Les Experts: Miami
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 Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)

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Lindsay
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMer 7 Fév - 20:52

Merci Maria ! Merci Nina ! Vos coms me comblent !!!!!

Bon, maintenant, et pour quelques chaps je vous conseille de vous munir d'une boîte de Kleenex si vous êtes sensible à la douleur que peut ressentir Danny !!! Sad Sad

Dans ce chapitre je fais à nouveau intervenir un personnage de ma première fic "Compte à rebours"

************************************************************

10 h 45

Elle était plongée dans des lignes de comptes désespérants ! Facture d’électricité, d’eau, paiement du loyer, charges locatives, toute cette paperasse fastidieuse avait occupé le début de sa matinée. Une délicieuse odeur de café se répandait imperceptiblement dans tout l’appartement. Accoudée sur la petite table accolée au mur de sa cuisine, une main sur le front tenant un stylo et l’autre tapant du bout des doigts des chiffres sur une petite calculette, elle refaisait encore et encore les mêmes opérations pour être certaine de ne pas s’être trompée. 60 $. Ce mois-ci elle avait réussi à économiser 60 $. Finalement ce n’était pas si mal comparé à ce qu’elle avait pu mettre de côté durant les mois d’hiver. Alors, elle se réjouissait de ce petit pécule gagné à force d’efforts et d’heures supplémentaires. Un petit tapotement répétitif la sortit de sa comptabilité. La sonnette était en panne. Quelqu’un frappait à la porte. Probablement le concierge qui lui avait promis de lui faire goûter quelques spécialités de son pays. Elle laissa donc de côté chiffres et nombres pour aller ouvrir. Elle déverrouilla la porte et l’entrouvrit, laissant la petite chaînette attachée et passant sa tête dans l’entrebâillement. Quand elle vit qui se trouvait derrière celle-ci, elle fut agréablement surprise et un tendre sourire vint poindre sur ses lèvres. Elle ouvrit la porte avant même que l’inconnu n’eut le temps de se présenter. Celui-ci était un bel homme d’une trentaine d’années, mais ….ce qui la frappa, aux premiers abords, fut la tristesse et la douceur de son regard.

L’inconnu : Bonjour. Emily Suez ? Je m’appelle…
Emily : Danny. ... Danny Messer .

Le jeune homme sembla légèrement surpris et esquissa un petit sourire tout en acquiesçant de la tête.

Emily, souriant : …je vous ai reconnu. Cécilia m’avait montré une photo de vous. Je savais que vous finiriez par venir.

Emily Suez, que Don avait interrogée quatre semaines plus tôt durant l’enquête sur la mort de Cécilia, était une jeune femme de trente et un ans aux cheveux châtains attachés en queue de cheval basse. Elle était habillée de la façon la plus simple qui soit, un jean et un petit haut écru avec quelques broderies de la même couleur.

Danny : C’est le lieutenant Flack qui m’a donné votre adresse.
Emily : Oui, je me souviens de lui. C’est lui qui …qui m’a annoncé la mort de Cécilia.

Danny baissa les yeux un instant. Cette triste réalité le faisait décidément toujours autant souffrir.

Danny, relevant les yeux : Mais …je ne voudrais pas vous déranger.
Emily : Non, non, vous ne me dérangez pas du tout. Ça me fait plaisir que vous soyez venu. Entrez, je vous en prie.
Danny, entrant dans l’appartement : Merci.
Emily : Je me suis fait du café justement. Vous en voulez ?
Danny : Oui. Volontiers.

Danny regarda alors tout autour de lui. L’appartement était modeste mais assez joliment arrangé avec les moyens du bord. Manifestement la jeune femme qui venait de l'accueillir ne roulait pas sur l’or.

Emily, débarrassant sa table basse encombrée de divers papiers : Installez vous dans le canapé. Je reviens tout de suite.
Danny : Prenez votre temps, je ne suis pas pressé.

Danny prit place alors dans le petit canapé vert. Emily ne tarda pas à revenir deux tasses de café à la main dont elle en tendit une au jeune homme. Celui-ci la prit en remerciant son hôtesse qui s’installa à son tour, pas trop loin, sur une chaise en face de lui.

Danny : ça doit vous paraître bizarre que quelqu’un que vous ne connaissez pas se présente ainsi chez vous !
Emily : Non, ne croyez pas ça. D’ailleurs, Cécilia m’a tellement parlé de vous que j’ai l’impression de vous connaître.

Danny sourit à cette remarque et en fut touché.

Danny : Aujourd’hui, …(s’humectant les lèvres, ému) …..c’est moi qui ai besoin que vous me parliez d’elle. …Vous la connaissiez depuis longtemps ?
Emily : Trois ans. (Souriant) On s’est rencontrée dans la cage d’escalier de cet immeuble. Un soir où je n’allais pas bien, j’étais assise au pied des marches et je pleurais. J’étais invisible aux yeux des autres. Ils passaient à côté de moi sans même baisser les yeux, ils étaient tous indifférents ….mais pas elle. (les larmes lui montèrent aux yeux) Elle partait prendre son service à « L’Aventurium Bar » et pourtant ….quand elle m’a vu si triste, elle s’est approchée, m’a parlé et m’a écouté. Elle m’a invité chez elle et m’a offert un café, en en oubliant son boulot. Je n’avais encore jamais connue une personne si généreuse. Ce jour là, une forte amitié est née entre nous.

Danny soupira. Il écoutait attentivement le récit émouvant d’Emily et se disait que finalement ils avaient connu tous les deux la même Cécilia. Il se souvint alors d’un jour d’été, où, pendant les vacances, ils zonaient tous les deux dans leur quartier. Ils étaient tombés au coin d’une rue sur un petit bonhomme de sept ans qui venait de faire une mauvaise chute en vélo. Il s’était ouvert le genou assez profondément et ne cessait de pleurer. Cécilia s’était alors approchée pour s’en occuper et le consoler. Elle avait détaché le joli foulard qui tenait ses longs cheveux noirs pour le soigner sommairement, puis lui avait dit quelques mots rassurants. Ils avaient ramené ensuite le bout de chou chez ses parents, Cécilia tenant le petit par la main et Danny s’occupant de traîner le vélo à la roue voilée. Bien sûr, avant cela, ils n’avaient pas manqué de faire un petit détour par la petite épicerie de Monsieur Alfredo, un brave homme que Danny aimait faire tourner bourrique, profitant chaque fois de lui piquer quelques bonbons. Lui et Cécilia n’avaient alors que onze ans. Danny sourit nostalgiquement.

Danny, souriant : C’est vrai. C’était quelqu’un de généreux. Elle pensait aux autres avant de penser à elle. ….Vous…. Vous étiez à l’enterrement ?
Emily : Oui. Il n’y avait pas beaucoup de monde. Son frère, quelques femmes, probablement des collègues et puis des hommes que je ne connaissais pas. La cérémonie fut courte.

Danny se pencha en avant posant ses coudes sur ses genoux et fixa le vide. Cette merveilleuse petite fille dont il avait eu le flash d’un souvenir se trouvait six pieds sous terre maintenant… après avoir été droguée et abattue de deux balles dans le dos. Il accrocha à nouveau le regard d’Emily.

Danny, ému, la voix tremblant un peu : Je suis désolé de ne pas être venu. J’étais hospitalisé et, de plus, (il déglutit) …étant donné les personnes qui devaient être présentes, on m’a fortement déconseillé de m’y rendre.
Emily, le fixant dans les yeux, posément : …Mais si….vous y étiez .

Danny jeta sur la jeune femme un regard interrogateur.

Danny : Comment ça ?
Emily : …Les roses blanches, sans carte. ….C’est vous, n’est-ce pas ?

Danny, un peu surpris, détourna les yeux un instant.

Danny : …C’était ses fleurs préférées. (Souriant, la voix muée par l’émotion) Je lui ai toujours dit que ça faisait clicher mais……elle s’en fichait, …..c’est celles-là qu’elle aimait. (Les yeux brillants, regardant Emily) C’était Cécilia. Ce que les autres pouvaient penser d’elle l’importait peu !
Emily : Non, pas tout à fait. Elle se souciait beaucoup de ce que vous, vous pensiez.
Danny : Pourquoi n’a-t-elle pas répondu à mes lettres alors ?
Emily : Elle ne les a jamais reçu Danny.
Danny, surpris : Quoi ?
Emily : Elle n’a jamais reçu aucune nouvelle de vous. Elle n’a eu connaissance de ces lettres qu’il y a quelques mois, lors d’une dispute avec son frère quand elle lui a parlé qu’elle avait revu Louie. Elle m’a raconté qu’à l’époque où vous vous êtes disputés, son frère avait une grande influence sur elle. Elle était fragile et il lui a proposé de venir habitait chez lui, prétextant qu’il voulait prendre soin d’elle. Elle a accepté. Elle a fait suivre son courrier mais…
Danny, comprenant soudain le silence de Cécilia : …il les a toutes interceptées ?
Emily : Oui.
Danny, passant se mains sur son visage, murmurant : Le salop !
Emily : Elle était effondrée quand elle a appris cela. Durant un peu plus de quatre ans, elle avait cru que vous l’aviez oublié.
Danny : Non ! …jamais ! …Jamais je ne l’ai oublié…..Et vous savez ce qu’il s’est passé ensuite ?
Emily : Elle m’a dit n’avoir vécu qu’un an chez lui. Ensuite je sais qu’elle a fait connaissance d’un homme que lui avait présenté son frère, et dont elle était tombée follement amoureuse, un certain …Ricardo je crois. (Danny ferma les yeux, soupira fortement en serrant les dents et secoua la tête) Mais ça s’est très mal terminé entre eux.
Danny, triste et en colère : C’est le moins qu’on puisse dire ! C’est le salopard qui l’a tué !
Emily, stupéfaite : Pardon ? C'est lui qui l'a tué ? ...Je …je ne savais pas. (Ses yeux s’emplissant de larmes) Je ne comprends pas, on m’a dit qu’elle avait été tuée dans la rue ! Pourquoi a-t-il fait ça ?
Danny, surpris : Vous n’êtes au courant de rien ?
Emily, émue : Mais au courant de quoi ? Non ! Tout ce que je sais c’est que quelqu’un l’a agressé et a tiré sur elle mais j’en ignore les circonstances.

Danny se demanda pendant un instant s'il ne valait pas mieux qu'Emily continue d'ignorer la vérité au sujet de la double vie de Cécilia,... et puis, il réfléchit, et se dit que, lui, n'aurait pas supporter qu'on la lui cache, même si elle était difficile à entendre. Il se lança donc.

Danny : ... Cécilia ne travaillait pas qu’à l’ « Aventurium Bar ». Elle travaillait le soir en tant que Stripteaseuse au « Romani’s Club » après son boulot de serveuse et …ce Ricardo est en fait un tueur à gage à la solde de la mafia !

Emily regardait Danny fixement comme si elle ne voulait pas croire les paroles qu’il débitait. Elle sembla pendant un moment complètement perdue. Elle avait l’impression de découvrir d’un seul coup toute une partie cachée de la vie de son amie. Pourquoi lui avait-elle à ce point voilé la vérité ?

Emily : Mais c’est impossible ! Elle m’en aurait parlé !
Danny : Non. Parce que …..parce que je crois qu’elle a voulu vous préserver, vous protéger comme elle l’a toujours fait avec les gens qu’elle aimait. Moins vous en saviez mieux c’était. Je vous assure. Ces types sont vraiment dangereux.
Emily, des larmes coulant sur ses joues : Et pourquoi l’ont-ils tuée ?
Danny, les yeux emplis de larmes, après un silence : Parce qu’elle a voulu .... m’avertir que les ordures pour qui elle bossait préparaient un mauvais coup. ... Parce qu’elle a voulu me sauver la vie.
Emily, après un silence : Elle aurait du m’en parler ? J'aurais peut-être pu l'aider ? Pourquoi m’a-t-elle menti ?
Danny : Vous savez, dans l’enfer que semblait être devenue sa vie, vous deviez être son point de repère. Elle avait besoin de vous, en dehors de ce monde là, pour garder la tête hors de l’eau. Vous avez été là pour elle et c’est tout ce qui compte. …..J’aurais aimé pouvoir en dire autant. (Secouant la tête) Quel gâchis !

Emily s’essuya les yeux. Danny fixait le sol. Il s’en voulait tellement de ne pas avoir été là, de n’avoir pas pu l’aider et la protéger, de ne pas avoir partagé les dernières années de sa vie comme Emily avait eu la chance de le faire, mais, d’un autre côté, savoir qu’elle avait eu une amie aussi fidèle que semblait l’être la jeune femme qu’il avait en face de lui, apaisa quelque peu la souffrance qui lui rongeait le coeur.

Emily : Ne vous en voulez pas pour ce qui s’est passé il y a cinq ans. Cécilia, elle, ne vous en voulait plus depuis bien longtemps. Elle culpabilisait même. Elle disait que vous vous étiez quittés sur une mauvaise dispute parce qu’elle avait refusé de vous croire quand vous aviez essayé de l’avertir que son frère était dangereux. Je ….je comprends mieux pourquoi maintenant. Ces derniers temps, elle n’arrêtait pas de revenir sur ce qui s’était passé ce jour-là, de penser que si elle vous avez écouté …….Alors... quand elle a croisé votre frère, un brusque changement s’est opéré en elle. Une petite lueur que je n’avais jamais vue encore dans ses yeux venait de s’allumer. Elle avait décidé de reprendre sa vie en main, elle avait décidé que personne ne lui dicterait plus ses choix, elle avait décidé de vous revoir.

Danny écoutait les paroles de sa jeune interlocutrice. Celle-ci ne pouvait pas s’imaginer à quel point les mots qu’elle déversait le soulageait et lui poignardait le coeur en même temps. Il était heureux de savoir que Cécilia ne lui en voulait plus et qu’elle avait décidé de le revoir mais…il aurait tellement aimé que cette rencontre puisse vraiment avoir lieu ! Il aurait tellement aimé pouvoir à nouveau la serrer dans ses bras, pouvoir la toucher, la regarder, la sentir et l’entendre rire ! En cet instant, la seule image qui lui revenait en tête était celle de la morgue, où il avait découvert, par hasard, son corps bleuté sans vie, allongé sur une table d’autopsie, des coups sur le visage, deux trous dans le torse et ce Y si caractéristique sur la poitrine. Une larme finit par glisser le long de sa joue. Emily poursuivit son récit.

Emily : Elle ne cessait de me parler de vous avec le plus grand enthousiasme. (Souriant au travers de ses larmes) On aurait cru une petite fille à qui on venait d’annoncer qu’elle pourrait bientôt rencontrer le père Noël ! Vous étiez devenu le centre de tout ce qu’elle entreprenait. Elle s’accrochait à cet espoir, elle s’accrochait à vous de toute ses forces, de toute son âme, jusqu’à cette cure pour laquelle elle avait tant économisé !
Danny, levant les yeux vers elle, versant une larme : Savez-vous quand et pourquoi elle a commencé à se droguer ?
Emily : Je ne sais pas vraiment. Elle était déjà accro quand je l’ai connu même si je ne l’ai découvert que bien plus tard. Mais, rassurez vous, vous n’êtes pas responsable. D’après ce que j’ai compris, elle aurait commencé quand elle était avec ce Ricardo.

Danny s’essuya les yeux puis leva le regard doucement vers l’amie de Cécilia.

Danny, la suppliant du regard : Parlez moi d’elle…parlez moi de sa vie ….ici, …avec vous.
Emily : Entendu mais seulement si, à votre tour, vous faites de même. D’accord ?


Dernière édition par le Mer 7 Fév - 23:20, édité 1 fois
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMer 7 Fév - 23:03

Un grand MeRcI pour ce superbe chapitre rempli d'emotion !

J'en ai Sad c'est tellement pleurs pleurs pleurs pleurs mais si magnifiquement raconte que j'en tremble encore !

C'est touchant, on partage sa peine le pauvre, on a envie de le consoler

C'est triste triste ! Pauvre Danny c'est pas toujours evident d'entendre certaines choses Shit mais c'est bien pour lui ca soulage et cela lui fait du bien !


clap clap clap clap clap clap


J' love c'est magnifique

Citation :
je vous conseille de vous munir d'une boîte de Kleenex si vous êtes sensible à la douleur que peut ressentir Danny

Qui ne peut pas etre sensible a ce que peut ressentir Danny, Je garde le paquet de mouchoir tout pres pour le prochain chapitre

Encore MeRcI et BrAvO pour ce sublime chapitre

*NiNa* cheers
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyJeu 8 Fév - 15:40

Wahou ! Merci beaucoup Nina bong ! Je suis heureuse d'avoir réussi à t'émouvoir !

***************************************************************

C’est alors qu’Emily commença à raconter les sorties au cinéma, les sorties dans les petits bars sympas, les moments de fous rire et de complicité, les petites disputes aussi et les moments difficiles quand Cécilia se retrouvait en situation de manque. Elle lui parla également des rares sorties qu’elles avaient pu faire à la campagne afin de souffler un peu, de s’éloigner un temps de la vie tumultueuse de la ville.

Danny sourit, il se souvenait que Cécilia adorait la nature, que quand elle était enfant, elle s’amusait à soigner les animaux du quartier blessés, qu’elle récupérait les chats de gouttières, les petits chiens perdus, elle avait même ramené un jour chez elle un petit rat blanc probablement échappé d’un appartement. Celui- ci avait fait bondir sa mère qui s’était réfugiée sur la table de la cuisine, hurlant à sa fille de mettre cette chose hors de sa maison !
Danny et Emily se mirent à rire avec toujours cette émotion et cette douleur que provoquent l'évocation des souvenirs d'une personne disparue. Le jeune expert se mit alors à narrer, lui aussi, tous ses souvenirs , évoquant des personnes qui l’avait marqué. Il commença par ce bon monsieur Alfredo, l’épicier de leur quartier, à qui ils n’avaient cessé de faire de gentilles blagues et de chiper des bonbons. Jamais ils n’avaient été pris sur le fait. Ils étaient bien trop doués ou alors ce bon vieux monsieur Alfredo faisait tout simplement semblant de ne rien voir. C’était un vieil homme dont la bonté transparaissait dans le regard et qui appréciait beaucoup les gamins. Il leur racontait souvent des histoires de son jeune temps et Cécilia aimait beaucoup les écouter, contrairement à Danny qui, impatient, la pressait toujours, la tirant par le bras pour qu’ils s’en aillent. Malheureusement, celui-ci aussi était mort maintenant, tué, lors d’un braquage dans son magasin, par des jeunes, à qui il avait donné toute son affection. Cette disparition avait beaucoup affecté Danny à l’époque. Il l'aimait beaucoup et il ne comprenait tout simplement pas comment tout cela pouvait arriver.

Puis, il vint à parler du Père Antonio. Lui aussi avait du subir les mille et une farces des jeunes garnements du quartier. Une fois, Danny avait changé le vin de la messe en un mélange assez particulier et écoeurant de son cru. Les prémices de sa vocation de scientifique étaient déjà à l'oeuvre. Ils avaient aussi tenté, avec d’autres de repeindre quelques statues religieuses en des couleurs plus gaies, mais pour cette affaire, la police était intervenue et les enfants responsables avaient du toutes les nettoyer. Contrairement à M. Alfredo, le père Antonio n’avait rien de sympathique, il était sectaire et rigide. Il se mettait facilement en rogne, les poursuivant dans l’église et jurant que dieu les punirait pour leurs bêtises ! Danny et Cécilia couraient pour lui échapper et n’avaient que faire de ses menaces. Ils ne croyaient pas en ce dieu qui permettait que des gens innocents qu’ils connaissaient bien se fassent tuer au détour d’un carrefour, dans un tir croisé, tout ça parce qu’ils avaient eu le malheur de se trouver au mauvais endroit, au mauvais moment. Puis un sourire plus large vint éclairer subitement le visage du jeune homme. Un souvenir plus que mémorable lui revenait. Cécilia et lui avaient bien failli causer la mort de ce pauvre curé. Ils avaient alors treize ans. Après une querelle avec des jeunes du quartier, ils avaient du fuir pour ne pas se faire tabasser. Danny s’était une fois de plus mêlé d’affaire qui, selon certains, ne le concernait pas, voulant défendre un enfant racketté. Il avait entraîné alors Cécilia dans l’église pour échapper à leurs poursuivants. Ils avaient couru jusque derrière l’hôtel pour s’y cacher. Là, tous les deux, ils s’étaient mis à genoux, se regardant et essayant d’étouffer leurs rires. Puis les rires se calmèrent et les deux jeunes adolescents se jetèrent un regard complice. Sans que Danny n’ait le temps de réaliser ce qu’il se passait, Cécilia déposa sur ses lèvres un baiser. Il fut surpris mais ravi. Ils renouvellèrent alors l’opération, tentant de s’appliquer davantage comme le faisaient les grands. Ce fut pour tous les deux, …leur premier vrai baiser. Malheureusement, celui-ci fut vite interrompu par le cri de stupéfaction et d’indignation du curé qui venait de les surprendre ! Danny et Cécilia en furent déséquilibrés et tombèrent ! Ils se relevèrent rapidement et déguerpirent voyant l’état déplorable dans lequel ils venaient de mettre le Père Antonio, outré, rouge de colère, hurlant au sacrilège et qui avait du mal à reprendre son souffle. Ils se sauvèrent, étant une fois de plus, assénés de menaces de châtiment divin ! Tous les deux étaient sortis de l’église à une vive allure et aussitôt à nouveau à l’abri, avaient éclaté de rire.

Danny parla ensuite brièvement de la période où lui et Cécilia étaient sortis ensemble. Cela fut un échec. Ils éprouvaient un profond amour l’un pour l’autre mais, pas celui-là, pas de cette façon là. C’était d’ailleurs assez difficile d’expliquer le lien qui les unissait. Puis il en arriva à évoquer, sa dispute avec Louie et sa décision très réfléchie d’entrer dans la police scientifique. Il savait à l’époque qu’il allait devoir essuyer les regards malveillants et les menaces de ceux qui se prétendaient autrefois ses amis. Mais cela n’avait en rien entamé sa détermination. Il avait alors quitté son quartier, quitter Cécilia pour aller suivre de longues études. Elle l’avait, au début, encouragé mais, en son absence, Roberto avait usé de son influence. Cécilia avait toujours eu une immense admiration pour son frère et elle s’était manifestement laissée prendre dans ses filets. Un jour où Danny était venu, comme à l’habitude lui rendre visite, il avait eu pour la première fois depuis qu’ils se connaissaient, l’impression que Cécilia et lui ne se comprenaient plus aussi bien qu’avant. Après l’obtention de son diplôme, c’était officiel, Danny était passé de l’autre côté de la ligne. Danny était désormais un flic. Pour tout le monde dans le quartier de son enfance, il n’était plus des leurs. Puis, à mesure que le temps passait, à mesure des visites de plus en plus espacées due à la somme de travail que le jeune policier devait abattre chaque semaine, il avait vu son amie changer. Il avait vu son regard pétillant s’éteindre. Cécilia ne lui racontait plus tout ce qu’elle faisait. Il le savait. Il le sentait. Roberto avait encore agi, il en était sûr. Son esprit de flic commençait à s’affiner et il prit soudain peur qu’il n’est entraîné Cécilia dans je ne sais quelle combine illégale. Voilà pourquoi, il y a cinq ans, alors qu’il était venu annoncer qu’il avait été embauché dans l’un des laboratoires les plus réputés de New York, il avait voulu en savoir plus. Il avait alors appris de Cécilia qu’elle travaillait dans un bar géré par le père de Sonny Sassonne et cela ne lui avait guère plu . Il connaissait ces types et savait qu’ils étaient dangereux. Il avait donc essayé de le faire comprendre à Cécilia, essayé de lui ouvrir les yeux sur son frère mais en vain. Celle-ci, rongée probablement par la douleur de l’absence grandissante de Danny dans sa vie, lui avait balancé à la figure des reproches et des mots qui dépassaient sa pensée. La dispute avait débuté. Une dispute comme jamais ils n’en avaient connu tous les deux. Le ton est vite monté. Cécilia, pleurant de rage, avait fini par dire à Danny qu’elle n’était pas la seule à avoir changé, qu’ils n’appartenaient plus au même monde désormais, qu’il avait choisi un camp et qu’elle en avait choisi un autre ! Elle lui demanda dans un dernier emportement, de sortir de chez elle, de sortir de sa vie ! Danny, blessé, en colère aussi, quitta l’appartement en claquant la porte. Ils ne se sont alors plus jamais revus.

Dans le salon d’Emily, sur le petit canapé vert, Danny avait de nouveau des larmes qui coulaient sur le visage à l’évocation de cette dispute qu’il regrettait tant. Emily, pour le réconforter, lui expliqua, que Cécilia n’avait jamais pensé ce qu’elle lui avait dit ce jour-là. Mais Danny le savait déjà et c’est bien pour ça qu’il avait tenté de lui écrire, de reprendre contact avec elle, une fois la rancœur et son amour propre mis de côté. N’ayant jamais reçu aucune réponse, il s’était mis à douter. Les avait-elle pensés finalement ces mots ? Alors le temps s'est écoulé et la vie a repris son cours. Il avait décidé de laisser derrière lui cette période de sa vie et n’en avait jamais parlé à personne, même pas à son meilleur ami, Don.
Le jeune expert regarda sa montre et pensa qu’il était tant qu’il prenne congé. Deux heures s’étaient écoulées depuis qu’il avait franchi le seuil de la porte d’entrée d’Emily. Il se leva donc.

Danny, se levant : Je vais devoir y aller. Merci pour le café. Et surtout, merci pour cette conversation. Ça m’a fait beaucoup de bien de parler d’elle avec vous.
Emily, se levant et se dirigeant vers Danny : Je crois que je dois vous remerciez moi aussi. J’ai également vraiment été heureuse de partager ces moments avec vous
Danny : Je…je vais y aller.

Danny se dirigea donc vers la porte mais fut arrêté dans sa progression par Emily qui l’interpella.

Emily : Attendez ! …J’ai failli oublier. …J’ai quelque chose à vous donner. Vous pouvez encore patienter deux petites minutes.
Danny, intrigué, souriant : Oui, bien sûr.

Danny patienta donc près de la porte. Il ne dut pas attendre longtemps, Emily refaisant très rapidement son apparition, …une enveloppe à la main.

Emily : Quand ils ont débarrassé son appartement, j’ai eu l’autorisation de prendre quelques effets personnels de Cécilia. Sur son meuble de cuisine, il y avait cette lettre. (lui tendant la lettre). Elle vous est adressée.

Danny prit l’enveloppe cachetée dans ses mains et regarda l’adresse au dos. C’était celle du laboratoire. Il prit une forte respiration, et sentit des frissons lui parcourir le corps. Il avait entre les mains peut-être les dernières pensées, les derniers mots que Cécilia voulait lui adresser et bizarrement, malgré la joie qu'il aurait du ressentir, une angoisse se mit à l’envahir et la douleur aussi, beaucoup de douleur. Il sentait l’émotion le submerger au toucher de ce bout de papier qui détenait le dernier lien qu’il avait encore avec elle.

Emily : Reprendre contact avec vous n’était pas une vague idée. Elle le voulait réellement. Cette lettre en est la preuve.
Danny, les yeux brillants : Merci.
Emily , posant ses mains sur celles de Danny : Ouvrez là quand vous serez prêt.... (très émue devant la trsitesse de Danny) Elle vous aimait vous savez. Vraiment.

Danny acquiesça, et le clignement de ses yeux fit s'échapper une nouvelle larme. Il rangea ensuite la lettre dans la poche intérieure de sa veste, puis ouvrit la porte pour sortir et se retrouver sur le pallier. Il retira ses lunettes pour s'essuyer les yeux, les remit puis se retourna vers Emily.

Danny : Merci encore d’avoir été là pour elle.... Merci d’avoir veiller sur elle à ma place.
Emily, les larmes aux yeux : Elle me manque.
Danny , les yeux brillants : Oui,... à moi aussi.
Emily, posant sa main sur le bras du jeune homme : Prenez soin de vous Danny.
Danny : Vous aussi.

Il fouilla dans ses poches et en sortit une carte de visite.

Danny, lui tendant sa carte : Si vous avez le moindre souci un jour, si vous avez besoin d'aide. Appelez-moi. N’importe quand.
Emily : Merci. Je la garde précieusement.
Danny ; Au revoir Emily.
Emily : Au revoir Danny.

La porte se referma, séparant les deux coeurs endoloris par la peine de la perte d'un être cher, et Danny commença son chemin vers la sortie de l’immeuble. Il était encore bouleversé par tout ce qui venait d’être dit dans cet appartement. Il lui restait cependant une dernière chose à faire. Une chose qu'il repoussait depuis trop longtemps. Il fallait maintenant qu’il trouve le courage de faire ses adieux à celle avec qui il avait tant partagé, à celle qu'il avait tant aimé, qu'il fasse ses adieux à sa jumelle de coeur, sa douce Cécilia…..
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyVen 9 Fév - 1:25

Citation :
Wahou ! Merci beaucoup Nina ! Je suis heureuse d'avoir réussi à t'émouvoir !

Oui, c'est assez rare je dois dire mais c'etait tellement touchant et "poignant" que ca ma rappellait certaines choses donc encore 1000 clap a toi

Ce chapitre est tout aussi formidable, toujours tout pleins d'emotion pleurs Sad c'est superbe

Tous ces souvenirs qui se rememorent c'est mignon love

Alors bravo et encore bravo

J'ai hate de connaitre la suite au mesaventure de Danny le pauvre

*NiNa* cheers
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyDim 11 Fév - 0:37

Merci Nina !!!! bong

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L’astre lumineux qui brillait dans le ciel déversait en cette douce après-midi d’été des rayons qui se faisaient caressants. Une légère brise venait, elle, tel un souffle d’apaisement, effleurer sa peau. Danny marchait lentement au milieu de cette allée, tapissait de gazon, où, de part et d’autre étaient alignées, en bon ordre, des pierres sur lesquelles on pouvait voir un nom, parfois même une photo. Cécilia Rodriguez -11/12/74 – 22/06/06. Voilà ce que l’on pouvait lire sur la pierre tombale devant laquelle Danny s’arrêta. Il s’accroupit, ne posant qu’un seul genou à terre, et y déposa précautionneusement un bouquet. Des roses blanches. Il leva les yeux et fixa ce nom si familier gravé en lettres, elles aussi, blanches. Il secoua légèrement la tête comme s’il se refusait encore à croire que tout cela soit réel. Et pourtant,….il savait bien que oui. Il l’avait vu lui-même, morte, à la morgue. Danny déglutit. Ses yeux bleus se voilèrent peu à peu de peine. Il les ferma, libérant une larme qui se mit à glisser lentement le long de sa joue pour aller mourir sur ses lèvres. Il soupira en baissant la tête. Il avait si mal ! Mais….il fallait qu’il le fasse. Il devait se résoudre à la laisser partir, à laisser son passé, ici, dans ce cimetière, s’il voulait être capable de regarder à nouveau vers l’avenir. Il releva la tête, enleva ses lunettes qu’il rangea soigneusement dans la poche intérieure de sa veste. Puis il prit une forte respiration et se mit à parler, à lui parler, la voix tremblante et débordante d’émotion.

Salut Cécilia. Ça fait un bail ! ça fait bien trop longtemps même. Je suis désolée de ne pas être venu avant. Je crois que …sur ce coup là, j’ai été assez lâche ….mais…c’est tellement difficile de devoir regarder cette pierre à la place de tes yeux, …de ton sourire ! ….Il paraît que, pour mon bien, il faut que je me libère de ce que j’ai sur le cœur. C’est un très bon ami qui me l’a conseillé et …je crois qu’il a raison.
Cécilia, ….pourquoi la vie nous a-t-elle séparés ainsi, nous qui nous entendions si bien ? Pourquoi cette dispute ? Pourquoi le destin s’est-il acharné sur nous ?
On a vécu tellement de choses ensemble, partagé tellement de moments inoubliables ! Jamais je n’aurais cru que tout s’arrêterait aussi... brutalement.

Danny dut s’arrêté un instant, sa souffrance était trop grande, les larmes se mirent à perler dans le coin de ses yeux.
Quand je t’ai vu allongé sur cette table d’autopsie dans le labo où je travaille, je n’ai d’abord pas voulu y croire. Pendant un instant, je me suis dit que non,... je devais me tromper, ça ne pouvait pas être toi, là, devant moi…..
Ses larmes ne purent être retenues plus longtemps et commencèrent à déferler sur son visage. Danny se mit à pleurer.
… Je ne voulais pas que ce soit toi, je refusais que ce soit toi ! Parce que … ça voulait dire que tout était fini, qu’il n’y avait plus d’espoir ! Ça faisait cinq ans qu’on ne s’était pas croisé et j’avais toujours espéré te revoir mais …..pas comme ça !
Affligé par le chagrin, le jeune homme enfouit sa tête dans ses mains, essayant d’étouffer les sanglots qu’il n’arrivait plus à contenir. Il releva la tête, le visage inondé de larmes. Il continua sur un ton affectueux.
. ….Et puis, j’ai reconnu ce petit grain de beauté dans le creux de ton épaule, tu sais, celui qui te donnait tant de charme et de sensualité quand tu mettais un haut qui le dénudait. Le doute n’était plus possible ! C’était bien toi.... Mon cœur... un instant s’est arrêté ce jour-là... et s’est brisé….J’avais compris que je venais de te perdre et qu’il n’y avait plus de retour en arrière possible. J’aurais eu encore tellement à te dire, on aurait eu encore tellement de choses à vivre ensemble !
Puis Danny posa sa main sur le sol qu’il agrippa, resserrant ses doigts comme pour y enfermer un peu de l’herbe qui recouvrait son amie. Il se mit à crier son chagrin.
Pourquoi tu m’as laissé ? Pourquoi tu es partie ? Ça me fait un mal de chien ! Si tu savais combien tu me manques !
Il tenta de se calmer, les yeux rougis et les joues humides.
La vie est injuste ! Tu ne méritais pas ça ! Tu ne méritais pas cette fin ! Je m’en veux Cécilia ! Je m’en veux tellement de ne pas avoir été présent, de t’avoir abandonné à ton triste sort ! ….
Le jeune expert ferma les yeux, resta un moment silencieux et immobile puis il essuya ses larmes du revers de la main.
….Mais on ne réécrit pas le passé….. Il est trop tard. Tu n’es plus là…. Et j’en crève…..
Danny éclata une nouvelle fois en sanglots. Après avoir déversé sa douleur, il souffla et essuya encore son visage. Après un silence, il reprit son monologue posément.
J’ai fait la connaissance de ton amie Emily aujourd’hui, une fille très bien, très généreuse elle aussi. Je suis content que tu n’aies pas été seule dans les durs moments de ta vie. Je suis heureux que vous ayez partagé une si forte amitié toute les deux. On a beaucoup parlé .. de toi. Et ça m’a fait du bien. Mine de rien, ça m’a réchauffé à l’intérieur.
Et puis,... j’ai oublié de te dire merci pour ton message, merci pour avoir essayé de me prévenir, pour avoir voulu de me sauver la vie. C’est quelque chose d’inestimable à mes yeux comme l’amour que je t’ai toujours porté.
(une larme coula) Pourquoi je te l’ai jamais dit d’ailleurs ? Pourquoi je t’ai jamais dit combien je tenais à toi ? Je t’ai tellement aimé ! Si tu savais à quel point je t’ai aimé Cécilia ! J’aimais ton naturel, ta façon de passer ta main délicatement dans tes cheveux, la façon dont tu me souriais avec ce petit regard malicieux, j’adorais t’entendre rire, j’adorais nos fous rires, j’étais touché par ta bonté et j’admirais ton courage ! Et puis, tu sais, il y a une chose qui me faisait craqué, c'était quand tu fronçais les sourcils, parce que je t’appelais « ma petite sauvageonne ». Tu te souviens, hein, de ce surnom que je t’avais donné ? Tu avais fini par t’y habituer même... par l’aimer.
(regardant dans le vide) C’est drôle, j’ai rencontré quelqu’un, une fille géniale avec qui je travaille et qui te ressemble un peu par certains côtés ! Elle s’appelle Lindsay et, à elle aussi j’ai donné un surnom : (souriant) Montana..... Je crois,… je crois que je l’aime. Je ne le lui ai pas dit. Pourquoi ces trois mots me font si peur ?
Danny ferma les yeux, profitant de la douce caresse de la brise sur son visage et se laissant bercer par le doux bruit que faisait celle-ci en venant effleurer ses oreilles. Les tourments de son cœur semblaient peu à peu s’apaiser. Il rouvrit les yeux, rougis par le chagrin et se releva. Il sortit de sa poche son téléphone portable. Il activa alors sa boîte vocale et y chercha un message bien particulier, celui que Cécilia lui avait laissé la veille de sa mort. Il n’avait pu se résoudre jusque là à l’effacer parce que, quand il écoutait sa voix, il avait l’impression qu’elle était encore là, qu’elle était encore en vie. Il écouta le message une dernière fois. La voix enregistrée était empreinte d’émotion et d'angoisse.
« Salut Danny. C’est Cécilia. Je sais que ça fait longtemps, que tu m’en veux sûrement. Je me suis débrouillée pour avoir ton numéro au service du personnel de ton labo. Tu te dis peut-être que j’aurais pu le faire avant mais, là, c’est devenu urgent. Je ne peux rien te dire au téléphone, mais il faut que je te parle, c’est très important. Voilà. J’espère que tu auras ce message. Je dois te laisser mais s'il te plait, rappelle moi. »
Mais Danny n’a jamais pu la rappeler. Ce soir là, il était au chevet de son frère à l’hôpital et avait coupé son portable. Il n’avait écouté le message que vers les trois heures du matin quand il était rentré chez lui. Il avait été surpris, touché et un peu inquiet aussi par celui-ci mais s'était dit qu'il ne pouvait pas la rappeler en pleine nuit. Et puis, ensuite, au petit matin, il avait été appelé par Hawkes qui lui signifiait qu’il était en retard et qu’il l’attendait rapidement sur les lieux d'un homicide sur Broadway. Il ne la rappela alors pas non plus à ce moment là. Mais de toute façon, cela n’aurait rien changé ni à trois heures, ni à l'aube. Le corps de Cécilia gisait déjà depuis un moment dans une ruelle de Washington Heights.
Après avoir écouté le message, Danny regarda fixement ce qui était indiqué sur l’écran de son portable, les yeux humides. « Supprimer ce message ? ». Il hésita. Quand il l’aurait fait, il ne pourrait plus écouter la voix de celle qui lui était si chère. Il avait peur, avec le temps, de l’oublier. Mais il pensa aux paroles de Don « Rien de ce que tu pourras faire ne la ramènera » « il faut que tu la laisses partir ». Alors, une larme tomba sur le téléphone, il ferma les yeux et effaça le message. Puis il remit l'appareil dans sa poche et se souvint qu’il lui restait encore de son amie la lettre que lui avait remise Emily. Il la sortit et la regarda intensément. Danny avait déjeuné dans un petit snack le midi, seul. Il avait posé l’enveloppe devant lui sur la table à laquelle il s’était installé, essayant de se décider à l’ouvrir, mais, …il n’y était pas arrivé. Elle était donc toujours fermée. Et, devant la tombe de Cécilia, il s'en sentait encore moins le courage. Il soupira. Il était temps pour lui de s’en aller mais il se devait de dire quelques derniers mots.

Cécilia, tu laisses un grand vide dans ma vie…. je t’ai aimé, je t’aime... et tu auras pour toujours une place particulière dans mon cœur... Je ne t’oublierai jamais.

L’encre de l’adresse sur l’enveloppe que Danny tenait encore dans ses mains, se brouilla au contact des quelques gouttes qui vinrent la frapper. Il s’essuya une fois de plus les yeux. Il ne lui restait plus qu’un seul mot à prononcer mais c’était un mot qui lui déchirer le coeur, celui qui indiquait vraiment que tout était fini, qu’il acceptait la mort de Cécilia, qu’il acceptait de la laisser partir. Comment ce simple petit mot arrivait-il à lui faire autant de mal. Puis, Danny soupira à nouveau et finit par le murmurer péniblement.

Danny, versant une larme : Adieu Cécilia.

Il ferma les yeux et se détourna de la tombe de son amie. Il marchait à nouveau au milieu de cette allée, ornait de pierres tombales, le soleil brillait toujours, la brise lui caressait toujours le visage mais dans son cœur, quelque chose avait changé. Il venait de commencer à tourner une page de sa vie.
Danny regarda à nouveau l’enveloppe. Il allait bien falloir qu’il trouve le courage de l’ouvrir mais il ne se sentait pas capable d’affronter ce pénible moment seul. Il avait besoin de soutien. Il avait besoin de sentir quelqu’un qu’il aime et qui l'aime à ses côtés....
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Maria
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyDim 11 Fév - 1:46

ta fic est vraiment captivante!! j'adore et puis il y a beaucoup d'émotions!!! j'en veux encore!!! victoire 10/10
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calimero
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyDim 11 Fév - 20:06

victoire thumleft 10/10 tres emouvant se partiels bong met nous une suite s.t.p bong
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyLun 12 Fév - 1:46

clap Sublime j'ai devore ton chapitre de A a Z fantastique j' love

Toujours aussi touchant et emouvant pleurs c'est genial

Alors j'attends la suite avec grande impatience 10/10

*NiNa* cheers
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMar 13 Fév - 22:17

Merci pour vos coms !!! victoire victoire

************************************************************

Danny se tenait devant la porte de l’appartement de Lindsay et il restait là, immobile, à la contempler. Il essaya d’abord d’imaginer Lindsay de l’autre côté. Que pouvait-elle bien faire en ce moment ? A cette heure, elle était probablement en train de se préparer à dîner tout en s’inquiétant pour lui et se demandant où il pouvait bien être. Danny avait en effet passé le reste de l’après-midi à flâner dans Central Park pour essayer de s’aérer l’esprit, de penser à autre chose. Il avait eu besoin d’observer les familles se promener, les enfants jouer, les amoureux s’embrasser assis dans l’herbe verte. Il avait eu tout bonnement besoin d’un peu de simplicité dans sa vie devenue plus que tourmentée ces dernières semaines. Et maintenant, devant cette porte, il essayait de trouver le courage de parler à Lindsay, de lui parler de Cécilia et de lui demander son soutien et son aide. Il sortit de sa poche la fameuse lettre et y jeta un regard insistant, la tournant et la retournant dans ses mains plusieurs fois avec nervosité. Il soupira en fermant les yeux alors qu’il cessa de la manipuler. Il les rouvrit et finit par remettre bien au chaud contre son cœur le bout de papier qui lui était si précieux et qui lui faisait si peur en même temps. Il se décida à sonner. Il entendit aussitôt quelques petits pas se précipitaient vers la porte et cela le fit sourire. Manifestement, Lindsay devait attendre ce coup de sonnette depuis un long moment déjà. La porte s’ouvrit laissant paraître la jeune femme. Elle était en tenue plutôt décontractée. Elle portait un ensemble training prune composé d’un pantalon souple, un peu large et d’une petite veste cintrée dont la fermeture éclair était remontée à moitié et sous laquelle on devinait un petit débardeur rose pâle. Son visage s’illumina quand elle vit qui se trouvait en face d’elle. Danny le lui rendit bien, laissant lui aussi ses lèvres se fendre d’un délicieux sourire. Il la déshabilla du regard. Il aimait sa façon de lui sourire, la tête légèrement penchée sur le côté. Il aimait ses cheveux ondulés qui tomber sur sa nuque et son cou, il aimait ses yeux pétillants et plein de douceur. S’apercevant de l’immobilité du jeune homme, trop occupé à la scruter, Lindsay, bien que flattée, rompit le silence de cet instant.

Lindsay : Tu entres ? Tu ne vas pas passer toute la nuit sur le pallier ?
Danny, souriant plus largement, sortant de son admiration : Non. En effet. Non pas que je doute de la qualité de ton paillasson, mais je crois qu’il serait un peu inconfortable.

Lindsay sourit tandis que Danny ne se fit pas prier plus longtemps et entra. La jeune femme referma la porte derrière lui. Aussitôt dans l’appartement, il put constater qu’en effet, elle s’était fait un petit plateau repas. Celui-ci était posé sur la table basse du salon et Lindsay y avait à peine touché. Le visage du jeune homme était marqué par la fatigue et une lueur de tristesse transparaissait dans ses douces prunelles bleues malgré le sourire qu’il tentait d’afficher pour faire bonne figure. Cela inquiéta Lindsay qui mourrait d’envie de lui demander ce qu’il avait fait de sa journée et plus précisément qui il était allé voir, mais, elle préférait qu’il aborde le sujet de lui-même. Elle lui faisait confiance et pensait qu’il lui en parlerait tôt ou tard si cela était nécessaire.

Lindsay : Comment tu vas ?
Danny : ça va.

Elle fut peu convaincue par cette réponse. Elle devinait par les traits de son visage que Danny venait de vivre une fois de plus une journée éprouvante. Elle décida donc de lui laisser le temps de se poser un peu.

Lindsay : Tu as faim ? Tu veux que je te prépare quelque chose ?
Danny : Non. Merci. Ça va aller. Tu vas peut-être être étonnée mais j’ai pas vraiment faim.
Lindsay, souriant : Oui, ça m’étonne. Tu es sûr que ça va ?
Danny : Oui, mais toi, finis de manger.
Lindsay : Non j’ai pas vraiment faim moi non plus. Tu veux peut-être quelque chose à boire ?
Danny : Je veux bien une bière si t’as.
Lindsay : Je dois encore avoir ça au frais.

Lindsay se dirigea vers la cuisine pour aller chercher deux bières. Danny ne tarda pas à la rejoindre. Il s’appuya contre le chambranle de la porte de la cuisine. Pendant qu’elle leur sortait et ouvrait deux canettes, il soupira. Il cherchait désespérément une façon appropriée d’engager la conversation au sujet de la lettre. Celle-ci lui hantait l’esprit depuis qu’il l’avait eu pour la première fois entre les mains chez Emily. Lindsay lui tendit la boisson. Il la remercia et en bu une gorgée. Elle en fit de même, se tenant non loin de lui appuyée contre un des meubles de la cuisine.

Danny : Comment s’est passée ta journée ? Tu t’es reposée j’espère.
Lindsay, souriant : Oh oui alors, ne t’inquiète pas pour ça ! J’ai joué la marmotte une bonne partie de l’après-midi.
Danny : C’est bien. Tu as eu raison. Je vous ai fait une fois de plus courir dans tous les sens ! Et …je suis vraiment désolé de vous avoir causé à tous autant de soucis. (souriant) Je dois être ce qu’on appelle un aimant à problème !
Lindsay : T’en fais pas pour ça. Le principal, c’ est que tu sois sorti de ce cauchemar. Tu m’as fait encore une sacrée peur Danny Messer !

Danny posa sa bouteille sur le meuble contre lequel Lindsay était appuyée et s’approcha d’elle. Il lui caressa la joue avec toute sa paume de main.

Danny, lui caressant la joue : Pardon. C’est pas ce que je voulais.
Lindsay, lui souriant tendrement, posant sa bouteille : J’espère bien.

Danny rapprocha alors ses lèvres de celles de Lindsay et l’embrassa tendrement en fermant les yeux. Puis il les rouvrit tout en s’éloignant lentement du visage de sa Montana. Il porta son regard vers le sien. Un regard doux et tourmenté à la fois. Il posa ensuite son front contre celui de Lindsay, mettant ses mains de chaque côté de son visage, caressant chacune de ses joues avec ses pouces. Il soupira fortement, comme si la sentir, comme ça, si près de lui, lui donnerait plus de force pour lui parler. Lindsay posa alors ses mains sur celles de Danny. Son comportement lui semblait étrange, inhabituel pour le jeune expert qu’elle connaissait bien. Elle sentait qu’il avait mal, elle sentait qu’il avait envie de se confier mais qu’il n’y arrivait pas. Elle se décida donc à prendre les devant pour lui faciliter un peu la tâche. Elle releva la tête légèrement, désunissant leurs deux fronts pour pouvoir regarder à nouveau Danny dans les yeux.

Lindsay, doucement, et caressant sa joue à son tour : Qu’est-ce qui se passe Danny ? J’ai l’impression que quelque chose te tourmente. Tu veux m’en parler ?

Danny s’humidifia les lèvres et baissa les yeux. Cela lui était si difficile de lui avouer qu’il avait besoin d’aide, qu’il avait besoin de son soutien pour surmonter la mort de Cécilia. Il avait peur, peur de cette faiblesse qu’il ne pouvait plus cacher, peur de faire entrer Lindsay avec lui dans sa douleur et son chagrin. Il sentait la peine s’emparait à nouveau de lui, il sentait qu’il ne lui était plus possible de la dissimuler. Il finit par pénétrer à nouveau le regard de Lindsay, lui effleura à nouveau les cheveux. Il la prit alors dans ses bras et la serra, très fort. Il avait tellement besoin de la sentir contre lui, de la sentir présente en cet instant, de sentir son cœur battre tout contre le sien. Lindsay se laissa happer par cette étreinte soudaine. Elle mit une main sur sa nuque et l’autre sur son dos le caressant pour le réconforter.
Elle n’avait jamais vu Danny dans un tel état d’affliction. Elle sentait sa souffrance lui transpercer le cœur sans qu’il ait besoin de prononcer le moindre mot. Lindsay aussi avait mal, elle avait mal pour lui. Le jeune expert, qui savait d’ordinaire si bien dissimuler ce genre d’émotion, lui sembla soudain si vulnérable que cela lui fendit le cœur.

Lindsay, le serrant dans ses bras, inquiète : Parle moi Danny. Qu’est-ce qui t’arrive ?

Mais Danny continuait de l’enlacer et ses yeux commençaient à briller. Le silence envahit alors la pièce. Au bout de quelques minutes, Danny desserra ses bras, faisant face à nouveau à la jeune femme. Il soupira fortement, baissant les yeux.

Lindsay : Est-ce que cela a un rapport avec ce que tu devais faire aujourd’hui ?

Danny acquiesça.

Lindsay : Si tu ne veux pas m’en parler, tu sais je comprendrais. Prends ton temps Danny.
Danny, la regardant, la gorge comme nouée par l’émotion : Non, …je veux t’en parler maintenant…..je…..je suis allée voir Emily Suez ce matin. ….C’est…enfin…c’était …la meilleure amie de Cécilia. Don était allé l’interroger pour l’enquête et il m’a filé son adresse.

Lindsay se tenait devant lui et l’écoutait se confier, les yeux plein de compassion et de tendresse.

Danny : Ensuite, …(il soupira tristement) ….je suis allé la voir …elle.
Lindsay : Tu n’y étais pas encore aller ?

Danny hocha la tête négativement, serrant les lèvres et baissant la tête.

Lindsay, posant sa main sur son bras : Tu as bien fait….d’aller les voir toutes les deux.

Danny sortit alors de la poche intérieure de sa veste la lettre de Cécilia.

Danny, montrant l’enveloppe, les yeux emplis de larmes : Emily m’a remis cette lettre de Cécilia. Elle…elle me l’a apparemment écrite peu de temps avant sa mort mais (un sanglot s’étouffant dans sa gorge)… n’a jamais pu me l’envoyer. J’ai essayé de l’ouvrir je ne sais combien de fois aujourd’hui, mais ….. j’y arrive pas.

Lindsay ne savait que lui répondre. Elle était tellement triste pour lui et elle ressentait un tel malaise et mal être face à sa souffrance que son regard devenait humide également.

Danny : Je voudrais…….j’aimerais que nous l’ouvrions ensemble et…j’aimerais que …….(la voix pleine de tristesse) …Pourrais-tu me la lire ?

Lindsay fronça les sourcils et entrouvrit ses lèvres. Elle était surprise et assez décontenancée par la demande de Danny.

Lindsay, secouant la tête et montrant la lettre d’une main, la voix muée par l’émotion : Non…..non, Danny. Cette lettre est pour toi. Ces mots sont pour toi. Ils t’appartiennent. Ce que Cécilia t’a écrit est tout à fait personnel. Je n’ai rien à y voir.
Danny : Si justement….parce que je voudrais partager ce moment avec toi. Parce que je voudrais tu saches ce qu’elle a été pour moi, combien elle a pu compter dans ma vie. Cécilia est une partie de mon passé, elle est une partie de moi et je ne veux pas te le cacher. Je ne veux pas que tu es peur non plus de ce lien si fort qui nous unissait. Je ne veux pas que son souvenir soit une ombre entre nous.(une larme se mit à glisser sur sa joue)…Je t’en prie Lindsay, ne me dis pas non. Je…..je n’y arriverais pas tout seul !!

Danny ferma les yeux en baissant la tête et versa une nouvelle larme. Il semblait tellement désarmé et si fragile. Lindsay était émue et avait le coeur serré de le voir oser ainsi baisser sa garde devant elle. Une larme s’échappa bientôt aussi de ces prunelles noisette. Elle s’approcha de lui et lui prit la main.

Lindsay, doucement : D’accord. Je….Nous… allons la lire ensemble.

Danny releva les yeux vers les siens et lui lança un regard plein de reconnaissance. Son visage s’éclaira d’un léger sourire que lui rendit la jeune femme. Et, sans un mot, Lindsay emmena Danny par la main dans le salon où ils prirent place l’un à côté de l’autre sur le canapé. Une fois assis, Danny prit une profonde respiration. Lindsay était proche de lui, une main posée sur le genou du jeune homme. Elle lui transmettait par ce simple geste toute son affection et son soutien. Il entreprit alors d’ouvrir la lettre de Cécilia…
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Maira
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMer 14 Fév - 1:53

c'est trop é triste triste j'aime toujours autant et vive le D/L!!!!!!!!!!!!!!!!!! 10/10
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMer 14 Fév - 2:27

Toujours aussi passionnant merci pour cette suite qui est encore bourre d'emotion pleurs triste c'est excelllent clap clap 10/10


*NiNa* Wink
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyJeu 15 Fév - 0:39

Danny se mit à déchirer le rebord de l’enveloppe. Il respira à nouveau profondément et en sortit un papier plié soigneusement en trois qu’il déplia. Mais quand il fit ce geste, ce qui semblait être une bande de papier glacé tomba à ses pieds. Lindsay se pencha immédiatement pour la ramasser et son attention fut attirée par ce qui y était imprimé. Quatre photos. Il s’agissait de quatre petites photos les unes en dessous des autres prises dans un photomaton. Quatre photos de Danny et Cécilia. Elle les lui montra aussitôt les tenant toujours dans ses mains.

Lindsay : C’est elle ?
Danny, ému de revoir ces photos, souriant tristement : Oui c’est elle.
Lindsay, lui transmettant les photos : Elle était belle.
Danny, les regardant intensément, les yeux brillants : ….très belle. (Souriant) Je …..Je me souviens de ce jour-là. On avait 17 ans. C’était peu de temps avant Noël. Avec une bande de copains, on avait décidé de sécher les cours de l’après-midi au lycée pour aller zoner au centre commercial…….là-bas, Cécilia avait vu ces petits bonnets rouge de Père Noël en vitrine. Elle en voulait un mais on n’avait pas un sou en poche, alors …(souriant) j’en ai chipé un pour elle.
Lindsay, souriant : Tu l’as chipé ?
Danny, portant son regard vers Lindsay, lui souriant : Oui. Il y a deux, trois choses peu louables que je faisais à cette époque. Mais, je dois avouer que ….j’étais plutôt doué !
Lindsay, souriant : Pourquoi ça ne m’étonne pas !
Danny : Parce que tu sais que je suis vraiment doué dans tout ce que je fais !
Lindsay, riant : Ce n’est pas la modestie qui t’étouffe Daniel Messer ! (Danny sourit puis Lindsay reporta son attention vers les photos, redevenant sérieuse) En tout cas, c’est incroyable, même sur photos, ce lien entre vous saute aux yeux. Elle avait l’air d’avoir beaucoup d’humour. Ça devait être vraiment quelqu’un de bien.
Danny, soupirant : Oui. Elle l’était. Et puis, en effet, de l’humour, elle en avait à revendre !

Danny sourit en se remémorant les circonstances dans lesquelles ces photos avaient été prises. Cécilia avait un bonnet rouge de Père Noël sur la tête, ses longs cheveux noirs tombant gracieusement de chaque côté de son visage. Danny, lui, avait un T-shirt blanc sous une veste de sport bleue et portait une casquette à l’envers. Ils s’étaient bien amusés ce jour-là. La première photo était ratée ….si l’on peut dire. Danny, de profil n’était pas tout à fait dans le cadre mais on distinguait qu’il riait aux éclats, tandis que Cécilia, sourcils froncés, semblait lui asséner une tape sur l’épaule. Danny se souvint alors que pour la première photo, il avait voulu faire peur à son amie en poussant un énorme cri derrière elle espérant qu’elle bondirait à l’instant du flash mais ce fut le moment suivant qui fut figé pour l’éternité. Le moment où la jeune fille, furieuse de s’être ainsi fait surprendre, donna une tape sur l’épaule de Danny, hilare et fier de l’effet qu’il avait produit. Mais Cécilia s’était rapidement laissé gagner par un fou rire elle aussi, et avait bien vite attiré Danny vers elle en le tenant par sa veste. La deuxième photo était donc celle où tous les deux se regardaient en riant aux éclats, leurs visages étant proches l’un de l’autre, Cécilia tenant la veste de Danny de ses deux mains. La troisième photo fut celle de la déconnade. Les deux amis, serrés joue contre joue, fixant l’appareil, faisaient chacun une belle grimace, tous les deux louchant et tirant la langue. Et enfin, la dernière photo, elle, était la plus sérieuse et la plus touchante aussi. Danny regardait l’objectif, affichant l’un de ces plus beaux sourires, un sourire simple, doux et ses yeux pétillaient de joie. Il était derrière Cécilia, l’enlaçant de ses bras, la tête au dessus de son épaule. La jeune fille aussi laissait paraître un magnifique sourire, les yeux rieurs fixant l’appareil. Elle était appuyée contre Danny et tenait ses bras qui l’entouraient. Danny posa son regard sur cette dernière photo et il sentit la douleur revenir dans son cœur et les larmes inonder ses yeux. Ils étaient si heureux sur ces photos, ils avaient été si heureux à cette époque. Pourquoi la vie était-elle venue les tourmenter de ses malheurs ? Lindsay s’aperçut vite de l’émotion du jeune homme. Elle posa une main sur son épaule.

Lindsay, posant sa main sur son épaule : Danny, ça va aller ?

Danny acquiesça en posant les photos sur la table basse. Il prit alors la lettre et la tendit à Lindsay.

Danny : Tu es toujours d’accord ?
Lindsay : Oui, bien sûr.
Danny : Merci.

Lindsay enleva ses chaussons et se plaça en tailleur sur le canapé, tandis que Danny s’adossa complètement contre celui-ci, le visage légèrement tourné vers Lindsay mais le regard se perdant dans le vide. Lindsay vint alors poser sa main sur celle de Danny pour la serrer et lui faire ressentir son soutien. Danny répondit à son geste en levant les yeux vers elle et en lui caressant la main de son pouce. Puis leurs mains se délièrent et Lindsay déplia à nouveau la lettre qui était écrite recto verso. Danny était près à l’écouter. Lindsay se mit alors à lire.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyJeu 15 Fév - 1:17

Tout mignon ce chapitre vraiment c'est sympa bong
Sacre Danny qui chipe un bonnet de pere noel Wink
thumright Toujours aussi bien clap 10/10

love *NiNa* cheers
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Maria
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyJeu 15 Fév - 2:07

oh ben non!! pourquoi t'as coupé!!! la suite!!!!! victoire
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyJeu 15 Fév - 19:46

Merci tout plein pour vos coms les filles ! Je suis ravie que ça vous plaise ! Very Happy Very Happy Very Happy victoire
Voici la fameuse lettre de Cécilia. Sad Sad Sad

*************************************************************


Salut Danny,

Je ne sais pas vraiment par quoi commencer. Ça fait si longtemps maintenant. Cinq ans. Cinq longues années que l’on ne se parle plus, que l’on ne se voit plus. Le temps passe si vite Danny. J’espère que tu vas bien. J’ai su pour ton frère. Je suis désolée de ce qu’il lui est arrivé, mais il est fort et je suis sûre qu’il s’en sortira. En tout cas, sache que je pense à vous deux.

Tu dois te demander pourquoi je t’écris maintenant. Et bien c’est simple, justement, il y a quelques mois j’ai croisé Louie par hasard. On a bu un verre ensemble, on a parlé de nos vies, on a parlé de toi, de l’époque où nous nous entendions tous si bien. Il m’a dit que ça faisait deux ans que vous ne vous étiez plus échanger le moindre mot. Louie ne me l’a pas avoué, c’est Louie, tu le connais mieux que moi, mais j’ai bien senti que cela l’attristait beaucoup. Il m’a dit qu’il avait l’intention d’essayer de te joindre et qu’il espérait que tu acceptes de le revoir. J’espère que depuis, vous vous êtes reparlés.

Danny fut ému. Il pensa à Louie, qui était dans sa chambre d’hôpital, dans un triste état mais bien vivant et sorti du coma. Il pensa également à la peine qu’avait du causer à son frère leur séparation. Le jeune expert soupira.

En tout cas, le fait de le revoir a ravivé en moi de merveilleux souvenirs ! Tu te souviens de ce jour dans l’église où nous avions failli provoquer une crise cardiaque à ce pauvre père Antonio ? Louie m’a dit nous avoir vus sortir de l’église en courant comme jamais il ne nous avait vus courir ! Ce jour fait parti des plus beaux moments de ma vie et je suis heureuse que mon premier baiser, dans cette église, ait été pour toi. J’ai d’ailleurs joint à cette lettre des photos d’un autre superbe moment que nous avons vécu. Je pense que tu dois t’en rappeler aussi. C’était l’année de nos 17 ans, juste un peu avant Noël. Je les ai souvent regardées ces photos. J’ai souvent pensé à toi en les regardant et j’espère qu’elles te feront plaisir.

Danny se mit à sourire nostalgiquement. Oui, bien évidemment qu’il se souvenait de ce premier baiser. Bien évidemment qu’il se rappelait de tous les bons moments qu’ils avaient passés ensemble, comment aurait-il pu oublier.

Enfin bref, c’est donc cette rencontre avec Louie qui m’a décidé moi aussi à reprendre contact avec toi, mais je ne pouvais pas le faire tout de suite, pas dans l’état dans lequel j’étais. Il fallait et il faut que je mette un peu d’ordre dans ma vie parce que j’ai honte de ce que je suis devenue. J’ai honte de ce que je fais pour vivre.

Danny baissa la tête. A ce moment-là, il repensa aux traces d’aiguilles qu’il avait pu constater sur le corps de Cécilia à la morgue. Elle n’avait bien sûr, et cela se comprend, pas voulu avouer ce fait dans sa lettre mais Danny comprit tout de suite de quoi il s’agissait. Il savait aussi que ce boulot dont elle n’était pas fière était celui de stripteaseuse et aussi des extras qu'elle devait sûrement faire avec les cilents pour pouvoir se payer ses doses... Cela l'écoeurait. Il avait du mal à accepter que Roberto l'ait soumise à cet abominable jeu. Il ferma les yeux.

Je voudrais repartir du bon pied. Je voudrais reprendre un nouveau départ. J’ai pris de grandes résolutions tu sais. Je vais quitter mon job actuel, essayer de m’éloigner de ce milieu qui m’écoeure et qui n’a jamais vraiment été le mien. Je voudrais tellement redevenir celle que j’étais, celle que tu as connue. Je voudrais …

Une larme s'échappa des yeux fermés de Danny, tandis que Lindsay avait la voix qui commençait à chanceler sous l’émotion des mots qu’elle lisait. Elle dut s’interrompre pour prendre une respiration afin de continuer.

… Je voudrais que tu sois fière de moi Danny autant que je le suis de toi. Oui, parce que, malgré tout ce que j’ai pu te dire la dernière fois que l’on s’est vu, je suis fière de toi Danny, fière de ta réussite, de ta première place à l’école de police scientifique, de ce poste que tu as su décrocher dans ce laboratoire dirigé par le lieutenant Taylor. Tu as eu le courage d’aller jusqu’au bout de tes convictions et je t’admire pour ça.

Danny se pencha soudain en avant pour s’accouder sur ses genoux, il retira ses lunettes qu’il posa sur la table basse et passa sa main sur sa figure pour s’essuyer les yeux. Lindsay stoppa sa lecture et posa une main sur le dos de Danny.

Lindsay : Danny, si c’est trop difficile, je peux arrêter. Tu devrais peut-être laisser un peu de temps s’écouler.
Danny, secouant la tête : Non, …non. Continue. Ça ira. Ça ne sera pas moins pénible plus tard, je le sais bien.
Lindsay : D’accord.

Et Lindsay reprit la lecture.

Tu as eu le courage d’aller jusqu’au bout de tes convictions et je t’admire pour ça. Moi, je ne l’ai pas eu. J’ai su que tu travaillais toujours dans ce même labo, voilà pourquoi, c’est là que tu reçois cette lettre. J’espère que tout se passe bien pour toi là-bas, que tu as des amis sur qui tu peux compter, peut-être même une femme dans ta vie que tu aimes. Si c’est le cas, j’espère qu’elle se rend compte de la chance qu’elle a, qu’elle t’aime en retour et qu’elle te rend heureux.

Un petit sourire s’esquissa sur les lèvres de Danny et Lindsay en cet instant alors qu’ils ne se regardaient pas. Mais, la même pensée venait manifestement de leur traverser l’esprit. Bien sûr que Danny avait des amis sur qui ils pouvaient compter. Ils le lui avaient prouvé une fois de plus la nuit dernière. Et puis oui, il avait quelqu’un à présent dans sa vie, quelqu’un à qui il tenait énormément, à qui il tenait tellement qu’il avait décidé de se dévoiler devant elle, laissant paraître toute sa fragilité. Et cette personne tenait également à lui et elle l'aidait actuellement à surmonter ce douloureux moment .

Quant à moi, je regrette de ne plus faire partie de ta vie et que tu ne fasses plus partie de la mienne. Si tu savais Danny combien je regrette cette maudite dispute ! Si tu savais combien je regrette ce silence qui s’est installé entre nous.

Lindsay sentit l’émotion la submerger, une larme s’échappa bientôt de ses doux yeux noisette. Au fil de la lecture, elle en apprenait plus sur le lien quasi fusionnel qui existait entre Danny et Cécilia. Au fil de la lecture, elle se rendait compte à quel point Danny avait du s’en vouloir toutes ces années, à quel point il avait du souffrir sans jamais en parler à personne, à quel point son cœur devait se meurtrir en ce moment à mesure que les mots de Cécilia résonnaient dans sa tête. Lindsay continua la voix un peu tremblante.

J’ai su bien trop tard que tu m’avais écrit. Pardon de ne jamais t’avoir répondu, je n’ai malheureusement pas reçu tes lettres. Je n’ai eu connaissance de leur existence que récemment, mon frère m’ayant avoué qu’il les avait brûlées à l’époque. Depuis que je sais, je me suis posé mille fois la question. Que se serait-il passé si je les avais reçues ? Tout aurait été sûrement différent. Je t’aurais bien sûr répondu. On se serait revu et j’aurais sûrement commis moins d’erreurs dans ma vie parce que tu aurais été là et que tu m’aurais empêché de les commettre. Mais ne culpabilise surtout pas, je t'en prie, tout est ma faute Danny, pas la tienne. J’aurais du comprendre que tu ne cherchais qu’à m’aider.

Les larmes coulèrent à nouveau sur les joues du jeune homme.

Louie aussi m’a mise en garde contre Sonny et sa clique. Vous aviez raison. Je sais bien maintenant qui est Sonny. Je m’en suis rendu compte à mes dépends. Comment ai-je pu me laisser abuser par Roberto à ce point ? Comment a-t-il pu m’entraîner dans tout ça ? Mais, Danny, malgré le fait que Sonny soit en prison maintenant, je dois à mon tour de te mettre en garde . Te mettre en garde contre un de ses hommes de main. Il s’appelle Ricardo Sanchez. Quand je l’ai connu, j’ignorais qui il était. Je l’ai aimé. L’amour rend aveugle, c’est indéniable. Si un jour tu croises son chemin de par ton métier, méfie toi de lui. C’est un homme très dangereux, capable de tout qui n’a aucune limite, aucune morale ni aucune pitié. Je sais de quoi je parle, je t’assure ! Mais, ne t’inquiète pas trop pour moi, je me suis sortie de ses griffes.

Danny repensa au corps de Cécilia à la morgue, à son visage tuméfié par les coups, à cette piqûre mortelle que ce salopard lui avait faite. Cécilia ignorait alors qu’il serait la cause de son trépas. Lindsay quant à elle repensa à Danny, à ce moment où elle avait cru le perdre, à son corps sans vie l’espace de quelques minutes allongé dans cet entrepôt, à cause de ce même homme. Oui, ce Ricardo était l’une des ordures de la pire espèce et ils le savaient tous les deux. Mais fort heureusement, il avait été mis hors d’état de nuire par toute l’équipe du Lieutenant Taylor.

Par contre, j’ai quelques soupçons quant à son implication dans ce qui est arrivé à ton frère. J’ai un mauvais pressentiment. Je sens qu’il est en train de manigancer quelque chose de pas net. Il faudra que je t’en reparle. Enfin, si tu acceptes de me revoir, vu toutes les horreurs que je t’ai dites. Je m’en veux. Je m’en veux tellement. Je ne les pensais pas Danny. Je n’en ai jamais pensé un mot. J’aurais du t’écouter. Mais j’étais perdue à l’époque. Je sentais que tu t’éloignais de moi et cela me faisait si mal. Par orgueil ou revanche, je ne sais pas trop, je crois que j’ai voulu te faire mal moi aussi.

Les larmes se mirent à glisser également sur les pommettes de Lindsay. Elle jeta un coup d’œil sur Danny qui se tenait la tête et qui essayait de retenir ses sanglots. Elle continua la lecture. Elle ne devait pas craquer. Pas maintenant en tout cas. Danny comptait sur elle. Sa lecture fut désormais entrecoupée de silence, indiquant combien elle avait du mal à contenir son émotion elle aussi.

Je suis désolée, tellement désolée. Mais, laissons le passé au passé et pensons à l’avenir, tu veux bien ? Parce qu’on peut encore s’écrire un avenir pas vrai ? …….J’aimerais te revoir Danny. Tu me manques tellement ! ………Ta franchise, ta fougue, ton humour, ta tendresse et ton amitié me manquent. J’ai besoin de toi Danny. …….. J’aimerais tellement refaire partie de ta vie. On efface tout et on recommence. D’accord ?

L’avenir. Quel avenir maintenant ? Danny aurait lui aussi tellement aimé pouvoir écrire une nouvelle page de sa vie où Cécilia aurait tenue une place. Il aurait tellement aimé pouvoir tout effacer et tout recommencer. Mais maintenant, plus rien de cela n’était possible et le fait de savoir que son amie voulait tellement le revoir, qu’il lui avait tellement manqué ne fit qu’accentuer la douleur qui s’était emparé de son cœur. Il ne put retenir ses larmes plus longtemps. Danny se mit à pleurer, se voilant le visage de ses mains. Lindsay déplia ses jambes du canapé pour pouvoir s’approchait de lui. Elle entoura ses épaules d’un bras tandis qu’elle tenait la lettre de l’autre main. Il fallait qu’elle termine de la lire. C’est ce que Danny souhaitait. Elle souffla et prit alors son courage à deux mains pour lire les derniers mots.

Je ne me suis pas rendue compte que cette fichue lettre était si longue. Tu vois j’ai fait des progrès en littérature. Non, ne ris pas ! En fait, j’avoue, je n’ai fait aucun progrès, j’ai mis des heures à l’écrire et la poubelle est maintenant inondée de papier froissé. J’espère simplement que tu la liras et que tu y répondras. Je te laisse un numéro de téléphone où me joindre et une adresse dans Morningside Heights où j’habite depuis trois ans.
Voilà. J’aurais encore un tas de choses à te dire mais j’aimerais autant que ce soit de vive voix. J’espère de tout cœur te revoir très bientôt. J’espère que tu m’auras pardonnée.

Tu me manques. Je pense très fort à toi
Je t’aime et je t’embrasse.


Ta petite sauvageonne, ta Cécilia
.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyVen 16 Fév - 2:45

bong La voila la lettre tant attendu victoire

Eh bien clap c'est encore tout pleins pleurs tout ca c'est super il est genial ce chapitre thumright Pauvre Danny Crying or Very sad

J'ai love comme d'hab. merci 10/10

*NiNa* Wink
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Maria
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyVen 16 Fév - 18:03

pleurs pleurs pleurs c'est trop tristeeeeeeeeeee!!!
mais j'adore!!! victoire
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyVen 16 Fév - 21:33

Merci pour vos coms les filles !!!!

Bon, alors, là, maintenant, je tiens à vous prévenir que j'ai réservé un moment de bonheur euh... disons... intense victoire à nos deux tourteraux ! Bref, après un démarrage très doux et tendre ça finit en scène un peu plus hot ! pig J'espère que vous aimerez ! Very Happy

***********************************************************

Lindsay replia la lettre. Les larmes glissaient aussi sur ses joues. Elle la posa sur la table basse entourant toujours d’un bras Danny ...qui pleurait , et, lui caressant tendrement la joue de l'autre main. C’est alors que celui-ci se redressa et se blottit contre son corps. Danny l’enlaça et elle le serra bien fort tout contre elle, posant une main dans son dos et l’autre sur sa nuque. Il était secoué de sanglots et avait besoin de réconfort. Il avait besoin d’elle en cet instant et il était heureux qu’elle soit là. Lindsay ferma les yeux et ils restèrent ainsi un long moment. Puis Danny se calma, ses larmes cessèrent mais il restait toujours blotti contre Lindsay. Il l’avait encore, elle. Et il ne voulait pas la perdre. Il poussa un long soupir et finit par se détacher de cette étreinte. En s’éloignant, il regarda Lindsay dans les yeux, il effleura ses cheveux d’une douce caresse et lui sourit.

Danny , doucement et presqu'en murmurant : Merci....merci.

Lindsay lui sourit également. Ils étaient là, assis tous les deux dans ce canapé, les regards plongés l’un dans l’autre et.... ils ne s’étaient jamais sentis aussi proches. Danny baissa les yeux puis les releva. Il savait qu’il fallait qu’il lui parle, que c’était maintenant qu’il devait le lui dire. Il lui caressa sa joue puis lui prit les mains pour les serrer dans les siennes. Il parla très posément.

Danny : Je ne lui ai jamais dit.
Lindsay, fronçant les sourcils : Quoi donc ?
Danny : Je ne lui ai jamais dit combien elle était importante pour moi. Combien je tenais à elle.
Lindsay : Elle le savait Danny. Tu n’avais pas besoin de le lui dire. Tes gestes, ton affection l’ont fait pour toi.
Danny : Mais j’aurais aimé lui dire, j’aurais voulu qu’elle le sache, j’aurais voulu qu’elle l’entende et... il est trop tard maintenant.

Lindsay, peinée pour Danny, baissa légèrement les yeux.

Danny , fixant toujours Lindsay : Je ne veux pas faire deux fois la même erreur.

Lindsay regarda alors à nouveau Danny dans les yeux. Elle fut dès lors suspendue à ses lèvres.

Danny : Lindsay, toi et moi, je sais que c’est récent, je sais qu’on en est qu’au tout début de notre relation, mais …..je sens bien que quelque chose d’intense se passe entre nous. Je n’ai jamais ressenti ça auparavant, pour personne. J’ai aimé Cécilia c’est sûr, mais nous deux ….c’est différent. Quand je suis avec toi, je me sens bien, je me sens moi. Enfin ....ce que j'essaie de te dire c'est....je voudrais te dire à quel point…(il soupira) enfin.... Quand tu es proche de moi, j'ai le coeur qui bat comme un fou et je suis .... troublé. Ce que tu es, me plait, me plait énormément. Tu me plais Lindsay. J’espère que je ne te ferais pas peur en te l'avouant si tôt, mais il faut vraiment que je te le dise, je ne plus le garder pour moi, plus maintenant, plus après tout ça. Parce que …je veux que tu le saches, je veux que tu l’entendes.

Danny lui caressa la joue tendrement, tout en s’apercevant que le regard de Lindsay s’était mis à pétiller.

Danny, lui caressant la joue : Je t’aime.

Aussitôt ces mots prononcés, le visage de la jeune femme s’illumina d’un doux sourire, Danny continuant de noyer son regard dans le sien.

Lindsay , souriant, parlant presque à voix basse : Cela ne me fait pas peur Danny. Parce que, je me suis demandée moi aussi s’il fallait que je te l’avoue tout de suite ou non. Moi aussi je ressens cette alchimie entre nous , moi aussi je suis bien avec toi. Moi aussi …je t’aime.

Danny soupira de joie et lui sourit. Ils rapprochèrent alors leur visage l’un de l’autre pour joindre leurs lèvres et sceller ainsi leurs doux aveux et leur amour par un tendre baiser. Ce baiser avait en ce jour un autre goût, une autre couleur que les baisers précédents qu’ils avaient pu échanger parce que c’était le premier après qu’ils se soient dit les trois plus beaux mots du monde, parce que, c’était le premier après qu’ils se soient dit : « je t’aime ».

Danny embrassait Lindsay ses deux mains tenant son visage. Leur baiser tendre se mua progressivement en un baiser plein de passion et de désir, leur langue, valsant l’une avec l’autre. Danny enfouit alors une main dans les cheveux de la jeune femme et fit glisser l’autre le long de son dos. Lindsay quant à elle avait enlacé son cou, nouant ses mains derrière sa nuque. Danny fit alors basculer Lindsay sur le canapé pour se retrouver au dessus d’elle. Leur respiration devenait plus forte, les battements de leur cœur s’accéléraient à mesure que leurs caresses et leurs baisers s’intensifiaient. Danny entreprit de taquiner de sa langue le cou de celle qu’il aime tout en faisant glisser une main le long de son corps jusque ses jambes, puis il remonta ses caresses et passa sa main sous la petite veste et le débardeur qu’elle portait pour pouvoir apprécier le doux contact de sa peau. Lindsay elle aussi partit à la découverte du corps de son amant, faisant vagabonder ses mains sous son t-shirt et soupirant à chacun de ses baisers, à chacune de ses caresses, à chacun de ses petits mordillements d’épaule. Tous les deux, pris dans le désir de se posséder l’un l’autre, commençant à se mouvoir de plus en plus, ne s’aperçurent pas qu’ils étaient dangereusement au bord du canapé. C’est alors que Danny en chuta, se cognant la tête à terre et entraînant avec lui Lindsay jusqu’au sol. Celle-ci se retrouva alors au dessus de lui. Lindsay s’empressa de s’enquérir de son état après cette petite chute.

Lindsay : ça va Danny, tu ne t’es pas fait mal ?
Danny, souriant : Non, ça va, j’ai la tête dure, mais par contre, tu m’as écrasée !
Lindsay : Arrête un peu, je ne suis pas si lourde !
Danny, souriant, la regardant dans les yeux : Oh, qu’est-ce que j’aime te charrier.

Lindsay sourit. Danny s’humidifia les lèvres et remit les cheveux de Lindsay derrière sa nuque.

Danny : Au moins on ne tombera pas plus bas.

Lindsay l’embrassa à nouveau avant d’ajouter…

Lindsay : Peut-être mais, je pense que le lit sera plus confortable que le lino !
Danny, souriant : Oui, t’as raison.

Puis Danny se mit à rire, laissant Lindsay s’interroger un instant.

Lindsay : Qu’est-ce qu’il y a ?
Danny : Non, je viens juste de penser à un truc.
Lindsay, souriant : A quoi ?
Danny : J’ai toujours pas de vêtements de rechange ici !
Lindsay : C’est pas grave, tu bosses pas demain.
Danny : Oui, mais faudra qu’on règle ce petit détail.
Lindsay : Tu es en train de me demander un tiroir là ?
Danny : Pourquoi pas. Ce serait plus pratique non ?
Lindsay, souriant : On verra ça plus tard. Debout Cow-boy !

Danny lui sourit. Lindsay se redressa et se leva prenant la main du jeune homme pour l’aider à se relever également. Celui-ci fut vite debout et s’empressa aussitôt de s’emparer ardemment des lèvres de son amante et tous les deux reprirent immédiatement et de plus belles leurs caresses enflammées. Petit à petit ils se dirigèrent vers le couloir tout en ne cessant d’accentuer leur désir l’un pour l’autre, soupirant de plus en plus à chacun de leurs gestes. Danny plaqua alors Lindsay contre le mur du couloir et dé zippa la fermeture éclair de sa veste qu’il fit ensuite glisser le long de ses bras, tout en chatouillant et mordillant de ses baisers son cou délicat. Lindsay agrippa son T-shirt et lentement le remonta, en effleurant de ses mains chaque muscle du corps de Danny. Quand le T-shirt fut remonté au maximum, Danny l’enleva d’un geste rapide avant de s’atteler lui-même à enlever le débardeur de Lindsay. Ils continuèrent alors leur progression vers la chambre, se couvrant de baisers et s’arrêtant à nouveau le long du mur de l’autre côté du couloir. Là, alors que leurs langues s’entrelaçaient de nouveau, Danny dégrafa le soutien-gorge de sa partenaire et le fit glisser délicatement le long de ses épaules puis de ses bras tout comme la veste. Lindsay fit se promener ses mains sur la poitrine de Danny puis sur son ventre, ses reins pour finalement atteindre la ceinture de son jean qu'elle enleva de ses passants puis le bouton qu'elle défit et enfin la fermeture éclair du pantalon qu'elle fit descendre. Ils se déplacèrent à nouveau à petits pas vers la chambre tout en continuant de s’entrelacer et de s’embrasser avec frénésie. Ils entrèrent dans la pièce. Danny se retrouva alors contre le mur de la chambre, Lindsay commençant à glisser ses lèvres voluptueusement sur son corps, l’inondant au passage de caresses plus sensuelles les unes que les autres. Elle taquina alors son nombril, tandis que Danny soupirait de plaisir enfouissant ses doigts dans la chevelure de Lindsay. Elle commença à descendre son jean et ses sous-vêtements qui glissèrent alors jusque sur ses chevilles. Le jeune expert s’en débarrassa complètement par des petits mouvements de pieds puis Lindsay remonta lentement vers son cou et ses lèvres. Danny sentait l’excitation l’assaillir de plus en plus. Il retourna Lindsay contre le mur et se fut à son tour d’embrasser son corps en descendant jusqu’à ses reins, pour finalement amorcer la descente du pantalon de training prune et des derniers sous-vêtements. Lindsay s’en débarrassa alors de la même façon que l’avait fait Danny. Le jeune homme gravit ensuite lentement le long de son corps, goûtant une nouvelle fois avec sa langue et ses lèvres la peau délicieusement douce de son amante qui se laissait enivrer par ses baisers voluptueux. Il caressa et embrassa sa poitrine puis finit par reprendre possession de ses lèvres. Il l’enlaça alors laissant leurs peaux brûlantes s'épouser parfaitement et fit descendre, une de ses mains jusqu’à l'une des cuisses de Lindsay qu’il caressa puis qu’il souleva pour pouvoir mieux la sentir contre lui mais la jeune femme fit glisser sa jambe le long de celle de Danny pour la reposer à terre et le fit reculer doucement vers le lit. Danny, sentant le lit lui bloquer les jambes, jeta un coup d’œil en arrière puis s’y assit, Lindsay le rejoignant immédiatement. Il s’allongea alors sur le lit, légèrement poussé en arrière par Lindsay. Là, celle-ci, se fraya un chemin jusque ses lèvres, leurs deux corps nus s’effleurant entièrement. Elle entrelaça alors ses doigts à ceux de Danny et plaqua ses deux mains de chaque côté de sa tête sur le matelas moelleux. Après lui avoir mordillé les lèvres et le cou ; Lindsay fit à nouveau déambuler sa langue sur son torse, lâchant ses mains et faisant glisser les siennes le long des avant-bras de Danny qui lui, se pressa d’asséner de nouvelles caresses au dos, à la nuque puis aux cheveux de sa partenaire. La tête en arrière, fermant les yeux, il se mit à pousser des gémissements de plaisir au contact des lèvres et des effleurements de Lindsay sur sa peau. Quand celle-ci revint alors jusqu’à son visage, il emprisonna sa tête entre ses mains pour conquérir à nouveau ses lèvres et commencer un nouveau ballet harmonieux et profond de leur langue, mélangeant leur salive et accentuant encore le désir et l’excitation. Danny fit ensuite se balader ses mains dans le dos de son amante mais de façon plus oppressante. Leur souffle était haletant. Leur cœur palpitait puissamment. Lindsay passa alors chacun de ses genoux de chaque côté des reins de Danny l’emprisonnant puis se redressa au dessus de lui. Et, tout en caressant son torse délicieusement dessiné et tout en se noyant dans son regard, elle l’invita à envahir son corps. C’est alors qu’ils commencèrent à se mouvoir l’un contre l’autre de concert, amplifiant leur délectation et leurs soupirs. Danny inonda de ses caresses la poitrine et le ventre de Lindsay jusqu’à ce qu’il se cambra, s’emparant de sa taille pour accompagner le mouvement de leurs corps. Lindsay posa ses mains sur le lit de chaque côté du visage de Danny et se courba pour aller embrasser ses lèvres. Les deux corps devinrent luisants et leurs gémissements renchérirent ! Lindsay se redressa soudain, mit la tête en arrière, enfonçant le bout de ses doigts dans la peau de Danny. Celui-ci ne tarda pas à la rejoindre, se redressant également, ayant tout d’abord faim de ses lèvres puis la serrant ensuite très fort tout contre lui en l’enlaçant. Il posa une main sur ses cheveux et fit vagabonder frénétiquement l’autre dans son dos humide tandis qu’il vint couvrir de baisers ardents son cou et son épaule. Lindsay, la tête également blottie dans le cou de Danny faisait elle aussi vagabonder ses doigts dans son dos luisant et perlant. Serrés fort dans les bras l’un de l’autre, se mouvant de plus en plus rapidement, se délectant de chaque coup de rein qu’ils s’accordaient, ivres de jouissance, ils finirent par atteindre l’apogée du plaisir dans un râle de gémissements intenses.

L’extase passée, essoufflé, son corps tremblant encore, Danny déposa de doux petits baisers sur l’épaule de Lindsay, caressant tendrement la peau de son dos, avant de se détacher progressivement et légèrement de leur étreinte pour pouvoir plonger son regard dans celui de celle qu’il aime. Il lui remit en place une mèche de cheveux humide qui était collée sur son visage et il lui envoya un tendre sourire. Lindsay, toute tremblante et le souffle court, le regarda elle aussi intensément dans les yeux. Elle lui sourit et lui caressa la joue. Il la serra à nouveau tendrement dans ses bras, leur respiration redevenant progressivement plus sereine. Danny se laissa alors tomber doucement en arrière dans le lit, tenant toujours Lindsay contre lui. Elle posa sa tête contre son cœur, ferma les yeux et sourit. Elle se sentait si bien en cet instant. Danny caressa délicatement la peau de ses bras et déposa un baiser sur ses cheveux avant de l'enlacer à nouveau. Au bout d’un instant, Lindsay tourna la tête et remonta légèrement pour que son visage puisse être au dessus de celui de Danny. Ils se fixèrent dans les yeux et elle descendit lentement vers les lèvres du jeune expert pour l’embrasser affectueusement. Après ce tendre baiser, Danny fit basculer leur deux corps sur le côté. Là, il se saisit des draps pour les remonter sur eux et surtout pour recouvrir Lindsay afin qu’elle ne prenne pas froid. Ensuite, leur tête appuyée sur le matelas, ils s’échangèrent un nouveau regard intense et doux à la fois, comme s’ils étaient envoûtés par les yeux de l’autre. Danny se mit alors à caresser du bout des doigts le visage de son amante, ses cheveux, ses joues, ses lèvres, celles-ci lui souriant. Il s’approcha d'elles lentement et y déposa un dernier doux baiser. Il s’éloigna se replongeant immédiatement dans le regard de Lindsay et, après un silence, ajouta simplement dans un murmure quelques mots auxquels répondit la jeune femme.

Danny : Je t’aime.
Lindsay : Je t’aime.

Lindsay se blottit alors dans les bras de Danny et tous les deux entrelacés, se serrant l’un contre l’autre comme si leur vie en dépendait, fermèrent les yeux et se laissèrent progressivement envahir par le sommeil.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyDim 18 Fév - 4:46

Encore un chapitre fantastique bong clap c'etait super Ah Danny et Lindsay l'ont bien merite apres ce qui s'est passe ! Donc eh bien j'aime toujours autant thumright

*NiNa* Wink
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyDim 18 Fév - 18:14

Merci Nina !!! bong


************************************************************

Appartement de Stella. 19 h 55

Stella était en train de finir de se préparer. Elle portait un jean noir avec un petit haut décolleté très sympa à motifs noir et blanc et des chaussures à hauts talons. Elle passa devant la glace pour se regarder une dernière fois et mettre une dernière petite touche à son maquillage très léger. Son cou était orné d’un petit pendentif doré très fin. Elle avait à peine enfilé une veste cintrée de cuir noir que son interphone se mit à sonner. Elle sourit et se précipita alors pour répondre. Elle décrocha.

Stella : Oui.
Mac : Stella c’est Mac. Est-ce que tu es prête ?
Stella : Oui, ne bouge pas j’arrive !
Mac : Ok, je t’attends.

Stella se pressa alors hors de son appartement et descendit les étages en ascenseur. Arrivée au rez-de-chaussée, elle en sortit et se dirigea vers la porte vitrée de son immeuble au travers de laquelle elle aperçut aussitôt Mac habillé d’un jean, d’un t-shirt noir et d’une veste. Elle ouvrit la porte et lui envoya aussitôt un magnifique sourire que celui-ci lui rendit.

Stella : Bonsoir Mac.
Mac : Bonsoir Stella. Tu es ravissante.
Stella, souriant : Merci. Tu n’es pas mal non plus en tenue décontractée ! Ça change !
Mac, souriant : Merci. Disons que, dans l’endroit où je joue le costume n’est pas de rigueur.
Stella : On y va ?
Mac : Allons-y !
Stella : J’ai hâte de t’entendre jouer !
Mac : Tu me mets la pression là. J’espère que tu ne seras pas déçue.
Stella, lui frôlant la joue comme elle le faisait si souvent : Aucun risque.

Ils se regardèrent dans les yeux, se sourirent puis Mac offrit son bras à Stella et la mena jusqu’à sa voiture. Arrivés, il lui ouvrit la portière afin qu’elle puisse y prendre place. La jeune femme en fut toute heureuse. Puis, Mac monta à son tour dans le véhicule et ils démarrèrent.

Sur la route, ce fut d’abord le silence qui régna puis Stella engagea la conversation.

Stella : Tu as réussi à te reposer un peu au labo ?
Mac : Oui, ne t’inquiète pas. J’ai un peu dormi.
Stella : Et alors quelle nouvelle du front ?
Mac : Le procureur est passé cet après-midi.
Stella : Ah oui ?
Mac : Il est venu pour me tenir au courant de la tournure des événements en ce qui concerne l’affaire de Danny. Ellen Morgan a archivé toutes les preuves dans son laboratoire et a fait un premier rapport sur l’enquête. Danny n’a vraiment plus de soucis à se faire. Toutes les charges contre lui ont été abandonnées. Et puis, il m’a dit qu’il avait eu un entretien avec Hilborne ce matin au sujet de tout ce qui s’était passé, au sujet de son attitude envers Danny et il lui a conseillé de prendre quelques jours de vacances pour y réfléchir.
Stella : Fort bien. Mais ça me fait rire ! C’est quand même bien lui qui a signé les papiers pour ouvrir l’enquête interne non ?
Mac : Oui, mais Hilborne avait commencé à lui montrer des éléments de l’affaire Rodriguez avec les empreintes de Danny sur les lieux du crime. Alors pas étonnant qu’il est ouvert une enquête. Il avait lui aussi envie d’en savoir plus.
Stella : Oui, et maintenant il retourne sa veste ! Mac, je crois malheureusement qu’il n’y a pas que Hilborne qui doute de Danny dans nos services.
Mac, soupira : Je sais. D’ailleurs Mitford ne retourne pas sa veste. Il m’a conseillé de veiller à ce que Danny se tienne à carreaux désormais. D’après lui, il y a bien trop d’affaires auxquelles il est relié ces temps-ci.
Stella : C’est ridicule, ce n’est quand même pas de sa faute si des ordures lui en veulent ! Tu sais, j’ai l’impression qu’à cause de son passé et du milieu duquel il vient Danny est sur la sellette depuis le jour où il est entré dans la police ! Et je ne comprends pas ! C’est absurde !
Mac : Oui, peut-être mais son comportement en certaines occasions leur donne raison.
Stella, surprise : Tu es d’accord avec eux ?
Mac : Non, bien sûr que non, mais tu admettras qu’il a parfois des attitudes qui frôlent les limites du raisonnable et cela ne plait pas Stella.
Stella : Oui, il ne réfléchit pas toujours avec sa tête je te l’accorde.
Mac : En effet. Danny agit et réagit en fonction de ce qu’il ressent et malheureusement cela lui attire souvent des problèmes.
Stella : Et pour le meurtrier de Rodriguez et le deuxième type de la vidéo ?
Mac, secouant la tête, inquiet : Toujours rien.
Stella : Tu m’as l’air soucieux. Ça t’inquiète ?
Mac : Je dois te dire que je préfèrerais savoir ces types derrière les barreaux. Je ne sais pas pourquoi mais j’ai un étrange pressentiment.
Stella : Ne t’inquiète pas pour lui. Il est sorti d’affaire maintenant. Ça va aller. Et ça m’étonnerait que ces types s’en prennent à lui une deuxième fois.
Mac : Oui, je me fais peut-être du souci pour rien.

Ils arrivèrent en face d’un petit restaurant dans lequel Mac avait réservé une table. Il se gara, coupa le moteur et lâcha le volant.

Stella : C’est bien que tu lui aies donné quelques jours. Il a besoin de faire le point et de se reposer. Il avait vraiment l’air épuisé le pauvre.
Mac : Il a vécu de rudes épreuves ces dernières semaines. Je suis impressionné de voir à quel point il a tenu le coup.
Stella : Plus d’un aurait craqué c’est vrai mais c’est Danny ! Il est solide.
Mac, soupirant : Peut-être …mais pas autant qu’on le croit. Il est fragile en ce moment. Il souffre beaucoup de la mort de son amie.
Stella : Cécilia.
Mac : Oui. …Il l’aimait, c’est évident. S’il est allé voir Rodriguez ce jour-là, c’est uniquement pour essayer de comprendre, d’avoir des réponses à toutes ses questions. Et…je sais ce qu’il ressent. C’est tellement dur de devoir rester dans le noir, dans le flou, de ne jamais savoir, de ne pas comprendre pourquoi ça vous arrive, pourquoi ça arrive à ceux que vous aimez. Il n’y a rien de plus terrible que de perdre quelqu’un qu’on aime.

Mac baissa la tête, ferma les yeux et soupira tristement. Ses pensées s’envolèrent aussitôt auprès de Claire. Il l’avait tant aimé lui aussi et l’histoire de Danny et Cécilia lui avait rappelé de pénibles moments. Stella, qui avait toujours su lire dans le cœur et les yeux de Mac, s’aperçut vite de sa tristesse. Elle posa une main sur son épaule pour le réconforter. Quand Mac sentit ce doux contact, il posa à son tour sa main sur celle de Stella et la lui serra délicatement tout en continuant de fermer les yeux. Il y eut un moment de silence au bout duquel Mac les rouvrit. Il tourna son regard vers Stella dont les prunelles vertes devenaient brillantes. Un tendre sourire s'esquissa sur ses lèvres. Il lui sourit également et brisa le silence ambiant.

Mac : Nous sommes là pour passer une bonne soirée. Pas pour se morfondre. Alors allons-y.
Stella, lui souriant tendrement : Oui. Je meurs de faim.

Ils descendirent tous deux de la voiture et se dirigèrent vers l’entrée du restaurant. A l’intérieur, on les conduisit vers une des petites tables carrées et on leur apporta les menus. Il s’agissait d’un petit restaurant français très sympathique et sans prétention. La décoration était assez épurée. Mac et Stella commandèrent leurs mets et dînèrent tranquillement, le repas étant arrosé d’un zest de vin « français » bien évidemment. Durant ce dîner, ils avaient ri, parlant de tout et de rien mais, fait rarissime, surtout pas de boulot. Leurs regards s’étaient croisés, révélateurs de leur complicité et de toute l’affection qu’ils se portaient. A la fin du repas, Stella prit la main de Mac dans la sienne et plongea ses yeux émeraude dans les siens. L’échange fut intense, tous les deux se caressant la main de leur pouce. Ils se sourirent tendrement. Mac était heureux que Stella soit en face de lui. Elle le comprenait si bien. Elle seule était capable de lire au fond de son âme, au fond de ses yeux et il le savait. Il ignorait comment elle faisait mais elle arrivait toujours à apaiser les tourments de son coeur. Et là, maintenant, aujourd’hui, après tout ce qui venait de se passer, il avait vraiment besoin d’elle, de la sentir présente à ses côtés. Stella, elle aussi était heureuse. Elle aimait ce lien si fort et indéfectible qu’il y avait entre eux. Mac avait toujours été là pour elle et elle savait qu’en ces temps plutôt durs, c’était à son tour de le soutenir afin de le soulager un peu du poids de ses responsabilités et de son inquiétude. Mac soupira d’aise et demanda l’addition en levant la main, s’apercevant que l’heure tournait et qu’il était temps pour eux de se rendre au Cozy’s où il devait jouer. Ils sortirent alors du restaurant et reprirent la route jusqu’à ce petit bar de Jazz à l’ambiance chaleureuse.

Une fois à l’intérieur, Mac fut accueilli très amicalement par les membres du personnel et de fidèles clients qui vinrent le saluer. Beaucoup de monde avait l’air de le connaître dans ce bar. Il présenta Stella qui était ravie de faire la connaissance de tout ce petit monde dont elle ignorait l’existence et qui faisait partie de la vie de son ami. Ils se dirigèrent ensuite vers une des tables devant la scène et s’y installèrent côte à côte. Mac leur commanda deux bières.

Stella, sourire aux lèvres : Alors, tu joues dans combien de temps ?
Mac : D’ici une demi-heure environ. Le temps pour nous de prendre un verre.
Stella : J’aime beaucoup l’ambiance de cet endroit et, tu vois, cela ne m’étonne pas que tu t’y sentes bien. Ça te ressemble finalement. Je savais que tu aimais beaucoup le jazz et que tu touchais un peu à la musique mais je suis étonnée que tu ne m’aies jamais dit que tu passais sur scène !
Mac : ça ne fait pas si longtemps que je joue ici. Deux ans tout au plus et puis, chacun a son petit jardin secret.
Stella : Laisse-moi te dire que ton jardin n’est pas si secret que ça !
Mac, haussant les sourcils d’étonnement : Comment ça ? Qu’est-ce que tu veux dire ?
Stella : Et bien Lindsay et Danny sont déjà venus t'écouter jouer ici !
Mac : Tu plaisantes ?
Stella, surprise : Ils ne t’ont rien dit ?
Mac : Non. Bien sûr que non ! (n’ayant pas l’air d’y croire) Ils sont vraiment venus ?
Stella, sourit : Oui, c’est Lindsay qui m’en a parlé. Ces deux là vraiment ! Quand même, ils auraient pu te féliciter !
Mac, fronçant les sourcils, sourire aux coins des lèvres : Peut-être que cela ne leur a pas plu, vu qu’ils se sont éclipser discrètement.
Stella : Non je ne crois pas que ce soit ça. Moi, je dirais plutôt que Lindsay n’a pas voulu se retrouver dans la situation gênante de devoir t’expliquer qu’elle avait mené sa petite enquête pour découvrir ce que tu faisais le mercredi soir.
Mac , souriant : Oui, évidemment, vu sous cet angle. Il est vrai que si je les avais vus et qu’ils m’avaient dit être là par hasard, je ne les aurais sûrement pas crus. Mais, … je peux savoir pourquoi elle a fait ça au juste ?
Stella : Apparemment, c’était pour impressionner Danny.
Mac, souriant : Ah oui je vois !

On vint leur apporter leur boisson et tout en se délectant du breuvage, ils se mirent à écouter le groupe de jazz qui était en train de passer sur scène. Une fois leurs verres vides et la demi-heure passée, il fut temps pour Mac d’aller se préparer pour jouer à son tour.

Mac : Bon et bien je crois que je vais devoir y aller. J’espère ne pas trop te décevoir.
Stella, souriant : Ne t’inquiète pas, je ne suis pas mauvaise spectatrice. Je ne te jetterai pas de tomates si tu es nul.
Mac, souriant : Ah je suis rassuré alors. Essaie de ne pas t’éclipser non plus.
Stella : Pas de risque. C’est toi qui a les clés de la voiture.
Mac : Très juste.

Puis elle déposa un doux baiser sur sa joue avant qu’il ne se lève. Mac baissa les yeux et profita pleinement de l’effleurement des lèvres de Stella sur sa peau.

Mac, souriant : C’était pour quoi ?
Stella, souriant : Juste pour te donner du courage. Allez vas y ! Ils t’attendent !
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyDim 18 Fév - 18:15

Mac se leva et se dirigea vers la scène. Là, il enleva sa veste qu’il mit sur une chaise et prit sa basse qui était posée non loin de là contre un mur. Il enfila la sangle de celle-ci autour du cou et des épaules et parla quelques secondes avec les autres musiciens qui allaient jouer avec lui. Ils devaient bien sûr se mettre d’accord sur les morceaux qu’ils interpréteraient ce soir. Une fois ces modalités réglées, il prit place sur un haut tabouret au milieu de la scène, un micro disposé devant lui. C’est alors que Mac prit la parole en s’en approchant pour s’adresser au public, un léger sourire aux lèvres avec une voix posée.

Mac : Mesdames et Messieurs, bonsoir. Heureux que vous soyez toujours aussi nombreux à venir nous écouter. Ce soir est une soirée spéciale pour moi. Une amie qui m’est très chère est venue m’écouter pour la première fois alors, vous comprendrez que j’ai un peu peur de ne pas être à la hauteur.

A ces mots, le public se mit à siffler, à crier et à applaudir pour l’encourager et lui faire comprendre qu’ils n’en croyaient rien car bien évidemment il serait à la hauteur. Stella regarda autour d’elle et se mit à rire en constatant l’enthousiasme qui avait envahi la salle, puis elle dirigea à nouveau son regard vers Mac. Celui-ci plongea alors ses yeux dans les siens.

Mac : Je tenais donc à dédicacer les quelques morceaux qui vont suivre à une amie qui a toujours été là pour moi dans les moments difficiles, à une amie sur qui j’ai toujours pu compter, à une amie que j’affectionne particulièrement et que je ne veux surtout jamais perdre.

Stella lui sourit et elle sentit l’émotion l’assaillir jusqu’aux bords des yeux. Elle fut énormément touchée par les mots de Mac et un peu décontenancée aussi. Elle avait l’impression de découvrir une nouvelle facette de sa personnalité. Après toutes ces années, il arrivait encore à la surprendre. Elle connaissait l’homme, chef d’un des laboratoires de la police scientifique les plus réputés de New York, droit, rigoureux, exigeant envers lui-même et son équipe. Elle connaissait l’homme humain, discret et pudique que Mac était en dehors du labo. Et là, elle le découvrait totalement à l’aise sur une scène ouvrant son cœur devant un parterre d’inconnus. A croire que la musique faisait tomber les barrières.

Mac et les autres musiciens se mirent à jouer. Le scientifique semblait en effet formidablement à l’aise dans son rôle de bassiste et était en osmose avec le reste du groupe. Les morceaux de Jazz qu’ils interprétèrent furent splendides et à chaque fois, ils furent ovationnés par des applaudissements bien mérités. Mais ceux qui intéressaient Mac ce soir étaient surtout ceux de Stella, qui paraissait vraiment ravie de ce qu’elle écoutait. Elle le regardait avec un regard émerveillé. Ce genre de regard qui vous réchauffe le cœur.
Après quelques morceaux, d’autres musiciens vinrent prendre le relais. Mac alla donc ranger sa basse dans son étui et reprit sa veste. Il s’avança alors à nouveau vers Stella, tout en remettant le col de sa veste.

Mac : Alors ? Pas trop déçue ?
Stella : Absolument pas. C’était magnifique ! Tu m’avais caché tes formidables talents de bassiste ! Tu m’as impressionné, sincèrement ! Je ne te connaissais pas sous ce jour.
Mac, un peu gêné : Merci. J’ai toujours eu ce goût pour la musique, c’est une véritable passion. Et puis, j’aime me retrouver ici. Les gens sont simples et chaleureux.
Stella : Oui, et puis ça change du boulot.
Mac : Oui, c’est un autre monde.
Stella, le fixant dans les yeux : Merci pour la dédicace Mac. Ça m’a fait très plaisir.
Mac, la fixant dans les yeux : Mais je le pensais. J’ai vraiment de la chance de t’avoir.
Stella : Et moi de t’avoir.

Ils se tinrent à nouveau la main, tout en continuant à se regarder. Ensuite ils reportèrent à nouveau leur attention sur la scène pour écouter les derniers morceaux de la soirée, tout en prenant un second verre. A la fin du spectacle, ils applaudirent de concert avec les autres spectateurs pour féliciter les jeunes musiciens puis se levèrent pour se diriger vers la sortie. Mac alla payer leurs consommations et fit un signe d’au revoir à ceux qu’il connaissait avant de sortir en passant sa main dans le dos de Stella. Ils se rendirent jusqu’à leur voiture. Il se faisait tard et il était temps que Mac raccompagne Stella chez elle.
De nouveau devant l’immeuble de la jeune femme, Mac, en véritable gentleman, descendit le premier du véhicule pour aller ouvrir la portière de Stella. Il la raccompagna ensuite jusqu’à la porte principale. Là, ils se firent face et mélangèrent leur regard.

Stella, souriant : J’ai passé une excellente soirée Mac. Merci.
Mac : Moi aussi j’ai passé une excellente soirée. Cela faisait d’ailleurs bien longtemps que je n’avais pas passé une aussi bonne soirée. Alors merci à toi.

Mac, qui fixait intensément les yeux verts de Stella, approcha sa main pour lui caresser la joue. Il lui sourit et elle le lui rendit. C’est alors qu’il s’avança lentement plus près d’elle jusqu’à ce que ses lèvres viennent effleurer les siennes dans un tendre baiser. Il s’éloigna ensuite tout aussi lentement qu’il s’était approché et sans quitter le regard de la jeune femme. Leurs yeux pétillaient.

Stella, souriant tendrement : Et là c’était pour quoi ?
Mac : Simplement parce que …j’en avais envie.

Ils se sourirent à nouveau tandis que Mac continua de caresser doucement son visage.

Mac : Bonne nuit Stella.
Stella, posant sa main sur celle de Mac : Bonne nuit Mac.
Mac : A demain.
Stella : Oui. A demain.

Mac détacha alors son regard de celui de Stella pour s’en retourner jusqu’à sa voiture. Stella resta sur le pas de la porte d’entrée de l’immeuble à l'observer. Arrivé à son véhicule, il se retourna pour jeter un dernier regard à la jeune femme et lui fit un petit signe de la main en guise d’au revoir. Stella lui répondit et tout en entrant dans son immeuble, regarda sa voiture s’éloigner.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyLun 19 Fév - 1:35

clap Tres sympa ce chapitre !
Stella & Mac sont mignons thumleft c'est Genial victoire

*NiNa* Wink
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMar 20 Fév - 19:20

Merci pour ton com et ta fidélité NiNa ! victoire victoire

Si vous le pouvez, écoutez la chanson citée en lisant ce chapitre. Je l'ai écrit en l'écoutant ! Wink

************************************************************

Appartement de Lindsay

6 h 00. Le radio réveil de Lindsay se mit en marche. « Unintended » de Muse était en train d’être diffusée. Lindsay ouvrit lentement les yeux au doux son de la musique.

You could be my unintended,
Choice to live my life extended,
You could be the one I'll always love.


Elle sourit tendrement quand elle vit Danny à ses côtés. Il était allongé sur le ventre, la tête sur l’oreiller et tournée vers elle. Les draps le couvrait jusqu’aux reins. Son bras tatoué était posé délicatement sur la taille fine de son amante. Son souffle était serein et son sommeil semblait respirer la quiétude. Il avait l’air de ne pas avoir entendu le réveil se mettre en marche. Voir Danny si paisible, après tout ce qu’il avait vécu la veille, tout ce qu’il avait souffert, réchauffait quelque peu le cœur de Lindsay.

You could be the one who listens,
To my deepest inquisitions,
You could be the one I'll always love
.

En effet, lui, qui paraissait en temps normal si inébranlable, s’était révélé si vulnérable et tellement fragile que Lindsay en avait été complètement bouleversée et décontenancée de le voir dans cet état. La peine du jeune expert, accumulée dans son cœur au fil des semaines, des jours et des heures avait eu finalement raison de son armure. Il s’était alors abandonné à son chagrin dans les bras de celle qu’il aime. Maintenant, il était là, allongé à ses côtés. Elle l’observait et caressait d’un regard amoureux ses yeux clos, ses lèvres entrouvertes qu’elle savait si douces, son visage tout entier et, paradoxalement, elle sentit soudainement la tristesse l’envahir et les larmes monter jusqu’au coin de ses yeux. En effet, elle savait que les blessures profondes ne guérissaient pas du jour au lendemain et qu’il faudrait du temps à Danny pour refermer les plaies béantes qui saignaient encore dans son cœur.

I'll be there as soon as I can,
But I'm busy mending broken,
Pieces of the life I had before.


Cela l’attrista, mais, elle se jura qu’elle l’aiderait du mieux qu’elle pourrait à surmonter toutes ses souffrances, à surmonter la mort de son amie, parce qu’elle l’aimait et qu’elle souhaitait voir disparaître ou tout du moins s’estomper cette lueur si triste qu’il tentait de dissimuler mais qui brillait néanmoins désormais dans le bleu de ses yeux. Lindsay sécha ses larmes et se fit la promesse de le rendre heureux tout comme le souhaitait Cécilia. Elle tendit alors sa main vers lui et tendrement lui effleura la joue du revers de ses doigts. Elle le regarda et un frisson lui parcourut le corps. Elle l’aimait tellement. Comment était-il possible d’aimer quelqu’un à ce point, au point de ressentir ses douleurs et ses joies sans avoir besoin que le moindre mot ne soit prononcé, au point de ne pas pouvoir s’imaginer le perdre un jour sans se perdre soi-même totalement, au point de se dire que s’il venait à mourir, elle en mourrait elle aussi.

First there was the one who challenged,
All my dreams and all my balance,
She could never be as good as you.


You could be my unintended,
Choice to live my life extended,
You could be the one I'll always love.


I'll be there as soon as I can,
But I'm busy mending broken,
Pieces of the life I had before.



Danny se réveilla sous les caresses de Lindsay. Il ouvrit légèrement et difficilement les paupières et poussa un petit gémissement.

Lindsay, s’en voulant : oh, pardon, je t’ai réveillé.

Quand il aperçut Lindsay, il se mit sur le côté et lui sourit. Il paraissait néanmoins encore fatigué.

Danny, la tête toujours sur l’oreiller : C’est pas grave, j’adore ce genre de réveil…. (Souriant) Salut.

Lindsay lui sourit et s’approcha pour embrasser délicatement ses lèvres.

Lindsay, après son doux baiser : Salut.

Danny se mit alors à balader tendrement sa main le long des hanches de la jeune femme.

Danny, la regardant amoureusement : Tu as bien dormi ?
Lindsay : Oui, très bien, mais toi, tu as des petits yeux, tu as l’air encore fatigué (lui caressant le bout du nez) Tu devrais te rendormir. Il est encore tôt.
Danny : Il est quelle heure au juste ?

Lindsay allongea son bras de son côté du lit pour éteindre le radio-réveil.

Lindsay : Il est 6 h 05
Danny : Et tu commences à .. ?
Lindsay : 7 h 00.
Danny, lui souriant : Tu as encore un peu de temps devant toi alors ?

Sur ces mots, il approcha ses lèvres de celles de Lindsay et l’embrassa tendrement la faisant basculer doucement sur le dos. Puis, tenant délicatement son visage entre ses mains, il se mit à le couvrir de doux petits baisers pour finalement s’emparer tendrement à nouveau de ses lèvres. Il s’éloigna légèrement pour plonger son regard dans celui de son amante et lui caressa les cheveux tandis qu’elle effleurait sa nuque et ses épaules de ses mains. Il reposa ensuite la tête sur le lit, la regarda et dans un soupir profond se mit à l’enlacer en la serrant fort tout contre son coeur, passant une de ses jambes au dessus de celles de la jeune femme comme pour mieux la savoir près de lui. Lindsay se blottit alors dans ses bras. Elle le sentit frissonner. Elle comprit immédiatement que Danny, probablement assailli par de sombres et tristes pensées, avait besoin d’elle, avait besoin de son affection, de son amour, là, maintenant. Ils restèrent alors ainsi quelques instants, instants après lesquels ils desserrèrent leur étreinte.

Lindsay, souriant : Je dois aller me préparer Danny, je vais être en retard.

Danny acquiesça et desserra complètement ses bras de Lindsay. Il se mit sur le dos dans le lit et c’est alors Lindsay qui vint chatouiller ses lèvres de doux baisers et ses joues de douces caresses.

Danny, amusé : Je pensais que tu allais être en retard !
Lindsay, la tête au dessus de Danny, souriant : Oui, je sais. (L’embrassant une dernière fois) J’y vais.
Danny, lui effleurant les cheveux : Ce soir, on dîne chez moi. Je te ferais la cuisine comme je t'ai promis.
Lindsay : Cool. J’ai hâte d’être à ce soir.
Danny : Et puis on reparlera des petits détails pratiques.
Lindsay s’asseyant dans le lit alors que Danny était toujours allongé, souriant : Comme ton tiroir !
Danny, riant : Oui, comme mon tiroir. Rassure-toi, je te ferais aussi une petite place chez moi.
Lindsay : C'est sympa. Bon, là, je dois vraiment aller prendre ma douche.

Elle se pencha pour l’embrasser une nouvelle fois furtivement.

Lindsay : Rendors-toi. Reste le temps que tu voudras mais claque la porte en sortant ok ?
Danny : ok !

Puis elle se leva en caressant de sa main le bras de Danny, jusqu’à ce que leurs mains se lient puis se détachent glissant l'une sur l'autre. Danny regarda Lindsay disparaître dans la salle de bain qui était accolée à la chambre.

Il était allongé dans le lit, un bras légèrement plié sur le matelas moelleux et l'autre main sur son ventre. Il entendit les portes de la douche s’ouvrir et se refermer puis écouta le son relaxant que produisait le jet d’eau. Il ferma les yeux et se laissa peu à peu happer à nouveau par le sommeil.

Quand Lindsay sortit de la salle de bain, habillée, elle constata que Danny s’était rendormi. Elle sourit puis disparut de la chambre pour y réapparaître quelques dix petites minutes plus tard. Elle déposa alors un mot à côté de Danny, sur le deuxième oreiller, puis, se dirigea de l’autre côté du lit. Là, elle remonta précautionneusement les draps au dessus de lui avant de se pencher pour déposer un tendre baiser et une petite caresse sur son front. Elle sortit de la chambre sur la pointe des pieds non sans lui lancer un dernier regard attendri puis quitta l’appartement en prenant soin de claquer la porte sans faire trop de bruit.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMar 20 Fév - 23:55

Encore et toujours moi ! Toujours aussi sympathique bong
C'est mignon tout plein ce chapitre clap

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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 6 EmptyMer 21 Fév - 22:04

Et bien merci encore NiNa !!!!!

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Un bruit sourd résonna au loin, à peine perceptible, sur les rives d’un rêve qui allait peu à peu s’évanouir. Un rêve ou plutôt un souvenir. Un de ces doux souvenirs qui venait se rappeler à Danny jusque dans son sommeil. Un souvenir d’enfance parfumé d’odeurs sucrées, teinté de douceur et embelli d’un merveilleux sourire, celui d’une petite fille brune aux yeux noisette scintillants comme des étoiles. Des cris, des rires, des jeux, des enfants, une cours d’école. Cécilia était perchée sur un petit muret et saluait en se penchant en avant, une main sur le ventre, son jeune spectateur qui riait. Elle avait toujours aimé faire le pitre avec Danny, imitant les petites manies de Mme Johnson, leur institutrice. Un sourire s’esquissa sur les lèvres du jeune homme encore endormi tandis qu’au pays des songes, le flou sembla soudain l’envelopper. C’est alors que, les bâtiments, la cour, les enfants, tout ce qui les entourait disparut progressivement, laissant les deux amis seuls dans une brume emmitouflée de silence. La fillette se redressa et plongea son regard perçant dans celui de son ami et lui tendit la main. Danny s’en saisit. Ils se sourirent affectueusement et elle s’approcha de lui pour déposer sur sa joue un tendre baiser. Puis elle s’éloigna de son visage et se mit à reculer lentement. Doucement, leurs bras se tendirent jusqu’à ce que leurs mains se mettent à glisser l’une sur l’autre pour finalement se séparer du bout des doigts. La petite fille souriait toujours, fixant toujours le bleu des yeux de Danny mais s’éloignant irrémédiablement de lui. Inquiet, il voulut la rejoindre mais ses pas ne le faisaient guère avancer, il cria son prénom mais aucun son ne semblait vouloir sortir de sa bouche, il voulut la retenir mais ne pouvait rien faire pour l’empêcher de partir. Elle lui tourna soudain le dos et amorça une petite course qu’elle stoppa rapidement pour se retourner lentement, sur lui. Là, le visage illuminé par tout l’amour qu’elle lui vouait, d’un geste enfantin, elle lui fit un petit signe de la main et, d’un léger souffle dans le creux de ses petites paumes, lui envoya un dernier baiser. Danny, les yeux emplis de larmes, laissa finalement ses lèvres se fendiller d’un léger sourire tandis que leurs visages et leurs corps se mirent soudain à changer comme si le temps s’était mis brusquement à défiler. Les deux jeunes gens, comme hypnotisés l’un par l’autre se regardèrent une dernière fois puis Cécilia murmura ces quelques mots … « Adieu Danny » ….avant de lui sourire à nouveau et de reprendre son chemin pour s’évaporer dans le brouillard qui devint alors subitement sombre, lugubre et inquiétant. Danny sentit des frissons lui envahirent le corps ; il avait si froid tout d’un coup ! Il restait néanmoins debout à regarder le vide que venait de laisser derrière elle Cécilia, il restait là, à regarder cette ombre qui venait, sous ses yeux impuissants, de la dévorer toute entière et qui semblait maintenant s’avancer dangereusement vers lui. Une larme s’échappa de ses yeux fermés et vint frapper le drap du lit. ….Soudain, son attention fut attirer par des rires, des rires joyeux, des rires de gamins qui se faisaient de plus en plus présents dans sa tête. Il entendit à nouveau mais plus distinctement cette fois-ci ce bruit sourd qui avait déjà résonné au bord de ses rêves, et il reconnut le retentissement d’un klaxon. Puis ce fut au tour du ronronnement des moteurs des voitures et de petits jappements aigus de faire leur intrusion dans le fin fond de son esprit le ramenant petit à petit sur le chemin du réveil. L’ombre s’effaça alors peu à peu laissant place à la clarté du jour qu’il pouvait deviner sous ses paupières encore closes. La vie, tout autour de lui, était en train de s’activer et de reprendre ses droits. Il ouvrit doucement les yeux. Sa tête était posée sur l’oreiller. Une légère et chaude brise lui balaya le visage et le corps. Lindsay avait pris soin, avant de quitter son appartement, d’entrouvrir la fenêtre de la chambre, afin d’y laisser l’air s’y engouffrer et par la même occasion les sons provenant de la rue. En effet, une journée ensoleillée et suffocante avait été annoncée la veille dans le bulletin météo. Danny soupira. Il repensa à son rêve et ferma les yeux. La souffrance due à la perte de Cécilia était toujours présente et il savait que cela lui serait difficile de la soigner. Il prit conscience que ses souvenirs allaient très probablement hanter ses nuits désormais et qu’il faudrait qu’il s’y fasse jusqu’à ce que la douleur s’estompe avec le temps. Il savait qu’il n’oublierait pas, jamais, mais il fallait qu’il apprenne à vivre avec.
Il remarqua soudain un bout de papier sur l’oreiller de Lindsay, accompagné de ses lunettes. Il fronça les sourcils en se redressant légèrement posant son coude sur le lit pour se tenir sur son flanc et attrapa ses lunettes qu’il replaça sur son nez puis le mot. Celui-ci était plié en deux. Il l’ouvrit et sourit du coin des lèvres en y découvrant l’écriture de Lindsay. Oui, il en était sûr maintenant. Elle était la personne qui l’aiderait à faire son deuil, à faire taire la douleur qui était encore à vif dans son coeur. Sa seule présence à ses côtés suffisait à le réconforter et à l’apaiser. C’était déjà beaucoup. Il n’avait jamais envisagé de construire quelque chose de vraiment sérieux avec une femme jusque là. Mais Lindsay lui faisait voir les choses différemment, parce qu’il avait envie, pour la première fois de sa vie d’avancer avec quelqu'un à ses côtés, parce qu’il avait envie de regarder avec elle dans la même direction, vers l’avenir, vers cet avenir encore vierge qui s’ouvrait à eux et qu'il leur suffisait d' écrire.
Danny se mit à lire le mot de Lindsay.

« Salut Danny,
J’espère que tu as bien dormi. Je ne sais pas à quelle heure tu te réveilles mais si tu veux manger un morceau, il y a tout ce qu’il faut dans le réfrigérateur et dans le placard au dessus de l’évier. Prends ce que tu veux et régales toi. Je serais étonnée que tu n’es pas faim !


Danny sourit à ces mots. Oui, en effet, il mourrait de faim ce matin ! Il reprit la lecture.

Et puis, j’ai une surprise pour toi. Tu vois la commode à côté de la porte de la salle de bain ? Tu dois te trouver en face de toute façon. Vas jeter un œil dans le deuxième tiroir.

Danny s’humecta les lèvres en secouant la tête. Il avait comme une vague idée de ce que pouvait être cette surprise. Il se leva et se dirigea aussitôt vers la commode, ouvrit le deuxième tiroir et ne fut pas déçu. C’était bien ce à quoi il pensait. Un tiroir vide. « Son » tiroir vide. Danny éclata de rire. Sacrée Montana !

Le jeune expert se frotta les yeux comme pour mieux se réveiller puis continua sa lecture.

Bon, voilà, je crois que je t’ai tout dit.
Ah non, c’est vrai, vu que tu m’invites ce soir chez toi, pense à faire disparaître quelque peu les poussières s’il te plait. Si tu n’as pas de tablier ou de plumeau, passe voir Don, je crois qu’il a une magnifique panoplie à te proposer ! Et puis aussi tu devrais peut-être réapprovisionner ton réfrigérateur qui m’a semblé un peu vide avant hier ! Je te rappelle que tu as promis que tu me ferais la cuisine ! En tout cas, j’ai hâte ! J’ai vraiment trop hâte !


Bon, je te laisse, je vais vraiment être en retard sinon.
Passe une bonne journée.

Tu me manques déjà. Je t’embrasse
Je t’aime. A ce soir
Ta Montana.


Danny soupira, sourit en se mordillant les lèvres. Ces trois dernières petites lignes l’émurent et lui réchauffèrent le cœur. Il était si heureux de pouvoir les lire, si heureux qu’elles aient été écrites par Lindsay. Et puis, il repensa à ces trois mots qui lui avaient toujours fait si peur. Mais cette crainte, il l’avait dépassé aujourd’hui. Ces mots il les avaient prononcés hier et ils étaient désormais devenu ses alliés parce qu’il avait finalement trouvé la bonne personne à qui les avouer. C’est alors qu’il s’aperçut que sa Montana avait inscrit un post scriptum.

PS : Je me fiche complètement de la poussière ! .

Danny laissa s’échapper un nouveau rire puis posa le mot sur la commode. Il prit ensuite ses vêtements que Lindsay avait soigneusement rassembler au bout du lit et se dirigea vers la salle de bain pour y prendre une douche. Quand il en sortit, il se sentait prêt à apprécier cette journée qui s’annonçait pour le moins…tranquille et dieu qu’il en était heureux ! Il prit la direction de la cuisine et grâce aux indications de Lindsay, y trouva de quoi se restaurer correctement. Cette situation lui semblait étrange. Il s’était vraiment très rarement, et en y réfléchissant bien, même jamais, retrouvé seul au petit matin dans l’appartement d’une de ses conquêtes, attablé dans la cuisine, prenant un petit déjeuner copieux et surtout en s’y sentant si bien. Oui, il se sentait tellement bien chez elle, il se sentait comme chez lui et il adorait cette impression. Mais l’heure tournait et il devait ne plus trop tarder car il avait malgré tout pas mal de choses à faire. Il ne voulait pas décevoir Lindsay et avait même la ferme intention de la surprendre et de l’impressionner ce soir.

Il mit sa veste, quitta l’appartement en claquant bien la porte selon les recommandations de sa Montana puis descendit les étages par les escaliers. Il ouvrit la porte principale au rez-de-chaussée et sortit de l’immeuble. Là, il se posa un instant et prit une profonde inspiration en fermant les yeux. Il était 11 h 30 et les chauds rayons du soleil venaient lui caresser la peau. Il ouvrit les yeux et observa les gens qui marchaient autour de lui. Il eut alors une agréable sensation. Depuis hier, quelque chose avait changé en lui alors que rien n’avait vraiment changé à l’extérieur. Pour la première fois de sa vie, il n’avançait plus seul. Il n’était plus seul. Lindsay et lui formaient un « nous ».désormais.

Il sortit alors de ses rêveries pour se déplacer sur le trottoir jusqu’au passage pour piétons afin de rejoindre la bouche de métro qui se trouvait de l’autre côté de la rue.

A quelques dizaines de mètres de là, un homme, tout de noir vêtu l’observait, assis au volant d’une Jaguar, elle aussi, noire. Il avait le coude appuyé contre le rebord de la fenêtre qui était abaissée. Il tenait entre ses doigts une cigarette dont il prit une bouffée avant de rejeter lentement la fumée en dehors de sa bouche tout en ne quittant pas Danny des yeux. Les traits de son visage reflétaient une grande froideur. On ne pouvait rien lire dans ses yeux hormis peut-être du mépris. Quand il vit Danny, seul, à attendre au passage piétons que le feu lui donne l’autorisation de traverser, le coin droit de ses lèvres se plissa pour dessiner sur sa figure un petit sourire en coin de satisfaction. Il jeta alors le mégot par la fenêtre dans un geste brusque et démarra. Le véhicule sortit alors de la place où il était garé et commença à rouler doucement en direction du carrefour.
Danny, lui, attendait toujours sur le trottoir que le flux de voiture soit stoppé pour pouvoir traverser en toute sécurité. Voilà qui ne se fit pas attendre. Le feu passa au rouge pour les voitures et au vert pour les piétons. Le jeune expert amorça alors son déplacement sur la chaussée. La Jaguar, à quelques mètres de là, accéléra soudain et se rapprocha dangereusement du carrefour.......


Moi Sadique ???? pas du tout ! lol!


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