire.

Danny (retirant la fibre optique de sous la porte, un sourire crispé aux lèvres) : Heu…Je dois y aller aussi…Rendre ça à A…
Mac (l’attrapant par le col avant qu’il ne s’enfuit à son tour) : Hep ! Pas si vite ! Qui est dans ce labo ?
Danny : Heu…Je suis vraiment obligé de répondre…
Mac (fronçant les sourcils) : Danny ! (soupirant) Ouvrez cette porte…

Grimaçant, le jeune homme déverrouilla la porte et l’ouvrit, laissant Mac voir qui était coincé dans la petite pièce depuis un moment.

Mac (surpris) : Stella ? Flack ?

Alors qu’elle n’était plus qu’à quelques centimètres des lèvres du jeune détective, Stella se redressa brusquement en entendant la voix de Mac et se mit à rougir. Aïe !

Stella (à la fois gênée et soulagée) : Mac !

Mac remarqua immédiatement l’état de prostration de Flack et se rapprocha d’eux, inquiet.

Mac (sentant la chaleur ambiante en entrant dans la salle) : Tout va bien ?
Stella : Moi, oui… (reportant son attention sur Don) Mais pour Flack…
Don (se redressant et s’écartant un peu de Stella, reprenant une respiration plus régulière) : Ça… Ça va…Merci…

Don ne pouvait pas rester ici une minute de plus. Il se leva rapidement, récupéra ses vêtements et quitta précipitamment la pièce.

Don (stoppant, avant de sortir) : Merci, Stella…

Puis Flack partit à pas pressés, bousculant Danny au passage, se dirigeant vers la sortie la plus proche. Il avait besoin d’air frais…
Stella se leva à son tour, remit ses vêtements puis sortit à la suite de Mac avant d’apercevoir Danny, très embarrassé.

Stella (d’un ton accusateur et furieux) : C’est vous ?! C’st vous qui nous avez enfermés, Danny ?!
Danny (balbutiant, surpris par la réaction de sa collègue) : Je…Oui…Mais…
Stella (l’attrapant par le col de sa veste) : Vous vous rendez compte de ce que vous avez fait subir à Don ! Je croyais que c’était votre meilleur ami !

Danny releva l’emploi de « Don » dans la phrase de Stella mais préféra éviter de trop se réjouir. Il devait se sortir de là, d’abord…

Danny : Je suis désolé, Stella. J’avais…
Jessie (semblant sortir de nulle part, intervenant) : C’est d’ma faute. J’pensais qu’ça allait aider Donnie Boy…Danny n’a fait que suivre c’que j’lui ai demandé…

Vraiment furieuse et inquiète, Stella gifla violemment Jessie, sous le regard mortifié de Danny et surpris de Mac. Le jeune expert ne comprenait pas pourquoi Jessie faisait ça…

Stella (les larmes aux yeux) : Je sais que vous avez traversé les mêmes épreuves que lui, mais il n’est pas vous ! Alors, je vous déconseille de recommencer…
Jessie : Promis.

Mac ne croyait pas les explications de Jessie. Ça ressemblait plus à un de ses plans tordus d’entremetteuse…Et en plus, elle avait impliqué Danny dans ses idées farfelues. Misère, son laboratoire allait être secoué…
Stella finit par les laisser, furieuse, et chercha Flack pour s’assurer qu’il allait bien puis Mac partit à son tour. Jessie et Danny se retrouvèrent alors seuls.

Danny : Merci de ton intervention…Mais je croyais que c’était moi qui…
Jessie (se frottant la joue) : Pas au risque de perdre l’amitié de tes collègues, Danny. Moi, je vais sans doute bientôt partir. Pas toi…
Danny : Mais c’était mon idée…
Jessie : Et c’est mon plan. Sinon, ça a marché ?
Danny : Si Mac n’était pas arrivé, Stella embrassait Don…
Jessie (souriant, triomphante) : Bon. On y est presque…Il ne me reste plus qu’à réfléchir à une Phase Six…
Danny (haussant un sourcil, dubitatif) : Tu vas encore avoir des idées ?
Jessie (avec un sourire de pure malice) : J’ai de l’imagination à revendre…

Et le sourire de la jeune femme s’élargit : elle avait déjà un nouveau plan en tête…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyLun 17 Juil - 1:04

Waouuuuuuuuuuuuuuu, super genialllllllllllllllllllllllllll ce chapitre la
bravooooooooooooo a toiiiiiiii
10/10 10/10 10/10 10/10 10/10 10/10 love love love victoire victoire victoire
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyLun 17 Juil - 13:48

merci Sluna!!voici un nouveau chapitre!!
_____________________________________________

43- Help !


Cinq semaines. Ça faisait cinq semaines, quatre jours, quatorze heures et trente-six minutes que Natalie sortait avec Mac. Cinq semaines et ils n’avaient pas dépassé le stade des baisers, certes très langoureux et brûlants, et des étreintes câlines. A chacun de leur rendez-vous, Mac la ramenait chez elle et ils s’embrassaient tendrement pendant une bonne demi-heure avant de se dire bonne nuit. Mais maintenant, Natalie se sentait prête. Prête à franchir ce pas qui l’effrayait tant et qui lui faisait encore un peu peur…Mais la jeune experte savait que Mac ne lui ferait aucun mal. Il lui avait démontré à chaque instant, quand il la serrait dans ses bras, quand il l’embrassait, quand il l’écoutait…Natalie refusait qu’il attende plus longtemps. Mais elle avait encore un petit problème à résoudre d’abord…
Depuis une heure, la jeune femme cherchait désespérément Lindsay et Stella, qui avait pardonné à sa jumelle au bout de deux semaines, dans tout le laboratoire, sans se faire voir de Mac, et les trouva enfin avec Adam.

Natalie (entrant dans le laboratoire des empreintes) : Bonjour.
Lindsay : Salut Nat’ !

La jeune scientifique sourit à cette appellation. Lindsay, Danny, Sheldon et Flack avaient pris cette habitude avec Jessie et elle, en retour, réussissait à plus ou moins les tutoyer, se rendant ainsi moins distante.

Stella (voyant l’expression préoccupée de sa jeune collègue) : Un problème ?
Natalie (embarrassée devant Adam) : Heu…Je préférerais vous en parler seule à seule… Enfin, dès que vous aurez le temps !
Stella (souriant) : Nous venons tout juste de finir. Encore merci, Adam.
Adam (faisant un petit clin d’œil aux trois femmes) : Je vous en prie.

Les deux expertes le remercièrent puis sortirent ensuite, suivant Natalie jusqu’à la salle de repos, tout de même assez intriguées. Que leur vouait Natalie ?
Lindsay et Stella se prirent un café et remarquèrent la gêne de plus en pus évidente de leur collègue et s’inquiétèrent. Mais qu’avait-elle donc ? Elle était beaucoup plus ouverte maintenant. Surtout depuis qu’elle avait commencé à fréquenter Mac, en fait, et ça avait bien évolué. Alors, pourquoi un tel changement ? On aurait dit l’ancienne Natalie, la toute timide et craintive experte du début…

Stella (vraiment inquiète) : Natalie ?
Natalie : Je…J’aurais besoin de vous…
Lindsay : Bien sûr. Pourquoi ?
Natalie (baissant les yeux, embarrassée) : C’est pour Mac…

Les deux expertes froncèrent les sourcils aux dernières paroles de la jeune femme et l’écoutèrent alors avec attention…

*


Lindsay (joyeusement) : On aurait dû faire ça depuis longtemps !
Stella : C’est vrai. Mais pourquoi ne pas avoir demandé à Jessie de t’aider ?
Natalie (grimaçant) : Nous n’avons pas vraiment les mêmes goûts vestimentaires. Alors, en ce qui concerne la lingerie… (frissonnant un peu) Beaucoup trop affriolant et osé pour moi…
Lindsay (riant) : Pourquoi ça ne m’étonne pas ?

Les trois femmes rirent à cette remarque puis reprirent leur shopping un peu spécial.

Stella (fronçant les sourcils) : Mais je ne comprends pas, Natalie…Pourquoi vouloir acheter de la lingerie ? Tu en as, non ?
Natalie (gênée) : C’est très…enfantin…
Lindsay et Stella (intriguée) : Enfantin ?
Natalie : Ma lingerie se compose de sous-vêtements 100 % coton ou imprimés…Genre avec des Snoopy. Alors…
Stella (rassurante) : Tu sais, tu porterais une culotte de grand-mère à la Bridget Jones, je pense que Mac s’en ficherez bien…
Natalie (rougissante) : Je sais, mais…Je veux vraiment lui…le…
Stella (la voyant de plus en plus rouge) : Je comprends…Bon, on va te trouver quelque chose qui te correspond, d’accord ?
Lindsay : Et en passant, je vais prendre un ou deux ensembles sexy…
Stella : Je vais peut-être me laisser aussi tenter…Sinon, Lindsay, c’est pour Danny ?
Lindsay (rosissant) : Heu…Oui…
Stella (levant les mains vers le ciel, rieuse) : Heureux homme !
Natalie : Je crois qu’il aime bien le style de ma sœur…
Lindsay (stupéfaite) : Quoi ?!
Natalie (se rendant compte de sa gaffe, grimaçant) : Heu…
Stella (calmant rapidement la tempête) : Tu sais, Jessie est la personne la plus impudique que je connaisse. Je l’ai vue plusieurs fois se changer chez les hommes…
Natalie : Et vu sa discrétion naturelle, les hommes ne peuvent s’empêcher de la remarquer…
Lindsay (grognant) : Et bien, j’en connais un qui va perdre cette très vilaine habitude…

Natalie et Stella se mirent alors à rire. Pauvre Danny ! Il n’allait pas comprendre…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyLun 17 Juil - 13:50

44- Le grand soir


Mac avait de nouveau rendez-vous avec Natalie ce soir. Et chose très étonnante, elle avait insisté que ce soit elle qui passe le prendre alors que c’était lui qui le faisait d’habitude, étant donné qu’il connaissait New York. Mais l’expert sentait bien que la jeune femme lui cachait quelque chose derrière cette invitation, pourtant ordinaire…Mais quoi ?
Rajustant une dernière fois le col de sa chemise bleu, Mac entendit sa sonnette et partit ouvrir. Et lorsqu’il découvrit Natalie, le scientifique en resta muet de stupeur et d’admiration et eut même le souffle coupé. Elle était divine…
La jeune femme était vêtue d’un très élégant kimono d’un beau rouge vif sur lequel étaient finement brodés de somptueux dragons dorés et portait les chaussures traditionnelles de ce genre de tenue. Ses jolis cheveux bruns étaient détachés, comme il aimait la voir, mais un magnifique lotus rose y était accroché sur le côté, derrière sa tempe, et la jeune femme s’était maquillée, au niveau des yeux, à la manière des Japonaises, faisant ainsi ressortir ses étonnants yeux vert ambré. Mac avait vraiment l’impression d’être face à une déesse asiatique…

Natalie (inquiète de son silence, innocente) : Mac ?
Mac (balbutiant, toujours plus ou moins sans voix) : Co…Comment as-tu fait pour venir ?

Natalie le regarda, surprise par sa question. « Oh, bravo, Mac ! Question très intelligente et superbement pertinente ! Un compliment aurait été bienvenu… » se sermonna vertement Mac en lui-même. Cette jeune femme arrivait à lui faire perdre totalement ses moyens !
Voyant le trouble que sa tenue semblait causer sur son petit ami, Natalie se mit à sourire timidement, flattée.

Natalie (souriant, faisant apparaître une fossette) : J’ai pris un taxi.
Mac (secouant la tête pour se reprendre) : Je…Tu…Tu es magnifique.
Natalie (rougissant) : Merci. Toi aussi…
Mac (malicieux) : Je fais pâle figure à côté de toi…
Natalie (de plus en plus rouge) : Mac, si tu continues, il va bientôt falloir que tu me portes…

Mac sourit, sachant à quoi la jeune experte faisait allusion. Elle avait toujours été peu habituée aux compliments, ce qui eut pour résultat que dès qu’on lui en faisait, elle avait les jambes qui flageolaient, submergée par l’émotion. Elle avait pris l’habitude avec lui et c’était devenu un sujet de plaisanterie entre eux.
Mais Mac était toujours surpris par le manque total qu’elle avait en elle et à sa beauté. Elle avait beau avoir entièrement confiance en lui maintenant, elle n’arrivait pas à s’aimer elle… Vraiment, ce Nolte l’avait brisée…

Mac (embrassant d’abord sa main fine) : D’accord. On y va ?
Natalie (prenant sa main sans hésitation) : Oui…

Mac se remit à sourire une nouvelle fois en regardant leurs deux mains jointes. Même ce simple geste avait été complexe pour elle, mais avec de la patience et beaucoup de tendresse…Maintenant, ça lui venait naturellement, et Natalie était aussi devenue plus tactile avec les autres membres de l’équipe, en particulier les hommes, ceux sur qui elle avait le plus de problèmes…
Mac serra plus étroitement sa main et la conduisit doucement vers la sortie de l’immeuble pour prendre un taxi, sans la lâcher du regard. Il sentait que cette soirée serait spéciale. Mais pourquoi ?

*


Durant toute la soirée, Mac admira Natalie : sa longue chevelure brune souple et brillante tombant élégamment sur ses fines épaules, ses beaux yeux vert ambré qui ne le quittaient pas, ses jolies lèvres roses et douces, ses fossettes quand elle lui souriait, son cou délicat et son corps svelte et élancé. Et dans ce kimono, elle semblait métamorphosée, comme un papillon sortant de sa chrysalide…
Mac avait d’ailleurs aussi remarqué le regard des autres hommes présents dans la salle du restaurant sur elle. Des regards envieux, gourmands, désireux…Et certains semblaient même jaloux de Mac de passer la soirée avec une aussi merveilleuse créature et cela amusa le scientifique. Pourquoi Natalie ne le voyait-elle pas ?
Il fallait dire aussi que la jeune femme était incroyablement innocente, ne se rendant même pas compte des regards affamés et brûlants qui la fixaient. C’était une fleur. Une fleur prête à éclore…
Mais Mac ne pouvait s’empêcher de la dévorait des yeux. Natalie était incroyablement belle ! Et dans ce kimono rouge…Sa grâce et son élégance étaient devenues plus visibles et sa beauté était divine. Mais une chose contrastait dans ce superbe tableau : Natalie était étrangement nerveuse…

Mac (posant sa main sur la sienne) : Tout va bien, Natalie ?
Natalie (parlant un peu trop vite) : Oui. Oui. Pourquoi ?
Mac (rassurant, enlaçant ses doigts aux siens) : Tu me sembles un peu…nerveuse…
Natalie (avec un sourire timide) : Je le suis toujours un peu…

Mac ne lui en demanda pas plus, profitant du dîner et de cette merveilleuse soirée. Mais il se doutait que la jeune femme lui cachait quelque chose. Mais pourtant, il sentait qu’il allait bientôt avoir la clé de cet étrange mystère…

*


Comme d’habitude, Mac raccompagna Natalie à la porte de son appartement et tous deux s’embrassèrent tendrement sur le seuil, comme à chaque fin de leurs rendez-vous. Mais Natalie avait une toute autre idée pour finir la soirée…
La jeune femme se mit sur la pointe des pieds et plaça son visage au niveau de l’oreille de Mac pour pouvoir lui chuchoter :

Natalie (douce et timide) : Jessie n’est pas là…
Mac (fronçant les sourcils) : Ha ? Et ?

Avant de lui répondre, Natalie lui embrassa doucement le cou, passant en même temps l’un de ses bras autour de son cou, glissant ses doigts dans ses cheveux, et l’autre autour de sa taille, puis frôla son oreille de ses lèvres avec légèreté.

Natalie (chuchotant une nouvelle fois, caressant ses cheveux) : Mac…Je…Je veux qu’on le fasse…

Mac s’écarta d’elle, la fixant avec ses yeux verts, agrandis par la stupeur. Elle n’avait pas dit ce qu’il avait cru entendre !

Mac (sous le choc de la surprise, bégayant un peu) : Q…Quoi ?
Natalie (rougissant, plantant son regard vert ambré dans le sien) : Je…Je veux que tu…me fasses l’amour, Mac…
Mac (souriant avec une grande tendresse, avant de l’embrasser) : Nous le ferons tous les deux…

Enlacés et s’embrassant avec une tendre passion, les deux experts s’engouffrèrent enfin dans l’appartement des jumelles Marteens. Le moment était enfin arrivé…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyLun 17 Juil - 14:20

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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyLun 17 Juil - 22:16

merciiiiiiiiiiii Sluna!!et hop,nouveau chapitre!!
______________________________________________

45- Phase Six : le coup de la panne


Quelques heures plus tôt.
Jessie marchait avec rapidité dans le laboratoire, un plan de New York et un tuyau à la main, et semblait chercher quelque chose du regard…ou plutôt quelqu’un. Son visage s’illumina quand elle trouva l’objet de ses désirs.

Jessie (hurlant, comme à son habitude) : Danny !
Danny (avec un sourire las, levant les yeux) : Salut Jessie ! Toujours aussi bruyante quand tu m’appelles…
Jessie : Au moins, tu sais qui c’est… (plus sérieuse) Dis-moi, t’es bien un New Yorkais pure souche ?
Danny (fronçant les sourcils, intrigué) : Heu…Oui. Pourquoi ?
Jessie (posant le plan et le tuyau sur la paillasse où travaillait Danny) : Et bien, je…
Danny (l’interrompant, fixant ce qu’elle venait de poser) : C’est pourquoi faire, ce tuyau ?
Jessie (neutre) : Siphonner un réservoir. Bon, et si on en…
Danny (interloqué, la coupant une nouvelle fois) : Hein ?
Jessie (dépliant son plan) : Bon, on en revient à mon renseignement ?
Danny (haussant un sourcil) : Heu…Oui, oui. Que veux-tu savoir ?
Jessie : Et bien voilà…

Le jeune expert écouta alors la détective, ne quittant pas l’intriguant petit tuyau des yeux. Que voulait dire Jessie par siphonner un réservoir ?

*


Flack s’apprêtait à quitter son bureau pour rentrer enfin chez lui quand il aperçut Jessie courir dans sa direction, un air navré et embarrassé sur le visage. Aïe ! Il était pas couché…

Jessie : Hé ! Donnie Boy ! Attends !
Don : Qu’y a-t’il ?
Jessie : On a une nouvelle affaire.
Don (soupirant, las) : C’est pas vrai…
Jessie : Désolée…Est-ce que tu peux y aller seul ? J’ai un rencard…
Don (avec une moue exaspérée) : Je travaillais déjà tout seul avant que tu n’entres dans ma vie…Apocalypse…
Jessie (grimaçant) : P’tit comique…Alors ?
Don : Pour une fois que tu as un rencard…
Jessie (lui frappant l’épaule de son poing) : Hé ! Méchant ! (finissant par partir) Tiens, voilà l’adresse d’la scène de crime. Il doit y avoir un des CSI qui t’attends dehors…Dépêche-toi avant qu’il s’transforme en glaçon.
Don : Laisse-moi le temps de m’habiller. Sinon, il y aura deux glaçons…
Jessie : Surtout qu’ça caille vachement. (courant vers la sortie) Allez, à demain, Donnie Boy !
Don (la saluant de la main) : A demain, Jessie.

Regardant Jessie partir rapidement du central, le jeune détective prit son manteau et son écharpe puis se dirigea à son tour vers la sortie pour rejoindre sa voiture et fut surpris de voir avec qui il allait travailler.

Don : Stella ?
Stella : Bonsoir Flack.
Don : Je pensais trouver Mac à cette heure…
Stella (souriant, un peu rêveuse) : Il sort avec Natalie, ce soir.
Don : Alors, c’est vous qui assurez le service…
Stella (avec humour, faussement dramatique) : Et oui ! Il n’y a pas d’heure pour les braves…
Don (souriant) : A qui le dites-vous ?
Stella : Où s’est produit le meurtre ?
Don (regardant la petite feuille que lui avait donné Jessie) : Au Nord des limites de la ville, dans un coin paumé…
Stella : Super. On va se geler…

« Je pourrais vous réchauffer » pensa Flack. Puis le détective évacua rapidement cette pensée de sa tête. Maintenant, il n’arrêtait plus de faire ce genre de commentaires ! Un véritable obsédé ! Et un amoureux transi aussi…Pitoyable !

Don (inspirant profondément, ouvrant la portière à Stella) : Allons-y rapidement et on retrouvera vite nos lits chauds et douillets.

« Bien que je verrai ça autrement… » continua les pensées du jeune homme. Il tressaillit d’ailleurs à ses dernières. Mais c’était pas vrai ! Qu’il se calme avec les fantasmes !

Stella (entrant dans la voiture, lui souriant) : Excellente idée.

Le détective resta encore quelques instants dans le froid hivernal, histoire de calmer ses pensées déplacées et ses hypothétiques pulsions, puis finit par s’installer au volant de sa voiture et démarra, partant dans la direction de leur nouvelle affaire. Et peu après, une moto démarra et suivit le véhicule, tous feux éteints…

*


Flack et Stella approchaient du lieu de la scène de crime mais se demandaient pourquoi ils ne voyaient aucune lueur de gyrophares à l’horizon. Bizarre, des agents devraient déjà être sur place, pourtant…
Soudain, la voiture du détective eut quelques soubresauts et se mit à crachoter avant de ralentir pour ensuite s’arrêter…au milieu de nulle part : pas de lampadaire, pas de téléphone public, pas de maison…Juste un bois très sombre…Génial…

Stella (inquiète) : Que se passe-t’il ?
Don : J’en sais rien. (vérifiant ses compteurs, totalement interloqué) Plus d’essence ? Comment ça, plus d’essence ? J’ai fait le plein ce matin !
Stella (fronçant les sourcils) : Qu’est-ce que c’est encore que cette histoire ?

Les deux policiers se regardèrent alors et eurent plusieurs hypothèses, allant de la plus probable à la plus farfelue, mais ils avaient quelques idées en tête. Ils en connaissaient quelques uns qui allaient avoir des problèmes à leur retour au central…
Flack finit par prendre son portable et le fixa avec stupéfaction.

Stella (inquiète et intriguée) : Quoi ?
Don (grimaçant) : Heu…Houston, nous avons un problème…

*


Jessie observait la scène de loin avec ses jumelles infrarouges_ cadeau d’un ancien petit ami_ en souriant de satisfaction. Parfait ! Tout se déroulait comme prévu…Elle avait parfaitement calculé la quantité d’essence dont ils avaient besoin pour ce petit trajet vers une scène de crime imaginaire au milieu des bois. Merci Danny ! D’ailleurs, la jeune femme avait encore le goût désagréable de l’essence sans plomb de la voiture de Flack dans la bouche. Erk ! Ce qu’il ne fallait pas faire quand même…
La jeune détective aperçut alors Don prendre son portable et elle se mit à ricaner.

Jessie (tirant la langue, amusée) : Et ouais ! Ça aussi, j’y ai pensé, Donnie Boy…

La jeune femme sortit alors quelque chose de la poche de son épais blouson de motard et le regarda. C’était deux batteries de téléphones portables…
Jessie reprit son observation, se jurant de manger un plat entier de céleris si ce plan ne marchait pas. Mais elle ne voyait vraiment pas ce qui pourrait les bloquer cette fois…Tous les éléments romantiques étaient présents : la nuit étoilée, la Lune, le petit bois_ certes un peu sinistre, c’est vrai, le climat hivernal, idéal pour se réchauffer de la plus agréable manière qui soit, et l’être de leurs rêves dans une voiture en panne. Jessie ne voyait qu’une issue dans une telle situation : une déclaration d’amour enflammée et les baisers ardents qui allaient avec… Enfin, logiquement…Parce qu’avec ces deux-là, elle pouvait s’attendre à tout…

*


Stella (vraiment mécontente) : Quoi ?
Don (sur la défensive face à la mauvaise humeur de l’experte) : Je ne comprends pas…Mon portable n’a plus de batterie…Et vous ?
Stella (grommelant en sortant le sien de sa poche et râlant, ne parvenant pas à l’allumer) : Idem… Quelqu’un a encore décidé de nous rendre dingues, c’est pas possible !
Don (soupirant, s’appuyant sur son volant) : Sans doute…Mais pourquoi nous ?
Stella (restant silencieuse quelques instants) : Je n’en sais rien…

Le silence s’installa et les deux policiers ne purent s’empêcher de vérifier dehors, voir s’il n’y avait pas un espoir quelconque pour sortir de là…
Flack soupira. Ce coin était quasiment désert le jour, alors la nuit…Ils n’étaient pas encore sortis de l’auberge…
Le détective remarqua soudain que Stella frissonnait de froid et resserrer ses bras sur son corps svelte, se les frottant un peu pour se réchauffer. Don retira immédiatement son épais manteau et le plaça doucement sur Stella, qui le fixa, gênée, mais avec un immense sourire de gratitude.

Stella : Flack, vous…
Don : Tout va bien, Stella. Je vais essayer de voir s’il n’y a pas une borne téléphonique dans le coin. Restez bien au chaud pour le moment…
Stella (voulant le retenir) : Flack…

Le jeune homme sortit et tressaillit sous la vive morsure du vent hivernal. Nom de Dieu ! Il devait faire au moins – 10 ! Alors, juste avec son costume… Mais Flack se tourna pour voir si Stella était restée dans la voiture et avança, sentant la neige tomber. Génial, il ne manquait plus que ça ! Mais il devait trouver quelque chose…La batterie ne tiendrait pas toute la nuit…
Flack chercha et tourna pendant une demi-heure puis revint dans la voiture, bredouille mais complètement frigorifié.

Don (claquant des dents) : Dé…Désolé. Ri…Rien trouvé…

Alors qu’il parlait et que son grand corps tremblait de froid, Stella lui frotta vigoureusement les bras pour le réchauffer et lui rendit son manteau, le posant comme si c’était une couverture, puis se mit à réfléchir. Qu’allaient-ils devenir maintenant ? Que devaient-ils faire ?
Flack réfléchissait lui aussi, malgré ses neurones qu’il sentait congelés, et eut une idée. Mais il n’était vraiment pas sûr que ça plaise à Stella…

Don (s’emmitouflant dans son manteau) : Ecoutez, Stella : on va se mettre sur la banquette arrière et dormir, ok ? On aura peut-être plus de chances de trouver quelque chose pour nous extirper de cette situation demain matin…
Stella (soupirant) : D’accord…Nous n’avons pas vraiment le choix…

Les deux policiers sortirent rapidement de la voiture pour s’installer immédiatement après sur la banquette arrière, évitant de trop rester dans le froid plus que glacial et époussetant la neige qu’ils avaient sur leurs cheveux et leurs vêtements. Stella frissonna une nouvelle fois et se maudissait de n’avoir pas pris un manteau plus épais. « Il faut dire que tu n’avais pas vraiment prévu de passer la nuit dehors… » pensa-t’elle. Quand Flack vit l’experte frissonner de nouveau, il lui offrit encore son lourd manteau comme couverture.

Stella (refusant poliment) : Flack…Vous aussi vous avez froid…
Don (avec un sourire comique) : Je suis un grand garçon solide, Stella. Un petit rhume ne me tuera pas…
Stella (sévèrement) : Flack ! Ne prenez pas cela à la légère.
Don (levant les yeux, ayant l’impression d’être sermonné par sa mère) : Stella…

La scientifique observa le jeune homme rapidement puis posa son regard sur l’espace disponible autour d’eux puis reporta son attention sur le détective.

Stella (se calant contre la portière, désignant le siège) : Couchez-vous.
Don (haussant les sourcils à l’unisson, interloqué) : Pardon ?
Stella : Couchez-vous sur le siège. (le voyant prêt à ouvrir la bouche) Et ne discutez pas !

Flack, intrigué, finit par s’exécuter puis eut la stupéfaction de voir et de sentir Stella se coucher sur lui, rougissant tout en les recouvrant du long manteau du détective.

Don (rougissant et balbutiant) : Heu…Stella…Ce…Ce n’est peut-être pas une bonne…
Stella (plantant son regard émeraude dans le sien) : Vous avez chaud ?

« Vous n’avez pas idée » pensa Flack, sentant son cœur s’affoler avec frénésie et sa respiration s’accélérer. Il avait tellement rêvé de ce genre de moment…

Don (déglutissant avec difficulté) : Oui…
Stella (se préparant à s’installer plus confortablement) : Bien. Maintenant, dormez.

« Plus facile à dire qu’à faire quand on a la femme dont on est éperdument amoureux dans les bras. » pensa désespérément Flack. Et étant donné que son corps faisait un peu ce qu’il voulait, le jeune détective pria pour qu’il se tienne tranquille durant la nuit…
Stella s’installa confortablement sur le jeune homme, posant sa tête sur son épaule solide et agrippant sa veste de sa main fine, comme si elle craignait de tomber, puis elle ferma doucement ses yeux émeraude.

Stella (d’une voix ensommeillée) : Bonne nuit, Don…

Flack tiqua sur l’utilisation de son prénom par la jeune femme et posa son beau regard bleu sur elle, étonné et surpris. Il aperçut alors une expression de paix et de totale confiance se dessiner sur le visage de Stella ainsi qu’un doux sourire ravi et entendit que sa respiration était devenue régulière. Elle dormait déjà…
Don les recouvrit un peu mieux tous les deux et entoura Stella de ses bras pour qu’elle n’ait pas froid…tout en profitant de sa présence contre lui. Avec une extrême douceur, Don déposa un tendre baiser sur son front et l’entendit soupirer de contentement, le faisant sourire amoureusement. Cet instant resterait à jamais gravé dans sa mémoire…

Don (caressant les doux cheveux bouclés de l’experte) : Bonne nuit…ma jolie Stella…

Après avoir resserré son étreinte sur la jeune femme, le détective s’endormit à son tour, posant sa joue sur le front de Stella…

*


Jessie grogna et jura, inventant des noms d’oiseaux encore plus grossiers les uns que les autres. Mais c’était pas possible !

Jessie (râlant) : Mais c’est quoi, ces deux-là ?! Y en a marre ! (encore plus déterminée, presque effrayante) Tant pis pour toi, tu m’laisses plus l’choix, Donnie Boy…

La jeune femme rangea ses jumelles, remit son casque et démarra sa moto pour retourner chez elle, où un plat de céleris l’attendait dans son frigo. Mais pour Jessie, c’était clair et net : la Phase Sept serait la dernière !
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyLun 17 Juil - 23:54

oh ouiiiiiiiiiiiiiiiiii 10/10 10/10 10/10 10/10 10/10 10/10
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BRAVOOOOOOOOOOOOOOOO
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyMar 18 Juil - 3:23

merci Sluna!!voici la suite!!
____________________________________________

46- Une nouvelle première fois


Natalie avait mené Mac jusqu’à sa chambre, l’entraînant par la main et sans aucune hésitation, puis le fit asseoir sur son lit avant de poser son petit sac sur une jolie commode et se plaça ensuite devant lui, commençant à se démener sur la large ceinture qui maintenait son kimono. Mais ses mouvements étaient indécis et maladroits et Natalie se sentait de plus en plus nerveuse, se remémorant comment s’était passé son premier rapport avec Tommy : d’abord, elle avait dû se déshabiller puis ensuite s’étendre sur le lit et ensuite le laisser faire. Et la jeune femme recommençait le même schéma.
Comprenant les intentions de Natalie, Mac lui saisit doucement les mains et l’attira vers lui, la faisant s’asseoir à ses côtés pour ensuite la regarder droit dans les yeux.
Natalie crut avoir fait une erreur et se sentit coupable et honteuse, baissant les yeux. Elle n’était même pas fichue de faire plaisir à Mac correctement.

Mac (lui relevant la tête, avec un sourire rassurant) : Natalie…Ne…
Natalie : J’ai fait quelque chose de mal ? J’aurais dû…
Mac (lui posant son index sur les lèvres pour la faire taire, souriant toujours) : Natalie, tu n’as rien fait de mal. Mais il est inutile de te dépêcher comme ça…

Natalie le fixa alors, surprise, et Mac maudit au moins pour la centième fois Nolte. Cet abruti avait complètement déstabilisé Natalie sur ce sujet et lui avait donné le pire des exemples. Lui caressant doucement la joue, il plaça doucement sa joue contre la sienne et lui chuchota tendrement à l’oreille :

Mac : Prenons le temps de nous découvrir…

Puis l’expert embrassa tendrement son cou délicat, retirant délicatement le lotus de sa douce chevelure brune d’une main tandis que l’autre massait expertement sa nuque, la faisant ainsi soupirer d’aise mais aussi tressaillir. Natalie répondait favorablement à son contact comme jamais auparavant et Mac continua la caresse de ses lèvres sur la peau douce. Il déposa ensuite une multitude de petits baisers sur la ligne de sa mâchoire, ses joues, ses pommettes, son front et s’attaqua à l’autre côté de son cou avec une infinie douceur, tout en se demandant pourquoi la jeune femme ne le touchait pas. Elle n’avait plus peur de lui, pourtant…Et si cela provenait de son expérience avec Nolte ? Vu le genre, cette ordure n’avait vraisemblablement pas laissé Natalie le toucher, la privant de tous préliminaires. Mac commençait sérieusement à se demander s’il n’allait pas rechercher cette petite pourriture pour le massacrer…Mais l’expert écarta vivement cette pensée. Pour le moment, seule Natalie comptait…C’était à lui de lui montrer que l’amour n’était pas que douleur et souffrance, à lui de lui rendre confiance, à lui de lui ramener le bonheur, la volonté de vivre sans honte…
S’emparant de nouveau de ses douces lèvres avec amour, Mac saisit les mains fines de Natalie dans les siennes pour les amener et les poser sur son torse, l’incitant à le toucher, à le caresser. Mais il ignorait quelle serait sa réaction. La jeune femme craignait tant les contacts tactiles, encore aujourd’hui…
Quand il sentit les mains de la jeune scientifique remontait timidement vers ses épaules, il sut qu’elle avait compris.

Mac (soupirant à chaque caresse, aussi timide soit-elle) : Laisse-toi…guider par ton instinct et ton désir, Natalie. Je ne suis pas Tommy…
Natalie (un peu hésitante, le regardant) : Je…Je sais…Mais si je…
Mac (caressant ses joues et son cou) : Ne t’inquiètes pas…Aie confiance en toi…En nous…

Puis Mac repris ses lèvres avec ardeur, trouvant sa langue et la mêlant subtilement à la sienne, transformant ce baiser passionné en baiser brûlant et intense, et il sentit les mains de Natalie caresser timidement et avec hésitation ses pectoraux à travers sa chemise puis se glisser lentement sous sa veste pour la lui retirer, la faisant ainsi tomber au sol, et continuer leur périple dans ses cheveux courts, approfondissant par la même occasion leurs baisers ardents. Tout allait bien se passer maintenant…
Mac finit par se détacher de ses lèvres si désirables presque avec réticence mais il partit à l’assaut de son cou, l’embrassant et le mordillant gentiment, tout en lui retirant avec prudence sa large ceinture, qui rejoignit sa veste sur le sol, et il fit ensuite glisser ses mains voluptueusement de la taille fine, passant par les côtes, jusqu’aux épaules frêles de la jeune femme, l’entourant peu à peu de ses bras pour la serrer contre lui. Il la désirait tant…
Natalie se sentait extrêmement maladroite dans ses caresses mais les soupirs satisfaits que poussait Mac la rassura et l’encouragea, la poussant à s’enhardir. Ses mains se posèrent sensuellement sur le torse de l’expert et ses doigts s’activèrent pour déboutonner lentement sa chemise. Elle voulait voir son corps et pouvoir enfin le sentir tout contre elle. C’était la première fois depuis… Tout en continuant son opération délicate, ses lèvres étaient fort occupées dans l’exploration du cou de Mac, trouvant la veine jugulaire puis léchant la pomme d’Adam, cette caresse particulière la faisant rougir d’embarras. Elle qui ne se croyait pas capable de ce genre de choses…
Mac frissonna à chacune des caresses de la jeune femme, que ce soient celles de ses lèvres ou de sa langue, qui remontait peu à peu le long de sa trachée, et il finit par glisser l’une de ses mains dans ses doux cheveux bruns tandis que l’autre était posée au creux de ses reins, lui permettant de la rapprocher de lui, tout en évitant de la gêner dans ses diverses manœuvres.
La jeune femme parvint enfin à ouvrir totalement la chemise de Mac et la fit doucement glisser le long de ses bras, observant son torse avec minutie quand elle aperçut une horrible cicatrice en haut à gauche de son torse, au-dessus de son coeur. Natalie leva alors ses yeux vert ambré vers lui, la surprise mais aussi la peine se dessinant sur ses beaux traits.

Mac (intrigué) : Natalie ?
Natalie (touchant du bout des doigts sa cicatrice avec délicatesse, sentant sa texture un peu rugueuse) : Comment as-tu eu cette blessure ?
Mac (voyant de quoi elle parlait, posant sa main sur la sienne, toujours posée sur sa poitrine) : Pendant la guerre du Liban, à Beyrouth. Tu étais sans doute trop jeune pour t’en rappeler…voire tu n’étais même pas née…Je suis quand même bien plus âgé que toi…
Natalie (plongeant son regard dans le sien, caressant toujours sa cicatrice) : C’est vraiment le dernier de mes soucis, Mac…

Puis, craignant presque sa réaction, elle se pencha lentement vers lui, posant ses mains délicates sur son torse, et embrassa avec une incroyable douceur cette cicatrice d’un passé qu’elle ne connaissait pas, comme si elle voulait l’effacer par la seule force de son baiser. Mac soupira à ce tendre et timide contact puis sentit les lèvres de la jeune femme parcourir le reste de son torse, avec gourmandise et aussi une certaine curiosité, puis remonter sur ses épaules et son cou, tentant les mordillements légers_ elle se loupa deux fois et s’excusa avec effusion_ pour enfin terminer sur ses lèvres fines, les prenant avec ardeur, tout en continuant ses sensuelles caresses beaucoup plus assurées sur son torse. Elle le voulait…Elle le voulait à un tel point que c’en était douloureux. C’était aussi la première fois qu’elle ressentait une sensation aussi forte, aussi vitale…

Natalie (se détachant de ses lèvres pour reprendre un peu d’air, la voix pleine de désir) : Mac…

Plantant son regard vert dans le sien, Mac s’écarta suffisamment d’elle pour passer ses mains sous le doux tissu du kimono qu’il fit lentement glisser dans un joli froissement léger. Puis, toujours avec une extrême douceur et prudence, voyant que Natalie se laisser faire volontairement, il fit de même avec le sous-kimono d’un blanc virginal, qui rejoignit donc le reste de leurs vêtements sur la moquette. Mac fit ensuite glisser voluptueusement ses mains le long des bras nus de Natalie et, quand il atteignit enfin son cou, il eut la surprise de la voir baisser les yeux et de cacher son corps svelte presque nu derrière ses bras croisés. Pourquoi faisait-elle ça ?

Mac (rassurant, embrassant son cou et ses épaules entre chaque mot) : Natalie…Tu es si belle…Laisse-moi voir ton corps…Tu es une divinité qui…
Natalie (le coupant presque violemment) : Non ! Je suis horrible ! Je suis…marquée…

Fronçant les sourcils, Mac lui saisit doucement les poignets pour ne pas l’effrayer et écarta enfin ses bras pour voir ce qu’elle voulait dire par « marquée ». Il put en effet apercevoir des cicatrices ici et là qui parcheminaient ses frêles épaules, sa taille fine, et ses hanches aux courbes parfaites. Qu’est-ce que… ?

Natalie (honteuse et triste) : C’est… Ça vient de…

Un sanglot l’empêcha d’en dire plus et la jeune femme baissa les yeux, ne voulant pas que Mac la voie encore pleurer. Elle pensait vraiment qu’elle aurait supporté son regard vert pénétrant sur elle, mais elle s’était une nouvelle fois trompée, le décevant encore une fois… Comment Mac pourrait-il la trouver désirable ? Même avec de la jolie lingerie ? Tout comme son esprit, Tommy avait laissé ses marques sur son corps…
Mac ressentit un dégoût profond pour l’homme qui avait osé faire ça à cette si charmante jeune femme. Ce Nolte avait été une véritable brute avec elle ! Et quand il vit le corps de Natalie secouer par les sanglots mais aussi trembler de honte, sa haine pour cet homme augmenta…Il allait le trouver…
Mais ce n’était pas là le plus important…Doucement, l’expert releva la tête de Natalie, essuyant ses larmes avec ses pouces, et l’embrassa avec passion, caressant son corps élancé, puis s’écarta légèrement de son visage, posant son front sur le sien.

Mac : Natalie, tu es belle…Tu es désirable…Tu es parfaite…Et ce Nolte a été trop stupide pour voir cette beauté et n’a su que l’abîmer…Mais tu es forte, aujourd’hui…Et magnifique… Pour moi, tu es une divinité tombée du ciel…
Natalie (souriant enfin un peu, malicieuse) : Si moi, je viens du ciel, Jessie sort tout droit de l’enfer…
Mac (déposant un petit baiser sur son nez) : Je te préfère comme ça… (baissant les yeux, haussant un sourcil appréciateur) Très belle lingerie…
Natalie (nouant ses bras autour de son cou avant de l’embrasser) : C’est pour toi…

Mac répondit à son baiser avec faim et la serra tout contre lui. Les deux experts sentirent alors un choc électrique les parcourir lorsque leurs peaux nues entrèrent en contact et frissonnèrent d’envie et de désir. Le moment tant attendu mais aussi tant craint arrivait…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyMar 18 Juil - 3:23

Mac baissa l’une des bretelles du joli soutien-gorge en satin rouge de Natalie et déposa une pluie de baisers sur l’épaule découverte. Il recommença le même manège pour l’autre épaule et glissa lentement ses mains dans le dos de la jeune femme pour dégrafer son sous-vêtement. Au même moment, Natalie glissait ses bras autour de lui, caressant le dos puissant de son futur amant, l’espérait-elle, et poussa de petites plaintes aux soudaines caresses des mains de Mac sur sa poitrine, la faisant prononcer son nom dans un souffle. Sans y prendre garde, elle remonta sa jambe le long de celle de Mac et sa cheville se retrouva prisonnière d’une main forte. La dévorant des yeux, Mac fit sensuellement remonter sa main le long de sa jambe fuselée tandis que Natalie l’attira vers le matelas, les faisant enfin s’étendre sur le lit.
Ivres de désir et étroitement enlacés, les deux experts s’embrassèrent avec faim et frottèrent sensuellement leurs corps l’un contre l’autre. Natalie finit par amener ses mains vers la ceinture de Mac puis sembla hésiter, une crainte l’étreignant : et si elle était encore blessée cette fois encore ? Et n’était-ce pas une erreur de se lier à ce point à Mac alors qu’elle retournerait bientôt à Los Angeles ? Mais c’était elle qui avait pris cette décision. C’était elle qui avait voulu aller plus loin ce soir. Alors, elle devait assumer !
Respirant profondément, elle finit par retirer le pantalon de l’expert et glissa ensuite timidement ses doigts sous l’élastique de son caleçon, réfléchissant encore une fois : était-elle vraiment prête ? Oui, elle l’était. Son corps, son cœur et toute son âme réclamaient Mac. Et sa peur ne la ferait pas reculer…Encore…
Leurs derniers sous-vêtements finirent par rejoindre leurs autres vêtements sur la moquette et les deux experts s’adonnèrent tendrement au petit jeu des caresses curieuses et parfois bien audacieuses, leur faisant pousser des gémissements incontrôlables, mais ils restèrent très doux malgré le brasier qui les consumait littéralement. Leurs lèvres ne se quittaient plus, sauf pour respirer, leurs jambes s’entremêlaient et leurs mains caressaient leurs deux corps avec passion et désir. Et bientôt, tout devint plus sérieux…

Natalie (pantelante et impatiente) : Mac…Je…Je te veux…Maintenant…
Mac (d’une voix rauque pleine de désir) : Tu…es sure ?
Natalie (posant ses mains au creux de ses reins) : Oui…S’il te plaît…
Mac (acquiesçant) : Si jamais je te fais mal, tu me le signales, d’accord ?

Natalie opina de la tête, pressée de le sentir encore plus contre elle, en elle, de connaître la véritable sensation d’un amour et d’une étreinte partagés…
Mac retira d’abord les mains de Natalie de son dos afin de pouvoir lier ses doigts aux siens. Puis, il plongea son regard vert dans ses magnifiques yeux vert ambré pour avoir l’ultime confirmation et enfin entra en elle avec une prudente lenteur, l’embrassant avec force pour que la douleur fugitive, espéra-t’il, s’amenuise. Il sentit le corps de la jeune femme se tendre imperceptiblement, ses mains serrer avec force les siennes et l’entendit gémir contre ses lèvres. S’écartant de sa bouche tentatrice, continuant sa lente pénétration, il vit avec horreur des larmes perler le long des joues de Natalie. Atterré, Mac voulut se retirer mais Natalie le retint en l’entourant de ses jambes, l’emprisonnant avec une surprenante force.

Mac (inquiet, croyant qu’elle s’entêtait) : Natalie…Je…
Natalie (gémissante, se mordant parfois la lèvre) : Maaac…Ne t’arrêtes pas…C’est…si bon…Je ne pensais pas…que ça…hmm…serait…

Puis la jeune femme laissa échapper une longue plainte de plaisir face à cette douce sensation, s’arc-boutant contre Mac et ondulant légèrement sous son corps. L’expert continua alors sa manœuvre avec une extrême prudence, poussant à son tour une plainte rauque qui se transforma en un fort gémissement quand leurs hanches se rencontrèrent enfin.
Essoufflés, les deux amants se regardèrent tendrement, entendant les battements affolés de leurs deux cœurs et respirant bruyamment, avant de s’embrasser avec force, se dévorant littéralement les lèvres, permettant ainsi à Natalie de s’habituer à la présence de Mac en elle. L’expert sentit une main fine vagabondait le long de son dos, frôlant sa colonne vertébrale, un frisson parcourant alors son corps, pour se poser enfin au creux de ses reins et l’inviter à se mouvoir en elle. Mac s’exécuta avec tendresse, faisant un doux mouvement de va et vient, et embrassa encore et encore Natalie, qui s’était agrippée à ses fortes épaules tellement le plaisir la submergeait, la désirant toujours plus.
Bientôt, le rythme s’accéléra et les deux amants se mirent à gémir leurs noms avec intensité. Mac avait les mains crispées sur les draps alors que Natalie agrippait fermement le dos et les épaules de l’expert, embrassant chaque parcelle de peau que ses lèvres pouvaient atteindre. Puis ils atteignirent enfin l’orgasme tant recherché, et inédit pour Natalie. La jeune femme ne s’attendait pas à un tel déferlement de sensations enivrantes et jouissives. Elle cria « Mac » avec une force extatique et se cambra contre son amant avant de relâcher peu après toute cette tension, épuisée, son corps vibrant encore de cet intense bonheur.
Mac se posa doucement sur elle, embrassant le creux de son cou avec tendresse et amour et caressant son corps maintenant repu et satisfait. L’expert sentit soudain deux mains attraper délicatement son visage et l’amena vers celui de Natalie, qui avait un immense sourire aux lèvres.

Natalie (après lui avoir déposé un tendre baiser sur les lèvres) : Merci, Mac…
Mac (souriant en caressant sa joue avec son doigt, dégageant une mèche de cheveux humide de sueur) : Je t’avais bien dit que tout se passerait bien… (roulant des yeux) Enfin, presque…
Natalie (embrassant sa joue puis l’autre) : Tout s’est bien passé, Mac. Mais je ne me doutais pas que ça pouvait être si merveilleux…
Mac (malicieux) : Et on peut encore s’améliorer…
Natalie (se mordant la lèvre, taquine, surprise de sa propre audace) : Vraiment ? J’aimerais bien voir ça…
Mac (avec un air de prédateur) : Très bien, Miss Marteens…

Mac s’empara alors avidement des lèvres de Natalie et se mit en devoir de lui prouver ses dires. Ils avaient toute la nuit pour eux…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyMar 18 Juil - 9:57

comme youjours rien a direeeeeeeeeeeeeeee, bravoooooooooooooo
10/10 10/10 10/10 10/10 love love love love victoire victoire victoire victoire
vite la suiteeeeeeeeeeeeee bong bong bong
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyMer 19 Juil - 0:24

la voilàààà!!!
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47- Surprises matinales


Flack fut réveillé par l’éclat du soleil levant et sentit immédiatement un poids sur lui, s’interrogeant d’abord avant de finir par se rappeler des évènements de la veille : Jessie, la nouvelle affaire, la panne, le froid, la neige…Et Stella…Ouvrant doucement les paupières, le détective baissa ses yeux bleus en direction de la jeune femme pour vérifier qu’il n’avait fait aucun geste déplacé et constata avec soulagement qu’il n’avait pas bougé d’un millimètre durant la nuit. Très bien. Par contre, Stella…
La jeune femme avait toujours la tête posée sur l’épaule du détective et dormait paisiblement. Mais durant son sommeil, elle avait quelque peu déboutonné le haut de la chemise de Flack et avait glissé sa main fine dessous, touchant la peau nue du torse du détective. Don se figea à cette constatation et n’osa plus remuer le temps que l’experte se réveille, tout en se demandant s’il devait s’estimer chanceux ou maudit. Etre si proche d’elle et pourtant si loin…
Stella remua tout doucement, frottant son visage contre l’épaule de Don et amenant sa main dans un geste caressant, toujours glissée sous la chemise du détective, jusqu’à son épaule solide et masculine, se serrant un peu plus contre lui, profitant et se délectant de sa douce chaleur corporelle, et soupira de contentement, frottant doucement ses jambes contre les siennes. Elle était si bien…
Don déglutit à la manœuvre de la scientifique et sentit les battements de son cœur devenir des plus erratiques. Misère, il allait crever d’une crise cardiaque mais au moins, il mourrait heureux !
Pendant encore une demi-heure, Stella, toujours endormie, continua de faire vagabonder sa main douce sur le torse maintenant brûlant de Flack, et finit par être réveillée par un tressaillement incontrôlable du jeune détective alors qu’elle venait juste de caresser avec une sensuelle douceur ses pectoraux fermes. Ouvrant lentement ses yeux émeraude, elle tomba sur le beau regard bleu de Flack, qui la fixait avec intensité mais aussi avec gêne, et lui sourit avec tendresse, croyant encore rêver.

Stella (lascive) : Bonjour…
Don (balbutiant, embarrassé) : Bon…Bonjour, Stella. Vous…Vous n’avez pas trop froid ?

L’experte tiqua sur le vouvoiement, plissant les yeux, intriguée, puis les ouvrant soudain en se rappelant de la soirée d’hier, et se rendit compte où était posée, ou plutôt glissée, sa main, la retirant immédiatement.

Stella (s’excusant du regard en rougissant) : N…Non. Merci. Je…Je suis désolée, Flack, pour…
Don (rouge d’embarras mais la rassurant) : Ce n’est pas grave…
Stella (voulant éviter tout silence gêné) : Bon…Heu…Qu’est-ce qu’on fait maintenant ?
Don : On va attendre que quelqu’un passe pour demander de l’aide…
Stella (timidement) : Je…Je peux rester ainsi ? Contre vous ? Au chaud… ?
Don : Bi…Bien sûr…
Stella (reposant sa tête sur son épaule) : Merci, Flack…

La scientifique se blottit alors une nouvelle fois contre le détective, se laissant envahir par la douce chaleur corporelle qui émanait de lui et s’enivrant de son odeur masculine et agréable, et finit par se rendormir paisiblement.
Quant à Don, il espéra que personne ne viendrait trop tôt. Il voulait profiter de cet instant magique et certainement unique au maximum…

*


Mac fut le premier à se réveiller et un immense sourire satisfait se dessina sur ses lèvres lorsqu’il vit le visage endormi et paisible de Natalie posé sur son cœur, un sourire de pur bonheur et d’innocence aux lèvres. Avec une grande douceur, l’expert caressa la belle chevelure brune de la jeune femme et se mit à contempler son beau corps svelte. Un corps qu’il connaissait maintenant par cœur mais qu’il ne se lassait pas de découvrir et d’explorer… Et la douce personnalité de Natalie l’avait touché droit au cœur, au plus profond de son âme, éveillant en lui un sentiment qu’il croyait avoir à jamais perdu… Mac savait qu’il l’aimait et il craignait déjà son départ sans doute prochain pour Los Angeles…Le scientifique préféra cesser d’y penser et se délecta encore de la présence de la jeune femme, se remémorant chaque moment qu’ils avaient passé ensemble et chaque minute de cette nuit merveilleuse. Elle avait été si ardente dans sa passion innocente et si honnête à chacune de leurs étreintes fusionnelles, émerveillant Mac et lui faisant découvrir à lui aussi un plaisir insoupçonné…
Voulant parfaire toute cette nuit, l’expert se détacha prudemment d’elle, sans la réveiller, prit un drap pour l’enrouler autour de sa taille et sortit silencieusement de la chambre, lançant un dernier regard sur la belle jeune femme endormie. C’était vraiment une merveille…
Parcourant rapidement l’appartement de ses yeux verts, Mac trouva enfin la cuisine et se mit à la recherche d’un plateau. Rien de tel qu’un petit-déjeuner au lit pour bien commencer la journée. Surtout après une telle nuit…
Alors que Mac s’était mis à la recherche de tasses, Jessie sortit de sa chambre à moitié réveillée, les yeux mi-clos, ses cheveux rebelles encore plus en bataille, vêtue d’un large T-shirt sur lequel il était inscrit « LOVE ME OR FUCK YOU » et qui laissait une de ses épaules à découvert, et se dirigea ensuite vers sa cafetière, apercevant Mac au passage.

Jessie (la voix ensommeillée, lui faisant un signe de la main et sortant deux tasses) : Mac.
Mac (haussant un sourcil, surpris) : Heu…Bonjour, Jessie…

La jeune détective se mit à bailler sans retenue alors qu’elle mit la cafetière en route, amusant Mac, qui attendait de la voir réagir. A moins qu’elle ne connaissait les plans de sa jumelle…

Jessie (avec un sourire aimable et endormi) : Combien d’sucres dans votre café ?
Mac : Aucun, merci…Je pourrais avoir une tasse pour Natalie ?
Jessie (sortant une troisième tasse et baillant une nouvelle fois) : B’sûr…

Pendant que Jessie versait le café chaud dans les tasses, Mac doutait de plus en plus que la jeune femme était au courant de l’évolution de sa relation avec Natalie et son absence totale de réaction face à sa présence ici le surprenait et l’amusait beaucoup. Jessie n’était pas du matin, semblait-il…En était-il de même pour Natalie ?
Traînant les pieds tel un zombie, Jessie lui amena les deux tasses pleines de café et se mit à lui sourire presque béatement avant de boire son propre café.

Mac : Merci.
Jessie : De r…

Soudain, elle cracha son café, s’étouffant à moitié, puis ouvrit enfin complètement les yeux, fixant l’expert à deux doigts d’éclater de rire.

Jessie (vraiment surprise) : M…Mac ? Mais qu’est-ce que vous faites chez moi ? Enfin, chez nous ?
Mac (riant de sa réaction tardive et choquée) : Je…
Jessie (l’interrompant, arrivant à la conclusion logique) : Vous avez passé la nuit ici ? Avec Natalie ?
Mac (un peu embarrassé) : Et bien…
Jessie (le coupant une nouvelle fois) : Désolée. C’était une question parfaitement idiote étant donné que vous êtes là, à moitié nu dans ma cuisine. Je… (inquiète) Ça s’est bien passé ?
Mac (rassurant) : Oui. Mais vous poserez vos questions à votre sœur, d’accord ?
Jessie : Heu…Oui, bien sûr…Sinon, j’peux faire quelque chose pour vous ?
Mac : Vous auriez du jus d’orange ? Et des toasts ?
Jessie (hochant plusieurs fois la tête) : Oui, oui, bien sûr.

Quand elle raconterait ça à Donnie Boy ! Oups ! Tiens, elle l’avait oublié, celui-là. Bon, d’abord Mac et après le reste…
Jessie amena tout ce que lui avait demandé l’expert et les posa sur le plateau. Mac la remercia et repartit dans la chambre de Natalie, le plateau entre les mains.

Jessie (prenant une rose dans un des nombreux vases ornant l’appartement) : Attendez ! Ça sera mieux avec ça.
Mac (amusé) : Merci.

L’expert entra enfin dans la chambre tandis que Jessie se dirigea vers le téléphone. Bon, elle avait deux têtes de mule à sortir d’une forêt enneigée. Et elle savait déjà qui appeler pour venir les chercher…

*


Mac entra silencieusement dans la chambre et remarqua que Natalie n’avait pas bougé durant sa courte absence mais qu’elle avait gardé son sourire heureux. C’était vraiment le sourire d’un ange…Attendri, l’expert déposa le plateau sur la commode et rejoignit lentement la jeune femme, s’asseyant au bord du lit. L’observant avec une immense tendresse, Mac dégagea délicatement une mèche de cheveux de son visage puis se pencha doucement vers elle pour embrasser sa nuque avec volupté, continua sur ses frêles épaules et s’attaqua ensuite à son dos nu, se délectant de sa peau si douce, la caressant sensuellement en même temps et la sentant enfin frissonner sous ses lèvres et ses doigts. Paresseusement, Natalie tourna la tête dans sa direction et ouvrit ses beaux yeux vert ambré, lui offrant un regard émerveillé et amoureux.

Natalie (languide) : Bonjour, Mac…
Mac (lui souriant gentiment) : Bonjour, ma belle endormie…

L’experte finit par se tourner complètement vers lui, découvrant partiellement son corps nu aux yeux de Mac, et noua tendrement ses bras autour de son cou, l’entraînant sur le lit pour le serrer tout contre elle, cherchant le contact avec sa peau, puis l’embrassa avec passion. Elle fit doucement glisser sa cuisse en un mouvement caressant jusqu’à la taille de Mac, qui, comprenant l’invitation, se mit à caresser voluptueusement sa jolie jambe en commençant par sa fine cheville, et fit sensuellement glisser ses mains sur son dos puissant. Elle avait si faim de lui, maintenant…

Mac (se détachant de ses lèvres à contrecœur, la voix rauque) : Natalie…On doit partir travailler…
Natalie (taquine) : C’est toi le chef…Tu peux te permettre d’arriver un peu en retard, non ?
Mac (amusée, caressant sa joue) : Quel exemple donnerais-je à mon équipe ?
Natalie (avec une moue déçue, mais un ton plaisantin) : J’aurais essayé…

Riant, Mac s’empara une nouvelle fois des lèvres douces de la jeune experte puis se sépara d’elle pour revenir immédiatement avec son plateau.

Mac : Petit-déjeuner ?
Natalie (se redressant comme un ressort pour s’asseoir, se recouvrant avec le drap) : Oh oui ! Je suis affamée !

Mac sourit en voyant Natalie aussi enthousiaste et joyeuse mais il se demandait si elle garderait cette surprenante attitude avec les autres ou s’il serait le seul à profiter de la vraie Natalie. Et cette dernière idée l’enchantait…
Natalie mangea tranquillement, malgré sa faim évidente, heureuse de partager ce moment, aussi ordinaire soit-il, avec Mac, tous deux ne se quittant pas des yeux. Soudain, elle poussa une petite exclamation, surprenant Mac.

Mac : Qu’y a-t’il ?
Natalie : J’ai failli oublier !
Mac : Oublier quoi ?

Natalie ne lui répondit pas et se leva, enroulée dans son drap, partant en direction de son placard sous le regard intrigué de Mac. Elle revint ensuite avec une longue boîte et s’assit à ses côté, la lui tendant.

Natalie (avec de l’incertitude dans la voix) : C’est pour toi.

Posant sa tasse sur le plateau, surpris, Mac ouvrit la boîte avec prudence et en sortit un magnifique sabre dans son étui noir aux superbes gravures dorées, surpris et très impressionné.

Natalie : Lindsay m’a dit que tu appréciais les armes japonaises. C’est un sabre authentique de Shogun, datant de l’ère Edo. Quand je l’ai vu, j’ai trouvé que sa magnificence te correspondait… Ça te plaît ?

Muet de stupeur, l’expert examina le sabre, remarquant chaque détail, chaque décoration fine et précise, puis se tourna vers Natalie pour l’embrasser, déposant la longue lame pour pouvoir la prendre dans ses bras et la serrer contre lui, la sentant répondre à son étreinte avec ardeur.

Mac (finissant par s’écarter) : Si ça me plaît ? Natalie, ce sabre est superbe ! (la fixant, inquiet) Mais ça a dû te coûter une fortune !
Natalie (le rassurant, prenant ses mains dans les siennes) : Pas vraiment…Contrairement à Jessie, j’ai mis de l’argent de côté depuis des années. Je pouvais me permettre ce genre d’écart. Surtout pour toi… (le voyant prêt à protester, lui posant son index sur les lèvres pour le réduire au silence) Et n’essaie pas de me rendre la pareille, Mac. Tu l’as déjà fait…d’une toute autre manière…

Et à ces mots, la jeune femme reprit tendrement les lèvres de Mac, caressant sa joue avec douceur. Ce sabre était tellement peu après tout ce que Mac lui avait offert…
Soudain, ils entendirent des coups bruyants sur la porte, brisant ce doux moment…

Jessie (de l’autre côté de la porte) : C’est pas que j’veux pas vous laisser vous papouiller mais il est 8 heures…Vous avez donc déjà trente minutes de retard…
Natalie (soupirant, posant son front contre le torse de Mac) : Je n’ai pas envie…
Mac (embrassant le dessus de son crâne) : Le crime ne se repose jamais…Mais on se prendra une journée de congé tous les deux, d’accord ?
Natalie (l’enlaçant, ravie par cette perspective) : D’accord…

Puis les deux experts finirent par se séparer avec réticence pour se préparer rapidement. Malgré tout, ils étaient maintenant encore plus liés que jamais…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyMer 19 Juil - 0:48

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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyMer 19 Juil - 4:17

merciiiiiiiii Sluna love
voici un nouveau chapitre!!!
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48- Briseurs de rêves


Un portable sonna et vibra. Et avec insistance. Il ne semblait d’ailleurs plus vouloir s’arrêter. Soudain, une main tremblante finit par le saisir puis se crispa brièvement sur lui alors qu’une plainte rauque se fit entendre et fut peu après suivie d’un gémissement plus aigu.

Lindsay (les doigts dans les cheveux de Danny, s’arc-boutant contre lui) : Ne…Réponds… paaas…
Danny (tout à son activité mais agacé par la sonnerie incessante de son portable) : Avec ce bordel, j’y arriverai pas. (malgré les soupirs mécontents de Lindsay, répondant avec agressivité) Messer !
Jessie (voix off- étonnée par le ton employé par Danny) : Hé ! Ho ! Du calme ! Malpoli !

Jessie ! C’était Jessie qui lui téléphonait alors que le jeune expert était vraiment très occupé avec Lindsay. Un vrai empêcheur de tourner en rond, cette nana !

Danny (grognant) : Jessie…Quoi ?
Lindsay (plaintive et suppliante) : Danny…Raccroche…
Jessie (voix off- pouffant) : Oups ! J’dérange, on dirait…
Danny (se rapprochant de Lindsay pour qu’elle puisse embrasser son cou, sarcastique envers Jessie) : Quelle déduction…
Jessie (voix off) : Bon. J’serai brève alors. Tu pourrais aller chercher Donnie Boy et Stella ?
Danny (fronçant les sourcils, se redressant un peu à la grande contrariété de Lindsay) : Hein ? Pourquoi ?
Jessie (voix off) : Heu…Disons que la voiture du flic de mon cœur est mystérieusement tombée en panne et que, par un pur hasard, Don et Stella étaient dedans…
Danny : Tombée en… (interloqué) Tu as siphonné son réservoir ?!
Jessie (voix off) : Ouais…

Cette fille était incroyable…et carrément étrange ! Elle faisait vraiment n’importe quoi…

Jessie (voix off) : Et résultat des courses, j’ai fait chou blanc…Encore…

Danny grimaça, sentant l’exaspération dans la voix de son excentrique amie et la plaignant aussi : avec Stella et Don, elle allait avoir vraiment du boulot…L’expert sentit aussi l’agacement et l’impatience de sa petite amie, qui le fusilla du regard, l’exhortant de ses yeux noisette de raccrocher en vitesse. Danny lui fit un sourire contrit, tout en maudissant Jessie ! Elle pouvait pas choisir une autre poire ? Pourquoi lui en particulier ?

Danny (pressé) : Ok ! J’irai les chercher… (regardant Lindsay) pas tout de suite… Où sont-ils ?
Jessie (voix off- amusée) : D’après toi…

Danny réfléchit rapidement et se rappela de leur conversation d’hier sur les coins de New York les plus paumés. Nooon, elle n’aurait pas osé…

Jessie (voix off) : Ils y sont depuis hier soir, les pauvres. Sans rien autour d’eux, ni avec eux… (grognant) Et ils n’ont rien fait…

Si, elle avait osé. Flack devait être sacrément en pétard…Et aussi se posait pas mal de questions, vu toutes les tuiles qui lui tombaient dessus ces temps-ci…

Danny (soupirant) : Je vois…Ecoute. Je finis…heu…ce que je fais et j’y vais. Allez, bye !
Jessie (voix off) : Attends, Danny ! J’t’ai pas brief…

Le jeune expert raccrocha et balança son portable avant de reprendre avec une ardeur renouvelée les lèvres de Lindsay.

Danny (essoufflé) : Désolé. Ça a pris un peu plus de temps que je pensais. Mais maintenant, je suis tout à toi, Montana…
Lindsay (roulant des yeux) : C’est pas trop tôt !

Et la jeune femme s’empara sauvagement des lèvres de Danny, qui revint là où il en était avant ce coup de fil perturbateur. Don et Stella pouvaient attendre encore un peu…

*


Flack n’avait pas cessé de contempler Stella dans son sommeil, resserrant son étreinte autour de son corps svelte pour éviter qu’elle ne tombe, et l’écoutait respirer calmement. Elle semblait tellement bien, tellement en paix. Mais aussi en confiance…Alors qu’elle était dans ses bras, tout contre lui…
Don repoussa une mèche bouclée qui était tombée sur le visage de l’experte avec une extrême délicatesse, très inhabituelle chez lui, effleurant sa joue du bout des doigts au passage, se délectant de ce très léger contact avec sa peau si douce. Une peau qu’il aimerait tellement embrasser, goûter, découvrir, explorer…Une peau qui enflammerait la sienne…
Stella se blottit un peu plus contre le grand détective, mêlant inconsciemment leurs jambes, et agrippa sa cravate, rapprochant son visage du sien et troublant ainsi le jeune homme. Elle était si proche…
Sentant sa respiration s’accélérer, le détective se figea immédiatement, essayant de penser à autre chose que ses jolies lèvres roses qui effleuraient maintenant la ligne de sa mâchoire, et sentit la maintenant très familière chaleur du désir et de l’amour l’envahir. Et soudain, il y eut un conflit intérieur : sa raison contre son cœur. Sa raison l’encourageait à rester ainsi, totalement immobile, évitant tout geste impulsif et déplacé, tandis que son cœur lui signalait qu’il lui suffisait juste de tourner un peu la tête pour pouvoir au moins frôler les lèvres entrouvertes de la scientifique, même voire faire plus que les frôler…
Ce petit combat dura quelques minutes jusqu’à ce que finalement, son cœur gagne par K.O. Et alors, pourquoi pas ? Ça serait juste pour connaître le goût de sa bouche si tentante, la texture de ses lèvres, l’effet qu’elles auraient sur les siennes…
Flack se pencha alors lentement et prudemment vers la scientifique, s’humectant les lèvres pour que ce baiser volé ne soit fait que de douceur, remontant instinctivement sa main pour la poser avec légèreté sur sa joue. Encore quelques centimètres et…
Soudain, il fut interrompu dans sa manœuvre par des coups sur sa vitre arrière, réveillant Stella par la même occasion, et le détective se redressa vivement avant qu’elle n’ouvre les yeux. Il s’en était fallu de peu pour qu’il fasse la pire connerie de sa vie ! Embrasser une femme sans son consentement, et qui plus est, agressée par un ancien petit ami qui ne voulait pas la quitter, était la pire erreur à faire ! Vraiment, Flack s’en voulait : finalement, il ressemblait à tous les autres…

Danny (le nez presque collé à la vitre, continuant à toquer) : Hello, les marmottes ! Votre Sauveur est là ! (ouvrant la portière, les voyant couchés l’un sur l’autre et enlacés, surpris) Youhou ! Chaleur !
Stella (avec un regard de reproche) : Danny…C’était pour nous tenir chaud…

« Enfin, principalement… » pensa-t’elle. Mais à l’idée de quitter les bras musclés de Flack, de s’écarter de son corps, Stella sentit un grand vide. Décidément, plus le temps avançait, plus ça empirait…Elle en était désespérément amoureuse maintenant, ne pouvant plus ignorer ses sentiments, juste faire avec…
Flack eut une immense déception en entendant les paroles de Stella. Mais à quoi devait-il s’attendre d’autre ? C’était un gosse et elle une femme. Il était immature et impulsif et elle était sage et réfléchie. Comment pourrait-il lui plaire ?

Danny (haussant un sourcil, amusé) : Je devrais essayer ça avec Montana…Mais on rajouterait deux, trois trucs pour mettre un peu plus de chaleur…
Don (grimaçant) : Danny ! Merci pour cette vision…

« Surtout que je l’imagine avec d’autres personnes… » grommela mentalement le détective. Il était vraiment gravement atteint…par une maladie qu’on appelle amour…Et elle était sacrément tenace !
Alors que les deux policiers finirent enfin par se décider à sortir de la voiture du détective, Danny les observa, amusé. Ils tiraient une de ces têtes tous les deux ! De vrais collégiens timides et coincés…Pourtant, pourquoi ne se rendaient-ils pas compte des sentiments qu’ils éprouvaient l’un pour l’autre ? C’était de plus en plus visible depuis les différentes phases de l’opération de Jessie…Il n’y avait presque plus qu’eux qui ne s’en étaient pas aperçus ! Danny comprenait l’exaspération de Jessie mais il était impressionné par sa patience. Quoiqu’il avait eu l’impression que les limites avaient été franchies lors de son coup de fil…Enfin…

Danny (voyant ses deux collègues enfin prêts) : Allez ! Je vais vous ramener au central.
Stella : Pourrions-nous passer chez moi avant ? J’aimerais me changer…

« Bien que l’odeur de Flack sur moi est agréable et étrangement rassurante… » pensa Stella, trouvant immédiatement après cette idée totalement irrationnelle.

Danny : Bien sûr. Et toi, Don ?
Don : J’ai des fringues de rechange au poste.
Danny : Ok. Allez, grimpez !

Danny s’installa alors au volant, après que Flack ait appelé un dépanneur, tandis que Stella se tourna soudain vers le détective avant de rentrer à son tour.

Stella (avec un sourire tendre) : Merci de m’avoir tenue chaud, Flack…

Puis elle grimpa dans la voiture, ne remarquant pas la rougeur qui avait envahi le visage de Don. Si elle savait à quel point il avait apprécié ce moment…

*


Alors que Stella était dans son appartement pour se changer, Don et Danny l’attendait patiemment dans la voiture, tous deux très silencieux. Sentant le parfum enivrant de la scientifique sur et tout autour de lui, le détective avait vraiment l’impression qu’elle était là, à ses côtés, et se délecta de cette sensation…plutôt inquiétante…Super, ça allait pas mieux chez lui !
Danny finit par se tourner vers son meilleur ami et remarqua son air…étrangement béat et rêveur. Pas la peine de chercher à quoi il pensait…Ou plutôt à qui…Et l’expert comprit pourquoi Jessie l’avait envoyé lui et pas Kaile : pour faire parler Don !

Danny : Tu n’as rien à me dire, Don ?
Don (se réveillant, tournant son visage vers l’expert) : Quoi ? Moi ? Non…Non, non.
Danny : Tu es sûr ? Tu m’as l’air pas mal préoccupé et ailleurs, ces temps-ci.
Don (sur la défensive) : Je vais bien…
Danny (créant une ouverture) : En fait, tu me ressembles…
Don (le fixant, en haussant un sourcil, surpris) : Hein ?
Danny : Quand je me morfondais pour Montana…
Don (un peu trop vite) : Et bien tu te plantes.
Danny (persuasif) : Don…Pourquoi ne veux-tu pas…
Don (le coupant, déviant la conversation sur un sujet moins sensible) : Dis-moi, Danny, comment savais-tu où nous trouver ?

Houlà ! Flûte ! Zut ! Merde ! Il n’avait pas la moindre idée de ce qu’il devait dire ! Mais quand il vit le regard soupçonneux de Flack, l’expert se décida à parler, pensant à avertir Jessie au retour au central.

Danny : Jessie me l’a dit.
Don (contrarié) : Alors, c’est encore elle qui nous a joué ce tour de cochon ?
Danny : Comment ça ?
Don : Attends : on tombe en panne d’essence, alors que j’avais fait le plein…

Danny riait intérieurement : il n’arrivait toujours pas à croire que Jessie avait siphonné le réservoir de la voiture de Flack…Quelle fille incroyable !

Don (continuant) : On se retrouve au milieu de nulle part pour un soi-disant crime et les batteries de nos téléphones mobiles étaient mystérieusement mortes…Je trouve que ça fait beaucoup trop de coïncidences…
Danny : Jessie n’est pas responsable.
Don (incrédule) : Vraiment ?
Danny : Oui. Comme elle ne t’a pas vu arriver ce matin, elle s’est inquiétée et est venue me voir, me demandant si je t’avais aperçu.
Don : C’est bien joli, mais ça ne me dit pas comment tu as fait pour nous retrouver…
Danny : En faisant mon job de flic, Don. Elle m’a donné l’adresse de votre scène de crime, qui s’est avérée bidon au final, et j’ai reconnu ta voiture.
Don : Bon. Mais tu vas pas me dire que c’était le hasard ? Ou alors, c’était Kaile…
Danny : Non. Elle était sur une autre affaire toute la journée d’hier et y travaille encore aujourd’hui. Un triple meurtre, je crois…
Don : Alors là, je vois plus…
Danny : C’est peut-être le…destin. Ton réservoir d’essence fuit peut-être et pour les portables, il y a des raisons multiples et variées…
Don : Décidément, depuis que Jessie est arrivée, il ne m’arrive que des malheurs…

Danny en connaissait une qui lui devrait un bon repas plus un cadeau impressionnant après tous ces mensonges éhontés !

Danny : En es-tu vraiment sûr ?
Don (hésitant) : Heu…

Certes, ces drôles d’évènements qui lui étaient arrivés avait été rude pour son cœur mais il avait passé d’agréables moments : la douche avec Stella, même si ça lui avait donné maintenant des rêves très vivaces au point qu’il n’osait plus s’endormir en public, la journée où ils avaient attaché et où ils avaient fonctionné en symbiose parfaite, sa chute dans les escaliers où Stella l’avait mentionné comme un Ange et cette nuit, dans la voiture, avec la jeune femme dans les bras…Puis Flack se rendit compte des similitudes : lui et Stella étaient constamment concernés par ces étranges situations. Ça ne pouvait pas être un hasard…Et pourtant, rien ne reliait tous ces moments surprenants…
Pourtant, une chose le tracassait : lorsque Stella et lui s’étaient retrouvés enfermer dans ce minuscule laboratoire, le jeune homme était sûr qu’il s’était passé quelque chose d’important…Mais quoi ? Sa terreur avait brouillé ses souvenirs…

Danny (inquiet de son silence) : Don ?
Don : En fait, je…
Stella (entrant soudain, faisant sursauter les deux hommes) : Me revoilà ! Je n’ai pas été trop longue ?

« Hélas, non ! » jura Danny dans sa tête. Et zut ! Il y était presque ! Soupirant, l’expert mit le contact et aperçut la rougeur de son ami, mais aussi sa tristesse…Le jeune homme s’étonna de cette pensée mais il espérait que Jessie aurait une nouvelle idée d’ici là. Et une excellente ! Car voir ses deux amis souffrir ainsi lui déchirait le cœur…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyMer 19 Juil - 9:43

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merci Sluna!!allez la suite!!
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49- Le côté obscur de Natalie


Natalie ne pouvait s’empêcher de sourire depuis qu’elle s’était levée. Et ce fut un surprenant choc pour tout le monde au laboratoire, habitué à la voir neutre, timide ou renfermée. Mais là, la jeune femme était rayonnante. Et Mac, quant à lui, n’arrêtait pas de siffloter…Troublant…Etrange…Et assez flippant pour certains de ses collaborateurs…
Alors qu’elle se dirigeait vers Mac pour lui donner son rapport sur son enquête au sujet d’un meurtre sur Broadway, Natalie croisa Jessie et Flack et les salua joyeusement, embrassant même le grand détective sur la joue, très surpris, avant de continuer son chemin en fredonnant.

Don (intrigué) : Tu peux me dire ce qui lui arrive ? Je l’ai jamais vue comme ça…
Jessie : Ho ! C’est vrai ! J’ai oublié de te raconter. J’ai trouvé Mac à moitié à poil dans ma cuisine, c’matin.
Don (interloqué, les yeux écarquillés) : Quoi ?!
Jessie (s’amusant un peu) : J’te jure ! Il avait qu’un drap sur lui.
Don (se frottant les tempes, sentant une migraine carabiné pointer le bout de son nez) : Ok. Pourquoi était-il dans ta cuisine ?
Jessie : Il cherchait des tasses.
Don (levant les yeux, très las) : Non…Pourquoi se trouvait-il chez toi ?
Jessie : Il y a passé la nuit… (faisant son petit effet) Avec Natalie…
Don (les yeux agrandis par la surprise) : Vraiment ?
Jessie : Ce genre de truc ne s’invente pas, tu sais…
Don : Désolé, mais j’ai du mal à imaginer Mac avoir une relation…
Jessie : J’ai aussi eu du mal avec ma sœur, j’te signale…Mais, au final, ils se sont bien trouvés…
Don : Vu ce que ça donne avec ta jumelle, je pense que tu as raison…

Jessie sourit à cette constatation mais pourtant, quelque chose la tracassait…Elle avait un mauvais pressentiment…

*


Natalie arriva enfin au bureau de Mac, aperçut à travers l’immense vitre, qui servait de mur, le sabre qu’elle lui avait offert posé sur un meuble de classement mais aussi une silhouette. Une femme blonde était appuyée sur le bureau de Mac, le corps penché vers l’expert. Jane…
Sentant une colère froide l’envahir, la jeune femme entra silencieusement et avec calme. Peut-être étaient-ils simplement penchés sur un dossier…

Jane : Vous savez, Mac, elle ne va pas rester encore longtemps ici. J’ai entendu dire que les affaires de sa sœur s’arrangeaient à Los Angeles.
Mac (sérieusement agacé) : Je ne vois pas en quoi ça vous concerne, Jane…
Jane : Voyons, Mac. Croyez-vous vraiment qu’elle va hésiter entre sa jumelle et vous. Comme toutes ces filles californiennes, elle a trouvé un moyen de se distraire…Elle a profité de votre gentillesse pour s’amuser avec vous…
Mac (furieux mais restant calme) : Vous ne la connaissez pas…
Jane : Du peu que j’ai pu constater, si. Cette fille est instable, comme sa sœur qui est d’une rare violence. Ne vous y accrochez pas sinon vous allez en souffrir, Mac…
Mac : Je ne vous permets pas !
Jane (semblant choquée et peinée) : Ne me dites pas que son numéro de la pauvre jeune fille timide et perdue vous a convaincu ! C’est une manipulatrice qui vous quittera sans remord. Alors que moi…

S’apprêtant à se pencher vers le scientifique pour caresser sa joue, Jane eut la surprise de sentir son épaule se faire agripper par une main fine, mais d’une force surprenante. La technicienne fut alors projetée sur la chaise placée en face du bureau de Mac, qui roula ensuite dans le couloir, se cognant enfin sur le muret face à la porte du bureau du chef de la scientifique, attirant de nombreux regards sur elle. Puis, elle vit un éclair argenté frôler sa tête et distingua un sabre planté. Que… ?

Natalie : Je vous ai loupée…Comme c’est dommage…

Mac n’avait pas eu le temps de réagir et regarda sa petite amie avec stupéfaction : elle semblait furieuse comme jamais. Pourtant, Mac n’avait pas l’impression que c’était la colère qui animait la jeune experte…

Jane : Mais vous êtes cinglée !!
Natalie : Non. Vous ne voyez pas comme je suis calme…

Sans trop savoir pourquoi, Jane tremblait de tous ses membres en entendant la voix calme, froide et neutre de Natalie. On aurait dit une autre personne…

Natalie : Maintenant, je veux savoir pourquoi…

*


Entendant des cris de surprise non loin du bureau de Mac, Jessie fit demi-tour, entraînant Flack avec elle, et s’y précipita. Qu’est-ce qui se passait ?

Don : Hé ! Mais qu’est-ce que tu as ?
Jessie (courant) : J’vais te dire ça dans deux secondes…

La jeune détective arriva devant le couloir menant au bureau de Mac et vit sa crainte vérifiée en apercevant sa jumelle manifestement très en colère, Jane tremblant de peur et un sabre planté juste à côté de la tête de la technicienne ADN. Quant à Mac, il ne semblait plus trop savoir sur quel pied danser…Jessie grogna. Elle l’avait pourtant avertie mais cette blondasse ne l’avait pas écoutée…

Don (voyant la scène) : Mais c’est quoi ce bordel ?
Jessie : Ce que j’craignais…Dark Natalie est de sortie…
Don : Dark Na… ? C’est quoi ça, encore ?
Jessie : Tout être humain a des limites : toi, moi, Danny…Et même la douce, la patiente, la très tolérante Natalie Marteens…Le problème, c’est que quand ça pète, ça pète méchamment…
Don : Du genre à découper Jane en rondelles ?
Jessie : Et bien…C’est possible…Moi, j’réagis en tapant sur tout l’monde…
Don : J’avais remarqué…
Jessie : Avec Natalie…On peut s’attendre à tout…Espérons que ça ne va pas ruiner sa relation avec Mac…Ça la détruirait…
Don : On a qu’à la stopper…
Jessie : J’tiens à ma vie, ne t’en déplaise, Donnie Boy. Quand elle est dans cet état, on n’peut qu’observer et attendre…
Don : Génial…

Jessie grimaça, contrite. Qu’allait donc faire sa sœur ?

*


Jane : Pourquoi ? Pourquoi quoi ?
Natalie : Pourquoi cherchez-vous à prendre ma place ? Pourquoi me discréditez-vous aux yeux de Mac ?
Jane : Parce que vous allez partir ! Parce que je vois clair dans votre jeu… « Oh, je suis une pauvre fille malheureuse… »Vous ne vouliez que vous amusez le temps de votre séjour ici…
Natalie (l’attrapant par le col de sa blouse, la soulevant du sol) : Non ! Jamais je n’aurais fait ça ! Comment pourrais-je lui faire ça alors que je suis folle amoureuse de lui !

Mac se figea à ses paroles, devenant le nouveau point de mire de l’assemblée de curieux, et entendit alors enfin la détresse dans la voix de Natalie : elle n’était pas furieuse mais malheureuse…

Jane (se débattant) : Et vous croyez vraiment qu’il aimera une gamine telle que vous ?
Natalie (les larmes se mettant à couler) : Je le sais…Je sais que Mac ne ressent qu’une profonde affection pour moi…Mais moi, je l’aime et j’avais oublié ce que c’était… (sa voix pleine de fureur) Alors que vous osiez dire que je m’amuse avec lui, alors que c’est un homme exceptionnel et unique…C’est inacceptable… (avec un sourire sadique) Je vais donc vous mettre là où est votre vraie place…
Jane (d’une voix blanche) : Quoi ?

Natalie finit alors par la reposer au sol mais la traîna vers la sortie du commissariat avec une étonnante facilité, n’écoutant pas les protestations de terreur de Jane.
Jessie et Don rejoignirent alors Mac, abasourdi par ce qu’il venait d’entendre, qui finit par se rendre compte de leur présence au bout de quelques instants.

Mac : Jessie ! Que va-t’elle faire ?
Jessie : Je l’ignore…Ses réactions sont totalement imprévisibles quand elle est dans cet état…Mais on peut déjà oublié le découpage en morceaux…
Mac : Quoi ?
Jessie : C’était de l’humour…Mais, je m’excuse, Mac. J’aurais dû vous prévenir que…
Mac : N’ayez crainte. Ce n’est pas ça qui va changer mon opinion…
Jessie : Vous serez bien le premier…
Don : Et si on allait voir ce qu’elle va fabriquer ?
Jessie : Bonne idée…

Et les trois policiers partirent à la poursuite de Natalie.

*


Ils se retrouvèrent dehors et tombèrent nez à nez avec Natalie qui se frottait les mains pour se les nettoyer. Mais où était Jane ?

Mac (la saisissant par les épaules) : Natalie ?
Natalie (semblant sortir de sa transe) : Mac ? Qu’est-ce que…Oh, non, j’ai…
Jessie : Ouais. Qu’as-tu fait de Jane ?
Natalie (avec une colère atténuée mais teintée d’une certaine satisfaction) : Je l’ai mise avec sa congénère… (lui indiquant la direction) Là-bas.

Jessie et Flack y partirent rapidement, laissant Mac et Natalie seuls.

Natalie : Je suis désolée. Je m’excuse. Je n’aurais pas dû me…
Mac : Elle a eu tort, Natalie. Mais, je vais devoir te sanctionner si tu lui as fait du…

L’expert fut interrompu par un grand éclat de rire et vit Jessie revenir vers eux, hilare à s’en tenir les côtes, pointant son doigt derrière elle. L’expert porta son regard sur Natalie, intrigué.

Mac : Tu lui as fait quoi exactement ?
Natalie (un peu honteuse) : Je l’ai balancée dans la benne à ordures…

Alors que Jessie, morte de rire, avait fini par s’asseoir sur le trottoir enneigé pour continuer à rigoler, Mac vit arriver Flack, dans le même état que sa collègue, suivi d’une Jane des plus sales, une peau de banane dans ses cheveux blonds et des taches de tailles et de couleurs diverses sur ses vêtements et sa peau, et il ne put, lui aussi, s’empêcher de pouffer. Devait-il vraiment sanctionner Natalie dans ce cas ? Jane était en tort, après tout…

Jane (furieuse) : Mac ! J’exige que cette folle soit…
Mac (la mâchoire crispée, la coupant, froidement) : Dites encore une fois que Natalie est folle ou tout autre chose et c’est moi qui vous jette dans les ordures…

Les paroles de Mac redoublèrent l’hilarité de Jessie et Flack alors que Natalie le regardait, surprise. Alors qu’elle avait fait preuve de gestes inconsidérés et qu’elle avait fait sa déclaration devant toute son équipe, il la protégeait ? Quant à Jane, voyant l’air ferme et sévère de Mac, elle préféra ne pas protester. Elle avait définitivement perdu cette partie…

Mac (voyant qu’elle abdiquait) : Maintenant, allez vous changer et reprenez votre travail. Natalie, nous devons parler…
Natalie (hochant la tête) : Bien…

Les trois scientifiques se dirigèrent vers l’entrée tandis que les deux détectives finirent par se calmer, Flack aidant Jessie à se relever.

Don : Bon, t’as fini ?
Jessie (essuyant ses larmes) : Ouais…Ho, putain, c’était trop fort ! T’as vu sa tête quand on l’a retrouvée ?
Don : Oui. Ta sœur a fait fort. (regardant Mac et Natalie qui rentraient dans le central) Tu crois que ça va aller pour eux ?
Jessie (lui tapotant l’épaule, confiante) : J’pense…

Mais un autre point tracassait la jeune détective : comment Natalie allait réagir lorsqu’elles devront retourner à Los Angeles ?
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Sluna
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyJeu 20 Juil - 17:21

waouuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuuu taptap 10/10 10/10 10/10 love love victoire victoire victoire
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyJeu 20 Juil - 18:04

hou la la la la!! J'en peux plus de rigoler tout le temps, c'est trop fort ce que tu as fait à Jane Exclamation Exclamation j'imagine bien la peau de banane dans les cheveux, ça doit lui donner une tête d'enfer Exclamation victoire
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyJeu 20 Juil - 22:46

merci Sluna!!merci Yumi love !!
voici le nouveau chapitre!!
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50- Sanction exemplaire


Natalie suivait Mac sans dire un mot, sachant qu’elle méritait une sanction pour son comportement déplacé. Elle sentait aussi tous les regards posés sur eux, la rendant rouge d’embarras et de honte. Qu’est-ce qui lui avait pris de faire sa déclaration à Mac comme ça, devant toute son équipe ? Il allait avoir des problèmes avec ses bêtises…
Mac l’invita à entrer dans son bureau et ferma ensuite la porte derrière eux tandis que Natalie se posta devant son bureau et se tint très droite, prête à subir les conséquences de ses actes. Mais elle était loin de s’attendre à ce qui allait suivre…
Mac se colla à elle, tout contre son dos, l’attirant à lui en l’entourant de ses bras et embrassa sa joue puis sa tempe avec douceur avant de placer son visage au creux de son épaule.

Natalie (surprise) : Mac ? Mais…
Mac (l’étreignant un peu plus) : Merci, Natalie…Merci d’exister…

Natalie ne put retenir ses larmes de perler le long de ses joues, tant l’émotion la submergeait. Elle savait que Mac n’était pas un grand bavard et qu’il n’aimait pas trop dévoiler ses sentiments. Mais à travers ces mots, la jeune femme savait qu’il répondait favorablement à sa déclaration d’amour…Mais à sa manière…
L’experte se tourna alors vers lui et posa sa tête sur son cœur, se délectant de ses battements très doux. Des battements rien que pour elle…

Natalie (essuyant ses larmes, malicieuse) : Et toi, d’arriver à me supporter…
Mac (souriant) : C’est si facile…

Le scientifique la serra tout contre lui, se rappelant, malgré ce beau moment, de la teneur de certaines paroles de Jane : il savait que Natalie allait bientôt partir. Mais il ne voulait pas agir en égoïste et lui demander de rester juste pour lui. Ça serait injuste…

Natalie (levant la tête vers lui, le faisant revenir au moment présent) : Et ma sanction ?
Mac (se penchant vers elle) : La voilà…

Ecartant ses dernières pensées de sa tête, Mac embrassa tendrement Natalie, la sentant se presser contre lui et agripper sa veste, et finit par glisser ses doigts dans la longue chevelure brune de la jeune femme pour approfondir ce baiser très doux pour le rendre plus ardent. Mais l’experte finit par s’écarter de lui, raisonnable.

Natalie (se mordant la lèvre inférieure, se retenant de lui sauter dessus) : Mac… Sérieusement…
Mac (caressant sa joue avant de retourner à son bureau) : Tu auras juste un avertissement noté dans ton dossier. C’est ton premier incident et il n’y a eu rien de grave. De toute manière, tu ne comptes pas recommencer ce genre de colère, n’est-ce pas ?
Natalie : Non. Sauf si Jane recommence. Dans ce cas-là, je ne suis pas sure qu’elle ne refera pas un nouveau petit tour dans les poubelles…
Mac (riant) : Je pense qu’elle a compris le message… (fronçant les sourcils) Mais au fait, pourquoi étais-tu venue à l’origine ?
Natalie : Pour te parler de mon rapport sur ma dernière enquête…

La jeune femme s’assit alors, ouvrant son dossier, et tous deux redevinrent professionnels, s’échangeant parfois des regards tendres et amoureux. Mais Natalie s’interrogeait : devrait-elle vraiment retourner à Los Angeles ?
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyJeu 20 Juil - 23:23

10/10 10/10 10/10 love love love love love
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyVen 21 Juil - 15:16

merci Sluna!!voici un nouveau chapitre!!
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51- Ce que j’aime chez lui


Jessie avait décidé d’organiser une soirée entre filles avec Stella, Lindsay, Kaile et Natalie, prévoyant du punch à volonté_ surtout pour délier les langues. Et la détective avait lancé le sujet direct : les hommes…Ou plutôt, leurs hommes…

DANNY


Jessie : Alooooors ? Qui va être la première à s’lancer ? Lindsay ?
Lindsay : Vous en savez déjà beaucoup sur lui…
Jessie : Mais là, on veut des détails !! Croustillants, de préférence…
Kaile : Excellente idée !
Natalie : Combien avez-vous bu de verres de punch, toutes les deux ?
Jessie : Moi, juste un ! Mais tu sais que j’suis naturellement allumée…
Stella (riant) : Tout le monde s’en est rendu compte d’ailleurs…

Jessie tira la langue tout en faisant la fière puis relança Lindsay avec l’aide de Kaile et Stella. Quant à Natalie, elle leva les yeux au ciel, surprise de voir Kaile et Stella entraînée dans le sillage de sa jumelle. Misère, la soirée allait être longue…

Stella : Ne sois pas si timide !
Jessie : Attends, je sais. On va t’poser des questions et tu nous réponds sincèrement, ok ?
Lindsay (avec une petite grimace) : Je ne peux pas y échapper, on dirait…Allez-y…
Kaile : Que préfères-tu chez lui, physiquement ?
Jessie : Très bonne question !
Lindsay : Et bien…J’hésite…
Stella : Donne toutes tes préférences alors.
Lindsay : Alors…J’adore ses yeux bleus…Et son sourire…
Jessie : Oh ouiiii ! Il me fait fondre à chaque fois !
Natalie (lui donnant un coup de coude) : Hé ! Il est déjà pris !
Jessie (râlant excessivement, mutine) : Laisse-moi rêver !
Stella : J’ai une question ! Qu’est-ce qui te plaît chez lui ?
Jessie (fronçant les sourcils) : C’est pas la même question que Kaile ?
Stella : Je parlais de son caractère…
Jessie : Ok ! Linds’ ?
Lindsay : Son côté chien fou…Et son humour, même si ça m’agace parfois… Mais sans ça, il ne serait plus…
Stella, Kaile et Jessie : Danny !
Lindsay (riant) : En effet ! Si Danny ne me taquine plus, je commencerai franchement à m’inquiéter… Une autre question ?
Natalie (surprenant toutes ses amies) : Il embrasse bien ?
Jessie : Yeah ! Tope-la, frangine, je n’pensais pas qu’tu oserais !
Lindsay (grommelant) : Moi aussi…

Les jeunes femmes rirent devant la déconfiture de leur collègue puis attendirent sa réponse comme le Saint Graal.

Kaile : Alors ?
Jessie : Et avec les détails !
Natalie : Jessie…Quand même…
Jessie : C’est toi qui as lancé l’sujet !
Natalie : Je commence à le regretter…
Stella : Vous avez fini, toutes les deux ? Lindsay ne peut pas répondre si vous vous disputez…
Jessie et Natalie (en chœur) : Pardon…
Kaile : On t’écoute Lindsay…

L’experte se sentit rougir face à cette assemblée silencieuse et attentive. Et si ça venait aux oreilles de Danny…

Lindsay : Il…Disons qu’il est très…passionné…voire vorace…
Jessie (sifflant) : Et ben ! Mais ça m’étonne pas trop…
Natalie : Pourquoi ?
Jessie : Il a des origines italiennes. Et les Italiens…Maman…

Toutes se mirent à rire devant l’expression comique de Jessie…Et Lindsay s’arrêta net à la question suivante…

Jessie : Et comment il est au pieu ?
Natalie (lui envoyant une volée plus un coussin sur la tête) : Jessie ! Mais tu es impossible !
Jessie (malicieuse) : On me l’dit souvent…
Kaile : Mais j’aime bien ta question…Alors, Lindsay ?
Lindsay (rougissant) : Je…S’il vous plaît…Pitié…
Jessie : Allez, il en saura rien !
Stella : Je vais peut-être avoir du mal, moi. Je bosse avec lui quand même.
Jessie : Maiiis…Z’êtes pas drôles…
Stella (philosophe) : A Lindsay de prendre la décision…
Jessie : Zut ! J’aurais pas de…
Lindsay : Danny est un passionné en général…Et bien, là aussi…
Kaile : Sacré Danny !
Jessie : Bon…Et maintenant… (désignant Natalie) A toi !

MAC


Quand Natalie vit tous les regards dirigés vers elle, elle se mit à rougir violemment, maudissant sa sœur, et ne voulut qu’une chose : se cacher dans un trou de souris… Qu’allaient-elles lui demander ?

Natalie : Jessie, une parole de travers et je t’assomme.
Jessie : De nous toutes, avec Lindsay, t’es la seule en couple…
Natalie : Attention avec tes questions, c’est tout…
Lindsay : C’est vrai que c’est difficile…Son petit ami…C’est notre patron quand même…
Jessie : Si y a que ça qui te tripote…J’poserai les questions hard !
Natalie (protestant violemment) : Non ! Non, non, non, non !
Stella : Je commence ! Alors, comment est Mac avec toi ?
Natalie (soulagée et souriant) : Tendre, doux et tellement gentil…
Stella : Qu’est-ce que je vous disais ?
Jessie : Est-ce qu’il a répondu à ta déclaration ?


Natalie baissa immédiatement la tête, rougissant violemment, n’osant pas répondre à cette question tout de même personnelle…

Jessie : Vu ta tête, oui et positivement en plus ! Bravo !
Lindsay : Je suis contente pour toi !

Alors que les autres policières félicitèrent Natalie, Jessie était pensive…Elle espérait que sa sœur prenne la bonne décision quand il sera temps de partir…

Jessie : Allez ! Une question hard ! Tu comptes refaire l’amour avec lui !
Natalie (voulant rabaisser le caquet de sa sœur) : C’est déjà fait…
Jessie (surprise) : Vraiment ? Quand ?
Natalie : Devine…

Là, elle n’en dirait pas plus. Sa nuit avec Mac était précieuse et elle ne comptait pas en divulguer une miette. C’était un souvenir trop précieux…Et puis, ce n’était pas réellement un mensonge…

Jessie (soupirant) : Réponds au moins à la question du bisou…S’te plaîîîît…
Natalie : C’est…toujours tendre…Et après, c’est plus…intense…Ne m’en demande pas plus…
Jessie : Ok. Stel’, c’est à toi…

DON


Stella regarda Jessie, interloquée. Elle n’avait personne…Pourquoi l’interroger ?

Stella : Jessie, au cas où tu l’aurais oublié, je suis célibataire…
Jessie (avec un sourire énigmatique) : Tu n’aurais pas quelqu’un en vue ?

Natalie fronça les sourcils en fixant sa jumelle, comprenant ce qu’elle voulait, tandis que Lindsay et Kaile attendaient la réponse de Stella avec intérêt.

Stella : On pourrait dire ça…
Kaile (comprenant le plan de Jessie) : Comment ça ?
Stella : Ça ne se fera sans doute jamais…

« Si je ne m’en mêle pas, en effet » pensa Jessie. « Jamais vu deux personnes aussi têtues et aveugle » continua-t’elle en jurant intérieurement. Quant à Kaile, Natalie et Lindsay, elles étaient très peinées pour leur amie, surtout Natalie. Comment lui faire comprendre que ce n’était pas désespéré…

Jessie : Et pourtant, vous l’aimez…
Stella : Oui…
Jessie : Pourquoi ?

La jeune détective avait vraiment l’impression de diriger un interrogatoire. Mais elle voulait que Stella leur dise…

Stella : Parce que c’est un homme unique. Il est courageux et fort, malgré tout ce qu’il a subi. Il a une volonté hors du commun et a un sacré sens de l’humour, assez tranchant. Et il est très…protecteur. Quand je suis à ses côtés, je me sens rassurée et entière. Alors qu’il n’y a strictement rien entre nous…et il n’y aura jamais rien…C’est pathétique, n’est-ce pas ?
Natalie (réconfortante) : Stella…
Jessie : A quoi il ressemble ?

Stella fixa la détective et rougit, tout en réfléchissant au moyen de contourner sa question. Elle devait rester floue…

Stella : Il est grand et bien fait de sa personne.

« Ça, on peut le dire ! On l’a vu toutes les deux en intégral. Et Donnie Boy est très bien foutu ! » pensa Jessie, amusée. Mais elle grommelait intérieurement : la scientifique rusait…

Jessie : Et son visage ?
Stella : Il a un très beau visage, très expressif. Un adorable sourire aussi…Des cheveux incroyablement noirs… (se laissant submerger par ses sentiments, imprudente) Et des yeux bleus magnifiques…

Lindsay tiqua à ce dernier élément et fronça les sourcils en fixant Stella. Le remarquant, Natalie voulait que le secret de Stella demeure intact et finit par intervenir. Stella devait avoir ses raisons pour garder cet amour secret…

Natalie : Et toi, Jessie ?
Jessie (surprise) : Moi ? J’ai personne en vue…
Natalie (dubitative) : Vraiment ? Je croyais que tout ce qui portait un boxer ou un caleçon t’intéressait…
Jessie (protestant) : Hé !

Cette dernière phrase de Natalie provoqua l’hilarité générale, détournant ainsi l’attention de sa jumelle de Stella. D’ailleurs, celle-ci n’était pas avec elles. Ses pensées voguaient vers un certain jeune détective aux beaux yeux bleus…
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyVen 21 Juil - 15:19

52- Ce que j’aime chez elle


Flack, Mac et Danny étaient au Sullivan à se partager quelques bières. C’était assez étrange pour les deux jeunes hommes de se retrouver avec le chef de la scientifique, Sheldon étant encore penché sur un de ses rapports d’enquête. Malgré tout, Danny ne put résister à poser une question à son supérieur, question qui trottait aussi dans la tête de son meilleur ami.

Danny : Dites-moi, Mac…J’aimerais savoir…Si je peux me permettre, bien sûr…
Mac (haussant un sourcil interrogateur) : Oui ?
Danny : Pourquoi Natalie ?
Mac (surpris) : Pardon ?
Danny (se défendant) : Ce n’est pas un reproche mais…elle semble avoir beaucoup de problèmes…Et puis, il y a d’autres jeunes femmes moins…enfin…

Flack finit par lui asséner un coup de coude pour qu’il se taise. Danny avait vraiment le chic pour s’enfoncer et s’empêtrer de plus en plus dans ses excuses foireuses…

Mac (souriant) : Natalie est très complexe, c’est vrai…Mais c’est une jeune femme douce et merveilleuse…Et au fil du temps, je découvre de plus en plus de choses qui font d’elle quelqu’un de si spécial pour moi. Et ça faisait longtemps que je n’avais plus ressenti ça…

Danny grimaça, sachant que son patron faisait référence à sa femme adorée, Claire. Gaffeur !

Mac : Et puis, ce n’est pas en cherchant la facilité qu’on trouve automatiquement le bonheur, vous savez…

Don écoutait la conversation entre les deux experts puis se posa une question : « Et moi, si on me demandait ‘Pourquoi Stella ?’ qu’est-ce que je répondrais ? » Flack prit une gorgée de bière, réfléchissant. « Que Stella est unique pour moi. Que sa gentillesse, sa douceur et son humeur chaleureuse m’ont touché en plein cœur. Que sa beauté me fait fondre. Que ses yeux émeraude me transpercent et semblent lire en moi comme dans un livre. Que je rêve de glisser mes doigts dans sa chevelure bouclée étonnante. Que son sourire me rend plus vivant à chaque fois, qu’il me remplit de bonheur. Au final, que Stella est le rayon…Non, elle est le soleil de chacune de mes journées et l’ange de mes nuits… » Puis le détective soupira. Il était irrécupérable…

Danny : Et vous…Enfin, elle a peur des hommes…
Mac (le coupant) : Elle avait peur des hommes. Elle a progressé…
Danny : Oui, en effet…Mais…Ça n’a pas été difficile de…heu…
Mac : Pas vraiment…Natalie est une jeune femme délicate et très sensible au lourd passé…
Danny (fronçant les sourcils, inquiet et curieux à la fois) : Avec les hommes ?
Mac : Ce n’est pas à moi de vous le dire, Danny…Mais au cas où vous ne l’auriez pas remarqué, Natalie a énormément évolué…
Don : Grâce à vous…
Mac : Grâce à sa volonté. C’est elle qu’il faut féliciter, pas moi…Je ne suis là que pour la soutenir…
Danny : Vous m’avez l’air bien accroché…Mais quand elle va par…
Mac (le coupant) : Et vous Danny ? Tout se passe bien avec Lindsay ?

Mac savait ce que Danny voulait lui demander. Et l’expert ne voulait pas parler de ça pour le moment, ne pas y penser.

Danny : Heu…Oui. A tous les niveaux…
Don : Ce qui ne les empêche pas de continuer à se chamailler pour tout et n’importe quoi…
Danny : Hé ! Je t’ai demandé quelque chose à toi ?

Flack se contenta de sourire, amusé, et se mit à rêvasser. Il enviait ses deux collègues, voulant avoir le même genre de relations qu’entretenaient les deux experts avec une belle scientifique aux si beaux yeux émeraude et aux incroyables cheveux bouclés. Il voyait leur liaison imaginaire avec des baisers à n’en plus finir, des étreintes passionnées et amoureuses, des nuits entières à s’explorer l’un l’autre, des journées à se découvrir et à réveiller de nouvelles sensations…Mais tout cela restera à jamais dans le domaine du rêve…

Danny : Mais et toi, Don ?
Don (se réveillant et le fixant, intrigué) : Je suis le seul célibataire à cette table…Que veux-tu que je raconte ?
Danny : J’en sais rien…Décris-nous la fille de tes rêves ou la femme idéale à tes yeux…

Mac observa quelques instants Danny, intrigué, puis reporta son attention sur Flack, soudain très embarrassé. Les deux hommes savaient pour Stella mais ne savaient pas que l’autre était au courant à ce sujet…
Flack vit alors les deux experts poser leurs regards sur lui, le fixant avec curiosité et impatience.

Don : Pour moi, la femme idéale c’est…

« Stella ! » hurla son esprit.

Don : C’est…

« Stella ! » cria son cœur.

Don : C’est…

« Stella ! » gémit son âme. Et le détective se mit à la voir, là, devant lui, entourée d’un halo lumineux et un immense sourire aux lèvres. Le sourire qu’il adorait tant…

Danny : Don ?
Don (secouant la tête) : Désolé, je réfléchissais. Ma femme idéale devrait…serait…est…Douce, intelligente, drôle et gentille. Elle a un magnifique sourire qui me fait littéralement fondre et des yeux éme…heu…comme des pierres précieuses. Et sa chevelure est douce et surprenante, me donnant envie d’y enrouler mes doigts…Et rien que de l’avoir dans les bras me ferait…m’envoler…
Danny : Et cette femme a un nom ?
Don (se renfermant) : Non. C’est une femme idéalisée…

Danny soupira devant l’obstination de son ami et se replongea dans sa bière. Il se doutait bien des motivations du détective de ne rien révéler sur ses sentiments envers Stella : Don ne voulait pas qu’on ait pitié de lui car pour lui, la situation était désespérée…
« Jessie, j’espère que tu as un nouveau plan pour eux…Car je ne suis pas sûr qu’ils résisteront longtemps à leur souffrance… » pensa Danny. Comment pourrait-il l’aider ?
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Sluna
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptyVen 21 Juil - 15:25

oh la la love love love love 10/10 10/10 10/10 victoire victoire bravooooooooooooooooooo
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptySam 22 Juil - 2:25

merci Sluna!!
(houhou Valm?Bouh?Yumi?z'êtes plus là? Sad )
bref voici la suite!!
_____________________________________

53- Simulacre et avertissement


Flack avait été appelé sur son portable pour un homicide dans un immeuble sur la 5th Avenue. Accompagnée de Jessie, après avoir prévenu la brigade scientifique, ils se dirigèrent vers l’immeuble en question, prêts à monter dans l’appartement 9C, là où le meurtre avait été signalé par son interlocuteur anonyme. Ils virent alors Stella arriver et les rejoindre rapidement après avoir pris son matériel.
Dès que Don vit Stella se diriger vers eux, Jessie put voir le regard de son partenaire s’éclairer et son sourire de salutation devenir plus qu’éblouissant. Mais rien d’autre, pas la moindre minuscule avancée…Jessie était tellement agacée et exaspérée qu’elle finit par écraser violemment le pied du détective, juste pour qu’il réagisse, après avoir attendu que la scientifique s’éloigne.

Don (criant de douleur) : Aouh ! Mais putain, ça va pas ? Qu’est-ce qui te prends ?
Jessie : C’était plus fort que moi…Tu m’énerves !

Flack la regarda, interloqué. Mais qu’est-ce qu’il avait encore fait ? Mais rien, justement ! Quelle idée bizarre avait encore traversé son cerveau tordu ?

Don (haussant un sourcil) : Quoi ?
Jessie (le prenant par le col pour le secouer comme un prunier) : Fais quelque chose ! Bouge-toi ! Agis !
Don (levant les yeux, soupirant en voyant où elle voulait en venir) : Jessie…Je t’ai déjà expliqué que ça ne se fera jamais…Sauf dans mes rêves…

Pendant quelques instants, le détective entendit la jeune femme grogner quelques borborygmes incompréhensibles et il ne vit pas arriver la violente claque qu’elle lui balança sur le crâne, le sonnant à moitié, avant de le planter là pour rejoindre Stella, abasourdie par ce très étrange échange.

Jessie (fulminant et grommelant) : Abruti ! Borné ! Buté ! Pas possible d’être aussi aveugle et con ! Mais tu vas voir, mon pote, tu vas la sentir passer, la Phase Sept !

Remarquant que la jeune détective était particulièrement en colère, Stella ne chercha pas à connaître la raison de sa mauvaise humeur. Quand Jessie était furieuse, il valait mieux éviter de s’en occuper, dixit Natalie. Et manifestement, Flack venait tout juste d’en faire les frais…Et puis, ils avaient une enquête à commencer pour le moment…

*


Un homme, installé depuis quelques temps dans sa voiture, observait les trois policiers entrer dans l’immeuble et sourit. Un sourire à faire froid dans le dos…
Bien, son piège se refermait sur eux…

*


Les trois enquêteurs arrivèrent à l’appartement 9C et s’étonnèrent de l’absence totale d’agents de police. Ce n’était absolument pas normal…
Flairant un piège, ils sortirent leurs armes et entrèrent en trombe dans le loft, ne voyant strictement personne. Alors que Flack et Stella observaient les alentours, Jessie remarqua un objet recouvert d’une nappe ou d’un drap. Intriguée mais prudente, elle avança vers l’objet et le découvrit, reculant quand elle vit qu’il s’agissait…

Jessie (hurlant) : C’est une bombe ! Et elle va exploser dans…dix secondes ! Tirez-vous de là !

Alors que Jessie essayait de voir si elle n’avait pas un moyen miraculeux et rapide de désamorcer l’engin, Don traîna Stella hors de l’appartement avec rapidité, comptant les dix secondes mentalement, et la mit au sol avant de se jeter sur elle pour la protéger de son corps. Il ne voulait pas qu’elle meure, qu’elle soit blessée. Lui avait déjà survécu à une explosion mais il ne supporterait pas de la perdre alors qu’elle était avec lui, sous sa garde…Flack la serra tout contre lui, la couvrant un maximum…C’était tout ce à quoi il pensait : protéger Stella avant tout…
Stella pleurait presque en voyant ce que Flack faisait pour elle, et l’idée de le perdre dans les mêmes circonstances qui avaient failli le tuer lui était insupportable. Il devait savoir…

Stella : Flack, je…Je vous…

La scientifique fut interrompue par un ‘PAF !’ retentissant puis un silence total…qui ne dura guère. En effet, les policiers finirent par entendre la voix furieuse de Jessie…

Jessie (râlant violemment) : Putain d’enfoiré de saloperie de connard de…Il se fout carrément de nous ! Je vais l’choper !

Sa phrase fut suivie par d’autres noms d’oiseaux très inventifs et des malédictions en tout genre lorsqu’elle finit par sortir de l’appartement, les cheveux ébouriffés et le visage noir. Toujours couchés l’un sur l’autre, Stella serrée étroitement dans les bras de Flack, ils ne purent s’empêcher de pouffer devant l’allure « savant fou » de la jeune femme, furieuse.

Don (essayant de redevenir sérieux) : Jessie ? Mais qu’est-ce qu t’es encore arrivée ?
Jessie (pestant) : Ce salopard nous a fait une blague ! Et il nous a laissé un message en passant. Il dit… (voyant la posture dans laquelle se trouvaient ses deux collègues, sa colère s’envola et elle sourit) J’dérange peut-être ?

Les deux enquêteurs se rendirent compte qu’ils étaient encore étroitement enlacés et finirent par s’écarter vivement, rougissant. Mais dès qu’ils se séparèrent, ils sentirent immédiatement une sensation de vide. Ah l’amour…

Don : Je suis désolé, Stella…
Stella : Vous n’avez pas à vous excuser, Flack…Je devrais vous remercier plutôt. Vous m’avez protégée alors que vous…
Don : Tout va bien, Stella…J’ai fait mon boulot…

En entendant les paroles de son ami, Jessie en aurait mangé son blouson. Mais c’était pas possible ! Il aurait pu lui dire. Cet évènement imprévu avait provoqué une ouverture d’un kilomètre de large ! Phase Sept confirmée…
Stella savait que ça avait dû être dur pour lui de se jeter ainsi sur elle pour la protéger, prêt à se sacrifier pour elle malgré ce qui lui était arrivé…La scientifique reporta son attention sur Jessie, qui semblait de nouveau contrariée…Elle était lunatique aujourd’hui ou quoi ?

Stella : Qu’a-t’il laissé comme message ?
Jessie (lisant le feuillet qu’elle tenait de ses doigts gantés) : « Préparez-vous. Les règles changent… »
Don (fronçant les sourcils, intrigué) : Quelles règles ?
Jessie : Qu’est-ce que j’en sais ? J’fais que lire c’qu’il y a écrit…
Don : Si tu pouvais calmer ton humeur…
Jessie (grimaçant) : Gna gna gna…
Stella (ayant l’impression de se retrouver dans une cours de récré) : Ho ! Pour savoir de quoi il parle, il faut qu’on se replonge dans tous les dossiers concernant cette affaire…
Don : Et voir tous les points communs. Ce sont sans doute ça qui fixe ses règles.
Stella : C’est ça.
Jessie (soufflant) : Et moi qui adore l’action…Super…
Don (avec un sourire madré) : Tu sais, on n’est pas là que pour poursuivre et dégommer les méchants. Il faut aussi les attraper avec des preuves et notre tête…

Jessie lui fit une moue contrariée et dubitative, n’appréciant pas de se faire sermonner, tandis que Stella se dirigea vers l’appartement.

Stella (avant d’entrer) : Ecoutez. Dès que j’en ai fini ici, on va au labo pour étudier chaque dossier pendant que Hawkes analyseras ces derniers éléments. On arrivera sans doute à comprendre comment il fonctionne…Ok ?

Les deux détectives opinèrent de la tête puis Jessie proposa son aide que Stella accepta avec joie. Les deux femmes s’équipèrent et commencèrent à examiner l’appartement tandis que Flack se sentit parfaitement inutile. La scientifique remarqua son air ennuyé et l’incita à s’approcher.

Stella : Ça vous dirait d’en savoir plus sur les méthodes de la police scientifique ? (Don hocha la tête) Bien. Prenez des gants, observez et écoutez…

Jessie vit cette gentille scène du coin de l’œil et sourit. Mais elle ne comptait pas lâcher son idée actuelle de la Phase Sept. Et comme ils allaient avoir une très longue soirée, peut-être en profiterait-elle pour la mettre en marche…
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yumi
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptySam 22 Juil - 11:28

Bououou, vraiment désolée d'avoir disparu hier, mais c'est mon ordinateur qui m'anonçait plus les nouveaux messages alors j'ai zappé les tiens Sad .... faut que je me rattrape Exclamation

C'est toujours aussi génial, et je comprend que Jessie soit aussi énervée quand on voit à quel point Don et Stella sont butés. Pas croyable d'être aveugle à ce point!!!
J'adooore quand Jessie se met à sortir des tonnes d'insultes en tout genre colere c'est vraiment un cas cette fille revolver
Danny est toujours aussi nul en discussion amoureuse (c'est une cata quand il parle de Nathalie à Mac!) mais je l'adore quand même.
Ta fic est super super super bien alors la finit pas trop vite plus ça dure plus je serais contente 10/10 10/10 10/10 continue comme ça j'adore pompom pompom pompom
je Arrow
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Sluna
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MessageSujet: Re: Les Experts:Manhattan (+18 ans)   Les Experts:Manhattan (+18 ans) - Page 20 EmptySam 22 Juil - 13:31

waouuuuuuuuuuuuuuuu toujours waouuuuuuuuuuuuuuuuuu
10/10 10/10 10/10 10/10 10/10 10/10 10/10
love love love love love love victoire victoire victoire bong bong bong
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