Les Experts: Miami
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 Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)

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Lindsay
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyLun 9 Avr - 10:34

Danny s’arrêta un instant sous le chambranle de la porte et fustigea du regard le Lieutenant Kingsley. Il s’avança davantage pour lui parler.

Danny : Lieutenant Kingsley.

Jack releva brusquement la tête de la tâche qu’il effectuait. Quand il croisa le regard de Danny, il put y lire toute sa méfiance et son mépris. Les deux hommes se fixèrent intensément dans les yeux et l’air de la pièce devint soudainement incroyablement électrique.

Jack : Lieutenant Messer.
Danny : Alors comme ça c’est vous qui avez été envoyé pour nous fliquer, ou plutôt devrais-je dire pour ME fliquer. (Laissant s’échapper un petit ricanement) Pourquoi ça ne m’étonne pas !
Jack : Je ne vois pas de quoi vous voulez parler. J’ai été envoyé ici seulement pour apporter mon aide et un regard extérieur à l’enquête.
Danny : Extérieur ? Vraiment ?

Danny ne le quittait pas des yeux comme s’il voulait les lui faire baisser et lui faire cracher la vérité.

Jack, ne lâchant pas son regard : Vraiment. ….Vous… vous avez eu l’occasion de la voir ?
Danny, sèchement : Oui.
Jack : Et alors ? Comment va-t-elle ?
Danny : Comme toute personne dans son cas…mal.

Un silence enveloppa leur échange de regards glacial jusqu’à ce que Jack finisse par baisser les yeux pour les plonger dans le vide, ses pensées s’envolant tristement auprès de Lindsay. Danny s’approcha alors davantage, prit une paire de gants blancs dans la boîte prévue à cet effet et les enfila.

Danny : Mac m’a dit que vous analysiez ses vêtements ?
Jack : C’est exact.
Danny : Et vous avez trouvé quelque chose qui pourrait nous faire avancer ?
Jack : J’ai prélevé du sang et du sperme sur sa robe, mais c’est probablement les mêmes que ceux que vous nous avez envoyés…Le plus intéressant c’est ce que j’ai trouvé sur sa veste.
Danny fronça les sourcils, intéressé : C'est-à-dire ?
Jack : Un mélange de nicotine et de menthol, en fait, tout ce qui compose les cigarettes au menthol (Lui montrant l’emplacement de la substance sur la veste) Regardez. L’un des types devait en avoir sur les mains quand ils lui ont tenu les bras.
Danny, regardant dans le vide : Sur ses gants.
Jack : Pardon ?
Danny, tournant la tête vers lui : Ils portaient des gants. J’en suis quasi sûr. Il n’y avait aucune empreinte susceptible d’appartenir à l’un des agresseurs sur les lieux (il soupira) … du viol.
Jack : En effet, nous avons contrôlé et toutes les empreintes que vous avez relevées sont celles de Lindsay.
Danny : Alors comme ça, l’un de ces salops essaie d’arrêter de fumer ! C’est plutôt ironique. Vous avez autre chose ?
Jack : Oui, j’ai trouvé ça aussi accroché sur sa veste.

Jack prit entre ses mains un petit anneau qu’il mit à hauteur du visage de Danny.

Danny, fronçant les sourcils : Un piercing ?
Jack : Et couvert de sang qui plus est. J’ai envoyé un échantillon à l’ADN.
Danny : Linds a dû l’arracher en se défendant.
Jack : Oui sûrement…. et ce qui signifie aussi que l’un de nos suspects a l’oreille ou une autre partie du corps légèrement entaillé par la perte de ce piercing et vu qu’on a retrouvé aussi de la peau sous les ongles de Lindsay, elle a dû en griffer un.
Danny : C’est un bon point pour les identifier mais il faut rapidement les trouver avant que leurs plaies ne cicatrisent.
Jack : Oui, vous avez raison.
Danny, sur un ton sarcastique : Forcé de constater que vous n’avez pas chaumé ! C’est bien ! Je vous félicite !
Jack, regardant Danny à son tour dans les yeux : Je veux tout autant que vous trouver les salops qui lui ont fait ça !

Danny remarqua à ce moment, une autre veste précautionneusement étalée sur la paillasse attenante. Il toisa Jack sans lui répondre et le contourna pour aller en direction de la seconde table. La veste qui y était déposée était une veste de sport rouge. A Côté de celle-ci, soigneusement emballés dans un plastique scellé, plusieurs petits sachets de poudre blanche sur lesquels était dessiné un serpent, crocs sortis, prêt à mordre. Danny se demanda ce que tout ceci avait à voir avec leur enquête jusqu’à ce qu’il remarque sur le bas de la veste en question une déchirure. Il comprit alors à quelle affaire correspondaient toutes ces preuves. A celle du meurtre de Roberto Rodriguez.

Danny, montrant d’un signe de tête les indices : Vous vous occupez de ça aussi ?

Danny venait à peine de terminer sa phrase qu’une voix qu’il connaissait bien se fit entendre derrière lui.

Sheldon, entrant dans la salle : Oui, avec moi !

Danny se retourna et un sourire s’esquissa sur ses lèvres quand il aperçut Sheldon. Il se dirigea aussitôt vers lui et les deux hommes s’accolèrent.

Danny, souriant : Sheld, mais qu’est-ce que tu fais ici ? T’es pas sensé te soigner et te reposer à hôpital ?
Sheldon : Euh… si, en effet. (Souriant) Ma compagnie va vraiment leur manquer là bas mais j’ai des amis qui ont besoin d’un coup de main ici !

Hawkes lui fit une petite tape dans le dos et Danny lui sourit.

Danny : Merci…….mais t’es sorti contre avis médical, c’est pas très prudent !
Sheldon : Danny, c’est moi le médecin ! Alors t’occupes d’accord ? Je vais très bien.
Danny : Ok mais ménage toi quand même ! Si t’es fatigué ….
Sheldon : Je rêve ! Mac et toi vous vous êtes passé le mot ? (Danny haussa un sourcils interrogateur) Laisse tomber c’est rien. … (Le regard inquiet) Dis-moi plutôt comment tu vas !
Danny : Je ne vais pas te mentir, c’est pas la grande joie, mais … je tiens le coup. C’est pour Lindsay que c’est le plus dur.
Sheldon, attristé : Oui, je me doute. Tu sais Danny, malgré tout, si t’as besoin de parler, n’oublie pas que je suis là.
Danny, un sourire triste sur les lèvres : Je sais. Merci. …. (Sur un ton plus vif) Mais dites-moi, qu’est-ce que vous avez découvert sur les types qui sont venus planquer l’arme chez moi ?

Jack : Et bien déjà on a le nom du tueur à la veste rouge. : Luigi Vittore.
Sheldon, s’avançant avec Danny près des paillasses : Et qui se faisait appelé « Snake ».
Danny, souriant : Je comprends mieux les dessins sur les sachets maintenant. Vu la quantité de poudre, je suppose que c’était pas pour sa consommation personnelle ?
Jack : C’est exact. Il dealait. On a retrouvé la drogue dans la doublure de sa veste.
Danny, aux deux hommes : Vous l’avez analysé ? C’est quoi ? Héro ? Coke ?
Sheldon : De l’héroïne et qui plus est de très bonne qualité ! (souriant, montrant à Danny ce qu’il avait dans ses mains gantées) Et là, je viens de chez Sid. Il m’a offert ce joli bijou !
Danny, souriant : Oula ! Mais dis moi, il t’a fait une demande en mariage ?
Sheldon, souriant, ironique : Très drôle Danny !
Jack : Voici donc la fameuse chevalière !
Sheldon, souriant : Sid a dû lui couper le doigt pour la récupérer. Impossible de l’enlever autrement !
Danny, souriant : C’est très romantique tout ça !
Jack, souriant légèrement : En tout cas, ça nous permet d’avoir des preuves supplémentaires à verser au dossier vous disculpant.
Danny : Oui, et d’ailleurs, à propos de cette histoire, j’ai oublié de vous remercier pour avoir remplacé la serrure de ma porte !
Jack, un sourire de fierté sur le visage : Oh mais je vous en prie, c’était avec plaisir !
Danny, souriant ironiquement : Avec plaisir ? Je veux bien vous croire ! (fronçant les sourcils) 250 € quand même !
Jack : Mais je n’ai pensé qu’à votre sécurité !
Danny, haussant les sourcils et laissant s’échapper un ricanement sarcastique : Oui bien sûr … ma sécurité… (perdant son sourire) Alors un conseil, ne vous en occupez surtout plus ! Je suis un grand garçon !
Jack : Comme vous voulez. (Lui souriant) Ce n’était que pour vous rendre service.
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Lindsay
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Lindsay


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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyLun 9 Avr - 10:34

Danny sourit à nouveau du coin des lèvres, ne croyant pas un mot de ce qu’il venait d’entendre, soudain, il eut l’impression de ressentir une présence non loin de lui. Il tourna la tête et se rendit compte que Mac était là et qu’il les observait depuis l’entrée de la salle. Son regard vint se plonger dans le sien et l’expression sombre du visage de Mac effaça d’un seul trait son sourire. Il comprit immédiatement qu’il était porteur d’une mauvaise nouvelle. Danny déglutit avec angoisse quand il aperçut la feuille que son supérieur tenait dans les mains. Il s’agissait d’une fiche de résultats. Les résultats « ADN » ! Cela ne pouvait être que cela ! Les deux autres scientifiques qui s’étaient aperçu de l’entrée de Mac dans la pièce portèrent eux aussi toute leur attention sur lui. Sheldon fut tout de suite inquiet au vu du regard persistant et affligé que Mac ne pouvait s’empêcher d’envoyer à Danny. Le temps, enveloppé d’un silence préoccupant et oppressant, sembla s’être soudain suspendu. Tous les trois attendaient que Mac desserre les lèvres et leur apprenne la terrible nouvelle.
Mac fixait toujours Danny et soupira tristement. Les yeux du jeune expert devinrent instantanément brillants au vu de la difficulté que Mac éprouvait à lui avouer le nom qui était inscrit sur cette feuille.

Danny, d’une voix peinée mais assurée : Qui Mac ?.... Je le connais c’est ça ?
Mac, hochant légèrement la tête : Oui.

Danny serra les dents. Il avait par ce simple oui la confirmation que le viol de Lindsay était bien de sa faute et cela lui lacéra le cœur.

Danny : C’est qui ?
Mac, d’une voix assurée mais empreinte d’inquiétude : Ricardo Sanchez.

Le jeune expert eut une fois de plus l’impression que tout s’effondrait autour de lui. Sidéré, il resta les lèvres entrouvertes face à cette déclaration qui venait de lui asséner un nouveau terrible coup. Il ne comprenait pas et se sentit perdu l’espace d’un instant. Comment était-ce possible ? Non, ça ne pouvait pas être lui ! Pas ce type infâme qui avait déjà essayé de le tuer il y a de cela un mois ! Sheldon n’en croyait pas ses oreilles lui non plus et Jack, étant au courant de toute l’histoire pour avoir lu ce nom dans le dossier de Danny quand il enquêtait sur lui, fut tout aussi surpris.

Danny, haussant le ton : Non Mac ! C’est impossible ! Ça peut pas être lui ! Vous savez bien qu’il est en taule pour perpète !
Mac : Non, justement….. Il s’est évadé il y a quatre jours.
Danny : Quoi ? …. Mais comment ?
Mac : Lors d’un transfert sur Boston où il devait participer à la reconstitution de l’un de ses crimes. Le fourgon qui le transportait depuis l'aéroport a eu un accident en chemin à cause de la tempête qui a sévi au dessus de nos têtes il y a quelques jours.
Sheldon : Mais pourquoi ne nous ont-ils pas prévenu ?
Mac, tournant la tête vers Sheldon : Ils l’ont fait, mais… la tempête a causé de nombreux dégâts autour de Boston entraînant de nombreuses coupures électriques et téléphoniques et aussi des bugs informatiques dus à une surtension provoquée par la foudre. Les messages qu’ils nous ont envoyés ne nous sont jamais parvenus.

Danny plongea son regard dans le vide. Il se souvint brutalement de ce jour où Sanchez l’avait séquestré dans le but de récupérer la bande qu’avait enregistré son frère sur le meurtre de Bobby Manning mais surtout il se souvint de ce qu’il lui avait alors dit ou plutôt … promis….

[ Flash Back (Comptes à rebours)

Danny était toujours assis, seul, attaché les mains dans le dos dans cette grande mais sombre pièce où beaucoup de tuyaux rouillés parcouraient les murs et le plafond. Une table était appuyée contre un des murs crasseux. Il faisait chaud et l’air était lourd. Il n’y avait qu’une porte de sortie et un homme armé y était en faction à longueur de temps….

Sanchez : Et bien, on peut dire qu'il a raté son coup ton frangin parce que non seulement tu vas crever mais en plus, maintenant, il faut qu’on finisse le boulot !
Danny, prenant peur pour son frère : Non ! Qu’est-ce que vous comptez faire ?
Sanchez regarda sa montre puis fixa Danny dans les yeux : Il est 16 h 00 ! (murmurant) Tic tac tic tac …. Tu peux faire une dernière prière pour ton frère !
Danny, peine et colère mélangées : Vous ne vous en sortirez pas comme ça ! Mac vous coincera quelque soit ce qui m’arrivera !
Sanchez : (souriant) Faut-il encore qu’il nous trouve ! …Mais je pense à une petite chose Messer,….(se délectant de torturer l’esprit du jeune détective) Finalement tu vois, en y réfléchissant bien, je ne serais pas contre le fait que ta charmante collègue de hier soir me trouve.
Danny, le regard haineux: Ne t’avise surtout pas de toucher à un seul de ses cheveux !!!!
Sanchez : Oh, mais c’est que t’as l’air de drôlement tenir à elle ! C’est intéressant ça ! …. (S’accroupissant près de Danny, il lui murmura à l’oreille sur une voix pleine de perversité) Alors imagine tout ce que je lui ferai quand tu ne seras plus de ce monde … Je te promets qu'elle passera un bon moment et qu'elle se souviendra très longtemps de moi !
]

Danny serra les dents et les poings. Ses yeux brillants s’emplirent de haine et une seule chose se mit à l’obséder : trouver Sanchez et lui faire payer ! Parce qu’il lui avait tout pris, parce qu’il avait détruit sa vie, détruit toutes les personnes qu’il aimait ! Son frère, Cécilia et maintenant Lindsay ! Ça devait s’arrêter ! Danny ne prêtait plus attention aux personnes qui l’entouraient. Il enleva brusquement ses gants qu’il jeta à terre.

Danny, regardant le sol, la voix empreinte de rage : Je l’aurais ! Je l’aurais !

Dans un excès de colère, il prit son blouson et quitta précipitamment la salle surprenant tous ceux qui étaient présents. Mac réagit rapidement en courant à sa suite dans le couloir. Danny marchait d’un pas déterminé vers l’ascenseur quand Mac lui attrapa violemment le bras pour le stopper et le retourner face à lui !

Danny, hurlant de rage, dégageant son bras de l’emprise de Mac : Lâchez-moi !
Mac, hurlant, lâchant Danny : Vous comptez faire quoi Danny ? Dites-moi ?
Danny, la rage au cœur : Le trouver et lui faire payer ses crimes !
Mac : Et comment ? En allant voir les Tanglewoods ? Ils ne vous diront rien !
Danny : Ne vous inquiétez pas je saurais les faire parler !
Mac : Ah oui ? En les menaçant ou en tabassant le premier que vous aurez sous la main ? C’est ça Danny ?

Des éclairs semblèrent traverser ses yeux quand il fixa ceux de son supérieur et les traits de son visage étaient déformés par la haine qui l’habitait. Mac en fut effrayé, comprenant subitement à quel point Danny était à bout. Le jeune homme se retourna alors pour se diriger vers les ascenseurs.

Mac, hurlant sur un ton très sec : Je vous préviens, si vous franchissez le seuil de cet étage, je vous écarte définitivement de l’enquête et vous interdis l’accès à toute pièce à conviction !

Danny s’arrêta brusquement et ferma les yeux. Il baissa la tête un instant avant de la relever et de faire face à nouveau à Mac. Ses yeux s’emplirent de larmes. La douleur et la peine commencèrent à prendre le pas sur la colère.

Danny, les yeux emplis de larmes, essayant de contenir ses sanglots : Il m’a tout pris Mac ! Louie, Cécilia et maintenant Lindsay ! Je veux que ça s’arrête !
Mac, sèchement : Je sais …. mais partir tête baissée à sa rencontre ne rime à rien ! C’est ce qu’il cherche Danny ! Vous ne voyez pas que c’est un jeu pour lui !
Danny, une larme coulant sur sa joue : Un jeu ?... mais Mac c’est pas un jeu !
Mac : Si pour lui ça en est un, un jeu cruel et inhumain dont il se délecte et dont vous êtes malheureusement le pion. Et vous n’êtes pas sa première cible !
Danny, intrigué : Comment ça je suis pas le premier ?

Mac s’approcha alors de Danny, soupira et décoléra quelque peu. Le jeune expert avait maintenant l’air plus réceptif et prêt à l’écouter. Mac devait garder son attention, ne surtout pas l’abandonner et tenir bon. Dieu sait ce qu’il ferait ou ce qui lui arriverait si par malheur Danny réussissait à sortir de l’immeuble. Il fallait absolument que Mac évite que cela se produise et pour cela il fallait le convaincre de rester, de ne pas écouter la haine qui obscurcissait son cœur et qui semblait vouloir diriger ses actes.

Mac, le regardant dans les yeux, la voix empli de tristesse : L’affaire de Boston. Il s’agissait d’un homme qui tenait tête à Sonny. Il s’appelait Victor Caira. Sanchez avait été chargé de lui régler son compte. Et…il ne s’est pas contenté de simplement le tuer. Il l’a harcelé pendant plusieurs jours sans jamais se montrer, un peu comme il l’a fait avec vous hier matin. Et puis une nuit, il s’est introduit chez lui avec deux autres hommes. Ils l’ont alors attaché dans le salon. Les indices et les autopsies ont révélé que Sanchez aurait tué lentement, à l’arme blanche et sous ses yeux… sa femme …..et ses trois enfants… …avant d’en finir finalement avec lui. Les enfants étaient âgés de 7, 5 et 3 ans et il n’a eu aucune pitié.

Danny avait écouté attentivement le discours de Mac et sa colère semblait s’être apaisée pendant celui-ci. Le récit qu’il venait de lui narrer le fit se rappeler quelques mots que Cécilia avait écrit dans sa lettre.

Danny, regardant dans le vague, calmement : « Aucune limite, aucune morale ni aucune pitié »

Mac lança à Danny un œil interrogateur.

Danny : C’est comme ça qu’elle le qualifiait… (levant ses yeux vers Mac) .Cécilia….Cécilia le connaissait. Elle avait écrit une lettre à mon intention et dans cette lettre, elle m’avertissait contre ce salopard !
Mac : Elle avait raison… Ce type est fou mais intelligent Danny ! C’est ce qui le rend d’autant plus dangereux ! N’oubliez pas que la finalité de son jeu, c’est de vous tuer !
Danny : Et bien dans cas il a gagné Mac…parce que je suis déjà mort !
Mac : Non ! Ne dites pas ça ! Vous avez encore Louie, il est vivant et il ne voudrait pas entendre de telle paroles dans votre bouche ! Et puis ….malgré les atrocités qu’elle a subies, Lindsay aussi est en vie et elle est forte ! Elle se relèvera de tout ça, vous verrez !

Danny secoua la tête et des larmes s’échappèrent de ses yeux pour glisser ses joues. Il sentait qu’il ne lui était plus possible de contenir la peine qui l’envahissait de plus en plus.

Danny, des sanglots dans la voix : Mais comment voulez-vous qu’elle me pardonne une chose pareille !

Il ne put alors retenir plus longtemps ses sanglots. Danny baissa les armes et se mit à pleurer.

Danny : C’est de ma faute Mac ! …. Il s’en est pris à elle à cause de moi ! Pourquoi m’a-t-elle suivi ce soir là dans Yonkers ? Pourquoi devant lui j’ai tant montré que je tenais à elle ?.... Il m’a prévenu Mac ! Il m’a dit ce qu’il comptait lui faire et moi …et moi j’ai rien dit ! Je ne lui ai rien dit ! J’aurais dû au moins la prévenir !

Danny baissa la tête. Mac serra les lèvres et ses yeux devinrent brillants de larmes. Il était extrêmement ému et bouleversé par la souffrance du jeune homme. Il ne l’avait vu qu’une seule fois en proie à de tels tourments. C’était il y a plusieurs mois, devant l’hôpital, alors que son frère Louie venait d’être tabassé. Cette réaction lui fit peur aussi. Danny devait vraiment être au bout du rouleau pour ainsi oser se dévoiler aux yeux de tous, dans les couloirs du laboratoire. Mac s’avança davantage, posa sa main sur son épaule et la lui serra pour le réconforter.

Mac : Danny …. je comprends que vous vous sentiez coupable mais vous n’êtes pas responsable de ce qui est arrivé à Lindsay, vous n’êtes pas responsable de la folie de ce monstre ! Et puis, il était sensé ne jamais sortir de prison ! Comment auriez-vous pu savoir ? Ce n’est pas de votre faute !

Danny releva son regard humide, cessa de pleurer, s’essuya le visage et fixa Mac dans les yeux, tandis que celui-ci retira sa main de son épaule.

Danny : Je veux qu’il paie Mac ! Je veux qu’il paie … pour tout le mal qu’il m’a fait, pour tout le mal qu’il leur a fait !
Mac : Et il paiera Danny, soyez en certain… mais …. je vous en supplie, ne tombez pas dans le piège qu’il vous tend ! Dites vous bien que c’est ce qu’il veut, que vous alliez là bas, seul ! Il ne faut pas le laisser gagner ! On le coincera Danny ! On le coincera, je vous le promets ! Mais ne nous lâchez pas ! Ne baissez pas les bras maintenant ! Pas après tout ce que vous avez enduré !

Danny leva la tête au ciel et prit une profonde respiration pour tenter de reprendre le contrôle de ses émotions. Il ferma les yeux, s’humecta les lèvres et répondit à Mac.

Danny : Vous avez raison ! J’en ai trop bavé pour le laisser gagner maintenant. Ne vous inquiétez pas, je ne bougerais pas d’ici … sans que vous le sachiez.
Mac : Bien…Très bien…. (Mac soupira) ..Vous devriez songer à vous reposer un peu.
Danny : Non, ça ira.
Mac : Ne présumez pas de force Danny ! La fatigue n’est pas l’allié de la raison et du bon sens !
Danny : Je vous dis que ça ira, mais je vous promets que si je me sens trop fatigué, j’irais m’allonger un peu.
Mac : Ok, …un café ça vous dit ?
Danny : Oui…ça par contre, je veux bien !
Mac, lui donnant une petite tape amicale dans le dos : Allez venez, je vous l’offre.

Les deux hommes se dirigèrent alors vers la salle de repos. Mac était soulagé d’avoir réussi à le faire changer d’avis mais il ne se faisait pas d’illusion, il avait réussi … pour l’instant. Il savait pertinemment que ce n’était que partie remise et que la prochaine fois, il lui faudrait sans doute bien plus que des mots pour le retenir, l’empêcher de se mettre en danger ou de commettre l’irréparable. La douleur de Danny était bien trop profonde, sa hargne contre Sanchez bien trop ancrée dans son cœur pour s’évaporer aussi facilement. Danny prit le café que lui tendit Mac et alla s’installer sur un des tabourets. Il posa le gobelet toujours prisonnier de ses mains sur la table et le fixa intensément. Mac attendait à son tour que la machine achève la préparation du chaud breuvage. Il observa alors Danny. A quoi pouvait-il songer en ce moment précis ? Mac aurait voulu pouvoir sonder ses pensées.et anticiper la moindre de ses réactions mais il savait que Danny était imprévisible et que tout ce qu’il pouvait faire, c’était de veiller sur lui, comme il l’avait promis à son frère, Louie. Mac se jura que, quoi que tente le jeune homme par la suite, il ferait tout pour honorer sa promesse et pas seulement pour ne pas faillir à sa parole mais surtout parce qu’il respectait bien trop Danny et tenait bien trop à lui pour le laisser partir à la dérive.
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 11 Avr - 21:14

affraid affraid affraid affraid pauvre Danny affraid affraid affraid affraid
tu vas arangé ça je veux dire entre Danny et Lindsay ba en faite tout
enfin bref j'adore bong bong 10/10 10/10
victoire victoire victoire victoire victoire
j'ai hate de lire la suite
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NiNa
Invité




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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyJeu 12 Avr - 18:41

ngfcb Dsl j'ai grave du retard ! bong Eh bien ca se corse, ca chauffe ca chauffe, je sens que Danny est au bord du gouffre et qu'il se prepare a faire une grosse betise, Heureusement de Don & Mac veillent sur lui ! Toujours aussi prenante ta fic c'est genial victoire clap pompom Vivement la suite !
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMar 17 Avr - 3:44

Merci les filles !!!! bizz

Bon, là j'ai pas de suite à vous proposer mais une petite illustration de ma fic !!! Wink


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chtite sqwé
Bavard
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMar 17 Avr - 16:10

Oh !!! En haut à gauche c'est Ari Asswari dans NCIS !!! Rolling Eyes

Vivement la suite de ta fic quand même ! Very Happy

Wink
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMar 17 Avr - 16:28

Mais vi mais non, là il tient le rôle de Ricardo Sanchez !!!! Twisted Evil Twisted Evil Twisted Evil
Je trouve que les rôles de méchant sadique lui vont vachement bien !!! lol!
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 18 Avr - 15:24

La voilà la suite !!!!



************************************************************

Après un court moment de pause passé dans la salle de repos où chacun s’était imprégné du silence qui y régnait pour mieux se jauger, Mac et Danny se dirigèrent vers la salle d’analyse vidéo. En effet le chef de la scientifique avait entre temps reçu les bandes qu’il avait demandées sous commission rogatoire. Tous les deux s’apprêtaient maintenant à visionner en vitesse accélérée celles du carrefour. Avant cela, Mac avait bien sûr déterminé le laps de temps durant lequel l’enlèvement de Lindsay aurait pu être commis. Il amorça la lecture de l’enregistrement et jeta un regard inquiet sur Danny. Debout, les bras croisés, face à un écran tactile des plus perfectionnés, le jeune homme attendait nerveusement de voir défiler sous ses yeux des images qu’il appréhendait. L’angoisse de découvrir une nouvelle bride de vérité lui tordait le ventre mais, il voulait absolument savoir. Peut-être y avait-il de nouveaux indices sur ces bandes leur permettant d’identifier les deux autres protagonistes de l'agression. Il prit une profonde respiration puis observa, tout comme Mac, très attentivement chaque véhicule qui franchissait le carrefour, cependant…. ce ne fut pas un véhicule qui attira soudainement son attention mais plutôt …. une personne.

Danny, les yeux brillants, la désignant sur l’écran : Mac, regardez, c’est Lindsay ! Elle traverse la rue.
Mac : Vous êtes sûr ?
Danny : Oui aucun doute.

En effet, les images laissaient apparaître Lindsay, venant de la direction opposée au champ de la caméra. Il y avait très peu d’autres passants. Ils la virent traverser tranquillement le passage pour piétons sur la gauche pour rejoindre le trottoir d’en face et continuer son chemin tout droit jusque chez Danny. Celui-ci déglutit. Mac se contenta, par quelques touches sur le clavier d’ordinateur, de rembobiner un peu la cassette et de la passer en mode « lecture normale ». Les deux hommes surveillèrent dès lors très minutieusement le déplacement de chaque véhicule traversant le carrefour. Ils ne tardèrent pas à remarquer un fourgon noir aux vitres teintées se diriger dans la rue empruntée par Lindsay. Mac serra les lèvres et fixa le fourgon. Danny retint son souffle. L’enlèvement de Lindsay avait bien eu lieu à deux pas de chez lui, presque sous ses fenêtres. Le jeune expert aurait tant aimé voir le fourgon continuer son chemin, aller tout droit et ne surtout pas s’arrêter …. Mais ce ne fut pas le cas. Une trentaine de mètres environ avant l’entrée de son immeuble, le véhicule fit une embardée et traversa rapidement la chaussée pour se retrouver sur le côté gauche de la route, manœuvre qui lui fut facilitée par une faible circulation. Le fourgon s’immobilisa quelques instants avant de reprendre la route en coupant à nouveau la chaussée et de … disparaître. Danny secoua la tête et ferma les yeux quelques instants. Ça s’était passé si vite et si près de chez lui ! Il soupira fortement et douloureusement. Mac tourna la tête vers lui.

Mac : ça va aller Danny ?
Danny : Oui. … Oui, ça ira. Ne vous inquiétez pas.

Danny se reprit très rapidement et tenta alors de faire un agrandissement sur le fourgon. Il poussa la résolution de l’image au maximum pour la rendre plus nette et lisible mais celle-ci restait désespérément floue.

Mac : Je ne crois pas que vous puissiez faire mieux. Nous avions déjà essayé ça pour confondre les deux types qui avaient pénétré chez vous mais la caméra est trop éloignée de votre immeuble !

Danny fit différents arrêts sur image, plusieurs manipulations informatiques avant de finalement se résigner à son échec.

Danny : Vous avez raison, je ne peux rien obtenir de mieux. (exaspéré) On ne voit que des ombres sortir de ce putain de fourgon ! Et puis, il n’y a pas que ça ! (montrant sur l’écran) Toute la scène est cachée par ces foutus arbres ! On ne peut que deviner que c’est à ce moment là qu’ils ont embarqué Lindsay !
Mac : Et malheureusement, cette fois-ci on ne pourra pas voir la scène de plus près étant donné qu’elle ne se déroule pas en face du distributeur de billets.
Danny, fixant obstinément l’écran : Mais au moins, maintenant, on sait précisément à quel endroit de la rue chercher des indices !
Mac : Oui, c’est sûr.

Mac, qui ne lâchait pas Danny des yeux, remarqua le regard obsessionnel qu’il fixait sur l’écran.

Danny : Il faut que je réessaie.

Et Danny tenta à nouveau d’avoir une image plus nette mais malgré tous ses efforts, il n’y parvint pas.

Mac, inquiet : Arrêtez Danny, vous voyez bien que l’image ne peut être améliorée. La technique a ses limites.

Mais le jeune homme, obsédé par les images qu’il avait sous les yeux, continua malgré tout. Mac se saisit alors de son bras.

Mac : Arrêtez ça et regardez moi Danny !... (Fermement) Regardez-moi !

Danny soupira et ferma quelques instants les yeux avant de tourner la tête vers son supérieur. Mac le libéra alors de son emprise.

Mac : Vous n’y êtes pour rien, vous m’entendez ! Et … vous passer ces images en boucle ne sert qu’à vous torturer davantage !
Danny, peiné et agacé : Mais ça s’est passé en bas de chez moi Mac !
Mac : Je sais….mais cela n’aurait rien changé si tout s’était passé ailleurs ! Je vous l’ai dit, il joue avec vous ! Enlevée Lindsay presque sur le seuil de votre porte était très certainement planifié depuis le début. Il sait pertinemment que cela vous fera mal !

Danny ne répondit rien et détourna son regard pour le plonger dans le vide. Bien sûr que cela lui faisait mal. Terriblement mal. Il avait l’impression, à chaque nouvelle avancée de l’enquête, qu’on lui enfonçait toujours plus profondément le couteau qui lui avait poignardait le cœur à l’annonce du viol de Lindsay. Il n’arrivait pas à admettre que tout ce soit déroulé si près de lui sans qu’il s’en aperçoive, sans qu’il n’ait rien fait pour l’empêcher. Il aurait dû sentir que quelque chose se tramait dehors ! Pourquoi n’avait-il rien pressenti ?

Mac : …Vous….Vous n’avez rien entendu ? Aucun crissement de pneus, aucun klaxon ?

Danny baissa la tête.

Danny, secouant la tête négativement essayant de contenir sa peine : Non, …. non, je n’ai rien entendu ! Je n’ai rien remarqué Mac ! Et c’est ça qui est terrible ! (le regardant à nouveau) … La télé …..la télé était allumée chez moi, je regardais la chaîne sportive en attendant Lindsay. Si seulement j’avais entendu quelque chose ! (les yeux brillants, serrant les lèvres pour empêcher sa peine de se déverser) Elle était presqu’arrivée Mac ! Il ne lui restait plus que quelques pas à faire ! Pourquoi ce salop ne s’en est-il pas pris à moi directement ? J'aurais voulu qu'il s'en prenne à moi plutôt qu'à elle !
Mac, fixant Danny dans les yeux, tristement : Danny, je sais que c’est dur à accepter mais….on ne peut rien changer à ce qui s’est passé…… et la meilleure façon de l’aider maintenant, c’est de retrouver les coupables !

Danny acquiesça et se calma

Mac : Remontez la bande au moment où le fourgon franchit le carrefour que l’on voit si l'on peut identifier la plaque… quoique j’en doute.

Danny, s’exécutant : Et vos doutes se confirment. Aucune plaque !
Mac, après un silence : Je crois que je vais aller poser quelques questions aux Tanglewoods….
Danny : Je viens avec vous !
Mac : Je ne crois pas que ce soit une très bonne idée Danny. J’emmène Kingsley.
Danny : Quoi ? Ce type ? Arrêtez Mac ! Il n’est présent dans ce labo que pour faire rapport de mes faits et gestes !
Mac : Justement ! Vous comprenez pourquoi je préfère qu’il vienne et que vous restiez ici.
Danny, haussant le ton : Non, je ne comprends pas ! Je ne suis pas d’accord ! Je suis sur l’enquête et il est hors de question que je reste ici à me tourner les pouces !
Mac, haussant le ton également : Vous êtes conscient qu’il y a un risque pour vous là bas ? Je vous rappelle que Sanchez veut vous tuer !
Danny, lui tenant tête : Oui, mais comme vous l’avez si bien dit, il veut jouer et j'ai pas l'impression que son jeu soit fini. Il ne s’attaquera à moi par conséquent que si je suis seul ! Il ne tentera rien si je suis avec vous ! Et puis, quoiqu’il veuille me faire, je doute qu’il tienne à se faire coincer !

Mac soupira puis fixa à nouveau Danny qui le supplia avec force du regard.

Danny : Mac ! Ne me laissez pas sur le carreau ! Pas maintenant ! Je vous promets que je ne ferais pas d’esclandre !

Mac, regardant Danny d’un œil très septique : Après votre réaction de tout à l’heure, permettez moi d’en douter.
Danny : Je sais que j’ai mal réagi mais … c’était sous le choc de la nouvelle, vous le savez bien. Et vous me connaissez assez pour savoir que je ne ferais rien qui soit préjudiciable à l’enquête ! (avec rage) Je veux les voir croupir en prison pour le restant de leurs jours ! Je ne transgresserais aucune règle ! Je vous le promets.

Il soupira. Il allait lui répondre quand son cellulaire se mit à sonner. Il s’en saisit alors et décrocha. Le jeune expert resta immobile, observant Mac.
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 18 Avr - 15:25

Mac : Taylor.

Don marchait dans la rue, allant en direction de son véhicule.

Don : Mac, c’est Flack ! J’ai du nouveau !
Mac, lançant un regard entendu à Danny devint très attentif à la conversation : Je vous écoute Don !
Don : J’ai tout vérifié, le passé du propriétaire, du locataire et quoique sans rapport apparent, j’ai même vérifié le nom des clients à qui était destinée la marchandise dans les caisses. Mais rien. Je n’ai absolument rien trouvé !
Mac, surpris : Et vous me dites que vous avez du nouveau ?
Don : Oui, parce que ce n’était pas de ce côté qu’il fallait chercher ! Tout ça n’a rien à voir avec ces personnes et je pense avoir compris pourquoi ils ont emmené Lindsay dans cet endroit !
Mac : Expliquez !
Don : En fait, j’étais en train de relire toutes les infos que j’avais recueillies, au cas où je serais passé à côté de quelque chose, quand je me suis attardé sur le numéro de l’entrepôt et là…. je ne savais pas pourquoi mais, ces chiffres me disaient vraiment quelque chose.
Mac, intrigué : Quel est ce numéro ?
Don : Le 0624 ! Et pour l’explication, je vous préviens, ça va vous paraître dingue !
Mac : Pourquoi ? A quoi correspondent-ils?
Don : A une date Mac ! J'en suis certain ! Une date que vous connaissez bien et que Danny connaît bien lui aussi ! Le 24 juin ! Où étions-nous et qu’avons-nous fait le 24 juin dernier Mac ?
Mac, commençant à comprendre : Ce jour-là, nous avons libéré Danny qui était retenu en otage par les Tanglewoods dans un entrepôt …

Danny se redressa et croisa les bras, plus qu’intéressé par l’échange qui se déroulait devant lui.

Don : Voilà, tout à fait ! Et c’est aussi le jour où on a fait plusieurs descentes dans les autres entrepôts de c’t’enfoiré de Sonny afin de mettre la main sur sa saloperie de drogue ! (souriant) Je vous avais prévenu que c'était complètement dingue ….surtout qu’en plus, j’imagine mal Sassonne ou le reste de sa clique cogiter à ce genre de truc ! C’est un peu trop bien … « pensé » pour eux. Mais c’est la seule explic…
Mac, le coupant, sur un ton assuré : Pour eux peut-être mais pas pour Sanchez.
Don, surpris : Quoi ? Pourquoi vous me parlez de lui ? Je sais bien qu’on l’a arrêté aussi ce jour-là mais… justement Mac, je vous rappelle que ce type purge une peine pour perpète à Rickers !
Mac, soupirant : Non Don….
Don, inquiet : Comment ça non ? (s’énervant) Vous allez dire ce qui se passe à la fin ?
Mac : Don, Sanchez s’est échappé lors d’un transfert sur Boston. Vous avez dû recevoir il y a peu de temps un avis de recherche à la brigade.
Don : Je ne suis plus à la brigade … (fronçant les sourcils) mais alors… c’est lui Mac ? C’est ça ? C’est lui qui a violé Lindsay ?
Mac : Oui. Les tests ADN sont formels.

Danny soupira et baissa la tête.

Don, angoissé et rageant : Bordel de merde ! C’est pas vrai ? Pas lui ! Mac, il a déjà tabassé son frère et tué sa meilleure amie ! Danny va jamais encaisser le coup ! Il est au courant ?

Don poussa un soupir d’exaspération.

Mac, regardant Danny : Oui, il sait.
Don : Et comment va-t-il ? Il a pris ça comment ?
Mac : Du mieux qu’il peut.
Don, inquiet et énervé : ça veut dire quoi ça « du mieux qu’il peut » ? Soyez plus clair ! Qu’est-ce qu’il a essayé de faire ? (comprenant le silence insistant de Mac) Il est à côté de vous c’est ça ?
Mac : Oui.
Don : Ok. J’arrive !
Mac : Non Don, ça ne sert à rien. Nous partons pour le Billy Batts interroger les Tanglewoods qui s’y trouvent. Rejoignez nous là-bas.
Don : D’accord je vous y rejoins.

Don raccrocha aussitôt. Mac rangea son portable et s’aperçut que Danny le regardait avec insistance.

Danny, haussant un sourcil : Nous ?
Mac : Oui, mais Kingsley nous accompagne également.
Danny : Mac, pourquoi voulez-vous que…
Mac, fermement : Danny !

Danny fit la moue et soupira d’agacement.

Danny : Très bien.

Le jeune homme se dirigea alors vers la sortie de la pièce.

Danny Je vais sortir le véhicule.
Mac : Non ! Vous nous attendez pour ça !
Danny, se retournant, exaspéré : Mac, c’est ridicule, je ne vais pas me sauver !
Mac : Ne discutez pas mes ordres !

Mac s’approcha de lui et plongea son regard déterminé dans le sien.

Mac : Nous sommes bien d’accord ! Aucun dérapage ! Est-ce que c’est clair Danny ?
Danny, le fixant dans les yeux : Très clair. Je vous ai promis.

Danny lui paraissait sincère mais il lui était impossible d’en être sûr tellement le jeune homme savait cacher ses émotions et ses intentions quand il le désirait. Mac avait en temps ordinaire la plus grande confiance en son jeune subalterne, mais aujourd’hui, leur situation n’avait plus rien d’ordinaire et les réactions de Danny étaient devenues totalement imprévisibles. Et même s’il le respectait toujours autant et avait pour lui toujours autant d'attachement, Mac ne lui faisait plus confiance de la même manière. Ce n’était pas qu’il se méfiait de lui mais plutôt de cette grande douleur qui lui assombrissait le cœur et que peu d’hommes auraient été capables de supporter sans devenir fou. Car finalement, aussi courageux et fort que semblait l’être Danny, il n’en restait pas moins un homme et qui plus est un homme meurtri. Alors, malgré ses honnêtes efforts pour étouffer sa colère et sa soif de vengeance, Mac craignait que celles-ci ne soient finalement les plus fortes.

Oui, Danny était sincère. Il l’avait été il y a une heure quand il avouait vouloir se venger mais il l’était également maintenant alors qu’il promettait à Mac de ne pas s’emporter face aux Tanglewoods. Il n’avait pas l’intention de lui mentir. Non, pas à lui. Il avait bien trop de respect pour cet homme honnête, droit et bon, qui lui avait accordé sa confiance et qui était bien plus pour lui qu’un simple supérieur. Un véritable ami.
Alors, pour ne pas le décevoir, il était vraiment prêt à essayer de refreiner la rage qui l’habitait, de ne pas se laisser submerger par cette colère et cette souffrance qui lui rongeaient les entrailles. Seulement voilà, étant guidé désormais bien plus par ses émotions que par sa raison, il était incapable lui-même de prévoir ses réactions. Il promettait mais pourrait-il tenir sa promesse. Il l’ignorait. Il lut le doute dans les yeux de Mac. Cela le peina mais il comprit.

Mac : Allons chercher Kingsley.

Les deux hommes sortirent de la pièce pour se diriger vers la salle où se trouvait Jack. Mac confia à Sheldon le soin de poursuivre les analyses et ordonna à Kingsley de les accompagner. Celui-ci dévisagea Danny d’un œil suspect et plus méprisant que d’habitude en apprenant qu’il faisait partie lui aussi de l’expédition mais il se garda de faire part de ses objections à Mac. Danny, quant à lui, avait senti que les regards que lui lançait Jack avaient changé. Ils étaient désormais plus sombres et imprégnés de colère.
Danny le toisa de la tête aux pieds pour finalement fixer ses yeux dans les siens et soutenir obstinément son regard. Mac mit fin aux hostilités en invitant les deux jeunes hommes à le suivre jusqu’à l’ascenseur. Ce qu’ils firent, sans un mot.


Dernière édition par le Mer 18 Avr - 23:23, édité 1 fois
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 18 Avr - 20:10

l'enquete avance ils vont bientôt les coincés c'est super
toujours aussi bien bong bong
j'adore 10/10 10/10
j'ai hate de lire la suite victoire victoire
trocool
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyVen 20 Avr - 6:29

Durant le trajet, Mac avisa Danny et Jack de la découverte de Don. Sanchez avait déciment tout calculé dans le moindre détail. Danny déglutit et une vague d’angoisse déferla soudain en lui quand il réalisa qu’il était effectivement la cible d’un tueur aussi perfectionniste et malin qu’impitoyable. Il orchestrait ses plans avec tant de minutie ! Rien n’était laissé au hasard. Mac avait confié à Danny que lors d’un de ses interrogatoires, Sanchez avait avoué se considérer comme un artiste, un artiste froid qui pousse le vice jusqu’à parfaire son œuvre et qui, une fois achevée, se délecte de sa création. Et malheureusement, Danny était sa dernière œuvre en cours. Jusqu’où pousserait-il son jeu pervers ? Quel torture lui réservait-il encore avant de décider qu’il en avait fini, qu’il s’était assez amusé avec lui, …. avant de décider de lui ôter la vie ? Quand ils arrivèrent à proximité du Billy Batts, ils se garèrent et descendirent de leur véhicule. C’est au moment où ils claquèrent les portières qu’ils virent poindre au bout de la rue la voiture de Don ainsi que deux voitures de patrouille. Le jeune lieutenant de police avait en effet préféré assurer leurs arrières à l’extérieur au cas où les choses tourneraient mal. Les trois experts attendirent donc que Don les rejoigne avant de commencer leur avancée vers le bar. Le jeune homme fut d’abord surpris de voir Jack en compagnie de ses deux amis puis quand il fut assez prêt, il lança à Danny un regard complice pour lui témoigner tout son soutien face aux dures épreuves qu’il traversait mais aussi pour lui faire comprendre que l’incident de la nuit dernière était déjà oublié.

Le soleil brillait et une chaleur étouffante s’était emparée à nouveau de la ville en ce jour d’été. Une musique R&B résonnait contre les murs des vieux bâtiments du quartier et des gamins couraient sur les trottoirs. Les quatre policiers scrutèrent la rue pour essayer de découvrir d’où la musique provenait. C’est alors qu’ils aperçurent presque aussitôt à une trentaine de mètres de là, un regroupement de deux 4*4 autour desquelles traînaient une bande de jeunes qui fumaient, buvaient et dansaient. L’un d’eux étaient torse nu et laissé clairement apparaître sa marque d’appartenance aux Tanglewoods.

Mac : On va se séparer. Moi et Danny allons interroger les types du bar et vous deux, (désignant les jeunes dans la rue) vous vous chargez de ces jeunes.
Don : Ok. Pas de problème Mac.

Les deux jeunes experts acquiescèrent en silence puis ils se séparèrent. Don et Jack arrivèrent très vite au niveau du regroupement de jeunes. Don sortit immédiatement sa plaque de police qu’il exhiba aux yeux de ceux qui le dévisageaient.

Don, souriant, montrant sa plaque : Salut les gars ! ça roule on dirait !
Jeune 1, nonchalamment : Qu’est-ce que vous voulez ?
Jack : Et bien, déjà si vous commenciez par baisser la musique, on apprécierait !
Jeune 2 : Pourquoi ? Y a une loi qui interdit d’écouter de la zik maintenant ?
Jack : Non, mais je doute que tous les voisins soient ravis que vous leur cassiez les tympans.
Jeune 2, regardant les passants autour de lui, souriant : J’vois personne qui se plaint.
Don, s’énervant : Te fais pas plus prier, éteins moi ça tout de suite qu’on entende clairement ta jolie voix !

Le jeune homme s’exécuta en soupirant.

Don : Ben voilà ! Et maintenant qu’on a votre attention, on a quelques questions à vous poser !

Pendant ce temps, Mac et Danny arrivèrent à l’entrée du bar. Danny s’arrêta et souffla. Mac fronça les sourcils et lui adressa un regard de mise en garde.

Danny : Oui, je sais Mac. Zen !

Ils pénétrèrent alors dans l’établissement. Des hommes étaient attablés sirotant une bière, d’autres étaient au bar déblatérant des inepties et d’autres encore, un peu plus jeunes, jouaient au jeu de palets. Tous braquèrent un regard malsain sur les scientifiques quand ils apparurent dans l’entrée. Les deux experts commençaient à peine à s’avancer vers le comptoir qu’un homme qui était dans le fond de la salle s’ approcha d’eux. Mac le reconnut aussitôt. Il s’agissait de Hugo Alvarez, membre des Tanglewoods qu’il avait déjà interrogé avec Ellen Morgan au sujet du meurtre de Roberto Rodriguez.

Alvarez, souriant : Lieutenant Taylor ! Dites donc, on vous voit souvent traîné dans le coin en ce moment !
Mac : Oui, les Tanglewoods font beaucoup parler d’eux ces temps-ci. Un peu trop à mon goût.
Alvarez, souriant : Vous n’avez pas emmené votre charmante collègue ? Dommage. (Jetant un coup d’œil sur Danny) Par contre vous avez changé de chien de garde à ce que je vois. Il est pas sensé être en taule pour avoir buté mon pote celui-là !
Danny, sèchement : Je n’ai jamais buté qui que ce soit ! Et puis d’ailleurs, comment tu me connais ? Je t’ai jamais vu moi !
Alvarez : Je connaissais Louie alors normal qu’il m’ait parlé de son frangin et puis il a dû me montrer une photo. … Mais alors si t’es dehors ? (à Mac) Je suppose que vous avez coincé le coupable ?
Mac : Arrêtons ce jeu là, je pense que vous avez toujours su qui avait tué Roberto.
Alvarez, sur un ton menaçant : J’aime pas beaucoup vos insinuations Lieutenant Taylor ! Vous avez des preuves de ce que vous avancez ?
Mac : Pas pour l’instant, mais on y travaille.
Alvarez : Alors bon courage, vous ne trouverez rien. Et puis comment j’aurais su ça ?
Mac : Parce que ce sont deux Tanglewoods qui l’ont tué et que vous avez l’air d’être au courant de beaucoup de choses par ici.
Alvarez, riant : Deux d’entre nous auraient fait la peau à Roberto ? Et pour quelle raison ?
Danny : Des différends dans une famille, ça existe !
Alvarez : Et c’est donc eux que vous cherchez ?
Mac : Non, on les a trouvés…. Mais bizarrement, ils étaient morts, exécutés chacun d’une balle dans la tête, vous voyez, genre méthode mafia, celle que Sonny affectionne tant ! (lui tendant les photos des deux cadavres) Vous les reconnaissez ?
Alvarez, prenant les photos : Ouais, c’est Luigi et Eliot.
Danny fronçant les sourcils et croisant les bras : C’est fou comme leur mort a l’air de te toucher !
Alvarez (Regardant Danny) : C’était deux p’tits cons. (souriant) Y a des pommes pourries dans toutes les familles ! (A Mac) Et donc, si vous les avez trouvé, qu’est-ce que vous venez foutre ici ?
Mac : On veut mettre la main sur leur meurtrier et tout laisse penser qu’il s’agit d’un règlement de compte perpétré par un professionnel.
Alvarez : Et alors ? Je vois pas le rapport avec nous ?
Mac, haussant le ton pour que tout le monde entende : Ricardo Sanchez, ça vous dit quelque chose ?
Alvarez, très calmement en fixant Mac dans les yeux : Connais pas. (voyant Mac scruter les hommes du bar) Et personne connaît ici.
Danny, lançant un rire d’agacement : Tu connais pas ? Tu te fous de nous là ? T’étais pourtant bien pote avec Roberto ? Il est sorti avec sa sœur, Cécilia. Tu vas peut-être me dire que tu la connaissais pas, elle non plus ?
Alvarez : Si, bien sûr que je connaissais Cécilia mais (souriant perversement en regardant Danny) j’ai jamais compté et regardé tous les mecs avec qui elle s’envoyait en l’air… et dieu sait qu’y en avait !

Mac regarda furtivement Danny. Celui-ci serra les dents et les poings en fixant Alvarez dans les yeux. Il ne supportait pas de l’entendre parler de Cécilia comme un vulgaire prostitué mais il se retint de lui répondre. Son regard fut ensuite attiré par une marque que l’homme semblait avoir au cou : des griffures. Danny fronça les sourcils.

Alvarez : Alors si vous n’avez plus de questions, vous pouvez dégager.

Alvarez se gratta le haut du bras droit. Celui-ci le démangeait. Son geste souleva légèrement la manche de son T-shirt et révéla la présence d’une sorte de patch collé sur sa peau. Mac le remarqua immédiatement.

Mac, regardant le patch, intrigué: Vous essayez d’arrêter de fumer ?

Danny fixa soudain lui aussi le Patch et son visage se décomposa.

Alvarez, regardant son patch que Mac fixait: Ouais, c’est mon doc qui me l’a conseillé, il paraît que c’est mauvais pour ma santé, (désignant le patch) mais je déteste ces trucs !

Le cœur de Danny se mit à battre fortement dans sa poitrine, son sang à bouillonner dans ses veines.

Danny, fustigeant Alvarez du regard mais essayant de contenir sa colère : Et on peut savoir comment tu t’es fait ça ? (désignant du doigt ses griffures dans le cou) Ces griffures dans le cou !

Alvarez, passant lentement sa main dans son cou : Ah ça ? (regardant Danny en souriant) C’est la trace d’un excellent souvenir.
Danny, le fixant toujours dans les yeux : Tu m’as pas répondu ! Comment tu t’es fais ça ?
Alvarez, accrochant le regard de Danny, avec un sourire sadique sur les lèvres : C’est ma gonzesse. Au pieu, elle est terrible, super douée ! (s’humectant les lèvres) Mais c’est une vraie tigresse (d’une voix pleine de perversité) et j’aime ça !

Danny serra plus fort ses poings. La colère commençait à déformer les traits de son visage. Sa respiration devint plus rapide et profonde. Mac jeta un œil sur lui et comprit qu’il était à la limite de craquer. Commençant à s’inquiéter de la tournure que prenaient les événements, il tenta de calmer le jeu.

Mac, haussant le ton : ça suffit ! Arrêtez !

Alvarez, le défiant clairement du regard, n’ayant que faire des dire de Mac : T’aimes pas ça avec la tienne Messer ?

Ça en était trop. Danny céda brusquement à la colère qui s’était emparée de lui progressivement et attrapa Alvarez par le col de son T-shirt pour le pousser violemment contre le bar. Les bouteilles et les verres volèrent et se brisèrent en mille éclats sur le sol. Alvarez, surpris par cette réaction vive ne put contrer son attaque. D’autres hommes se levèrent rapidement, sortant des lames de couteau de leur poche ou manche.

Danny, rageant : Fils de pute ! C’est toi qui lui as fait ça !

Mac dut prendre très rapidement les choses en main pour éviter que la situation ne dégénère totalement. Il se précipita sur Danny avant que les autres membres du gang présents dans le bar n’interviennent. Le jeune expert, fou de rage, s’apprêtait à asséner un coup percutant à Alvarez quand son bras fut retenu fermement par Mac. Celui-ci le tira en arrière pour le séparer d’Alvarez et essayer de le maîtriser.

Danny, hurlant, se débattant et fustigeant Alvarez : Lâchez-moi Mac ! J’vais lui régler son compte à c’e salopard !
Mac, hurlant, le tenant toujours : Non Danny ! Calmez –vous !

Alvarez se releva, furieux de s’être ainsi fait avoir par surprise. Mac, tout en essayant de maintenir Danny hors de la portée d’Alvarez, surveilla les hommes autour d’eux qui se faisaient de plus en plus menaçants.

Alvarez, furieux : Qu’est-ce qui lui prend à ce taré ? T’es bien comme ton frangin tiens ! Et de quoi tu m’accuses au juste ?..... (Voulant narguer Danny à nouveau) D’aimer baiser ?

Danny eut une nouvelle fois envie de foncer sur Alvarez, et essaya de se dégager de l’emprise de Mac mais ce fut sans succès.

Mac, en colère : Bon dieu Danny calmez-vous ! (fustigeant Alvarez) Et vous ça suffit ! N’en rajoutez pas !
Alvarez : Je vous conseille de vous casser avant que je n’ai vraiment envie de m’occuper de lui !
Mac : Et moi je vous conseille de dire à tous vos hommes de rester là où ils sont. Nous ne sommes pas seuls ! D’autres flics sont dehors !

Alvarez n’eut besoin que de faire un léger signe de main pour que les membres du gang rangent leurs armes et que ceux qui avaient bloqué la sortie la dégagent.
Sentant que Danny reprenait peu à peu le contrôle de lui-même, Mac desserra légèrement son emprise sans pour autant le lâcher totalement. Le jeune homme ne pouvait détacher son regard empli de haine d’Alvarez.

Mac, le tirant à l’extérieur : Allez, venez Danny. Faut pas traîner ici.
Alvarez : Vous avez raison, cassez-vous vite fait !

Mac et Danny se dirigèrent vers la sortie. Don et Jack, ayant remarqué que quelque chose ne tournait pas rond du côté du bar accoururent à leur rencontre.

Danny, le pointant du doigt, tout en sortant du bar : Tu perds rien pour attendre ! J’te coincerais et j’te ferais ravaler ton putain de sourire !

Alvarez et d’autres membres du gang s’avancèrent également à l’extérieur.

Alvarez, souriant : Oh ! C’est vrai ? Arrête, tu me fais peur là ! En tout cas, je vous préviens, c’est plus la peine de foutre les pieds ici sans mandat ! Capishe !

Et sur ces mots, Alvarez cracha aux pieds des deux scientifiques, se détourna d’eux et rentra dans le bar avec sa meute. Mac et Danny fixèrent aussitôt le sol ou plutôt le cracha à leurs pieds. Ils étaient partagés entre l’incrédulité et la satisfaction de ce qu’ils avaient sous les yeux. Les deux hommes se regardèrent sans dire le moindre mot. Chacun avait compris ce que l’autre pensait. Mac sortit alors un coton-tige de sa poche et s’accroupit pour faire un prélèvement sur le cracha.

Don, inquiet : Qu’est-ce qui s’est passé ?
Danny, souriant : Monsieur du con nous a gentiment offert son ADN !
Don, souriant : C’est pas vrai ! C’est cool ça !
Jack : Et vous pensez qu’il y est pour quelque chose dans le viol ?
Mac, se relevant : Oui, sans aucun doute.
Danny : Il a des traces de griffures dans le cou et un patch anti-tabac sur le bras.
Don : Alors faudra pas qu’on oublie de le remercier quand on viendra lui passer les menottes.
Jack, intrigué : Et…. On peut savoir ce qui s’est passé … exactement ….dans ce bar ?

Mac tourna la tête vers Danny et lui lança un regard de mécontentement.

Mac : Nous en reparlerons au labo, n’est-ce pas Danny ?

Danny acquiesça soupira et baissa les yeux. Jack lui jeta alors un regard froid. Danny avait sûrement une fois de plus dérapé et Kingsley rageait intérieurement de ne pas avoir été présent pour en témoigner.

Mac : Ne traînons pas ici pour l’instant. L’endroit n’est pas sûr. (En se dirigeant vers leurs véhicules) Vous avez obtenu quelque chose de ces gamins ?
Jack : Non, rien. Ils ont passé leur temps à contourner nos questions.
Don : De toute façon, même s’ils savaient quoique ce soit, ils ne nous diraient rien.
Mac : Ok, on se rejoint au labo.
Don : Très bien.

Ils se séparèrent alors pour reprendre chacun leur véhicule et quittèrent Yonkers.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyLun 23 Avr - 0:20

bong Vraiment genial on avance dans l'enquete c'est cool ! oh plutot tumulteuse la confrontation ! Il est remonte Danny (cela se comprend enn un sens) rambo C'etait a deux doigts de mal tourne (dommage lol) ! Heureusement qu'il peut compter sur Mac bien qu'il ne pourra pas etre la a chaque fois ! Super bravo clap victoire
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyLun 23 Avr - 17:44

Merci Beaucoup NiNa !!!! Very Happy Very Happy


*************************************************************

Après un trajet d’une vingtaine de minutes, les trois experts et le détective franchirent enfin les portes de l’ascenseur du 38ème étage des locaux de la police scientifique. Mac avait le visage fermé. Il savait qu’il allait être dans l’obligation d’avoir une discussion plus que sérieuse et déplaisante avec son jeune collègue et cela ne le ravissait pas. C’est alors que le portable de Don se mit à retentir. Celui-ci s’éloigna pour répondre à l’appel pendant que Mac distribua ses directives.

Mac : Kingsley, allez rejoindre Hawkes.

Jack acquiesça et jeta un regard froid et antipathique à son jeune homologue scientifique avant de se diriger vers la salle où se trouvait Hawkes. Bien que ni Mac ni Danny n’avaient fait allusion durant le trajet à ce qui s’était passé dans le bar, Kingsley n’eut aucun mal à l’imaginer. Il ne faisait aucun doute pour lui que Messer avait franchi la ligne une fois de plus mettant en avant son comportement dangereux et manquant probablement de faire capoter toute l’enquête. Il rageait que Mac le tienne intentionnellement à l’écart de la discussion qui allait s’ensuivre car il craignait que celui-ci ne le sanctionne guère.

Mac, sèchement : Quant à vous Danny, vous me suivez dans mon bureau !

Danny soupira, acquiesça en silence et le suivit. Une fois dans la pièce, Mac passa de l’autre côté de son bureau et se retourna vers Danny pour le fixer dans les yeux, affichant clairement son mécontentement.

Mac : Fermez la porte.

Danny s’humecta les lèvres, baissa les yeux et s’exécuta avant de faire face à nouveau à Mac. Il lui était très aisé de ressentir l’horrible tension qui avait subitement envahi la pièce et qui commençait à l’oppresser. Mac était furieux contre lui et n’avait pas l’intention de s’en cacher. Le jeune homme commença alors à craindre les conséquences de son emportement dans le bar. Mac était un ami mais il était aussi son patron et il savait qu’en tant que tel il se devait de réagir fermement face à de tels débordements de comportement.

Danny : Mac, je sais que…
Mac, sèchement : Asseyez-vous.

Inquiet et un peu surpris par le ton très autoritaire de Mac, Danny resta un moment debout à l’observer.

Mac : Asseyez-vous !

Danny déglutit anxieusement et s’assit.

Mac, debout les mains appuyées sur le bureau : Vous n’avez pas tenu votre engagement !
Danny : Je sais … je suis désolé Mac.
Mac, sèchement : Vous êtes désolé ? Réjouissez vous que Kinsley n’était pas dans ce bar avec nous ! Et même déjà là, il se doute de quelque chose et il en fera très probablement rapport au procureur !
Danny, haussant le ton : Vous connaissiez les raisons de sa présence ici alors pourquoi l’avoir emmené avec nous ?
Mac : Je vous demande pardon ? Dois-je vous rappeler que si je le tenais à l’écart de toute investigation, l’enquête nous serait aussitôt retirée !
Danny, d’un air désolé : Oui …. je sais….je n’ai pas oublié …. mais Mac,… j’ai pas vraiment réfléchi quand j’ai agi…
Mac : Et c’est bien ce que je vous reproche Danny ! Regardez la vérité en face ! Vous n’êtes plus capable de réfléchir ! Cette affaire vous touche de trop près et vous laissez assombrir votre raisonnement et votre attitude par vos sentiments !
Danny, se levant de sa chaise : Non, vous vous trompez. Je suis tout à fait lucide sur cette enquête, et je suis parvenu jusque là à mettre de côté mes sentiments, c’est juste que, ….. (Haussant le ton, les yeux brillants) enfin quoi Mac, vous l’avez bien entendu comme moi ! Il nous parlait ouvertement de sa participation au viol de Lindsay !
Mac, furieux : Oui ! Oui je sais ! Moi aussi j’ai entendu, et moi aussi j’ai eu envie de lui foutre mon poing dans la figure ! Croyez-moi ! La différence entre nous deux, c' est que je ne suis pas passé aux actes, … vous si !
Danny, paniqué à l’idée que Mac le mette à l’écart : Je vais me contrôler désormais ! Je ne recommencerais plus ! Je vous le jure !
Mac : Non Danny, c’est trop tard, vous m’avez déjà promis et j’ai commis l’erreur de vous faire confiance.

Sur le coup, Mac ne pesa pas réellement le poids de ses paroles mais celles-ci eurent l’effet immédiat d’une claque très douloureuse sur le jeune expert. Danny soupira, se pinça les lèvres et baissa la tête. Ces mots, il redoutait plus que tout de les entendre un jour. Il s’était tellement battu pour gagner son estime, tellement donné corps et âme à son métier pour obtenir sa confiance et cette simple phrase lui déchira le cœur ! Danny venait de le décevoir, de perdre sa confiance durement acquise. Il en était conscient et il eut soudain l’impression que tout lui filait entre les doigts, que tous ses efforts venaient en l’espace d’un instant d’être réduits à néant. Il lui fallait tout recommencer.

Mac : Avez-vous seulement idée des conséquences que cela aurait pu entraîner si je ne vous avais pas retenu ? Non seulement, la situation aurait pu gravement dégénérer avec les autres membres du gang, nous mettant en danger, mais en plus, vous lui auriez offert sur un plateau des arguments pour sa défense au procès !
Danny, relevant la tête : Et si je n’étais pas intervenu, on n’aurait aucune preuve contre lui à l’heure qu’il est !
Mac : Ne jouez pas à ça avec moi Danny, vous avez eu tord et vous le savez ! Nous aurions trouvé un autre moyen de le confondre !

Danny leva les yeux au ciel.

Danny, les yeux brillants : Mac …. J’ai eu tord c’est vrai. J’ai cédé un peu trop facilement à la colère et je n’aurais pas dû mais ….. je vous en supplie, ne me retirez pas de l’affaire ! C’est Lindsay Mac ! Je refuse d’être mis sur la touche ! Non, vous ne pouvez pas me faire ça !
Mac : Je suis désolé Danny mais vous ne me laissez pas le choix ! Vous n’irez plus enquêter sur le terrain jusqu’à nouvel ordre et vous ne procèderez à aucun interrogatoire des suspects !

Danny baissa la tête à nouveau en soupirant douloureusement. Il était inévitable que Mac prenne des sanctions à son égard, sous peine d’être accuser de laxisme. Mais le retirer de l’enquête ! Comment pouvait-il lui faire une chose pareille ? Il savait pourtant combien Lindsay était importante à ses yeux , combien il souhaitait être utile et participer à l’arrestation des coupables ! Danny se sentait terriblement responsable du viol de Lindsay et par sa décision, Mac le rendait impuissant face aux événements, lui ôtant tout pouvoir de se racheter.

Mac : …. Mais je ne vous retire pas de l'affaire.

Danny releva subitement la tête, une étincelle d’espoir dans le regard.

Mac : Vous vous cantonnerez au travail de laboratoire avec Hawkes et serez donc informé de l’évolution de l’enquête.
Danny, soulagé de ne pas être mis définitivement hors course : Ok. Je ferai comme vous voudrez Mac. Merci.
Mac : Et j’ai une autre exigence.
Danny, fronça les sourcils : Laquelle ?
Mac : Désormais, vous ne vous déplacerez plus en dehors du labo sans la présence de Don ou la mienne !
Danny : On jouait déjà plus ou moins à ce jeu là non ?
Mac : Alors disons que maintenant les règles sont clairement établies.
Danny , le fixant dans les yeux, déterminé : Soyez franc ! De quoi avez vous peur exactement Mac ? Que Sanchez s'en prenne à moi ... ou que je le trouve et que je le flingue ? .... Vous m'en pensez vraiment capable ?

Mac soupira, déglutit et ne put répondre à Danny qu'en lui lançant un regard des plus explicites. Oui, rongé par la douleur comme il l'était en ce moment, il l'en pensait capable même s'il espérait au fond de lui avoir tord. Danny en fut une fois de plus blessé. Mac ne croyait décidément plus en lui. Fallait-il qu'il lui en veuille pour ça ? Non. Danny savait que Mac avait raison de douter de lui. Il sentait lui-même que la souffrance qui enveloppait son coeur pouvait lui enlever toute maîtrise de ses actes. Il en avait eu la preuve dans le bar. Pourtant, il avait essayé de lutter contre ce feu intérieur mais bien en vain. Danny tenta alors de dissimuler sa déception derrière un ton froid et distant.

Danny , sèchement : J'ai compris.... Entendu … Même si cela ne me plaît pas, je me plierai à ces règles de chaperonnage …..mais…..je voudrais en échange que vous acceptiez juste une chose…
Mac, fronçant les sourcils : Je vous écoute ?
Danny , froidement : Ok, je ne pourrais pas participer à l’interrogatoire d’Alvarez quand nous aurons la preuve de son implication mais … je vous demande de m’accorder de pouvoir y assister.

Mac soupira, prenant le temps de la réflexion. Il se demanda à nouveau s’il allait prendre la bonne décision.

Danny , haussant légèrement le ton : Mac…. Que voulez vous que je fasse derrière une vitre dans un bâtiment rempli de flics !
Mac : Très bien. Je vous l’accorde.
Danny, soulagé : Merci……(froidement) Je peux y aller ?
Mac : Oui. Nous en avons fini.

Danny, le regard sombre, se détourna de son patron pour se diriger vers la sortie. Mac eut le cœur serré de le voir ainsi affligé par ses propos malgré la concession qu’il venait de lui faire, et prit soudainement conscience que ses paroles l’avait profondément blessé. Il n’avait jamais autant ressenti que ce jour-là combien son rôle de chef pouvait être ingrat et pénible. Il n’avait pas souhaité lui faire de mal mais comment aurait-il pu faire autrement ? Danny ne lui avait pas laissé le choix. Il fallait que le jeune expert se reprenne coûte que coûte. Il était absolument impensable de le laisser se faire justice, impensable qu’il puisse finir au fond d’une cellule ou même pire, … sur une des tables de la morgue …. Cette idée fit tressaillir Mac. Pour éviter que cela ne se produise, il était prêt à se mettre encore au travers de sa route, il était prêt à agir contre lui pour le protéger de lui-même et de Sanchez. Mac était très inquiet. Le Danny qu’il connaissait semblait s’éloigner peu à peu, sombrant dans les méandres de la souffrance qu’engendrent la culpabilité et le désir de vengeance. Mac soupira tristement en le regardant ouvrir la porte et ne put finalement se résoudre à le laisser quitter la pièce sans lui adresser quelques mots de soutien.

Mac : Danny !

Le jeune homme se retourna. La tristesse et la froideur qui emplissaient ses yeux atteignirent Mac en plein cœur.

Mac : En tant que patron et flic, je vous condamne … mais en tant qu’ami, …. je vous comprends. … Je sais que vous vivez des moments extrêmement pénibles et sachez que vous pouvez toujours comptez sur moi.

Danny lui envoya un regard reconnaissant puis il baissa les yeux et quitta le bureau.


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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyLun 23 Avr - 20:10

affraid le savon que lui a passé Mac affraid pauvre Danny affraid affraid mais au moins il est touours sur l'enquête
enfin bef c'est toujours aussi génial j'adore 10/10 10/10
bong bong victoire victoire victoire victoire
vivement la suite j'ai hate de la lire
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMar 24 Avr - 16:34

Merci Tracy !!!! Heureuse que ça te plaise toujours autant !!! Wink

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A peine Danny était-il sorti du bureau que Don frappa à la porte. Mac était assis dans son fauteuil et se passait les mains sur le visage. Quand il entendit toquer sur la porte en verre, il y jeta un œil et fit signe à Don d’entrer.

Don, entrant, inquiet : ça va Mac ?
Mac : Oui, ça va.
Don : Et Danny ? Il n’avait pas l’air dans son assiette quand il est sorti d’ici. Mais qu’est-ce qui s’est passé là bas Mac ?
Mac : Alvarez l’a provoqué en lui parlant du viol de Lindsay par sous-entendu.
Don : Le salop ! Et alors ?
Danny, soupirant : Et Danny a répondu à sa provocation. Il l’a violemment attrapé pour le projeter sur le bar. (Regardant dans le vide, se remémorant le moment en question) Vous auriez dû voir la haine dans ses yeux Don…. et la hargne qu’il avait contre Alvarez ! Je ne l’avais encore jamais vu comme ça. Si je ne l’avais pas stoppé, je ne sais pas jusqu’où il aurait été capable d’aller.
Don : Non Mac. Il ne serait pas allé au-delà de quelques coups !
Mac : Vous en êtes si sûr ?
Don, sèchement : Bien sûr que oui ! Danny n’est pas un assassin et vous le savez !
Mac : Oui je le sais, je n'ai pas dit ça, mais Sanchez cherche à le pousser à bout. C’est sa façon de procéder. Il est méthodique et particulièrement impitoyable. Tout a été minutieusement calculé. Il veut anéantir Danny avant de finalement le tuer quand il estimera s’être assez…amusé ! Il a déjà plusieurs crimes de ce genre à son actif !
Don , stupéfait : Il s’amuse ? Vous voulez dire que tout ça n’est qu’un jeu pour cet enfoiré ? ça fait partie de son jeu le message avec le numéro de l’entrepôt ?
Mac : Tout à fait. C'est un jeu pervers dont Danny est la cible. Et … je le sens de plus en plus instable. Ce midi, quand il a appris pour Sanchez, je vous assure qu’il a été on ne peut plus clair sur ses intentions. Et tout à l’heure, la situation était vraiment limite. En agissant de la sorte, il aurait pu se faire tuer ! Il essaie Don mais il n’arrive plus à analyser clairement les situations de danger potentiel ni à se maîtriser !
Don : Et vous ne l’avez quand même pas écarté de l’affaire ?
Mac : Non. Mais je ne l’ai fait que pour pouvoir le surveiller. C’est le seul moyen que nous ayons encore de le contrôler un temps soit peu. Par contre, je lui ai formellement interdit toute sortie sur le terrain et je ne veux pas non plus qu’il interroge les suspects de cette affaire ! Cela tournerait très vite au pugilat ! Il reste ici et il sait qu’il ne doit se déplacer en dehors du labo qu’avec vous ou moi !
Don, surpris : Il a été d’accord avec ça ?
Mac : Je ne lui laisse pas le choix ! Mais il a quand même insisté pour pouvoir être présent lors de l’interrogatoire d’Alvarez si les résultats ADN nous permettent de l’arrêter.
Don : Et ?
Mac : Je l’y ai autorisé … mais il ne devra en aucun cas pénétrer dans la salle d’interrogatoire !
Don : Ok, c’est noté.
Mac : Et vous vouliez me voir pour ??
Don : Oui, j’ai reçu un appel du central. Un fourgon correspondant à la description de celui de la vidéo a été retrouvé carbonisé dans un terrain vague. Kaile est déjà sur place, elle vous attend.
Mac, se levant : Très bien. J’y vais immédiatement. …. Don, vous restez avec Danny et vous ne le lâchez pas d’une semelle ! L’un de nous deux doit toujours garder un œil sur lui. Et puis, on ne sait pas où est Sanchez et ce qu’il prépare ! Si vous devez sortir du labo, soyez extrêmement prudent !
Don : Pas de problème Mac. Faites-moi confiance. Je serai comme son ombre et on sera pudent.


*************************************************************

Quand il rejoignit Sheldon dans une des salles du labo, Danny fut étonné de l’y trouver seul. Le scientifique était en train d’analyser une substance au microscope.

Danny : Salut Sheld ! Monsieur « Je lèche les bottes du proc » n’est pas là ?
Sheldon, levant son nez du microscope, souriant un peu surpris : Oulla ! T’as pas l’air de porter Kingsley dans ton cœur toi !
Danny : Non, pas vraiment. Alors il est passé où ?
Sheldon : Parti porter l’échantillon que Mac a prélevé à l’analyse ADN.

Danny enleva ses lunettes quelques secondes pour passer les mains sur son visage cerné et se frotter les yeux. Ceux-ci étaient rougis par la fatigue et le picotaient.

Sheldon : Tu devrais aller te reposer un peu Danny. Ça fait plus de trente heures que t’es debout et que t’as pas dormi !
Danny : Et toi ? T’as dormi ?
Sheldon : Oui, justement. Quatre heures tout à l’heure. Tu devrais y songer toi aussi.
Danny : Je vais bien Sheld. Ça ira.
Sheldon : Tu rigoles ? T’as vu ta tête vieux ? T’es claqué ! T’arrive à peine à garder les yeux ouverts ! T’as besoin de sommeil ! Et c’est le médecin qui te parle là ! Tu sais que la fatigue décuple l’agressivité.
Danny, sèchement : Qu’est-ce que t’as raconté Kingsley au juste ?
Sheldon : Rien du tout, ….. enfin, … il m’a juste dit que t’étais dans le bureau de Mac et que vous aviez deux trois choses à régler. (Remarquant soudain la mine déconfite de son ami) ça s‘est mal passé ?
Danny : Disons que … je suis prié de te tenir compagnie jusqu’à nouvel ordre.
Sheldon, souriant : Et t’as fait quoi pour mériter l’horrible châtiment d'être coincé avec moi ?

Danny laissa s’échapper un sourire avant de redevenir plus sérieux pour répondre à son ami.

Danny, le regard fuyant : Je me suis …un peu emporté.
Sheldon, haussant les sourcils : Un peu ?
Danny, relevant les yeux : Ok. Un peu beaucoup ….. mais ce salopard l’avait mérité !
Sheldon, compréhensif : J’en doute pas.
Danny : C’était l’un des deux complices du viol de Lindsay ! (les yeux devenant brillants) J’ai pas supporté ….. de l’avoir en face de moi …..et qu’il fasse allusion à elle de cette façon..

Danny souffla pour éviter de se laisser submerger par l’émotion.

Sheldon : Je comprends.
Danny : Tu as eu de ses nouvelles ?
Sheldon soupirant : Oui. Stella a appelé tout à l’heure.
Danny : Et alors ?
Sheldon : Elle dormait. Elle a eu du mal à trouver le sommeil. Stella a dû lui donner un calmant.
Danny : C’est de ma faute. J’aurais pas dû aller la voir ce matin.
Sheldon : Mais non Danny, t’y es pour rien. Après ce qui lui est arrivé, c’est normal qu’elle ait du mal à s'endormir.

Danny baissa la tête et soupira. Ne voulant se confier davantage, il changea de sujet.

Danny : Tu fais quoi ?
Sheldon : Je répertorie et analyse tout ce que j’ai trouvé sur les vêtements de Linds.
Danny : Et alors t’as du nouveau ?
Sheldon : Pas pour l’instant. J’ai juste trouvé une minuscule trace de maquillage. Mais c’est le sien.

Jack, entrant dans la pièce : ça y est. J’ai apporté l’échantillon à l’analyse ADN. (à Danny) Alors ? Cette discussion avec Taylor ?
Danny, sourire sarcastique sur les lèvres : ça vous réjouit hein quand je suis dans la merde !
Jack : Je ne vois pas pourquoi ça me réjouirait. Et puis vous vous y êtes mis tout seul, dans la merde, comme un grand garçon ! C’est bien ce que vous m’avez dit tout à l’heure non ?

En les observant Sheldon fut frappé de constater à quel point les deux hommes semblaient se détester mais il se demanda un instant si Kingsley n’était pas tout simplement inconscient de s’attaquer à Danny de la sorte, connaissant son état de nervosité et de fatigue.

Danny, en colère, se déplaçant vers Kingsley : Parce que vous pensez réellement que j’ai cherché tout ce qui est arrivé ? Que tout ça (montrant les affaires de Lindsay sur la table) je l’ai voulu ?

Danny se trouvait maintenant en face de Jack. Remarquant les regards haineux que s’échangeaient les deux hommes, Sheldon, inquiet, décida de tenter de désamorcer la situation avant qu’elle ne s’envenime davantage. Il s’avança à son tour vers eux.

Jack , sèchement : Peut-être pas voulu, mais….
Sheldon, les regardant chacun leur tour : Allons les gars. Restez zen, d’accord ? On n’est pas sur un ring ici. C’est un laboratoire.
Danny, levant une main vers Sheldon sans quitter du regard Jack, furieux : Attends Sheld, laisse le lieutenant "la fouine" aller au bout de sa pensée ! ça m’intéresse !

C’est alors que Mac et Don firent leur apparition dans le chambranle de la porte. Ils remarquèrent aussitôt la tension qui régnait dans la pièce.

Mac : Un problème ?

Jusqu’à ce que Mac prenne la parole, les trois experts n’avaient pas remarqué sa présence. Sheldon regarda Mac puis les deux hommes qui se défiaient.

Sheldon, posant un regard insistant sur Danny et Jack : Non Mac, il n’y a pas de problème. N’est-ce pas ?
Mac , fronçant les sourcils : Danny ?

Danny prit une profonde respiration pour se calmer et leva les mains en signe d’arrêt des hostilités sans lancer le moindre regard vers Mac qui lui, au contraire, ne le quittait pas des yeux. Le jeune expert s’éloigna alors de Kingsley pour aller reprendre sa place sur une chaise derrière la paillasse où étaient étalés les vêtements de Lindsay. Jack soupira à son tour pour apaiser sa colère et se tourna vers Mac.

Mac, soulagé de la fin de la crise : Bien. …. Le fourgon ayant servi à l’enlèvement de Lindsay a été retrouvé.

Danny leva soudainement les yeux vers Mac.

Mac : Kingsley, vous venez avec moi.

Mac plongea alors son regard dans celui de Danny pour juger de sa réaction. Celui-ci soutint son regard et serra les dents, frustré de ne pas pouvoir participer aux recherches concernant le fourgon mais aussi furieux de voir Mac emmener Kingsley à sa place.

Mac soupira puis se retourna et sortit de la pièce suivi de Kingsley, laissant Don, seul, debout, à l’entrée de la salle. Cela surprit Sheldon.

Sheldon : Tu ne vas pas avec eux ?

Danny regarda Don et laissa s’échapper un rire avant de porter son attention sur Sheldon.

Danny, sur un ton sarcastique : Mais non voyons ! ... Don reste avec nous Sheld ! (désignant Don d’un geste de la main) Je te présente mon nouveau garde du corps ou plutôt … (fixant Don dans les yeux) ma nouvelle nounou !

Don soupira en roulant des yeux.

Don : Je sais que ça te plait pas Danny, mais Mac a raison, c’est plus prudent.
Danny : De toute façon j’ai pas vraiment le choix ! Autant que je m’y fasse !
Don : C’est que tu deviendrais raisonnable ? Incroyable !
Sheldon : Non, pas si raisonnable que ça. Monsieur ne veut pas aller dormir.
Don , sur un ton amusé : Oh ! C’est pas bien ça Danny ! C’est vrai, tu devrais aller te reposer un peu. T’as une tronche à faire peur !
Danny : Mais j’ai pas le souvenir que t’ais pris une pause toi non plus !
Don, souriant : Oui, mais moi je n’ai pas failli me noyer dans les eaux glaciales d’un tunnel, je n’ai pas eu d’accident de voiture, et je n’ai pas reçu de coups par des enfoirés racistes ni passé vingt heures dans une cellule !
Sheldon, souriant : Ce que Don essaie de te dire, dans son langage, c’est que son corps est sûrement moins usé que le tien !

Un large sourire vint éclairer le visage exténué du jeune expert alors qu’il s’adossa complètement sur le dossier de sa chaise, passant ses mains derrière la nuque.

Danny, les yeux presque mi-clos : Si vous vous y mettez à deux ! Alors là, je crois que je vais être obligé de déclarer forfait !

Sheldon : Ah ben tu vois Don, finalement, le bambin dont t’as la charge est quand même raisonnable.
Don : Oui. C’est vrai. Allez, la nounou vous offre un café avant de mettre son bambin à la sieste !

Sur ce quoi les trois hommes rirent et se dirigèrent vers la salle de repos.

A peine arrivé, Danny s’affala dans le canapé de la pièce, tandis que Don et Sheldon se précipitèrent sur la machine à café.

Don, devant la machine : Tu veux quoi Danny ?
Danny : Café long non sucré.
Don : Ok.

Mais alors que Don venait de faire glisser une pièce dans la machine, celle-ci resta bloquée. Sheldon, connaissant la bête et ses caprices, aida le jeune policier à faire descendre la pièce pour pouvoir enfin obtenir les gobelets de café. Quand ils eurent enfin terminé de se battre contre ce monstre rutilant distributeur de caféine, ils se tournèrent vers Danny pour lui tendre son gobelet fumant mais, quelle ne fut pas leur surprise de s’apercevoir qu’il s’était déjà laissé happer par le sommeil . Danny était adossé dans le fond du canapé, les bras croisés et la tête légèrement penché sur le côté. Les traits de son visage étaient détendus, son souffle était serein et doux. Il avait l’air …. paisible. Ses deux amis sourirent tristement en le voyant ainsi. Ils étaient soulagés. Danny s’accordait enfin un moment de répit. Mais ils étaient tristes aussi parce qu’ils savaient pertinemment qu’à son réveil, rien n’aurait changé et qu’il devrait malheureusement encore affronter l’horrible réalité. Don et Sheldon se regardèrent et se parlèrent sans trop élever la voix pour ne pas le réveiller.

Sheldon : Je vais aller lui chercher une couverture.
Don : Ok. Moi je m’installe ici aussi. Dis-moi, vous avez d’autre salle de repos ?
Sheldon : Oui, bien sûr, à l’étage en dessous.
Don : Parfait parce que ce serait bien que personne n’entre ici le temps qu’il dorme.
Sheldon : T’as raison, je vais faire une affichette disant que la salle est indisponible.
Don : Ok. Merci.

Sheldon quitta la pièce puis revint quelques minutes plus tard avec une couverture. Il en recouvrit délicatement Danny qui s’était, dans son sommeil, allongé sur le canapé, son corps étant légèrement recroquevillé sur lui même. Il lui retira doucement ses lunettes puis regarda une fois de plus son ami le cœur serré, soupira et sortit pour coller sur la porte le mot qu’il avait écrit, avant de retourner à ses analyses.
Don, quant à lui, s’installa confortablement dans un des fauteuils et but tranquillement son café. Il s’attarda ensuite à la recherche d’un magazine qui lui convienne dans la pile de revues qui était entreposée sur une table. Il fit plusieurs fois la grimace en jetant un coup d’œil sur certaines couvertures dont les titres et parfois même les illustrations lui étaient complètement incompréhensibles ! Cela ne faisait aucun doute, il était bel et bien désespérément dans une salle de repos pour scientifique. N’avaient-ils donc d’autres loisirs que le boulot dans ce labo ? Don allait perdre espoir quand son visage s’éclaira soudain d’un sourire ! Il venait enfin de trouver un magazine sportif tout ce qu’il y a de plus ordinaire ! Il s’adossa alors contre le dossier de son siège et commença sa lecture.

Cela faisait maintenant plusieurs heures que Danny était blotti dans les tendres bras de Morphée, quand son esprit s’éveilla soudain, l’entraînant au pays des songes …..


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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 25 Avr - 0:11

Pas tres content Mac Shit ! Decidement Danny n'en loupe vraiment pas une ! Le pauvre c'est une bonne chose quand meme qu'il ne soit pas retire de l'enquete ! Avoir toujours Don ou Mac sur le dos promet de belle chose !
J'aime beaucoup ce chapitre clap La discussion entre Don & Mac ! est vraiment bien decrite ! Don defendant son ami, on les sent tous les deux tres inquiet au sujet de Danny ! J'apprecie egalement l'amitie entre Sheldon & Danny, Ah et que dire de la tite' confrontation entre Danny & Kingsley memorable thumright et la fin est genial Hawkes & don chouchoutant Danny love bref j'adore c'est superbe bravo ! vivement la suite !
P.S : trop drole Don cherchant un magazine ptdrxxl j'imagine trop la scene !
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 25 Avr - 21:08

Merciiiiiiii NiNa !!!! Very Happy Very Happy Very Happy

Bon, là, je tiens à vous prévenir qu'il s'agit d'un passage trèsssss sombre. Sad Sad Sad


*************************************************************

Le tintement de l’ascenseur retentit et les portes s’ouvrirent sur le 38ème étage des locaux de la police scientifique. Il hésita à sortir. Le laboratoire était différent des autres jours. Pourquoi tout était si calme ? Pourquoi tout était si sombre ? Où était passé la multitude de scientifiques en blouse blanche qui arpentaient d’ordinaire jours et nuits les couloirs ? Où était passé cette lumière étincelante qui se diffusait dans toutes les salles et se réfléchissait sur toutes les vitres ? Pourquoi tous les écrans étaient-ils éteints ? Il ne comprenait pas ce qui se passait. Tout semblait tellement sans vie. Une terrible angoisse s’empara de lui mais une force irrépressible le poussa malgré tout hors de l’ascenseur. Il déglutit et s’avança doucement regardant en direction du bureau de Mac puis en direction des autres pièces. Rien. Rien ni personne. Rien hormis cet immense vide. Il était seul. Le tintement de l’ascenseur se fit à nouveau entendre. Surpris, Danny se retourna mais l’ascenseur avait disparu laissant place au néant. Néant qui prit progressivement le visage d’une ruelle lugubre au bout de laquelle il lui sembla distinguer une lueur, et dans cette lueur, le corps d’un homme. Un homme qui gémissait et qui l’appelait. Un homme qu’on tabassait. Danny se mit à courir pour lui porter secours, chacun de ses pas se faisant écho, mais quand il arriva, il était trop tard. L’homme ne bougeait plus et avait le visage couvert de sang. Danny se rendit soudain compte qu’il s’agissait de son frère. Il prit peur, se précipita vers lui et s’agenouilla à ses côtés. Des larmes commencèrent à rouler sur ses joues « Louie ! Louie ! C’est Danny ! Louie, tu m’entends ? Ne me laisse pas Louie ! Me laisse pas !». Puis il voulut lui toucher le visage, mais quand sa main effleura sa peau, Louie s’évapora en une sombre fumée, ne laissant derrière lui que l’odeur acre du sang. Danny sentit quelque chose sur ses mains. Avec appréhension, il les retourna pour en regarder les paumes et constata avec effroi qu’elles étaient elles aussi couvertes de ce liquide rouge écarlate. Le sang de son frère. Sa respiration devint oppressante et des tremblements le prirent. Il sentit alors un souffle chaud sur sa nuque, un souffle accompagné de murmures pervers qui s’intensifiaient et résonnaient tout autour de lui. « tic tac tic tac », tels en étaient les mots. Danny se retourna mais les murmures cessèrent. Il fut alors stupéfait de constater qu’il était à nouveau dans les couloirs obscurs du laboratoire. Il regarda ses mains. Le sang avait disparu. L’écho d’un rire enfantin vint subitement doucement lui caresser les oreilles. Il vit alors passé devant lui en courant, traversant les murs, le fantôme d’une fillette. Celle-ci disparut dans une des salles du labo. Danny la suivit mais au moment où il franchit la porte, il se retrouva instantanément dans la morgue. Des tas de corps, recouverts d’un drap blanc gisaient sur les tables d’autopsie, une brume inquiétante et froide envahissant lentement la pièce. Au milieu de celle-ci, une femme en robe blanche. Tête baissée, elle pleurait. Danny s’avança vers elle et quand il fut assez près, il reconnut son amie d’enfance. « Cécilia ? » Il voulut la consoler et pour cela tendit sa main vers son visage pour lui relever lentement la tête et effacer délicatement ses larmes d'une caresse. Mais quand Cécilia le regarda dans les yeux, Danny, effrayé, recula brusquement. Les larmes qui glissaient le long de ses joues étaient des larmes de sang. Deux taches rougeâtres et circulaires apparurent soudain sur sa robe blanche, s’étendant lentement sur sa poitrine. Cécilia porta la main sur ses blessures puis observa sa paume ensanglantée quelques instants avant de la lever et de la présenter à Danny. Elle plongea son regard empli de chagrin et de rancœur dans ses yeux bleus voilés de peine. « Tu m’as tuée » finit-elle par lui murmurer. Danny secoua la tête et se mit à pleurer en reculant devant la vision cauchemardesque de son amie couverte de sang. « Non, non, je t’ai pas tué ! ». Le souffle chaud sur sa nuque se manifesta à nouveau et des chuchotements incompréhensibles prononcés par des voix malfaisantes envahirent la pièce. Danny ferma les yeux et se tint la tête pour couvrir ses oreilles et ne plus entendre ces voix qui semblaient vouloir hanter son esprit. « Laissez-moi ! Par pitié laissez-moi ! » se mit-il à crier. C’est alors que les paroles que déclamaient les voix se firent plus distinctes. « Je te promets qu'elle se souviendra très longtemps de moi ! » Danny ouvrit soudain les yeux et se figea. Ces mots, il les connaissait. Il se retrouva une fois de plus soudainement dans les couloirs du laboratoire et c'est alors que des cris lointains parvinrent jusqu’à lui. Des cris de détresse. Des cris de terreur. Une voix féminine. Une voix qu’il reconnut. « Lindsay ! Lindsay ! Où es-tu ? Lindsay ! » Cria-t-il. Paniqué, Danny se mit à parcourir les couloirs, cherchant désespérément d’où pouvait provenir ces appels au secours mais il s’aperçut vite qu’il tournait en rond. Impossible de la trouver. Et ses cris qui se faisaient de plus en plus présents dans sa tête. Désespéré, Danny s’arrêta de courir, tourna sur lui-même dans l’espoir de trouver de l’aide, mais il n’y avait toujours rien ni personne. Il était irrémédiablement seul. C’est alors qu’il aperçut au bout du couloir une ombre. Il se calma et s’approcha lentement de cette silhouette qui se dessinait devant ses yeux. Il s’agissait d’un homme. Un homme au regard qui glace le sang. Il s’agissait de Sanchez. Le visage de Danny se décomposa et son regard s’emplit de rage « Salop ! Où est-elle ? Dis moi où elle est ! » Hurla Danny. Sanchez se mit soudain à sourire perversement en regardant le jeune homme dont le visage se crispa de haine. « Je te promets qu’elle se souviendra très longtemps de moi » lui déclara le tueur avant de disparaître derrière une porte. Danny courut aussitôt à sa suite et quand il passa la porte, il se retrouva face à un grand mur crasseux. Il entendit alors les appels à l’aide de Lindsay mais très distinctement cette fois-ci, et si proches, comme si elle était ... derrière lui. Il se souvint. Ce mur était celui de l’entrepôt. Danny déglutit d’angoisse, sa respiration se fit haletante et il se mit à trembler. Qu’allait-il voir s’il se retournait ? Il ferma les yeux un bref instant, laissant des larmes silencieuses s’en échapper avant de finalement faire face à ce qu’il redoutait. « Non !!!!! »Hurla t-il dans un cri de douleur mêlé de pleurs ! « Laissez là tranquille !!! ». Lindsay était allongée sur le sol, maintenue par Alvarez et un homme sans visage. Elle se débattait encore et encore demandant qu’on l’aide. Sanchez était debout au dessus d’elle. Danny se précipita vers eux, criant qu’il leur interdisait de la toucher mais personne ne semblait l’entendre. Il voulut tenter de les arrêter mais il fut stopper dans son élan par un immense mur de verre qui semblait se dresser devant lui. Il ne pouvait les atteindre. Tout ce qui était dans l’entrepôt disparut soudain et Danny ainsi que Lindsay et ses agresseurs furent enveloppés d’obscurité. Sanchez se mit à genoux et s’allongea sur Lindsay. Danny hurlait et pleurait, frappant de ses poings et de toutes ses forces cette vitre qui refusait de se briser. Tous ses efforts restèrent vains. Sanchez caressa les jambes de Lindsay avant de débuter son abominable méfait. Danny poussa un « Non !!! » déchirant de souffrance. « Arrête salopard ! Laisse la tranquille ! Je te tuerai ! Je te tuerai !» Il frappa encore et encore la vitre avec toute la rage qu’il avait dans le cœur mais rien n’y faisait. Celle-ci ne cédait pas. Sanchez continuait de se mouvoir sur Lindsay . Danny, désespéré et hurlant toutes les larmes de son corps, se laissa glisser le long de la vitre jusqu’au sol. A genoux et secoué de sanglots douloureux, il ferma les yeux et se prit la tête entre les mains pour ne plus voir ni entendre les atrocités qui se déroulaient à côté de lui sans qu’il puisse l’empêcher. Soudain une nouvelle fois ce souffle chaud vint lui effleurer la nuque. Terrorisé, tremblant de tout son être et sentant une lame de couteau lui caresser le bras, Danny tourna la tête lentement vers l’objet de sa crainte....

Le jeune homme se réveilla en sursaut et en sueur. Ses mains tremblaient et sa respiration était irrégulière. Il venait de voir Sanchez, sourire aux lèvres à ses côtés. Paniqué, il regarda tout autour de lui. Il ferma les yeux et poussa un long soupir de soulagement en se rendant compte qu’il était dans la salle de repos du laboratoire, que ses collègues arpentaient les couloirs et que la lumière éclairait les locaux. Un cauchemar. Tout ceci n’était qu’un horrible mais simple cauchemar. Il se redressa pour s’asseoir sur le canapé et essuya ses yeux baignés de larmes en passant ses mains sur son visage. Il prit une profonde respiration pour tenter de reprendre le contrôle de son souffle et serra ses mains l’une dans l’autre pour en faire disparaître les tremblements. Danny était seul dans la salle de repos. Il vit ses lunettes sur une tablette non loin du canapé, s’en saisit et les mit sur son nez. Il aperçut alors Don dans le couloir au travers la porte vitrée. Il semblait en grande conversation avec Adam. Celui-ci fit un signe de tête en direction de Danny et lui envoya un sourire. Il venait de signifier à Don qu’il était réveillé. Don se retourna puis vint aussitôt en direction de la salle de repos.


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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyJeu 26 Avr - 20:34

Pour être sombre, il est sombre ! bravo tres reussit clap Pauvre danny, ca c'est pire qu'un cauchemars c'est atroce ! Excellent chapitre j'ai beaucoup aime victoire manque plus que la suite maintenant s'il te plait Mr. Green
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMar 1 Mai - 14:06

Merci NiNa pour ton com. Very Happy Very Happy Very Happy Wink

Pour cette suite, j'ai été obligée de poster en trois fois

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Don ouvrit la porte et entra dans la pièce, un léger sourire sur les lèvres. Danny resta assis dans le canapé mais posa ses pieds sur le sol.

Don : Salut Danny. Bien dormi ?

Pas vraiment, ou tout du moins, il n’en avait pas le souvenir. Ce qui lui restait en mémoire de son sommeil était ces quelques dernières minutes qui l’avaient plongé au fin fond des abîmes d’un cauchemar qui le terrifiait encore alors qu’il était éveillé. Tout lui avait parût si réel ! L’odeur du sang, les cris, les larmes qu’il avait déversées, la peur et la culpabilité qui l’avaient assailli, les images atroces de Lindsay se faisant violer, son impuissance et l’horrible et déchirante douleur qui avait lacéré son cœur. Danny resta silencieux, le visage fermé et le regard perdu dans ce rêve qui refusait de s’effacer de son esprit. Don remarqua alors l’étrange lueur de tristesse et de frayeur qui brillaient dans ses yeux et fut inquiet du mutisme de son ami.

Don, fronçant les sourcils, inquiet : Hey, Danny ! Ça va ?

L’insistance de Don eut finalement gain de cause, obligeant Danny à revenir à la réalité. Il soupira, cligna des yeux, et finit par les lever vers son ami. Le jeune expert tenta alors de cacher son mal être et son angoisse du mieux qu’il le pouvait.

Danny : oui, oui, ça va. T’inquiète pas. C’est juste que … en fait, je suis un peu déboussolé de me réveiller ici. C’est tout. Mais ça va.

Il se força alors à lui lancer un léger sourire pour achever de le convaincre mais cela n’eut pas l’effet escompté. Don continua de le fixer dans les yeux, toujours inquiet.

Danny : Je t’assure…. J’ai dormi combien de temps ?

Don soupira et abandonna son regard insistant, comprenant que Danny ne lui dirait rien de plus pour l’instant.

Don : Presque six heures. C’est bien. T’en avais besoin.
Danny, surpris : Six heures ? Et toi t’as dormi ?
Don : T’inquiète pas Danny, j’ai pu dormir un peu moi aussi.
Danny : Et vous avez du nouveau ? Mac est revenu ?
Don : Oui, il est revenu et … il est reparti !
Danny, fronçant les sourcils : Comment ça ?
Don : Ils ont réussi à trouver une empreinte dans le fourgon. La portière, côté conducteur n’a brûlée que partiellement et ils ont pu en relever une sur la poignée intérieure de la porte.
Danny, intéressé : Et vous avez obtenu un nom ?
Don : Oui. Enzo Garelli, un gars qui est fiché pour conduite en état d’ivresse et vol de voiture avec agression. Et ce n’est pas le propriétaire du fourgon.
Danny : Alors, ce serait lui le troisième type ?
Don : On n’en sait rien. Mac et Kingsley sont partis le cueillir avec Kaile. Ils nous appellent dès qu’ils ont du nouveau.
Danny : Ok

Danny s’affala sur le dossier du canapé en soupirant. Il enleva ses lunettes quelques instants pour se frotter les yeux.

Don : Tu devrais aller prendre une douche. Ça te ferait du bien.
Danny : Ouais, sûrement.
Don, légèrement embêté, ignorant la réaction de Danny : Euh… Danny, j’espère que ça t’ennuies pas. J’ai pris la liberté de te piquer tes clés et de les filer à Sheld pour qu’il aille te chercher quelques affaires chez toi.
Danny, s’humectant les lèvres et acquiesçant : T’inquiète c’est bon !
Don : Il a tout mis dans ton casier.
Danny, souriant : Ok. … Je suis un vrai roi aujourd’hui !
Don : Ouais, mais prends en pas trop l’habitude d’accord !
Danny : Rassure toi, j’en ai pas l’intention.

Don serra les lèvres tristement en le regardant.

Don : Tu veux un café avant la douche ?
Danny, s’étirant les bras : Ouais. Ça va me remettre d’aplomb !

Les deux jeunes hommes prirent un café puis se dirigèrent tous les deux vers les vestiaires où Don allait attendre Danny pendant que celui-ci prendrait sa douche. Danny avait légèrement tiqué sur le fait que Don veuille le suivre partout où il se rendait dans le labo mais, devant l’insistance de son ami et étant trop perturbé par le cauchemar qu’il avait toujours en tête, le jeune expert ne protesta pas longtemps et dut se résoudre à le laisser l’accompagner.

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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMar 1 Mai - 14:06

A l’autre bout de Manhattan, dans l’appartement de Stella, Lindsay ouvrit difficilement les yeux après plus d’une dizaine d’heures de sommeil. Elle regarda autour d’elle et s’aperçut qu’elle était dans une chambre mais une chambre qui n’était pas la sienne. Elle se frotta les yeux et se demanda où elle pouvait bien être. Les cachets que lui avait donnés Stella l’avaient complètement assommée et durant quelques secondes, elle oublia les événements de la nuit dernière, ayant même l’impression qu’il s’agissait d’un jour comme les autres. Elle sourit pensant que sûrement elle était chez Danny. Mais c’est alors que, brusquement, tout lui revint à l’esprit. Son viol, les paroles de ses agresseurs, la visite de Danny et la crise de larmes et de panique qui s’en était suivi. En effet, quelques heures plus tôt, après le départ du jeune expert, Lindsay avait déversé toute sa souffrance et son désespoir dans les bras de Stella. Une fois son chagrin quelque peu apaisé, la jeune femme avait tenté de manger un peu avant de s’installer dans le canapé, les genoux recroquevillés sur elle-même. Stella avait alors essayé de lui parler, de lui demander ce qu’il s’était passé avec Danny mais la jeune femme était restée silencieuse, refusant de se confier. Quelques heures plus tard, Stella avait annoncé à Lindsay le nom de celui qui l’avait violé. Cet homme infâme avait déjà fait tellement parler de lui ! Il avait essayé de tuer Danny, avait tabassé son frère et avait assassiné sa meilleure amie, Cécilia. Lindsay se rendit compte que cette fois-ci, il n’y avait plus de doute possible, son agression était belle et bien liée à une vengeance dirigée contre Danny. Son silence se mua alors en une nouvelle crise de larmes. Elle pleura sans ne plus pouvoir s’arrêter. Complètement désarmée face à l’attitude prostrée et le regard perdu et noyé de peine de son amie, Stella avait appelé Sheldon afin qu’il lui préconise des calmants susceptibles de lui accorder quelques heures de repos.

Et maintenant Lindsay était réveillée. Elle frissonna et ses yeux s’humidifièrent quand elle se souvint de tout. Elle s’assit alors sur le lit et demeura un moment immobile à repenser à la visite de Danny, à repenser à cette douloureuse confrontation. Elle baissa la tête et des larmes jaillirent de ses prunelles noisette. Pourquoi ? Pourquoi le destin avait-il décidé d’être si injuste et cruel avec eux ? Ils s’aimaient. Ils auraient pu être heureux. Mais voilà, la nuit dernière, Lindsay avait perdu l’étincelle qui brillait dans ses yeux et la flamme de son cœur s’était ternie. Désormais, elle avait peur. Peur que Danny l’approche, peur qu’il la touche. Elle aurait voulu ne pas ressentir cette horrible crainte et cette épouvantable souffrance quand elle le voyait, elle aurait aimé ne pas lui en vouloir. Malheureusement, malgré tout son amour et le fait qu’elle sache qu’il n’y était pour rien, une rancœur irrépressible se languissait dans son cœur. Si seulement son passé ne l’avait pas rattrapé faisant d’elle sa victime, et puis, si seulement …. il s’était retourné…. Lindsay ferma les yeux et essuya ses larmes avant de décider de se lever pour se diriger dans le salon. Stella était au téléphone et n’entendit pas arriver la jeune femme derrière elle. Lindsay se posta, les bras croisés et le regard triste sous le chambranle de la porte, plus qu’intéressée par la conversation téléphonique de son amie.

Stella : ….Vous allez l’interroger ? Bien. Tu me tiens au courant si tu as du nouveau ?..... Et Danny ? Comment a-t-il réagi face à ta décision ?

Lindsay fronça les sourcils, intriguée.

Stella, soulagée : …. Oui, je me doute. Et maintenant, comment va-t-il ?.... Tant mieux… Il en a besoin lui aussi….. Oui, ne t’inquiète pas, je vais bien. (Se retournant et apercevant Lindsay)…euh… je te rappellerai, Lindsay vient de se réveiller. Bye.

Stella raccrocha.

Stella : Salut Lindsay, tu as bien dormi ?
Lindsay, un peu groggy : Oui, si on veut. C’était Mac au téléphone ?

Stella était heureuse que Lindsay lui parle à nouveau. Ces heures de sommeil avaient l’air de lui avoir été bénéfique.

Stella : Oui.
Lindsay : Et alors ? Quelles nouvelles ? Ils ont mis la main sur quelqu’un ? Qui vont-ils interroger ?
Stella : Pendant que tu dormais, l’enquête a avancé. Ils sont allés au Billy Batts et ont réussi à récupérer la salive d’un des types qui a craché à leurs pieds. Mac est persuadé qu’il s’agit de l’un des deux complices.
Lindsay : Son nom ?
Stella, hésitant un peu, ayant peur de sa réaction : …..Alvarez, …. un membre des Tanglewoods. Mais on attend encore la confirmation de l’analyse ADN.
Lindsay : Donc ce n’est pas lui que Mac va interroger !
Stella : Non, en effet. Le fourgon ayant servi à t’emmener a été retrouvé aussi, et, Mac et Kingsley y ont relevé une empreinte. Ils ont arrêté un type du nom d’Enzo Garelli et s’apprêtent à l’interroger. Ce n’est pas un Tanglewood et ils ne savent pas encore s’il s’agit du troisième homme.

Lindsay plongea alors un regard triste et haineux dans le vide.

Stella, doucement : ça va aller Lindsay ?

Lindsay releva finalement les yeux vers Stella et lui envoya un léger sourire.

Lindsay : Oui….oui, ça va aller. (Après un moment d’hésitation)…. Et Danny ? Pourquoi as-tu demandé à Mac comment il avait réagi face à sa décision ? Quelle décision ?

Stella soupira. Fallait-il vraiment qu’elle lui dise toute la vérité ?

Lindsay, inquiète : Stella, s’il te plait…. Qu’est-ce qu’il a fait ?
Stella : Il … il s’est un peu emporté contre Alvarez quand ils sont allés au Billy Batts. Mac a donc décidé de le cantonner au travail dans le labo et lui a interdit de procéder aux interrogatoires.
Lindsay, regardant à nouveau dans le vide : Je crois que c’est mieux comme ça… et surtout plus prudent … (Relevant les yeux) Sanchez n’a toujours pas donné signe de vie ?
Stella : Non, pas pour l’instant.
Lindsay, les yeux humides : Qu’est-ce qu’il prépare Stella ? Il va essayer de le tuer c’est sûr ! Il a probablement déjà pensé à tout ! Il faut le protéger ! (la voix muée par des sanglots essayant de contenir ses pleurs) Je ne veux pas qu’il meurt !
Stella, s’approchant d’elle, les yeux brillants : Ne t’inquiète pas pour Danny. Mac et Don ne le quittent pas des yeux une seconde. Il ne lui arrivera rien. Ils coinceront Sanchez avant.
Lindsay : … Et … Comment va-t-il après tout ça ?
Stella : ça va. Mac me disait que, quand il a quitté le labo tout à l’heure, Danny était en train de dormir.
Lindsay : C’est bien. Il a besoin de récupérer lui aussi.

Lindsay, appuyée contre le chambranle de la porte, fixa à nouveau le vide. Un court silence s’installa entre les deux femmes avant que Stella ne reprenne la parole.

Stella : Tu ne veux toujours pas me parler de ce qui s’est passé ce matin ?

Lindsay baissa et secoua la tête, tout en souriant tristement puis releva les yeux vers Stella.

Lindsay, les yeux brillants de larmes : Que veux-tu que je te dise ? Que ça s’est mal passé ? Et bien oui, ça s’est mal passé. (Lindsay soupira avant de continuer) …Il a voulu m’approcher et …. et moi ….. je ne l’ai pas laissé me toucher.
Stella : Lindsay, c’est normal. N’importe quelle autre femme ayant vécu la même chose que toi aurait réagi de cette façon.
Lindsay : Non, non tu ne comprends pas. Je l’ai violemment repoussé et je sais que je lui ai fait beaucoup de mal Stella ! (une larme glissant sur sa joue) Pourtant, … je ne voulais pas le blesser plus qu’il ne l’était déjà ! … Il a tellement souffert ! Non, … je ne voulais pas. … (versant d’autres larmes) Si tu savais combien j’aimerais que tout soit clair dans ma tête et dans mon cœur mais… la vérité, … c’est que je suis complètement perdue ! Je ne sais plus du tout où j’en suis…
Stella : Lindsay, je sais que tout ça peut te paraître insurmontable pour l’instant, et c’est logique que tu te sentes perdue surtout vis-à-vis de ce que tu ressens pour Danny, mais tu verras, le temps finira par atténuer vos blessures à tous les deux.
Lindsay : Je n’en suis pas si sûre. (Le regard humide) Je l’aime ! C’est indéniable ! Je l’aime comme jamais je n’ai aimé personne avant lui et comme probablement je n’aimerai jamais quelqu’un d’autre ! Mais cet amour nous fait tant de mal Stella ! (des larmes silencieuses continuant de glisser sur son visage) Il est en train de nous détruire tous les deux ! (Pleurant) Je ne sais pas si je suis capable d’en supporter le poids et d’en assumer toutes les conséquences ! Je sais que Danny n’est pas responsable de tout ce qui s’est passé mais, …. je lui en veux Stella ! Je lui en veux terriblement ! Et par-dessus tout je m’en veux de ressentir cette rancœur contre lui ! Je m’en veux de ne plus être celle qu’il connaît, celle qu’il aime !
Stella, lui caressant les cheveux : Non Lindsay, tu ne dois pas dire ça ! Tu ne dois pas culpabiliser ! Ce que tu ressens est parfaitement humain ! Et puis, sors-toi de la tête cette idée que tu ne serais plus assez bien pour lui aujourd’hui ! Peu importe ce qui s’est passé, je sais que pour Danny, tu seras toujours la même.

Lindsay acquiesça légèrement, sans trop y croire, avant de s’essuyer à nouveau le visage.

Lindsay, la voix muée de sanglots : Je … Je peux prendre une douche ?
Stella : Oui, bien sûr. Je vais te préparer tout ce qu’il te faut.
Lindsay, lui souriant : Merci.

Stella lui sourit également affectueusement et lui caressa le bras avant de la laisser et de disparaître dans la salle de bain. Elle fut peu de temps à revenir pour lui signaler que la pièce était à sa disposition. Lindsay s’y engouffra alors.

A nouveau seule, Lindsay fixa un instant son reflet dans le miroir. Elle soupira tristement. Qui était donc cette personne qu’elle avait maintenant sous les yeux ? Pourquoi ne se reconnaissait-elle plus ? Stella avait beau lui dire le contraire, Lindsay savait qu’elle n’était plus la même qu’hier et ne serait plus jamais la même. Une partie d’elle était restée dans cet entrepôt et elle craignait qu’elle ne le lui soit jamais rendue. La jeune femme revit soudain le corps de son agresseur sur elle et ferma les yeux fortement comme si ce simple fait allait faire disparaître ces images de son esprit. Mais rien ne disparaissait. Elle le sentait toujours plus contre elle et sa douleur au ventre se réveilla. Elle se courba en commençant à sangloter et enleva brusquement tous ses vêtements pour entrer le plus vite possible sous la douche. Elle se mit à trembler. Son corps avait été souillé par cet être immonde qu’était Sanchez et elle se sentait horriblement sale. Il fallait qu’elle efface les traces de son passage sur elle. Lindsay ouvrit le robinet, le réglant pour que l’eau soit brûlante, prit le gel douche et l’éponge et se mit à frotter très fort chaque partie de son corps. Il fallait qu’elle enlève cette saleté, cette souillure ! Elle ne voulait plus sentir l’odeur de son violeur sur elle, elle ne voulait plus sentir ses mains sur sa peau, elle ne voulait plus le sentir en elle ! S’apercevant que le fait de frotter même avec toute sa rage n’y faisait rien, elle redoubla ses sanglots et s’effondra sur le sol de la douche. Stella, ayant entendu à nouveau les pleurs de détresse de son amie se précipita dans la salle de bain. Elle trouva à nouveau Lindsay, prostrée, les genoux recroquevillés sur elle et les mains sur ses oreilles. La peau de son corps était affreusement rougie par ses frottements intempestifs et par l’eau brûlante. Stella ferma le robinet et prit aussitôt un peignoir pour la recouvrir. Lindsay sentant le peignoir contre elle, leva les yeux, embués de larmes et implora son amie.

Lindsay, pleurant : Pourquoi il ne s’arrête pas Stella ? Pourquoi j’entends toujours sa voix dans ma tête ? Je veux qu’il arrête de me dire toutes ces horreurs ! Je ne veux plus les entendre ! Je ne veux plus qu’il me touche ! … Je ne veux pas qu’il fasse de mal à Danny !!!

Et Lindsay éclata une fois de plus en de longs sanglots incontrôlables. Stella en était sûre à présent. Sanchez avait bien fait comprendre à Lindsay qu’il l’avait violée pour se venger de Danny. Elle ignorait ce qu’il avait bien pu lui dire exactement mais jugea que ce n’était pas le moment opportun pour le lui demander. Un éclair de rage passa dans ses yeux ! Elle haïssait de tout son être et de toute son âme ce salopard qui avait fait tant souffrir sa jeune amie. Lindsay commença à se balancer anxieusement d’avant en arrière regardant droit devant elle et ne pouvant s’arrêter de pleurer. Stella craignit alors à nouveau que son amie ne s’enferme dans un mutisme psychologique dont il lui serait difficile de sortir. Elle lui enleva les mèches de cheveux humides qui étaient collées sur son visage et prit celui-ci délicatement entre ses mains. Elle lui caressa les cheveux pour l’apaiser tout en cherchant à capter son regard.

Stella, d’une voix rassurante : Lindsay, calme-toi … regarde moi, regarde moi !

Lindsay, tremblant de tout son corps, finit par fixer le regard de Stella.

Stella : Je te l’ai dit. Mac et Don veillent sur lui. Il ne lui arrivera rien, tu m’entends ? Et puis, ce salop ne te touchera plus ! Plus jamais Linds ! Je te le promets ! Mais s’il te plait, ne baisse pas les bras ! (d’une voix convaincante) Il a peut-être réussi à prendre possession de ton corps, mais ne le laisse pas prendre possession de ton esprit, de ta vie, ne le laisse pas te détruire ! Tu es forte Lindsay ! Ce sera difficile, mais tu t’en sortiras ! (les yeux devenus brillants) Tu sais, je ne vais pas te mentir, tu n’oublieras jamais. On ne peut pas oublier ces choses là…., moi … je n’ai toujours pas oublié, ….mais on apprend à vivre avec, on apprend à supporter la douleur. Je t’assure Lindsay, le temps atténue les blessures même les plus profondes ! Fais-moi confiance !

Lindsay, qui avait écouté attentivement les propos de son amie, commença à se calmer et ses sanglots à se dissiper. Non, bien sûr que non. Elle ne voulait pas le laisser gagner ! Stella avait raison. Il était hors de question qu’il réussisse à la détruire et elle devait se battre pour qu’il n’y parvienne jamais ! Lindsay finit par acquiescer doucement de la tête et Stella lui répondit par un sourire plein d’espoir.

Stella : Allez viens. Tu dois avoir faim, tu n’as quasiment rien mangé depuis hier ! Et pour reprendre des forces, il faut que tu manges !

Lindsay s’essuya le visage et enfila les manches du peignoir que Stella avait posé sur ses épaules avant de se lever et de sortir de la douche en nouant le nœud du peignoir.

Lindsay, les yeux brillants mais avec conviction : Il ne gagnera pas Stella.

Sur ces mots, Lindsay lança à son tour un sourire à son amie qui en fut émue et ravie. Elles se serrèrent alors dans les bras l’une de l’autre avant de finalement se diriger vers la cuisine.

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Dernière édition par le Mar 1 Mai - 20:40, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMar 1 Mai - 14:07

Au laboratoire...

Danny, tête baissée, était appuyé les bras tendus contre la paroi de la douche, laissant le jet d’eau brûlant lui frapper la nuque. Il essayait lui aussi d’annihiler les horribles images qui ne cessaient de le hanter depuis qu’il avait ouvert les yeux dans la salle de repos. Comment un maudit cauchemar pouvait-il l’affecter à ce point ? Il ferma les yeux et poussa un profond soupir. Il revoyait ses mains tâchées du sang de son frère, il revoyait Cécilia, ensanglantée, l’accusant de l’avoir tuée et puis, il revoyait Lindsay se débattre et se faire violer par Sanchez sous ses yeux impuissants. Sa respiration devint subitement oppressante et il apposa sa tête contre la paroi de la douche. Des larmes glissèrent sur ses joues, se mêlant à l’eau qui coulait sur son visage et il fut bientôt secoué de sanglots. Son frère et Cécilia avaient voulu le protéger et Lindsay n’avait été violé que dans le but d’assouvir une vengeance à son encontre. Il semait le malheur autour de lui ! Tout était décidément de sa faute. Il ne méritait pas le soutien de ses amis, il ne méritait pas leur aide. A être trop proche de lui, ils risquaient eux aussi d’être victime du terrible piège dans lequel Sanchez s’obstinait à vouloir l’emprisonner. Danny commençait à craindre pour leur vie. Il fallait que tout cela cesse absolument. Il ne pouvait plus en supporter davantage. Il frappa de rage et de douleur son poing plusieurs fois contre le mur carrelé ! Pourquoi fallait-il que toutes les personnes qu’il aime le plus au monde meurent ou souffrent ? Et pourquoi lui, était-il toujours là, debout et bien vivant ? Danny ne voyait malheureusement plus qu’une seule façon d’enrayer cet engrenage de souffrance et de morts dont il était la cause. Il fallait qu’il tue Sanchez ou qu’il soit tué par lui. Mais comment pouvait-il en être réduit à ce choix du désespoir ? Danny souffla fortement pour tenter d’extirper de sa tête cette lugubre pensée. Non. Il voulait encore croire qu’une autre option était possible. Il passa ses mains sur son visage et stoppa le flux d’eau. Il resta un moment immobile à essayer de récupérer un souffle régulier et serein. Puis, quand il eut repris le contrôle de ses émotions, il sortit de la douche et s’habilla rapidement pour aller rejoindre Don dans les vestiaires. Etant surveillé de près, il ne pouvait plus se permettre la moindre erreur ni la moindre faiblesse sous peine d’être mis à l’écart définitivement de l’enquête. Voilà pourquoi désormais, il devait à tout prix essayer de ne laisser paraître aux yeux des autres que ce qu’il avait envie qu’ils voient.
Don qui était assis sur le banc central se leva quand il vit réapparaître Danny dans la pièce. Ignorant le désespoir dont son ami venait d’être la proie quelques minutes plus tôt, Don fut soulagé de voir qu’un léger sourire éclairait son visage. Cette fois-ci, Danny avait réussi à le berner.

Danny, souriant : ça y est ! Je suis réveillé et fin prêt à bosser.
Don, souriant : Parfait. On va rejoindre Hawkes ?
Danny : Ok.

Les deux hommes quittèrent les vestiaires et commencèrent leur avancée dans le couloir.
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NiNa
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 2 Mai - 17:41

bong clap bong Exceptionnel ! J'ai adore ! C'est triste les pauvres ! Cela reste un chapitre tres intense bravo ! C'est excellent, victoire manque plus que la suite pour savoir ce qui va se passer ! continue c'est genial un regal ! thumright
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 2 Mai - 17:54

whaouuuuuuuu bong bong
10/10 10/10

j'adore toujours autant c'est super clap clap
et tres triste mais avec la dernière réplique de Lindsay sa prouve qu'elle retrouve du poil de la bête enfin qu'elle reprend de la force et puis le chapitre tres sombre sur le cauchemar de Danny était excellent
j'ai hate de lire le suite et j'en reredemende

tu aura bien compris que j'adore je suis accro
victoire victoire
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Lindsay
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyMer 2 Mai - 18:10

Merci les filles !!!! Toujours aussi heureuse de vos coms !!!! Very Happy Very Happy Very Happy

Ce passage est ... comment dire ... spécial ! lol!
En fait c'est un passage beaucoup plus léger Laughing pour vous permettre de recharger vos batteries avant d'affronter la dernière ligne droite ! Sad


*************************************************************

Danny et Don arpentaient les couloirs en direction de la salle où se trouvait Sheldon quand ils virent Adam venir à leur rencontre.

Adam : Ah ! Les gars, c’est vous que je cherchais, (s’adressant à Don en le pointant du doigt) enfin plus particulièrement … toi !
Don, surpris : Moi ? Et pourquoi ça ?
Adam : Et bien, disons qu’il y a une jeune femme plutôt …. canon qui t’attend dans la salle de repos et qui désirerait te parler !
Don : Une jeune femme ?
Danny, fronçant les sourcils : Mais comment sait-elle que Don est ici ?
Adam : Alors ça, aucune idée !
Don : Mais quelle jeune femme ? C’est qui ?
Adam : Elle m’a dit qu’elle s’appelait Sta….

La jeune femme en question sortit précisément à ce moment de la salle de repos.

Don, coupant Adam ayant aperçu la jeune femme, surpris : Stacy !
Adam : Euh… oui, c’est ça.
Don, désespéré, secouant la tête : Oh non pas elle !

Apercevant Don au bout du couloir, la jeune femme commença à se diriger d’un pas alerte vers les trois hommes. Stacy était une grande et très belle jeune femme aux longs cheveux lisses et châtains. Elle était habillée d’un charmant haut blanc décolleté et d’un jean bleu mettant en valeur ses formes avantageuses.

Adam : Bon, vous m’excusez les gars mais je dois y aller. J’ai du boulot qui m’attend.

Adam les quitta alors et poursuivit son chemin dans le couloir tandis que Stacy s’approchait des deux amis. En la voyant s’avancer vers eux, le visage de Don se décomposa tandis qu’apparut sur le visage de Danny un large sourire.

Danny, souriant et la regardant arriver : Dis-moi Don, t’as pas rompu avec elle normalement ?
Don : Si, … enfin, c’est ce que je croyais ! (Don soupira, dépité) Mais comment elle a fait pour me retrouver ici ?

Danny, sourire aux lèvres : Bon, écoute, vous devez avoir des choses à vous dire, je crois que je vais vous laisser. (Lui assénant une petite tape sur l’épaule, souriant) Et puis surtout, n’oublie pas de bien ouvrir tous tes chakras !

Danny, hilare, allait laisser Don au milieu du couloir pour rejoindre Hawkes quand celui-ci le retint brusquement par le bras. Stacy lui lança au même moment un large sourire accompagné d’un léger signe de la main.

Don, le prenant par le bras : Messer, tu restes là ! Tu ne me laisses pas tout seul avec cette folle ! Et tu m’aides à m’en débarrasser ! De toute façon, je ne dois pas te quitter des yeux !
Danny, croisant les bras et regardant Don en souriant : Ok. Pas de problème, je reste. Elle te fait si peur que ça ?
Don : On voit que tu ne la connais pas ! Tu ne sais pas à quel point elle peut être collante quand elle s’y met !
Danny, souriant : Et bien, disons que maintenant, j’en ai effectivement une vague idée.
Don, le regardant : Danny, arrête de foutre de moi ! C’est pas drôle !
Danny, essayant de garder son sérieux : Non, t’as raison, c’est pas drôle, j’arrête.
Don : Je me demande vraiment ce qu’elle me veut !

Stacy arriva enfin à leur niveau.

Don : Stacy ! Mais qu’est-ce que tu fais ici ?
Stacy, souriant : Salut Donnie chéri !

Instantanément, Danny ne put s’empêcher d’éclater de rire mais essaya très vite de camoufler son hilarité dans une quinte de toux. Don lui jeta un regard furieux avant de reporter son attention sur la jeune femme.

Don, serrant les dents : Stacy, je t’ai toujours dit que je détestais que tu m’appelles comme ça ! Surtout en public !
Stacy : Oui, c’est vrai, je suis désolée. (S’inquiétant de la toux de Danny) Oh mais dites moi, ça fait longtemps que vous toussez comme ça ? Il faut vous soigner. Si vous voulez, je connais d’excellents remèdes !
Danny, cessant de tousser, et levant sa main : Non merci, ça va aller. Ça va même déjà mieux.
Stacy : On s’est déjà vu je crois, non ? Vous êtes un ami de Don. Eddy c’est ça ?
Danny : Non, moi c’est Danny.
Stacy : Ah oui. Vous savez, moi et les prénoms !

Danny s’éclaircit alors la voix pour éviter de rire.

Stacy : Vous êtes sûr que vous ne voulez pas que je vous conseille un remède ?
Danny : Non ! Je tousse à cause des vapeurs irritantes d’une expérience qui a mal tournée tout à l’heure.

Don fronça les sourcils et tourna la tête vers Danny, l’air quelque peu surpris et amusé.

Stacy : Ah oui ? Ça doit être dangereux ça non ? Vous n’avez pas de protection ?
Danny, essayant d’être au maximum sérieux pour être crédible : Euh…si, mais vous savez, dans un laboratoire, un accident est si vite arrivé. Mais ne vous inquiétez pas, là, ce n’était pas un produit « très » dangereux. Ça aurait pu être pire !
Stacy, inquiète : Don, ça te dirait pas qu’on aille discuter en bas. Ce que dit Eddy ne me rassure pas.
Danny : Danny, je m’appelle Danny.
Don : Non ! Ecoute Stacy, là je bosse ! Si t’as quelque chose à me dire, tu me le dis ici et vite !
Stacy, haussant le ton : Mais ça fait une semaine que tu bosses non stop ! Tu peux pas faire une pause ?
Don : J’ai été très occupé cette semaine.
Danny, souriant : Oui, je confirme.
Don : Mais au fait, comment tu le sais ça ?
Stacy, excédée : Et bien tout simplement parce que ça fait une semaine que j’essaie de te joindre ! T’es jamais chez toi ! Quand j’appelle, je tombe toujours sur tes boîtes vocales ! Quand je vais à la brigade, t’es toujours sorti ! Heureusement, aujourd’hui, un de tes collègues a été super sympa et m’a dit que tu étais ici !
Don : Mais Stacy, j’ai pas de compte à te rendre ! Je te rappelle qu’on a rompu !
Stacy : Oui, mais justement je voulais te parler de ça. J’ai réfléchi et je pense qu’on aurait dû..
Don : Excuse-moi, tu as quoi ?
Stacy : J’ai réfléchi.
Don : Ah oui, c’est bien ce que j’avais entendu.

Danny sourit, très amusé de la situation.

Stacy : Donc je te disais qu’on aurait dû essayer d’arrondir les angles au lieu de rompre.
Don : Quoi ? Mais qu’est-ce que tu me racontes ? Je croyais qu’on s’était mis d’accord ! Nous deux, c’est fini ! ça ne pourra jamais marcher !
Stacy : Oui, je sais bien mais je crois que nous étions dans de mauvaises dispositions quand on a décidé ça. Les planètes prédominantes de nos signes respectifs n’étaient pas alignées ce jour là ! Elles n’étaient pas en harmonie ! On ne pouvait donc pas voir les choses positivement.
Danny, essayant de ne pas rire : Et donc, si je comprends bien, aujourd’hui les planètes sont alignées et ça permet de voir le bon côté de votre relation c’est ça ?
Stacy : Oui, voilà, c’est tout à fait ça. Tu vois, Eddy a tout compris !
Don : Son nom c’est Danny et Danny est un scientifique. Ça doit être pour ça qu’il comprend mieux que moi.
Stacy : Mais non, c’est très facile à comprendre. Et puis tu sais, John se propose de t’initier. Il m’a dit que si tu libérais ton esprit, si tu apprenais à l’ouvrir à l’univers, tout serait à nouveau possible entre nous.
Don : C’est ton gourou qui t’as raconté ces conneries ?
Stacy : Ce n’est pas un gourou Don ! C’est mon guide spirituel !
Danny : Un charlatan quoi !
Stacy, vexé, regardant Danny : Non, John n’a rien d’un charlatan ! Il m’aide à avoir une vie seine et équilibrée !
Danny, ironique : Equilibrée ? Vraiment ?
Stacy, agacée : Mais bien sûr que oui. Eddy, est-ce que vous pourriez éviter d’intervenir sans cesse dans notre conversation s’il vous plait !
Danny, un sourire agacé sur les lèvres : Je rêve !
Stacy : Toi aussi Don, tu pourrais en bénéficier. Laisse-nous une autre chance ! Je suis certaine que ça marcherait !
Don : Et moi je suis certain que non. On est trop différent Stacy ! On ne vit pas dans le même monde !
Stacy : Mais les différences de chacun permettent un enrichissement du couple et puis je te promets de faire des efforts moi aussi !
Don : En temps ordinaire, je te dirais que je suis d’accord avec cette idée mais il faut que tu comprennes que nous deux, vraiment, c’est pas possible ! C’est fini !
Stacy : Tu es trop négatif ! C’est ton boulot qui te rend comme ça ! A voir des cadavres et des tueurs toute la journée, c‘est normal d’être perturbé ! Ton équilibre intérieur est complètement déboussolé !
Danny : Je ne crois pas que ce soit Don qui soit perturbé et déboussolé.
Stacy : Eddy, si vous alliez faire un tour et que vous nous laissiez tranquille !
Danny, mécontent : Pardon ?
Don, haussant le ton : Ecoute Stacy, on va arrêter là cette conversation, ça ne rime à rien ! Alors maintenant, je vais te demander de t’en aller et de me lâcher ! D’accord ? On a du boulot ici !
Stacy : Bien sûr ; le boulot, toujours le boulot ! Et moi dans tout ça ! Hein Don ? Qu’est-ce qu’il y a de si urgent cette fois-ci ? Un homme poignardé ? Une femme étranglée ou découpée en petits morceaux ?
Danny, la fustigeant du regard, avec beaucoup de sérieux : Non, une femme violée !

Don jeta un œil inquiet sur Danny qui fustigeait du regard la jeune femme, sans la quitter des yeux.

Stacy, à Danny : Oui, enfin, ça ou autre chose, je m’en balance ! (à Don) Je pense que tu devrais penser un peu plus aux vivants et à ta vie perso mon pauvre Don !

Mais Don regardait toujours Danny, silencieux, qui fixait Stacy, craignant le tournant que pouvait prendre cette conversation.

Stacy, les bras croisé, à Don : Don ! Don, tu m’écoutes !
Don, la regardant finalement, exaspéré : Je ne fais que ça et tu me fatigues !
Danny, brusquement, très sèchement : Ecoutez moi bien ma jolie, je crois que Don a été assez clair ! Il ne veut plus de vous dans ses pattes !
Stacy, sur un ton piquant : Je crois que, vous aussi, vous avez besoin de retrouver un équilibre et une sérénité Eddy ! Je vous conseille d’aller voir John ! ça vous ferait du bien !
Danny, furieux, s’approchant d’elle : Alors là , vous commencez sérieusement à me gonfler ! Déjà, mon prénom c’est Danny, D-A – deux N – Y ! En l’épelant, y a peut-être une chance que ça arrive jusqu’au cerveau ! Et puis, si vous saviez combien je me contrefous de votre équilibre intérieur, de vos putains de planètes et de votre connard de John ! Don et moi on a autre chose à foutre que de vous écoutez débiter vos conneries ! Certaines personnes en valent plus la peine !
Stacy, stupéfaite et reculant d’un pas : Vous pourriez au moins restez courtois !
Danny, sèchement : J’en ai aucune envie !
Stacy, se tournant vers Don : Et tu ne dis rien ?
Don : Que veux-tu que je te dise, je suis assez d’accord avec lui !
Stacy : Très bien. J’ai compris. Tu ne veux plus me voir ?
Don : Oh miracle ! T’as enfin capté ! C’est pas trop tôt !
Stacy : Et bien restez dans votre vision étriquée et négative du monde messieurs ! Je vous laisse !

Stacy fit alors volte face pour se diriger vers les ascenseurs quand elle stoppa son avancée et se retourna.

Stacy, furieuse : Au fait Don, tu peux définitivement oublier mon numéro !
Don : T’inquiète pas, c’était déjà fait !

Stacy se hâta alors vers les ascenseurs, pour quitter le plus vite possible le laboratoire.

Danny soupira fortement pour se calmer. Cette Stacy l’avait véritablement agacé mais il voulut faire passer son emportement pour de la comédie.

Danny, souriant : Alors, j’ai été bien ?
Don, un peu surpris : euh… ouais, t’as été parfait ! (souriant) Je crois que là, je suis pas prêt de la revoir !
Danny : Dis moi Don, comment t’as fait pour la supporter trois semaines ? je peux même pas la supporter trois minutes !
Don : Je me pose encore la question.
Danny, souriant : Un conseil. La prochaine fois, avant d'inviter une fille chez toi, discute avec elle.
Don : Mais c'est quoi ces insinuations ? C'est toujours ce que je fais Danny ! ... juste que là,... elle a bien caché son jeu.
Danny , souriant : Ouais, ouais c'est ça... On va rejoindre Sheld ?……(lui faisant un clin d’œil) Donnie chéri !

Sur ce quoi Danny reprit son chemin dans le couloir tout en souriant.

Don, suivant Danny : Messer, si tu répètes ça à quelqu’un je te fous mon poing dans la figure !

Les deux amis entrèrent alors dans la salle où se trouvait Sheldon.
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Tracy
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 EmptyJeu 3 Mai - 20:57

super 10/10 10/10
j'étais morte de rire pendant toute cette suite
moment de détente avant la suite des évènements
victoire victoire
vivement la suite
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MessageSujet: Re: Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.)   Prisonnier du passé (suite de l'Inn. Ass.) - Page 9 Empty

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