Allez, parce que je trouvais ça drôle. Parce que je n'avais rien d'autre à faire. Parce que l'idée m'a plu je vous présente en avant première mondiale...euh....*cherche un titre* ...
Le Gros Lot (oh ça va hein, j'ai pas dis que je faisais dans les titres qui déchirent moi)
Disclaimer: Don et Danny appartiennent à Jerry. "
Sinon, Val McMurphy m'appartient. Et Lexie King appartient à ma Lexie, et Anna Sparks à Anna mon adorée" a dit un jour une grande sage. Ce à quoi une autre a ajouté:
"Donc en gros, comme tu t'appartiens et que je m'appartiens, on peut s'utiliser"Note de l'auteur (c'est moi): Val, j'espère que tu ne m'en voudras pas.
Le Gros Lot
Le gigantesque sapin de Noël du Rockefeller Center était traditionnellement illuminé début décembre. Les deux dernier dimanches avant Noël, la circulation était même fermée sur la 5e Avenue à la hauteur du conifère. Comme tous les ans, le sapin, paré de mille feux, était gigantesque. Les magasins aux alentours présentaient des vitrines regorgeant de cadeaux, animées par des automates incroyables. S'il ne neigeait pas, des canons à neige donnaient l'illusion de vivre un conte de fées en plein Manhattan. Leur fonctionnement restait cependant très rare. La neige en décembre à Manhattan était habituelle. La foule s'y pressait pendant la journée, composée principalement de touristes mais aussi d’habitants de l’île. Une fois la nuit tombée, l'endroit, déserté, devenait magique, totalement irréel. Le sapin allumé 24 heures sur 24 rendait l’endroit féerique. Les illuminations se reflétaient sur la patinoire ajoutant encore à la magie de l’endroit. En temps normal, Don et Danny, new yorkais purs souche, auraient trouvés l’endroit magnifique. La créativité des décorateurs semblait chaque année sans limite. Mais comme chaque année, avec le passage à la nouvelle année, les lieux prenaient un air de champ de bataille. Des bouteilles de champagne vide jonchaient le sol parmi nombre de cotillons, serpentins et autres accessoires typiques des fêtes de fin d’année.
Don n’aimait pas le nouvel an. Ce qu’il avait en commun avec Danny d’ailleurs. Les deux hommes ne comprenaient pas cette manie de fêter la fin d’une année et le début d’une nouvelle tout en ayant l’utopie de croire que celle qui s’annonçait serait meilleure que la précédente. C’était complètement stupide. Peut être que leur métier ne les aidait pas non plus à abonder dans ce sens. Ce qu’ils constataient eux, c’est que les criminels étaient, chaque année, plus inventifs, plus cruels et plus désaxés. Mais ça bien sûr, le commun des mortels n’en prenaient conscience que lorsqu’il devenait la cible de ces psychopathes. Ce qui au final n’était pas plus mal. Au moins n’avaient-ils pas à gérer la psychose des habitants de la Grosse Pomme, ils avaient déjà bien assez à faire avec les morts.
Justement, ils en avaient un devant leurs yeux, au beau milieu de l’immense patinoire. Comme tous les ans. A croire que se faire tuer ailleurs qu’au centre de l’étendue de glace n’était pas envisageable, des fois que ça facilite le travail de la police et de la scientifique. Don en était à cet étrange constat quand Danny lui donna un coup de coude dans les côtes. Il regarda son ami et suivit la direction que son doigt lui indiquait.
« Tu les connais ? »
Don plissa les yeux pour tenter d’identifier les flics qui lui faisaient face. Entre la neige ballottée par le vent et le brouillard, la tâche s’avérait ardue.
« Je crois pas. Ils sont trop loin et je vois rien. Je te jure que l’année prochaine je me fais porter pâle. Y en a marre. Tous les ans c’est la même chose. J’en ai assez de me retrouver le nez dans la neige et le cul sur la glace. »
« En même temps si tu faisais un peu attention où tu mettais les pieds. »
« C’est facile à dire ça. Tu crois que c’est simple d’avancer sur une patinoire avec des chaussures normales toi ? »
« Tu devrais prévoir le coup. Depuis le temps tu sais bien ce qui t’attends. »
Don bougonna pour la forme, sachant que son ami avait raison. Il n’empêchait que si les criminels du Nouvel An pouvaient mettre un terme à cette désagréable tradition du mort au milieu de la patinoire, il leur en serait reconnaissant.
Les deux hommes se lancèrent sur la glace, tentant tant bien que mal de garder l’équilibre pour l’un et de repérer un quelconque indice pour l’autre. Don gardait les yeux rivés sur les flics qui gardaient la scène de crime.
« C’est des bleus. »
« Quoi ? »
« Les flics. C’est des bleus. »
« Manquait plus que ça. Si la scène de crime est contaminée, on pourra estimer avoir gagné le gros lot cette année. »
Ils finirent par rejoindre le corps et les trois agents déjà là. Danny ne sut pas ce qui l’étonna le plus, l’air déterminé et sûres d’elles des jeunes femmes ou le fait qu’elles ne semblent pas prêtes à les laisser approcher du mort. Sans compter qu’aucune d’entre elles ne portaient l’uniforme de la police.
« Qu’est ce que vous faites ici ? »
Danny leva un sourcil surprit. D’accord, elles avaient une façon particulière d’accueillir leurs collègues.
« Tu m’as bien dis que c’était des bleus ? »
« Oui. »
« Mais elles ressemblent pas à des bleus ! »
« Qu’est ce que j’en sais moi. Au Central ils m’ont seulement dit qu’il y avait déjà trois agents sur place. Ils ont pas donné de précisions. Comment je pouvais savoir que ça seraient elles. »
« Eh oh, ça vous ennuierait beaucoup de faire comme si on était là ? » intervint la plus petite des trois.
Elle les fixait de ses grands yeux marrons et attendait visiblement qu’ils leurs accordent un minimum d’attention. Ses deux collègues attendaient elles aussi que Don et Danny leur expliquent la raison de leur présence ici.
« Et bien Mesdemoiselles, pour une surprise. »
Don observait toujours les trois jeunes femmes les détaillant de la tête aux pieds. Il s’arrêta ahuri sur les pieds de Val McMurphy.
« C’est quoi ça ?! »
Les trois jeunes femmes et Danny regardèrent ce qui avait autant surpris le détective. Val releva les yeux et planta son regard dans celui de Don.
« Ca, ce sont des bottes. »
« Elles sont pas très réglementaires. »
Effectivement, c’était le moins que l’on puisse dire. Les bottes de la jeune femme étaient recouvertes d’une fourrure épaisse.
« Peut être Monsieur l’expert. Mais en attendant, moi je ne risque pas de me retrouver les quatres fers en l’air. »
Don vit de grands sourires s’afficher sur le visage des trois jeunes femmes. Un coup d’œil à Danny suffit à l’assurer que lui aussi s’amusait énormément de la situation.
« T’es de quel côté toi ? » lui dit-il vexé.
« Du tien. Toujours. »
La réponse du jeune homme sembla lui suffire, du moins en apparence. Il lui ferait payer cette trahison le moment venu.
Don adressa son plus beau sourire à la plus jeune d’entre elle. A l’inverse de ses collègues, la jeune femme était toujours posée, calme et douce.
« Vu que tes collègues ne semblent pas disposées à nous expliquer votre présence sur notre scène de crime, tu vas peut être pouvoir le faire toi. »
Anna Sparks lui sourit et taquine enfonça le clou.
« Val voulait tester l’adhérence de ses nouvelles bottes sur la glace. On s’est dit que traverser la patinoire serait un bon test. C’est là qu’on a trouvé ce type. »
Les rires fusèrent de toutes parts, rendant Don un peu plus bougon.
« Anna. Tu devrais avoir pitié de lui quand même. » intervint Lexie King.
« Bon. On poursuivait ce type, petit dealer notoire qui sévit principalement dans les fêtes pour étudiants fortunés. On l'a perdu dans le brouillard et on a fini par entendre des coups de feu. Et on l'a retrouvé ici, mort. »
« Elles tiennent peut être chaud vos bottes mais elles vous aident pas à attraper les dealers. »
« C’est très drôle ça Lieutenant Flack. » répondit Val, piquée au vif.
« Je sais. »
Lexie mit fin à cet échange verbal divertissant : « Bon, c’est bon ? Vous avez fini ? »
« Qu’est ce qu’elle peut être directive quand elle s’y met. »
« Peut être ma chère Anna. Mais on a de la paperasse à remplir et ces messieurs ont du boulot. »
« C’est vrai. Et bien messieurs. Amusez vous bien. Et bonne année. »
Les trois jeunes femmes leur firent un signe de la main et s’évanouirent dans le brouillard.
« Ouais. Décidément cette année on a gagné le gros lot. » grogna Don.